[Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE)

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A l'Aube d'une Fin à venir
Chronique du Lapin Rouge

Dans l'hôpital,
Rien d'autre ne transparaissait que le silence des machines médicales et d'une paix faussée. On pouvait l'imaginer, rien d'autre que le paisible, mêlé aux inquiétudes spontanées. Le lieu aseptisé pouvait faire peur, ou adoucir les mœurs, inutile de laisser voguer son esprit bien longtemps, quand les mobiles mêmes d'une existence sont mus par l'envie insatiable de réussir une mission simple et évidente. L'espérance de trouver un partenaire apparaissait dans le regard joueur du ninja, sabres sur la taille, et missive officielle de Suna à la main. Le regard posé sur les courbes délicieuses d'une jeune femme, il exprima d'un signe l'envie d'avoir quelques informations bienvenues. Non, rien de plus que des informations. La femme lui indiqua que la zone pharmaceutique se trouvait dans l'aile est de l'hôpital, et que les responsables étaient en grande partie occupés, pris dans une mission qui les eut menés à Konoha.

Tout était trop simple... Les grands médecins du village avaient été conviés par Suna pour établir une nouvelle législation sur la circulation des produits de soins de première nécessité. Que de gentillesses... Il fallait permettre aux villages plus pauvres de profiter des produits produits par Suna et par l'argent de Konoha. Tout cela n'était que politique, humanités, rien de grandiose dans un monde aussi belliqueux.

Le regard posé sur la grande porte de la salle, il attendait maintenant qu'on réponde à la porte, après avoir signifié sa présence en se présentant brievement...

Les cliquetis de son sabre pouvait faire peur, peu importe, car sa missive lui donnait un certain nombre de droits diplomatiques.

Comment allais donc se dérouler ce qui s'annonçait que la genèse d'un chaos à venir ?

¤

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Si il y avait quelque chose de particulièrement étonnant, si l'on s'attardait un peu en ce lieu qu'était l'hôpital de Konoha, c'était de voir à quel point on pouvait croiser tout type de personne, et pas des plus attendues pour certaines.

Pensant cela, je me considérais moi même..."Le légendaire Sanin, Jiraiya, à l'hôpital !"....On m'avait pris peu de fois à avoir réellement besoin de me présenter à ce bâtiment, des plus accueillants au demeurant. Les autres fois, c'était pour visiter des proches, qui eux étaient bien souvent mal au point. Je ne comptais plus les fois où la face à demi enveloppée dans les draps de Kakashi s'était présentée à moi, alors que je venais lui tenir compagnie. Il y avait aussi eu Naruto...Même si lui n'avait en fait eu que de très légères blessures, je gardais tout de même un souvenir assez marquant du discours qu'il m'avait tenu ce jour là...Cet hôpital, décidément, était rempli de souvenirs.

Cette fois-ci, cependant, rien de tout ça. Pas d'heures à passer au chevet d'un blessé, ou de qui que ce soit. Seulement une missive du bureau du Hokage à transmettre au personnel médical...je m'étais demandé, sur le coup, si j'allais être rémunéré pour le coup d'une mission rang D. Non pas que l'argent m'importais beaucoup, mais je m'interrogeais tout de même. Avant même que j'ai pu en placer une, on s'est empressé de me dire qu'il ne s'agissait en quelque sorte que d'un "service obligatoire", à rendre à Konoha. Quel prestige... Je n'appréciais déjà que moyennement être envoyé officiellement ou non en mission par le village lui même, alors les petites courses comme celle-là...

Au moins, ça ne durerait pas. Entrer, déposer le document au bureau d'une personne compétente, puis retourner confirmer le dépôt. Ô combien passionnant, mais ça ne coûtait pas grand chose après tout...Enfin, à part ma patience, qui commença à s'effriter à la vue du bureau vide de la personne à qui je devais remettre la missive. Ainsi, j'entamais les "péripéties" de ma mission, à savoir retrouver cette personne le plus rapidement possible avant de m'énerver contre un pauvre interne innocent. Enfin, si j'en croisais un un jour. Pas un rat aujourd'hui... Au détour d'un couloir, cependant, j'aperçus une personne à l'aspect singulier, toute vêtue de noir, avec de ci de là quelques teintes rougeâtres, et surtout, un fourreau dans lequel était logé un sabre.

"Hey ! Excusez moi ! Vous ! Oui vous !, lançais-je en m'approchant d'un pas rapide. Vous n'auriez pas vu la directrice des services par hasard ? Elle devrait être dans le coin, mais je ne la trouve pas..."

Tout en prononçant ces mots, je remarquais dans la main du jeune homme un document portant le sceau de Suna. Ce n'était pas lui qui allait pouvoir m'aider, si il venait d'aussi loin...Mais d'ailleurs..Que faisait-il ici ?

