Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous)

Sujet: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-05, 23:45

[Sur le chemin qui menait au village caché d'Oto, tout était à présent limpide sous la grande lumière, pourtant, cette nuit là, le malaise reignait encore au fond de l'âme du jeune Zomeru ; il prenait des formes d'autant plus pénibles qu'elles étaient incertaines.
Ce malaise ne pouvait en aucun cas provenir de sa famille plusqu'il n'en connaissait rien: étant donné les circonstances, il ne put qu'en conclure que son existence était aussi vide de sens que la création de nombreuses armes qu'il accomplissait chaque jour.
Son malaise n'était pas de nature affectif et devait avoir des raçines bien plus profondes ensevelies sous un monticule d'ignorance de lui-même: il ne se connaissait pas.
La fraîcheur avait dissipé la somnolence du jeune homme, la contemplation hasardeuse des montagnes qui bordaient le chemin lui avaient permis de relaxer, de décompresser ; à présent, il n'apparaissait de sa conscience qu'il fine pellicule de dépit, certes inutile, mais nécéssaire.
Zomeru se souvint ainsi de la conversation qu'il eut quelques mois plus tôt avec la shinobi qui l'avait sauvé: Oto, disait-elle, est le seul endroit où il lui sera possible d'en apprendre plus sur la disparition de son clan, et, espérait-il, de trouver suffisement d'informations que pour les retrouver.
Le secret sur les ambitions d'Otoshiireru étaient certes embryonnaires pusqu'elles ne dataient seulement que de quelques heures, mais elles devaient êtres tenues secrettes jusqu'à leur mise en marche.
Rien ne devait pouvoir se mettre en tavers de ses projets.

Après de longues et très fatiguantes heures de marche, il arriva enfin aux portes du village par une matinée dès plus ensoleillée: une brise légère venant du nord faisait onduler gracieusement sa chevelure ainsi que son long manteau. Lorsqu'il fut enfin devant les portes d'oto, il déçida de s'assoir par terre le temps de récupérer de son long périple: un fois qu'il eut récupéré son energie, il se mit à chercher un moyen de pénétrer dans le village. Ne sachant que faire pour pouvoir y entrer, il se contenta de marcher droit devant lui en attendant que quelqu'un intervienne pour lui indiquer la marche à suivre.[left]

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-08, 08:31

Cette journée avait vraiment tout pour plaire. Le matin, j’avais été réveillé en sursaut par une bande de ninjas qui ne s’était même pas pris la même de cogner et, après m’avoir jeté au visage l’ordre de mission, avait disparu. Je n’avais pu que me lever du pied gauche et, malgré le savoureux petit déjeuner, à peine que j’étais sorti de l’auberge qu’un autre ninja vint me hurler au visage que ça faisait déjà une demie heure que je devais remplacer le ninja aux portes du village. On m’avait réveillé à six heures alors que cette journée était censée être une journée de repos, une demi-heure plus tard on m’avait reproché de ne pas être à l’heure alors qu’on ne m’avait informé de la mission qu’au moment où j’avais du la commencer. Il n’était même pas sept heures et je me retenais de faire un massacre.

Au pas de la porte de la petite auberge, je restai immobile un moment. Le ninja était parti depuis peu et ce n’était surement pas le comportement qu’il avait eu qui allait me motiver d’avantage. Fermant les yeux, j’appréciai une légère brise qui, comme les douces mains d’une femme, avait réussi à me calmer. Je soufflai un bon coup avant de me mettre en route pour une journée de travail qui n’était pas prête d’être finie. Le peu de fois où j’avais été de corvée de surveillance des portes avait suffit pour me dégouter de cette activité. Devoir reconduire les idiots perdus, devoir supporter les marchands avares ou encore se taper les voyageurs et toutes les formalités qui les accompagnaient… Tout pour plaire, tout pour faire de cette journée un véritable cauchemar…

