Naruto Teki Sanctuary
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 °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°

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Ikazu Raiken
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Ikazu Raiken

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MessageSujet: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2008-12-28, 21:38

So, of course, you were supposed to call me tonight …

Le jour n’est pas loin, je peux distinguer au loin les faibles lueurs rougeâtres marbrées de rose et du teint flamboyant qui colore de temps à autres les multiples âtres réchauffant les foyers désormais endormis de mon bien aimé village. Le jour n’est pas loin et pourtant je n’ai pas encore fermé l’œil de la nuit. A défaut, mon estomac ne cesse de se retourner sous ma paroi abdominale, ballonné comme une bouteille vide roulant sur le pont d’un navire agité par le roulis des vagues déclenchées par une tempête nommée l’ivresse. Je n’ai toujours pas dormis et je ne dormirais probablement pas en cette morne soirée froide et qui est restée voilé pendant de trop longues heures par une voute nuageuse aussi morne que grise masquant l’éclatant scintillement des étoiles figées dans les cieux d’encre d’un nuit que je n’ai pas pu gouter. A défaut, j’ai bu plus que de raison, cela faisait tellement longtemps … A-t-on idée de boire autant quand on ne tiens pas le moins du monde l’alcool ? N’allez pourtant pas croire que j’additionne les addictions, j’avais simplement besoin de déconnecter mon esprit de ce monde qui, ces derniers temps, m’a plus affligé qu’il ne m’a aidé à aimer. Les récent événements que j’ai vécu au Pays des Vagues en aurait ravi bien d’autres à ma place, mais je ne suis pas les autres, je suis ce monstre de complexité qui autrefois ferma son cœur aux sentiments de ce monde pour devenir un arme froide au service de Konoha et qui avait du perdre les êtres qu’il chérissait le plus pour qu’enfin se brise ce mur construit dans la complexité. Je pensais n’avoir plus droit à vivre de telles sensations, découvrir comme cela réchauffe d’avoir des sentiments et affirmer que ce n’est pas mieux de vivre sans … Fermer les yeux et voir son visage, respirer l’air alentour et espérer sentir son parfum. Pourquoi tout çà me faisait il si mal ? Pourquoi avais-je donc l’impression qu’une lame s’enfonçait profondément dans mon âme à la moindre de mes pensées orientée à son souvenir ?

Je ne savais que trop bien pourquoi …
Même si c’était lointain, ces sentiments là restaient trop vivaces et la blessure n’avait pas totalement cicatrisé. Je n’étais appariement pas encore prêt à être apprivoisé. Et à défaut d’avancer, je restais là, seul dans cette salle de bain sombre, debout à regarder mon reflet floué par l’action malsaine de tout l’alcool ingéré. Je me dégoutais … Et une nouvelle fois je me penchais pour déverser les relents de cette soirée trop arrosée dans un gargouillement atrocement vomitif. Haletant, essayant de ne plus trembler en m’appuyant sur l’évier, je relevais mon regard vers mon reflet floué et un brin déformé. Mon bandeau frontal ne cessait de se dénouer et c’est au sol qu’il finit par tomber dans un bruit de métal qui sonna comme un coup de clairon à mes oreilles, ne manquant pas de gratifier mon cerveau d’une nouvelle douleur lancinante. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu mes deux yeux nus dans le même temps.

Mes yeux …
Ils sont, en fait, à eux seuls le reflet de ma personnalité. Bien souvent distincts l’un de l’autre, ma pupille gauche qui se voit d’ordinaire dissimulée par mon bandeau frontal dissimule également une grande part de ce que je suis en réalité. Mon œil droit peut se définir comme une mince pupille d’un noir aussi profond que luisant se heurtant parfaitement avec l’immensité blanche qui l’entoure, dégageant un regard étrange et une expression léthargique sans nulle autre pareille. C’est bien simple, cet œil et les cernes naturelles qui l’entourent, à la manière des taches noires d’un Raton Laveur, peuvent bien faire penser que je ne suis pas un adepte de l’effort et que je serais bien mieux dans mon lit que sur un champ de bataille. Cet œil là m’offre un parfait air d’endormi qui trompe son monde. Mais ma seconde pupille dénote une personnalité qui reste toute autre. Fermée et inquiétante, la paupière barrée d’une cicatrice verticale offre à mon angélique visage un brin de vice et de folie alors que l’ombre la recouvre en partie et un air étrangement puissants lorsque mon entier visage se mue en une expression sérieuse au cœur des affrontements qui rythment ma vie. Peu nombreux sont ceux capable de se vanter d’avoir Vu au travers de cette paupière close en un arc de cercle affuté comme une lame de rasoir. Mais quand cette fermeture inquiétante s’ouvre vers le sanctuaire de la vision, ce n’est qu’un fascinant spectacle qui jaillit au jour naissant …
Une pupille mince et d’un rouge sang aussi profond que luisant, dégageant un regard étrange et une expression aussi inquiétante que démoniaque. Les Trois Tomoes noires qui le composent sont disposées à des distances égales sur un mince cercle sombre autour d’une prunelle centrale aussi noire que les plumes d’un corbeau. Cet œil est à lui seul une mosaïque de sentiments et d’expression diverses qui traversent sans cesse cette fine rondelle de couleurs aussi sanglantes que chatoyantes, allant du carmin au rubis en passant par le Grenat, un iris aussi complexe que l’histoire qui se cache au-delà de cette étrange pupille.
Le Sharingan hérité d’Obito !

