Apprendre à parler, apprendre à marcher ou encore apprendre à vivre est le chemin que nous avons tous empreintes un jour. C'est ce qui se passe après qui diffèrent. Evoluer dans un monde hostile c'est grandir, abandonner l'enfance comme elle dut l'abandonner.

Une ombre errant sans but dans la brume se détacha peu à peu des arbres. Un long bout de tissus courant jusqu'au sol semblait servir de cape. Simple illusion de l'inconnue. Une illusion, encore une, mais celle-ci ne serait elle pas devenue réalité ?. D'un pas lent et désarticulé, l'ombre s'avança, lentement, silencieusement, et le plus discrètement que l'on puis imaginé, tel le souffle silencieux de la mort. Plus sa présence ce faisait forte, plus le temps ce dégradais. Comme le temps s'assombrit à l'approche d'un territoire maudit. Toujours inconnue, cet amas de tissus arriva à moins d'un lieu du village. Oto... sombre passé, sombre présent, mais un avenir plein d'ambition, comme leur chef... Le grand et terrifiant Orochimaru. Le temps s'arrêta quelques minutes, on avait remarqué sa présence, puis la vie repartie, le temps fit douter les gardes. Son avancé était camouflé par les éléments. Une fin de saison, la pluie battait violemment le sol, scarifiant les arbres trop fragiles pour résister. Le vent souffler à tous rompre, écrasent et couchant tout ce qui ne pouvaient lui résister. Un temps apocalyptique, le ciel noir, ou gris pour une heure de zénith. Enfin les arbres ce dégagèrent, offrant un semblant de carrière avant les portes. Dures, froides et fermées .

Les deux gardes, déjà prêtent à tuer au moindre mouvement de travers. L'ombre continua à avancer en dégagant son visage. La sécheresse de la peau ne fut que de courte durée. La pluie froide, voire gelée vient lui mordre le visage, créant des zones rougeâtres. Ses cheveux, doré, saturèrent rapidement, et l'eau commença à ruisselé sur son visage. Un visage sans aucune expression, un regard hautin, et plein de ressentiment accusa déjà les gardes. Cette personne était Rikku, jeune promu au rang un de Oto.

Les deux hommes l'observèrent un moment, et quand elle se fut arrêté à deux mètres d'eux ils l'étudiaient sous toutes les coutures. Bientôt celui qui sembla être le plus vieux, pris la parole:

Garde: - "Enlève cette cape et donne ton nom"

La jeune femme ne répondit pas et retira lentement et non chalement sa protection laissant rapidement apparaître sa longue cheveulure, et son corps. De multiples coupure parcourais le corps du ninja, des blessures récentes. Deux jours tout au plus trois. Elle était vêtue d'un top sans manches, type débardeur orange, d'un short vert, et d'une multitude d'objets supplémentaires. Des sorte de chaussure marron avec des guêtres au-dessus lui servait de protège tibia. Une partie de ses vêtements était tâchée de sang. Le temps que les hommes l'observe, ses vêtements avait pris l'eaux et commençais à peser lourd:

Rikku: -" Rikku Yukizora, rang un, j'étais parti en vadrouille quand le temps m'a surpris ... "

Garde: - "Ces blessures tu les expliques comment ?"

Rikku: - "Les buissons sont mauvais de nos jours"

Ils ne semblèrent pas comprendre l'ironie de la phrase et ce détourèrent rapidement de cette remarque. Des reflet bleu apparurent dans les yeux de Rikku et les hommes ce reculèrent en les voyants

Garde: - "Qu'es ... "

Cette impression disparurent aussi vite qu'elle était apparue, elle ferma les yeux, souffla et reprit d'un ton plus que lassait:

Rikku: - "Je peux rentrer ? "

Les hommes restèrent muet, obligeant la jeune ninja à rester planté sous la pluie et désepèré par leurs comportements.

Devant elle un spectacle plutôt désopilant, quoi qu'un brin comique. Les deux gardes, qui une minute avant roulaient des mécaniques, était actuellement au sol, tordu de douleur. Aucun doute sur le fait que leurs fiertés en avaient pris un coup. Cela par la "faute" d'un ninja, un certain Uryû. Mais qui était il au juste ? Rikku ce douté qu'il était un de ses supérieurs, mais de combien de rang ?

Il était grand, très grand, un colosse. Ses vêtements révélé un torse sculptural, musclé à outrance. Ses cheveux était brun, en bataille. Ses sourcils broussailleux faisait ressortir ses yeux ambre, et cette énorme cicatrise grisé par le temps. L'expression de son visage était tordu entre le sérieux et une certaine joie. Plus un rictus pour être exacte. Cet homme était plus que particulier, après avoir porté atteinte aux membres de son propre village, il se mit à les défendre. "Excuse les ! Cette tempête les agites, on dit que les chiens craignent le vent." Un sourire plein de sous-entendus apparut légèrement sur le visage de la jeune femme.

Elle soupira bruyament, et recula d'un pas, plus par réflexe que par peur. Elle passa ses mains dans ses cheveux afin d'en essorer une partie. Elle se pencha pour récupérer sa cape et la replaça sur ses épaules. Une fois redressait elle marmonna quelques mots, à peine audible:

-" Et les loups en profitent pour sortir"

Elle lui adressa un regard de plus en plus froid, aucune sympathie, ni la moindre intention de remerciement. De moins en moins amicale la shinobi finit quand même par décidé de passer à la comédie. Son regard s'eclaircit, et devint plein d'admiration. Le visage commença à rayonner et un sourire s'affichant de plus en plus sur la face de la jeune kunoichi. Elle se courba de façon respectueuse et finit par dire:

- " Je vous remercie d'avoir intercédé en ma faveur, je n'avais pas franchement envie de passer ma journée voir ma nuit sous cette tempête"

Elle se redressa pencha la tête sur le côté, un sourire irradiant toujours aux lèvres, et les yeux fermé:

-" Puis-je connaitre votre nom"

La comédie lui réussissait toujours. Du moins il valait mieux ne pas vexer l'homme. Et à Oto le respect des supérieur était assez présent, plus que dans les autres villages. Dans le sens ou actuellement Rikku n'était qu'un jouet de l'état.

Citation :

°¤ Evaluation ¤°

¤¤ Un échange qui aurait pu annoncer un lien entre vos deux personnages, et étant donné qu'il n'a pas été achevé
Dommage, ca promettait >>

Rikku : 2 points / Uryû : 3 points