Une fois arrivée sur mon lieu de travail, il fut tout à fait naturel de me faire complimenter à propos de ma ponctualité et une fois l’échange respectueux que mon supérieur avait eu avec moi s’était achevé, je pus enfin prendre place sur la petite chaise prêt des grandes et derrière un espèce de comptoir dans lequel je passerais le reste de ma journée. En face de moi se trouvait le bureau de recensement et rien que d’apprendre que je n’y étais pas affecté me rendit une miette de sourire. Toutes ses personnes qui entraient et sortaient, cette montagne de papiers à remplir et les supérieurs sur le dos à nous activer m’étaient épargnés. Je saisis un magazine rangé sous le bureau et m’enfonçant au mieux dans mon siège, je me mis à lire.

Le temps passa et lorsque je levai le regard pour voir si rien ne clocher j’aperçus un des premiers problèmes de la journée : une personne qui sortait de la queue, se dirigeant je ne sais où. Espérait-il se faufiler en douce dans le village sans passer par le bureau des recensements ? Bien que je le comprenais partiellement, mon devoir était quand même de ramener à l’ordre cet espèce d’écervelé qui soit était assez stupide pour penser qu’on ne le remarquerait pas ou soit qui était complètement perdu. Je me levai et sortis du comptoir pour me diriger à pas lents vers le voyageur. En ce jour, trop exténué pour essayer de plaire, j’avais enfilé mon uniforme bleu qui était légèrement entrouvert au niveau du buste laissant apparaître un débardeur foncé. Une fois arrivée à portée de celui-ci qui semblait être un jeune homme, je lui fis signe tout en parlant.

Hep ! Tu veux aller où comme ça ?... Si t’espères te faufiler comme ça à Oto, tu risques la corde !

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-08, 11:44

Alors qu'il marchait paisiblement vers l'entrée du village, le jeune Zomeru fut interrompu par une homme qui approchait de la trentaine, vétu d'uniforme bleu légèrement entrouvert. Ce dernier lui fit un signe de la main en lui disant:
"Hep ! Tu veux aller où comme ça ?... Si t’espères te faufiler comme ça à Oto, tu risques la corde !"
Ce simple geste de la main suffit à faire stopper net Zomeru dans son élan, le figeant sur place, tétanisé. L'homme qui s'approchait de lui dégageait quelque chose de réellement effrayant. Sa longue queue de cheval flottant au gré du vent et son regard noir pericieux renforçaient cette terrible impression, lui donnait l'air d'un psychopathe.

Ne sachant que faire, il se contenta de se retourner face à son interlocuteur et lui tendit un large sourrire, pour essayer de dissimuler aussi bien qu'il le pouvait le fait qu'il tremblait de tout son corps. Zomeru craignat que cette belle journée prenne un tournant déçisif pour lui, il était coincé, et même acculé par interlocuteur: son sourrire était la seule arme don t-il disposaot pour ce sortir de cette situatuion peu enviable. Mais n'étant pas disposé à se laisser aller de la sorte, il n'eut comme seule solution que d'adopter le rôle d'un jeune bête et trop confiant en lui. Il se redressa, tira ses épaules en arrière et adopta le même regard qu'un poisson rouge. Cependant, l'homme en costume bleu avait l'expérience de son côté, ce genre de petite ruse n'aurait probablement aucun impact sur lui, mais il vallait mieux tenter le coup, on ne sait jamais. Il avait tout à perde en contrariant son mystérieux et terrifiant interlocuteur, mais espérait pouvoir trouver en lui un refuge, voir peut-être un sensei attentif.

Et bien,je cherche quelqu'un qui serait en mesure de m'indiquer la marche à suivre pour faire partie du village...