Aussi différentes que mes deux pupilles, j’affiche des personnalités contraires celons les périodes de ma vie …

Cette personnalité qui fut la mienne autrefois, je pensais l’avoir reniée et fermé mon organe sensoriel affectif à toute tentation humaine et sentimentale. Je ne pouvais pas être de ceux qui s’imaginent plus tard père et mari aimant. Ma vie se devait d’être rythmée par un seul dénominateur d’amour commun, celui que je porte au village de la feuille. C’est du moins ce que je veux ! Alors pourquoi a-t-elle ainsi ravagée ma vision des relations après quelques instants passés à ces côtés …
Oui … Pourquoi toi …

Les tourments de l’ivresse m’envahissent de nouveau et je m’égare une nouvelle fois dans les méandres de la pensée et du temps. Des images contradictoires partent à l’assaut de mon cerveau, celles d’une jeune femme à la peau blanche et aux iris aussi chatoyants que des pétales de roses alors que l’instant suivant c’est le visage d’une femme que je pensais avoir oublié qui assaille mes sens, me forçant à prendre ma tête dans mes mains, veine tentative d’éloigner ce fantôme du passé qui menace mon présent et fait saigner mon âme. Ne reviens pas … Pas maintenant ! Je ne peux pas guérir de toi si tu assaille ainsi mon âme ! Arrête ! Tu sais pourtant que je t’aimais, que je ne cherche pas à t’oublier, juste à panser mes plaies … Je t’en prie, restes où tu es … Dans mon cœur ta place est restée … Et voilà qu’une nouvelle fois mon cerveau s’emballe alors que ma vue se trouble. Je la revois, elle, ses bras blancs entourant un couffin sombre qui réchauffe et sécurise un petit bout de choux, un bambin souriant qui nous ressemble étrangement … Pourtant je n’ai aucun désir d’être père ! Enfin, je crois … C’est pourtant la deuxième fois que mon esprit projette cette paternelle image de moi. Tout çà … Je le voulais autrefois … Mais on me l’a pris ! C’est de rage que je détache mon esprit de son état d’ébriété pour envoyer mon poing s’écraser sur la luisante surface du miroir qui renvoie de moi cette ci pitoyable image désormais morcelée. Mon poing saigne, mon âme pleure et bien que seul je ne trouve rien d’autre à faire que de murmurer quelques mots avant de m’affaler sur le sol glacé.

" Pourquoi toi … Hiroharu Yui … "



And then we would have a walk in a park together where some lullabies are dancing with the fairies.


Dernière édition par Hatake Kakashi le 2009-01-19, 23:00, édité 1 fois
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°0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° _
MessageSujet: Re: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2009-01-13, 20:34

La nuit allait bientôt laisser place au jour. Les toits des maisons alentours, auparavant invisibles dans la nuit qui les entouraient, commençaient soudain à se teinter d'une lueur orangeâtre qui allait de paire avec la mélancolie des lieux. A cette heure-ci, seuls les bruits de quelques chats d'humeur matinale perçait le silence de la ville. Un silence étrange, iréel, inquiétant. Un de ces silences qui vous font penser à toutes vos frustrations, vos actes manqués, et la tristesse se mêle alors aux perrons abandonnés. C'est dans cette insuportable incertitude que Iruka était sorti de chez lui.

Il marchait d'un pas lent, comme si il essayait de ralentir le plus possible son arrivée, et que chaque virage était une source de danger. Cela résumait bien Iruka. Depuis la mort prematurée de ses parents , le jeune homme avait toujours été un monstre d'hésitation. Il n'en paraissait rien, bien sûr. On le voyait toujours comme le gentil garçon drôle et sympathique, toujours prêt à aider, et qui donnait de si merveilleux cours aux enfants des plus illustres ninjas du village.

Merveilleux, tu parles.