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-08, 17:26

Que c’est agréable de savoir que l’on inspire la crainte. Savoir que par notre seule présence nous réussissons à faire vaciller les genoux de quelques peureux est une chose qui gonfle notre cœur d’orgueil et de confiance. Tel un loup dominant, nous ne craignons personne d’autres car, par ce statut, notre force est assurée. Et voir arriver un jeune louveteau, la queue entre les jambes, espérant ne pas se faire attaquer, nous redonne toute la confiance qui fera de nous des véritables dominateurs et non des éternels soumis. Et si parfois une confiance aussi aveugle en nos capacités peut nous précipiter au fond du gouffre, il existe néanmoins quelques uns qui derrière leurs masques du fier dominant cachent une sagesse qui au moment critique les permettra de s’en tirer. Moi, sans aucun doute, j’étais assuré de faire parti des sages car même si je prenais toujours un plaisir quelconque à effrayer les plus faibles, je ne baissai jamais ma garde car aussi fort était-il, seuls les petits pouvaient atteindre le talon du fier Achille.

Et lorsque je voyais ce jeune vagabond cachait du mieux qu’il pouvait sa peur, seul un léger sourire trahit mon amusement face à la chose. Mais, rapidement le sage prit la place du chef et c’est ainsi que j’adoptai le comportement de celui-ci dont le regard est obstrué par son ignorance. Cet enfant qui souhaitait faire parti du groupe des ninjas d’Oto n’était pas tombé sur la bonne personne mais puisque ce tas de papiers commençait à me lasser, je décidai de prendre en main ce jeune homme. Si celui-ci se lancerait dans les procédures habituelles d’entrée dans le groupe des ninjas du son, il ne pourrait voir la couleur de son bandeau que lorsqu’il n’aurait plus un seul cheveu sur la tête. Seuls ceux qui avaient reçu l’aide d’un autre ninja avaient réussi à entrer dans le groupe avec ce léger retard car la procédure habituelle était de prendre les jeunes recrues au berceau.

Un véritable ninja doit se débrouiller seul mais puisque tu sembles tellement perdu, je vais te donner un petit coup de pouce…

Je balayai la grande place envahie de monde du regard pour y déceler la petite porte qui menait au bureau ninja. Si cet enfant aurait faire son entrée dans les normes, il aurait dû d’abord passer par le bureau des recensements pour ensuite présenter sa candidature mais rien que de devoir se faire recenser lui prendrait déjà un bon mois. Mais si celui-ci était conduit directement face au recruteur par un autre ninja, le soir même il serait ninja. Pour ma part, je n’avais pas reçu l’aide d’un ninja, j’avais opté pour une méthode bien plus efficace. Ramener le bandeau d’un autre ninja d’Oto ne m’avait pas fait passer pour un criminel mais cela avait plutôt été une preuve pour montrer que je méritais sa place bien plus que lui. Bien sûr, lorsque j’avais passé les portes du bureau pour commencer ma nouvelle carrière de ninja les regards des camarades des défunts avaient trahis leurs noires idées mais il ne suffit qu’à mon tour de les lancer un regard pour définitivement les décourager.

Bon, suis-moi, ça ne va pas être long.

J’ouvris la marche en direction d’une petite porte discrète qui se terrait au fond d’un jardin, isolée des regards des nouveaux arrivants qui pouvaient être de potentiels espions. Une fois l’étape de la foule passée, nous pûmes nous déplacer sans le risque de se faire écraser entre deux voyageurs et nous n’eûmes aucune difficulté à rejoindre le petit jardin. Si on pouvait qualifier cet espace clos de jardin c’était bien parce qu’il y avait quelques plantes car, à mon avis, un tunnel de quinze mètres carré n’avait rien d’un jardin mais de nos jours il était tellement facile d’appeler n’importe quoi n’importe comment… Je m’enfonçai alors dans cette avenue miniature pour m’arrêter ensuite à côté de la porte de métal rouge que j’ouvris pour la nouvelle recrue.

Vas-y, passe en premier, dis-je d’un ton sec.

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-08, 21:08

Une fois que Zomeru eut répondu à son interlocuteur, ce dernier sembla, en quelques secondes, avoir changé de comportement. Etrangement, ce ninja semblait, tout à coup, avoir perdu son aura meurtière. Le jeune ninja pensait avoir affaire à un ninja retor et arrogant mais, vu de plus près, il semblait clairement mériter sa place de gardien de la porte du village. Il avait le regard d'un simplet, l'intelligence semblait être un trait qui lui fisait cruellement défaut. C'est alors que ce dernier lui proposa son aide:

Un véritable ninja doit se débrouiller seul mais puisque tu sembles tellement perdu, je vais te donner un petit coup de pouce…

Il se mit alors à chercher du regard quelque chose, quelqu'un peut-être? Ne comprennant pas bien la situation, le jeune Zomeru se mit lui aussi à observer la grande place dans laquelle ils se trouvaient. Cette place paraissait bien animée pour un village qui était sensé être pauvre, et l'ambiance qui y régnait n'avait rien de bien chaleureuse. En un jour, Zomeru avait vu plus de ninjas et de mercenaires en tout genre qu'en 10 ans dans son village natal. Il faut dire que son village n'avait rien d'une grande puissance militaire, mais il n'avait rien à envier dans le domaine du commerce à tous ses concurrents. Et c'est certainement du à son manque de puissance que les habitants de son village avaient été éparpillés aux quatres coins du globe.

*C'est donc à ça que ressemble un village ninja...*

Quelques instants plus tard, son mystérieux interlocuteur lui dit:
Bon, suis-moi, ça ne va pas être long

Ce dernier se mit à marcher et, après avoir réussi à échapper à la foule, ils se dirigèrent vers une porte qui était dissimulée dans le fond d'un petit espace vert qui marqua par sa taille ridicule le jeune Zomeru.

Vas-y, passe en premier, sont les dernier mots prononcés par l'interlocuteur de Zomeru avant que celui-ci ne s'engouffre derrière la grande porte rouge.

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-09, 16:04

Une fois la porte refermée, j’ouvris la marche, comme d’habitude, en direction du bureau du recruteur qui à cette heure ne pouvait se trouver autre part. Traversant les couloirs serrés saturés par des dossiers en attente, nous nous dirigeâmes vers la destination qui même si n’était qu’à l’étage supérieur, allait nous paraitre à des kilomètres à cause de tout ce bazar. Ces montagnes de papiers, tel des cadavres sur un champ de bataille, n’avait plus de noms, ni d’origines ni de futur, comme les personnes qui resteraient en attente jusqu’au jour où quelqu’un se soucierait d’eux. Tel était le fatal destin de ceux qui prenait la voie commune pour accéder au monde des ninjas, voies obstruées par un bon nombre de personnes et voie qui plus se rapprochait de l’objectif « N », plus ressemblait à un entonnoir. Et ce n’était non pas le talent qui permettait de débouchait sur place des ninjas mais plutôt une chance miraculeuse qui mettrait le dossier de l’élu au bon endroit et au bon moment. Mais heureusement, il existait tout de même une voie express que seuls ceux qui le méritaient ou qui étaient en possession d’une immense chance pouvaient y accéder, la voie de véritables ninjas, la porte de derrière… Etait-ce de la triche ? Surement pas car dans le mon actuel, seuls ceux qui savaient se débrouiller et qui acceptaient quelques détours pouvaient arriver à leurs buts. Mais pour ce qui était de gamin là, mon verdict n’était toujours pas trouvé.

Nous sommes presque arrivés.

Encore quelques couloirs traversés, une pièce remplie de dossier passée et nous étions enfin arrivé face à la porte sur laquelle était clouée une petite pancarte verte sur laquelle étaient ces deux mots : « Recruteur ninja ». Derrière ce morceau de bois qui séparait l’enfant de son avenir se trouvait celui qui avait le pouvoir de faire de lui un véritable shinobi mais qui avait aussi le pouvoir de le bannir du village car à Oto, les faibles n’avaient pas leurs places. Je lui lançai un regard dans lequel j’y mis le plus de pression possible car sur ce coup, je ne pouvais plus lui apporter mon aide et même si je le pouvais, je jugeai qu’il était de son devoir de futur ninja de se débrouiller seul au moins une fois. J’avais suffisamment mâché le travail et si il fallait continuer, ce gamin n’aurait plus rien, même pas un soupçon d’avenir car ici bas, comme dans la jungle, le soutient d’un fort n’était d’aucune utilité car tôt ou tort ou se retrouvait toujours livrer à soi même face à la vrai vie. Il était donc préférable de commencer à galérer de suite parce qu’avec la force de l’âge, cet adolescent n’aurait aucun problème à encaisser les coups durs de la vie et s’il s’avérait que non, il n’avait plus qu’à mourir.