Précisement, à cet instant, rien n'aurait pu faire changer d'avis au Chuunin. Il se sentait pitoyable, usé, fini. Iruka savait que dès la mort de ses parents, il était resté cet individu qui se cachait derrière une apparence. Il savait que même si il essayait d'éduquer de jeunes ninjas, il n'avait nil leur force ni leur temparement. Il était faible, et ses pas n'en étaient que plus lourd. Au détour d'une rue, enfin, il trouva ce pour quoi il était sorti de chez lui à cette heure.

Kakashi Senseï...

Sa voix enrouée se reverbera contre les murs, cassant le silence quelques instants. L'ombre qui se tenait debout, à quelques mètres d'Iruka, releva à peine la tête. Kakashi Hatake, l'illustre ninja copieur de la feuille, surement le shinobi le plus populaire, l'un des plus puissants aussi. Un surdoué qui passa Juunin à douze ans, qui eût comme Senseï le kage le plus renommé du monde Ninja. Cet homme qu'Iruka avait toujours admiré, sans jamais pouvoir esperer atteindre son niveau un jour. Que penser de lui ?
Il était plutôt renfermé, et le Chuunin n'eût jamais l'occasion de savoir si, malgré toutes ces années, ils pouvaient se considerer comme amis, ou même comme frères d'armes. L'infini respect qu'Iruka avait pour lui ne lui avait jamais permis de se décider vraiment. Mais pour l'heure il s'en foutait. Il n'était pas venu pour ça exactement.

Votre bandeau...

Il se baissa machinalement pour ramasser l'insigne de Konoha, tombé dans une flaque boueuse, l'essuya contre sa veste, et la tendit à Kakashi, qui semblait perdu dans ses pensées, et regardait d'un air vide le garçon. Mais ce n'était pas ce regard jemenfoutiste qu'on avait tant l'habitude de voir. Ses yeux criaient le desespoir. Un desespoir contagieux, puisque même Iruka baissa la tête un instant avant de se tourner vers le Juunin, la mine aussi sombre que lui.

On m'a averti de ce que vous aviez fait ce soir. Maître, peut-être est-ce mon côté de professeur enervant qui ressort mais... Je pense qu'il ne faudrait pas vous mettre dans ces états là...

Evidemment que ça l'enerverait. Personne n'aime qu'on lui fasse la morale. Mais Iruka essaya de le dire sur un ton moins scolaire. Il n'avait aucune envie de voir ce shinobi si respectable se fondre dans une débauche dont personne ne pourrait l'en sortir. Il était venu là pour essayer de le reconforter, pas pour le juger, quoi qu'il y ai eu. Ses conseils ne valaient rien, mais ils avaient au moins eût pour effet de dénouer quelque peu la langue de son supérieur.

Maître Kakashi... Je sait que vous ne me considerez à priori que comme un collègue mais, j'aimerai cette fois vous parler en ami... Puis-je vous demander ce qu'il se passe ?

Il le regarda d'un air compatissant. Ce même regard rassurant qu'il portait sur les élèves de l'académie. Bien sur, c'était son expression naturelle. Mais celle-ci était maintenant teinté d'une certaine tristesse, à la vue de cette âme perdue et sans repêres. Jamais encore le jeune homme n'avait vu Kakashi dans un état pareil. Ils resterent là, tout les deux, alors même que tombaient la rosée du matin, annonçant le lever du soleil sur l'immense village de Konoha.
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Ikazu Raiken
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MessageSujet: Re: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2009-01-20, 00:05

But you will never call me …


Pourquoi est ce que je visualise ma soirée maintenant ?
Pourquoi en ce moment précis où mon ventre ne cesse de me tirailler et qu’une profonde envie de vomir me tire au plus profond des trippes ? Peut être que mon cerveau veut que je tire une leçon de cette gueule de bois mémorable … Ou alors, c’est tout simplement parce qu’il faut que je revois ces événements là … Pourquoi faut il que je cherche toujours une raison derrière chaque choses ? Pourquoi …? Il semblait bien que cette seule question faisait tourner mes méninges affligées par les déboires découlant d’une ivresse depuis trop longtemps consommé. Peut être mon esprit était il convaincu que les bribes de ma soirée pouvaient me sortir de cet état de décrépitude avancé … C’est du moins ce que je me pris à imaginer quand je revis mon éternel rival passer un de mes bras sur ses épaules et me tirer du bar où je noyais mon désarroi dans la boisson. Maito Gai était peu être un farfelu personnage que d’aucun pouvait bien qualifier de guignol endimanché, mais il était de loin l’une des personnes les plus importantes pour moi, ces rares gens capables de venir vous soutenir dans les plus dures épreuves de la vie et ce quelque soit la position des astres solaires comme lunaires. Oui, Gai était un véritable ami …