Vas-y, entre… C’est à toi de jouer maintenant. Lui dis-je tout en ouvrant la porte qui s’ouvrit sur un bureau sombre.

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-10, 23:15

Dès qu'ils eurent dépassé la porte de metal rouge, l'interlocuteur de Zomeru ouvrit à nouveaux la marche. Ils durent traverser d'innombrables couloirs plus étroits les uns que les autres, tous remplis jusqu'au plafond par des colones de papiers. Zomeru ne put qu'être intrigué par cette quantité impressionnante de paparasse ; sa seule acivité durant cette longue marche fut de se questionner sur ce que pouvaient contenir tous ces papiers, peut-être n'étaient-ils que de simples papiers administratif, ou peut-être les plans de trésors cachés, ou encore des documents comportant des techniques interdites. Il ne savait pas trop quoi penser, mais, puisqu'il se dirigait à présentent vers le bureau des inscriptions, il lui semblait logique que ces papiers ne soient que des traces écrites de personnes ayant souhaités s'intégrer au village d'oto. Soudain, le mystérieux ninja adressa la parole à Zomeru d'une voix presque nonchalente.

Nous sommes presque arrivés

Ils traversèrent quelques couloirs supplémentaires ainsi qu'une pièce remplie de dossiers en tout genrepour enfin arriver façe à une porte sur laquelle était clouée une petite pancarte verte sur laquelle étaient inscrits ces deux mots: « Recruteur ninja ». Le ninja qui l'avait accompagné jusqu'içi lui lança un regard terrifiant, ce qui eut pour effet de déstabiliser complètement le jeune Zomeru: peut-être n'était-ce qu'une mise en garde? Tout ce bousculait dans la tête de Zomeru, il ne savait pas quoi penser, et encore moins faire. Mais arrivé à ce stade, il n'avait d'autre choix que de faire façe à son destin et de pénétrer dans la pièce. Quoi qu'il arrive, il ne devra témoigner aucun signe de faiblesse. Son interlocuteur lui ourva la porte en lui disant:

Vas-y, entre… C’est à toi de jouer maintenant

C'est donc d'un pas décidé qu'il franchit la porte du bureau des inscriptions. Lorsqu'il fut entré dans ce bureau, la première chose qui le frappa était que la pièce était très peu éclairée, il ne pouvait que deviner la silhouette du responsable des inscriptions d'Oto. Néanmoins, il sentit que ce tournaient vers lui d'innombrables paires d'yeux. S'il voulait avoir une chance d'être intégré dans ce village, il devait montrer qu'il était fort, et donc ne devait pas se montrer géné pas l'ambiance pesante, ni un seul signe de crainte. Quelques secondes plus tard il perçut une voix criarde réellement insupportable:
Avance-toi un peu jeune homme, que puisse-je faire pour toi? entendit-il.
Je viens m'inscrire en tant que ninja dans ce village. Et je souhaiterai que vous acceptiez dans les plus bref délai ma demande. Dit-il d'une seule traite, en essayant de dissimuler le mieux qu'il pouvait sons manque d'assurance.
Es-tu seulement sûr de réellement le vouloir? Tu es loin d'immaginer à ce dont tu t'exposes si tu cherches à servir Maître Orochimaru. Cette fois çi la voix semblait être plus lancinante, Zomeru avait presque l'impression de d'adresser la parole à un fantôme.
Je ne sais peut-être pas ce qui m'attend dans ce village, mais je sais déjà ce qu'il m'arrivera si je ni suis pas accepté. Mourrir içi ou mourrir là-bas, la différence n'a rien de flagrant.