Un ami …
Asuma en était un également … Kurenai était elle aussi une amie … Miharu également ... J’ai tellement vécu, tellement vu de gens mourir et de personnes qui me sont chères passer de vie à trépas que je pensais ma peine consommée et que plus aucune larme ne pouvait bien s’écouler de la rougeoyante pupille offerte par ce pleurnichard d’Obito … Force est de constater que je peux encore pleurer … Les larmes s’accumulent sous mon Sharingan mis à nu alors que mon œil aussi sombre que la nuit reste toujours aussi impassible. Je peux pleurer, oui … Mais ce ne sont pas là des larmes qui transpirent l’affliction ou le désespoir. Si je pleure, c’est bien de joie ! Aussi surprenant que cela puisse paraitre, j’ai bien réussit à me faire des amis sur qui je peux compter et qui peuvent tout autant compter sur moi. Alors j’accueille avec surprise la nocturne arrivée de ma disciple aux cheveux rose bonbon dans les brumes de mes souvenirs éthyliques. La remarque de Gai affirmant qu’il était stupide de boire autant quand on ne tient pas l’alcool aurait bien pu me faire sourire si une nouvelle envie de rendre l’alcool agitant mon estomac ne se faisait des plus présentes. Une envie qui se dispersa aussi soudainement qu’elle était tenace, quand les mots de mon éternel rival revinrent se heurter au sein de mon esprit dans une cacophonie qui sonnait pour moi comme une douce mélodie dans un monde chaotique et flouté par les affres de la boisson. Et tout ceci résultait d’une réponse à l’affirmation de Sakura qui ne comprenait pas comment il était possible de se mettre dans un tel état quand on se nomme Hatake Kakashi et que je possède ce dont tout Shinobi peut un jour rêver … Comment avais je pu si bien distinguer les paroles de l’homme à la coupe au bol alors que j’étais aussi fumé qu’un saumon à cause de la boisson ?

" A cause de la blessure de son cœur, l’une de celle qui ne guérit pas avec un onguent et qu’il a rouvert au contact de cette femme … Malgré les blessures de son âme, Kakashi poursuit sa route à bord de son propre vaisseau de douleur sur la mer agitée du Nindô …
Qu’il n’ait pas de remords … C’est impossible !
S’il a autant bu, c’était pour se forcer à oublier et tenter de cicatriser seul et en silence.
Il a voulu tous nous protéger …
Car s’IL se met à flancher, à qui pourrons nous nous fier ? "




‘Chier …
Où est ce que je suis maintenant ?
La boue qui parsème mes genoux et qui séché progressivement dans mes cheveux m’indique bel et bien que je ne suis plus dans ma sale de bain. Je savais que boire n’était pas la réaction la plus appropriée aux paroles de Gai … ‘tain voilà que je tremble de froid et de fatigue maintenant … Dans quoi me suis-je encore fourré ? La panthère de jade de Konoha avait raison, si j’avais autant bu s’était pour essayer d’oublier et j’osais espérer que mon geste n’alerterait personne … Je m’étais lourdement trompé semble t’il … M’appuyant sur mes bras tremblants, je remarquais vite que mon Sharingan était encore à nu et qu’il était sans doute la principale raison à mon extraordinaire état de faiblesse … Où pouvait bien être ce foutu bandeau ?!
A défaut d’une plaque de métal polie et frappée du cigle de notre village, ce que je vis se refléter à la surface ridée de cette flaque boueuse me glaça d’effroi. Pas toi … Non ! Ne reviens pas encore ! Laisse moi tranquille, je commençais à aller mieux, le souvenir de mes amis m’avais fait t’oublier pour un instant … Cesse de me torturer, je t’en prie ! Encore une fois je ne cherche pas à t’oublier … Quand comprendras-tu cela ? Je ne suis pas de ceux qui cherchent à retourner ciel et terre pour ramener à la vie une personne qu’ils ont tant aimé … Orochimaru aurait bien pu me tenter depuis longtemps, mais tu sais très bien que je ne suis pas homme à se laisser guider dans la folie, mais bien de ceux qui pensent que les souvenirs de jours heureux sont impérissables et qu’ils restent ancrés dans nos chairs jusqu’à ce que la mort nous en sépare ! Alors je t’en prie … Laisse moi essayer de vivre sans toi … Si tu ne me le permets pas, pourquoi avoir monté toute cette manigance pour que je te … Tue … Moi-même, au nom de notre amour ? Ton souvenir m’oppresse autant que l’image de Yui Hiroharu me hante ! Laisse moi juste guèrir de toi … Je n’en peux plus de çà et je suis prêt à briser mes phalanges contre le mur blanc auquel je tourne le dos, le poids de mes souvenirs m’oppressant plus que l’aura de terreur inspirée par l’ensemble de mes ennemis … Se suis sur le point de réduire mes doigts en un amas d’os et de chairs ensanglanté au contact de la pierre quand un vif éclat me tire de ma torpeur et une voix m’extrait de ce monde silencieux.

" Votre bandeau... "

Iruka …
Ce visage familier était bien un des rares à pouvoir mettre à bas celui qui s’imprimait sur mes pupilles depuis bien longtemps maintenant. Bien que son intervention ne m’eusse permis de m’extraire de mes cauchemardesques monologues psychiques, je ne pu m’empêcher de balayer du plat de ma main la lisse surface de cette flaque qui, un instant plus tôt, me renvoyait l’image d’un portrait féminin. Je me contentais d’un pauvre regard vers le professeur de l’académie, saisissant mon bandeau de la pointe de mes doigts glacés. Mon collègue commençant un court monologue ponctué par une ultime question, je me contentais de l’écouter d’une oreille alors que je nouais de nouveau mon bandeau au devant de mon œil si spécial, retrouvant par là même ce look qui faisait de moi un personnage unique … Comme il pouvait être agaçant pour le monde extérieur ce visage lascif et détaché, porteur d’une éternelle moue je m’enfoutiste qui se heurtait aux ultimes syllabes prononcées par celui qui fut le premier professeur d’Uzumaki Naruto. Adossé à mon mur, je dévisageais celui contre lequel je m’étais autrefois braqué à l’occasion du tournoi Chuunin sous la direction du feu Sandaime Hokage. Bien sur, je me considérais en tout comme supérieur à cet homme autrefois, mais j’avais depuis revu mon jugement car il était un domaine dans lequel le jeune Iruka me surpassait : sa ténacité à la tâche, cette faculté qu’il avait de ne jamais abandonner les enseignements essentiels et qui faisaient de lui un bien meilleur pédagogue que moi pour transmettre aux générations futures la volonté du feu de Konoha. Pour ce seul point, Iruka avait mon respect …

Mais il est des secrets trop lourds pour être confiés, même aux hommes que l’on respecte … Après tout, seul Gai est au courant de ce triste passage de mon passé et je ne pensais pas que cet homme là puisse bien saisir l’ampleur de ma souffrance d’autrefois et de a perdition actuelle dans les alcools fort, le temps d’une nuit … Une simple analyse du visage de notre professeur accompli me fit bien vite comprendre que j’avais tort. Iruka était homme à qui il était possible de se confier. La cicatrice qui barrait horizontalement son visage me renvoyait inévitablement à celle qui barrait verticalement mon œil gauche, trace visible des profondes blessures d’un passé aussi brumeux que sombres. Ces cicatrices nous liaient, autant des les épreuves du passé que dans le respect du présent et c’est d’une voix qui n’avait cette fois rien de nonchalante que je fendis mes lèvres sous mon masque pour m’adresser à celui qui, en cet instant, devenait mon confident … Peut être que parler me permettrait il de soulager ma peine.

" L’alcool était le seul inhibiteur assez puissant pour empêcher mon cerveau de se souvenir pendant quelques temps … J’ai récemment redécouvert des sentiments que je pensais éternellement mort et mon subconscient n’a rien trouvé de mieux que de m’imaginer tendre et protecteur envers celle qui a de nouveau traversé ma vie au pays des Vagues …
T’es tu déjà … Imaginé meilleur ami, époux et père de enfants de la femme qui vient éclaire tes nuits … Iruka ? "


Quelle est la 25éme Règle du Code des Ninjas ? En quelque situation que ce soit, un Ninja ne doit jamais laisser transparaitre ses émotions, l’accomplissement de la mission passe avant tout, le Ninja n’a pas le droit de verser des larmes … Ceux qui ne respectent pas les règles et transgressent les lois sont considérés comme des moins que rien, mais ceux qui ne pensent pas à leurs compagnons sont encore pires. Et alors que l'aurore semblait poindre à l'horizon, je me sentais de briser la barrière du Code Ninja pour informer Iruka, comme un ami ...