Tu n'immagines quand même pas que les membres de ce village seront-là pour te materner j'espère? Içi les forts domminent les faibles, personne ne te prendra pas la main. Dit la voix sur un ton narquois et dès plus désagréable.
Je le sais bien, mais içi j'aurai au moins une chance de trouver ce que je recherche.
Très bien, si tu es si déterminé. Il te suffira de sortir de cette pièce pour obtenir un bandeau, mais fais attention à l'endroit où tu poses tes pieds, mes rats sont affamés...

La voix se faisait plus claire et l'intonnation impériale, visiblement, l'interlocuteur de Zomeru semblait trouver la situation dès plus comiques et prennait un malin plaisir à voir le jeune homme en déroute. Zomeru se mit donc à réfléchir, il ne se souvenait plus exactement du nombre de pas qu'il avait fait pour se trouver à sa place. Il lui suffisait de reculer en ligne droite sur à peine quelques mètres pour trouver la sortie, cependant, son interlocuteur semblait si sûr qu'il lui arrive malheur qu'il préféra réfléchir un petit moment avoir de prendre ce risque. Tout à coup, il lui vint une illumination.

Je pense que je ne vais pas bouger, tout du moins, je suis incapable réellement.
Tient donc, et pourquoi ça? Tu préfères moisir içi peut-être?
Non, je n'en ai pas l'intention. Quoi que je fasse, je tomberai obligatoirement sur une de vos plantes c'est bien ça? Vous m'avez pris dans un genjutus au moment même où je suis entré. Ca me semblait franchement bizarre de tomber sur une pièce si peu éclairée alors que lorsque la personne qui m'a emmené jusqu'içi l'avait ouverte, j'avais apreçu un faible rayon de lumière.
Quelle perspicacité, tu n'est pas aussi nul que tu en as l'air en fin de compte. Peut-être que tu pourras nous être utile finallement...

Quelques secondes plus tard, l'obsurité qui régnait dans la pièce laissa sa place à la lumière, révélant ainsi à Zomeru une pièce à peine meublée: elle ne se composait que d'un bureau et un petit tiroir à sa droite. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit une superbe femme assise derrière le bureau. Elle trifouilla quelques seconde dans le tirroir et en dégagea un bandeau du village qu'elle lança d'un geste maîtrisé droit dans les mains du jeune Zomeru.

Aller vas-y file, j'ai d'autres choses à faire...

Zomeru ne se fit pas prié et fit un large sourrie en gise de remerciment à la shinobi, il nut en retour qu'une maigre grimace qui semblait lui indiquer la direction de la porte. Il se retourna donc et sortit du bureau d'inscription le bandeau attaché autour du bras gauche. Il se demandait alors ce que pouvait bien faire l'homme qui l'avait mené jusqu'içi.

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2009-05-12, 16:46

Au moment même où la porte se referma, je tombai sur une personne que je n’avais plus revue depuis longtemps. Une douce secrétaire au parfum agréable et qui de son seul sourire arriva à redonner à ma journée jusque là inondée par des nuages quelques rayons de soleil. Celle-ci occupée et portant dans ses bras une pille de dossiers, elle ne m’avait accordé qu’un sourire avant de disparaître à son tour derrière une porte. Je n’avais pu oublier ce timide sourire néanmoins séducteur. Ce même sourire qui, lors de ma première venue en ces lieux, m’avait donné la force nécessaire pour ne pas massacrer ce stupide recruteur qui avait trouvé utile de me faire passer un de ses tests avant d’accepter ma candidature. Si je n’avais pas eu l’esprit occupé par le rayonnement de cette femme, je me serais sans doute vexé par cet affront et je n’aurais pas hésité à faire de ce recruteur de la charpie. Et maintenant, je ne pouvais qu’être reconnaissant envers cette douce créature qui m’avait épargné une nouvelle vie d’errance. Et même si avec le temps et le travail sous lequel j’étouffais, je ne pouvais qu’avoir une infime quotidienne pensée envers la femme qui avait su calmer mes mœurs et faire de moi pendant un minuscule moment une sorte de saint intouchable par les futilités des hommes. Mais aujourd’hui, après de nombreuses expériences, je n’avais plus besoin de ce sourire car j’avais enfin appris à tout d’abord être un homme avant d’être un soldat.