They broke my dream …

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MessageSujet: Re: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2009-01-21, 17:18

"L’alcool était le seul inhibiteur assez puissant pour empêcher mon cerveau de se souvenir pendant quelques temps … J’ai récemment redécouvert des sentiments que je pensais éternellement mort et mon subconscient n’a rien trouvé de mieux que de m’imaginer tendre et protecteur envers celle qui a de nouveau traversé ma vie au pays des Vagues … T’es tu déjà … Imaginé meilleur ami, époux et père de enfants de la femme qui vient éclaire tes nuits … Iruka ? "

Iruka baissa la tête. Après toutes les années qu'il avait passé à l'observer, c'était la première fois que le Chuunin le voyait autrement que dans une attitude blasée, ennuyée. Comme-ci il découvrait maintenant à fleur de peau celui que tout le monde croyait imperturbable. C'était à la fois perturbant et extremmement attendrissant. Tout comme Iruka, il cachait bien son jeu, mais sa blessure interieure n'en était que plus profonde.

Le désespoir. Surement le sentiment le plus horrible qu'on puisse ressentir. Comme si une bête monstrueuse vous dévorait l'estomac de l'intérieur, le serrant au point que les larmes coulent jusqu'à l'épuisement. Ce mal-être contre lequel il n'y à aucun remède à part le temps, Iruka l'avait déjà vu et ressenti lui même. A la vue de Kakashi, des images lui revinrent subitement en mémoire. Son père, sa mère...et puis Naruto, assis sur la balançoire de l'académie, la tête basse observant de loin les étudiants diplômés, alors que lui même restait désesperement l'enfant invisible, rejeté. Les larmes qui coulaient sur le visage blanc du garçon parurent glisser le long des joues d'Iruka, qui regardait à présent Kakashi, les yeux injectés de sang.

Des visions cauchemardesques lui obscurcissait l'esprit, comme tapant contre les parois de son crâne. Il y revit le visage de cette fille, les cheveux dorés glissant majestueusement dans le vent, avant de disparaitre comme happé par les ténèbres de sa mémoire. La question que lui avait posé le Juunin avait provoqué une explosion de sentiments qu'il arriva à contenir, non sans mal, avant de prendre une voix presque sanglottante.

J'aurai aimé mais...

Il s'arrêta au beau milieu de sa phase. Les images lui revenaient sans cesse. A 27 ans maintenant, il avait pu voir beaucoup de ses amis rire nerveusement en portant si mal leur premier enfant, et le regarder, des étoiles brillant des les yeux, en lui demandant "Il est mignon, pas vrai ?". Mais bien sur qu'ils sont mignons, vos bébés. Le jeune homme s'était toujours demandé si c'était le bonheur qui les rendait si bêtes, ou si c'était juste une façon de lui demander quand viendrai son tour. Peu le savent maintenant, mais le Chuunin eût une compagne. Nora. C'était il y à déjà six ans. Certains considerait que sa mort fut l'une des plus nobles. Pas Iruka.

Elle était enceinte de deux mois. Jamais le jeune homme n'avait pu digerer ça. Non, il ne considerait pas Naruto, dont il était le tuteur légal, comme un apprenti, comme un idiot, ni comme un frère. Bien qu'il ne put jamais le lui dire, le gennin fut pour lui le fils qu'il n'avait jamais pu avoir. Pourquoi pensait t'il à tout ça maintenant ? Il s'était mis en tête d'aider Kakashi et le voilà perdu dans ses pensées depuis ce qui lui avait semblé une eternité.

Vous connaissiez Nora je crois ? La verité est bien trop dure à repeter, Maitre Kakashi.

Il n'avait aucune envie de lui raconter ce qu'il savait déjà. Et ne voulait pas non plus qu'on parle de lui, car ce n'était pas le but. Ses yeux sombres vinrent se poser en face de Kakashi. Un regard maintenant bien plus combattif que compatissant. Comme si le Chuunin voulait se battre du regard avec la tristesse de l'homme en face de lui.

Senseï, je vais vous aider à rentrer chez vous si vous le desirez. J'aimerai pouvoir vous aider,mais malheuresement je ne connais rien de vous, de cette histoire. Je sait juste que vous avez besoin de vous reposer, vous êtres très pâle... Si vous vous sentez mal, vous pouvez venir chez moi, c'est à cinq minutes...

Cela lui parût bizarre. Bien qu'en extrème manque de confiance en soi, il lui avait quand même proposé de l'aide. Que dirait son interlocuteur ? Il allait surement l'envoyer bouler, pretextant qu'il n'avait pas besoin de lui. Après tout, ce serai bien normal. Iruka s'était comme imposé à lui, hôte impromptu de son desespoir et devait probablement l'enerver, même si Kakashi ne laissait rien paraître derrière ce regard vide de toute joie et ce masque qui lui cachait la moitié du visage.

Excusez moi Senseï... Je dois surement vous gêner... Je suis désolé.

Ca y est, il pleuvait.
Les premières gouttes gênerent d'abord le jeune homme, entrant dans ses vetements et lui faisant ressentir une froideur insupportable. Mais très vite, ce raffraichissement improvisé lui procura une sensation de bonheur, de liberté. Après tout, qu'est ce qu'il en avait à faire. C'est lui qui salirait son appartement, et lui aussi qui le nettoierai. Il n'y avait personne pour l'attendre et râler contre la boue qui envahissait le parquet. Une impression bizarre qui lui rechauffa le coeur et vint transpercer son coeur d'un bonheur qui n'avait aucune raison d'être.


Il releva la tête. Son visage neutre, ne laissait transparaître aucune émotion. Il aurait voulu faire oublier tout ça à Kakashi, mais l'entaille qu'il avait reçu était trop récente pour cicatriser. Le regard compatissant d'Iruka était de retour, plus rassurant que jamais. Il se gratta la joue d'un air son geur. Lui vint alors à la bouche quelques mots qu'il n'avait su contrôler.

Vous savez maître, vivre libre, c'est souvent vivre seul... Si vous considerez que votre amour est plus fort que votre volonté de liberté, alors gardez espoir.


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Ikazu Raiken
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MessageSujet: Re: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2009-02-26, 16:54

They stole my future …


Qui je peux bien être …?

C’est vrai … Qui puis je bien être pour assener de telles question qui plonge ainsi mon solitaire auditoire dans un trouble consommé auquel je n’oserais moi-même pas me confronter ? Le trouble qui habitait en cet instant Iruka me renvoyait aux brouillards propres à ma condition et qui entouraient dès lors mon esprit comme ma conscience. Les questions qui m’assaillaient dès lors torturaient tant mon mental que se dissipait, pour un temps, la douleur physique provoquée par mon abus d’éthanol. Cette désagréable envie de vomir ne tiraillait désormais plus mon ventre et mes trippes, elle me prenait directement au siège de mon esprit, au centre décisionnaire de mon existence, à mon âme. On se réveille tous les matins avec des ordres de mission, on accompli son devoir pour le village et l’on se couche le soir avec le sentiment que nos action du jour n’ont fait que renforcer la prestigieuse image d’une institution auquel on pense appartenir, un vestige des traditions d’autrefois et des grandeurs d’antan, un souvenir silencieux des grandes heures de notre nation et des visages sculptés à même la montagne. Mon monde alentour était il bien semblable à celui que j’avais connu du temps de mon maitre ? Du temps de mon père ? Du temps du Professeur Sarutobi ? Ces questions n’appelaient évidemment pas de réponse, mais s’il fallait en donner une ce serait surement un violent NON. Attention … Expulsion de l’âme …

Je déglutis avec la plus grande des difficultés l’immonde gout de salive rance qui remontait le long de ma gorge et me poussait à lever les yeux vers ce ciel chargé de nuages, une fois encore en cette morne soirée. On m’y reprendrait à boire plus que de raison … Si j’affichais en temps normal un air aussi désintéressé que blazé par le monde alentours, je m’efforçais dans mon profond état d’ébriété de concentrer le peu d’éveil restant sur les paroles de celui qui restait désormais avec moi dans ces instants de douleur. Je ne pouvais me résoudre à le congédier ou à ignorer sa présence, tout simplement car cet homme là contait parmi les rares connaissances que je pouvais bien renommé ami au fil des ans passés à servir les idéologies de la feuille. Je revivais en parallèle à ses dires les tristes événements qui jalonnèrent la vie de celui que d’aucun percevait comme l’un des meilleurs pédagogues de Konoha. Aucun parent ne devait à avoir à enterrer son enfant, tout autant si ce dernier n’en était encore qu’à l’aube de sa vie et qu’il menait à la tombe sa mère avec lui. Perdre sa descendance et sa moitié en un instant, n’était ce pas perdre ses raisons de vivre ?

Des raisons de vivre …

En avais je moi-même … ? D’aucun me considérait encore à ce jour comme une légende dans le monde des Shinobis, l’émergence d’un génie depuis la victoire militaire de Konoha au pont de Kannabi, l’homme au Sharingan, l’Eclair Balnc de Konoha, Kakashi Hatake le Ninja Copieur … Etais ce tout ce que ma vie et mon existence donnait comme trace ? Si je venais à mourir, seuls mes actes militaires perdureraient dans les mémoires ? Je sais bien qu’un homme ne mourrait vraiment que quand son souvenir tombe dans l’oubli, mais quand bien même … Je ne veux pas d’une vie après la mort qui soit le seul reflet de mes actes guerriers !! Moi qui ne suis devenu Shinobi qu’en suivant l’exemple paternel et pour perpétuer la tradition familliale, je ne suis pas de ceux qui se sont engagés avec un plan de carrière tout défini, de ceux qui hurlent qu’ils seront le prochain Hokage et qui clament leur désir de pouvoir ou de connaissance. Je ne suis qu’un monstre de banalité, un pion, talentueux certes, mais au final si quelconque lâché sur un champ de bataille qui le dépasse mais qui est prêt à sacrifier son existence pour la survie et la protection des êtres qui lui sont cher. L’on ne devient fort qu’en ayant des gens qui nous sont chers à protéger. Mais qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes finalement jugés que par nos actes et je ne veux pas que seuls mes actes militaires parlent pour ma vie …