Ça ne devrait plus être long…

Alors que je me parlais à moi-même, j’aperçus un petit curieux posté derrière une pile de dossier qui m’épiait avec une ridicule discrétion. Cet enfant peut être âgé d’environ cinq ou six années ne pouvait qu’être le fils d’un de ces bureaucrates qui n’avait trouvé personne pour veiller sur son marmot. Et alors qu’il essaya de mieux se cacher derrière la colonne de papier, d’un geste plus que maladroit, il renversa le tout qui vint s’éparpiller sur le sol. Je laissai échapper un léger sourire lorsque je vis l’air ébahi de ce petit lorsqu’il comprit qu’il était l’auteur de cet odieux crime qui allait lui apporter sans doute une bonne paire de calottes de la part de son parent. Laissant place à de l’effroi, l’innocence de son visage disparut lorsqu’il vit sa mère sortir de son bureau et lui lancer un regard furieux. Mais alors qu’il se préparait déjà à encaisser le choc, je retins la mère grâce à quelques mots qui accusèrent un rat vagabond plutôt que cet enfant trop curieux. La bonne femme réprimanda quand même l’enfant et le pria de rentrer dans son bureau avant de ranger avec la délicatesse d’un viking les dossiers qui maintenant ne ressemblaient plus qu’à un tas d’ordures.

Une fois la mère de nouveau dans son bureau, ce fut le perdu qui sortit du bureau du recruteur. Remarquant le bandeau attaché à son bras gauche, je poussai un léger bruit en guise de félicitation qui avait l’apparence d’un ironique étonnement. Sans lui prêter la moindre attention, je repris la route en direction de l’extérieur et après quelques minutes de marche, nous nous retrouvâmes de nouveau à l’extérieur. Je jetai un regard dans le ciel et après un court moment d’hésitation, j’en déduisis que nous avions passé à peu prés une vingtaine de minutes dans ce bureau. Voyant au loin un ninja qui me cherchait, je compris qu’il était désormais temps de laisser cet enfant se débrouiller seul comme le ninja qui n’était pas encore. Cette légère pause, animée par quelques événements, m’avait donné suffisamment de forces pour terminer cette journée. Mais avant de retourner à mon poste, je me tournai face au nouveau ninja pour lui adresser quelques derniers mots.

Bon, maintenant rends toi à l’antre la plus proche et ne tarde pas à commencer ta carrière… Nous manquons d’effectifs en ce moment et nous avons besoin du plus de bras que possible alors, tâche de progresser et essaie de te débrouiller seul. Sur ce, bonne journée.

Une fois mon petit discours achevé, je me congédiai d’un signe de la main avant de me diriger vers mon petit comptoir qui m’avait tant manqué. Où j’en étais au fait dans mon magazine ? Ah oui, j’allais bientôt aborder la passionnante vie de Konohi Kinton, fille du richissime bourgeois du pays de la feuille mais aussi femme la plus extravagante que j’avais connu.

Sujet: Re: Arrivée de Zomeru Souken (ouvert à tous) 2010-09-09, 22:21

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

¤¤ Tant pis pour les erreurs en ce qui concerne le "village" d'Oto .. à force de les répéter >>

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Zomeru =) J'espère que tu approfondiras davantage tes futurs RPs car bien qu'on préfère privilégier la qualité à la quantité, tu sembles te contenter du minimum. ( du moins au début du topic ) Ton style est bon et n'attend qu'une chose, de pouvoir s'épanouir pleinement. En attente de voir l'un de tes futurs rps relationnels >>

Kim =) Fidèle à toi même, en plein essor dirais je même. Quelques petites fautes oubliées au passage >>

7 points chacun