Je ne suis qu’un squelette assis dans un flaque de boue et bientôt mouillé par la pluie qui s’abattra sur mes os dans quelques instants. Dans mes orbites plus d’yeux, juste une absence de folie ou de désir profond de pouvoir. Dans ma bouche nulle langue capable de bouger pour faire vibrer les foules de grands discours moralisateur. Je ne suis qu’un simple squellette dont l’ossature n’exsude que des codes vide de sens et tournés à ma façon afin de guider ma vie et mes actes. Ce simple constat me brise le cœur, enfin, aurait pu me le briser. Mais je n’en ai point, après tout, je ne suis qu’un simple squellette avec une coupe de cheveux bizarre …

" Senseï, je vais vous aider à rentrer chez vous si vous le désirez. J'aimerai pouvoir vous aider, mais malheureusement je ne connais rien de vous, de cette histoire. Je sais juste que vous avez besoin de vous reposer, vous êtres très pâle... Si vous vous sentez mal, vous pouvez venir chez moi, c'est à cinq minutes... "

Il n’était nullement accablé de paresse ou de mélancolie. Cet homme là ne cessait de se battre contre sa condition pour transcender les événements malheureux qui bouleversaient sa simple existence. Les transcender en des faits porteur de renouveau et qui le forçait à aller toujours plus loin, toujours plus haut et toujours plus en avant. Pourquoi nombre de ses concitoyens me prenait, moi, comme exemple alors que le véritable héro n’était autre que lui, Umino Iruka …

Je vis en un instant une part importante de mon fardeau me quitter pour rejoindre les lointains limbes de l’oubli qui tapissaient les sombres recoins de mon cerveau. Une nouvelle série de mot fusa des lèvres ouvertes de mon interlocuteur et je les accueillis avec un sourire discret sous mon masque. Pourquoi t’excuser, Iruka … Tu viens en un instant de m’apprendre plus que je n’ai jamais pu t’enseigner moi-même. Il n’y a pas à dire, tu es bien meilleur pédagogue que moi jeune homme ! Face à tes dires, je ne suis qu’un simple gamin de trente ans … Et c’est en refermant ma main sur celle tendu du Chuunin que j’accueillis les premières gouttes de pluies, me relevant entre les gouttes qui terminaient un long travail de dégrisement. Le gros de la gueule de bois était bien passé … Un rayon de soleil perça alors les nuages sans pour autant que la pluie ne se soit arrêtée. Cette lueur blafarde vint m’auréoler d’un manteau d’intervention céleste alors que la pluie et la lumière pleuvaient désormais en même temps. Comme si des cieux on versait un torrent de lumière pour bénir et approuver mes nouvelles intentions alors que la nature versait des larmes de compassion pour apaiser la souffrance qui nichait dans nos cœurs respectifs, nous Shinobis de Konoha. Et c’est avec un mince sourire que j’accueillis les ultimes paroles de mon ami.

" Vous savez maître, vivre libre, c'est souvent vivre seul... Si vous considérez que votre amour est plus fort que votre volonté de liberté, alors gardez espoir. "

" C’est quand on a tout perdu que l’on est réellement libre de faire ce qu’on veut … N’est ce pas, Iruka ? "



When they took you away …
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MessageSujet: Re: °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0°   °0° When Soul Meets Body there's no Happy Ending °0° Empty2010-09-04, 22:11

Citation :


°¤ Evaluation ¤°

Je ne suis pas la seule à l'avoir dit mais .. on a vraiment l'impression que vous RP chacun de votre côté.

Iruka =) Rien à dire, tu incarnes parfaitement bien Iruka, mais Iruka apparait dans l'anime comme quelqu'un de plus lucide, tu devrais jouer plus la dessus Rolling Eyes Je pense que tu aurais même pu te permettre de pas trop cadrer sur le Iruka du manga, et te lacher un peu !

Kakashi =) je t'ai déjà fait part sur msn de mes commentaires. La seule chose qui dérange c'est les longues phrases à rallonge, pense à ponctualiser tout ca xD

Arrow Iruka : 6 points / Kakashi : 8 points
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