"Hoo, pardon, je vois que vous venez de loin, et je vous importune avec mes questions...Puis-je connaître l'objet de votre visite en notre sympathique village ?"

Une question tout à fait intéressée, en vérité, car je venais de réaliser qu'une fois ma tâche accomplie, je n'aurais guère autre chose à faire, et sombrerais surement dasn l'ennui le plus total. Autant rentabiliser cette rencontre fortuite. Après tout, ça pouvait se révéler intéressant !.....Ou pas, m'enfin, je n'allais pas cracher dans la soupe. Le jeune homme affichait un sourire assez spécial, alors qu'il semblait me détailler un peu plus à chaque pas que je faisait vers lui. Dérangé ou tout simplement enjoué ? Je le saurais bien assez tôt.

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A l'Aube d'une Fin à venir
Chronique du Lapin Rouge

POST SUPPRIME PAR INADVERTANCE
EN REECRITURE u_u"

Synthèse :

Jiraiya interroge l'homme mystérieux. Celui-ci se montre peu loquace, voir même pire, ignore totalement le Sanin. Il tente d'accéder à une pièce qui se refuse à lui.

Sentant l'insistance de la part de l'homme qui lui adressait alors la parole, il se ravisa au travers de plates excuses, engageant de ce fait la conversation avec l'homme.

¤

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Des pas saccadés sur un toit, contre un vent fort sur le Village Caché de la Feuille. Un pas soudain plus lourd et puissant.. puis un long silence… puis le même bruit bien plus loin, alors qu’un homme exerce son pas rapide et rythmé par son cœur sur els toits du Village. Courant droit devant lui, notre homme ne sait pas au devant de quoi il va. Il sait qu’il a obtenu des informations grâce à l’un de ses petits espions, et qu’il le souhaitait ou non, il se rendait maintenant vers un lieu tout indiqué, à savoir l’hôpital. De quoi il s’agissait, pas la moindre idée ; les compétences de l’adversaire ? Inconnues jusqu’à son nom et son type de chakra, tout comme son style de combat. Les risques ? Certainement importants pour que l’on interfère de la sorte dans la vie paisible de Konoha depuis plusieurs années. Cependant, le jeune homme, qui n’avait pas encore atteint l’âge majeur, se dirigeait désormais vers un possible champ de bataille, ne reculant pas devant cette forte probabilité. Ses pulsations cardiaques, son allure, son comportement tout en courant, tout était pourtant à la normale. Comme s’il se contentait de rentrer chez lui. Mais à propos…pourquoi diable se rendre sur les lieux d’une guerre alors que l’on n’en est pas le principal acteur ? Qu’est ce qui peut bien pousser un homme inconnu de tous, agissant dans l’ombre sous la défense et l’anonymat d’un masque grossier à faciès de chien à narine bleutée ? La passion de la bataille ? L’envie de venir en aide à ses concitoyens afin de les protéger ?
Pourquoi aller chercher si loin une explication qui restait si facilement décelable sur le visage de l’homme qui se lançait de plus bel et à fringante vitesse vers l’hôpital. Pour lui, comme pour ses comparses et tout autre soldat de l’Ombre au service du Chêne qu’était Konoha No Kuni, il n’y avait pas à avoir de raisons particulières, si ce n’est la volonté d’accomplir son Devoir sans broncher, quitte à aller à la Mort. Il n’y avait aucune raison de reculer, ou de partir à l’opposé. Après tout, et comme chacun le savait, la mission d’un Shinobi était de protéger son Village au péril de sa vie. Et dans la ‘Racine’, branche secrète et inconnue de beaucoup, n’y avait-il pas de nom, pas d’émotions ? Pas de passé et pas d’avenir, uniquement pour faire prévaloir la Mission ? Dans son uniforme court, léger et noir, une mine simple et sans accoutrement émotionnel d’aucune sorte, notre homme, masque au visage se jetait en avant, sachant qu’il était l’heure pour lui de combattre pour ladite mission. Vivrait-il ? Quelle importance. Y aurait-il des surprises ? Pourquoi s’en soucier. Pas un seul trait d’émotions ne semblait pouvoir perturber le blanc qui surmontait le visage de notre jeune homme. A seize ans, déjà un combattant. Mais l’âge n’avait aucune importance et aucune conséquence sur le mental de ce jeune garçon. Le Devoir de Shinobi lui ordonnait de se rendre sur les lieux du combat afin d’effectuer son devoir. Et s’il ne prenait pas cette initiative, ce serait Danzô-Sama qui saurait lui faire comprendre le sens du Devoir. Autant réaliser ses obligations de son propre chef plutôt que de le faire en risquant des coups. Frappant de nouveau de son pied une tuile qui céda presque sous le poids, il effectua un roulé-boulé dans les airs en se glissant dans une étroite ruelle, atterrissant avec grâce et simplicité sur le sol de terre, se jetant de suite sur le côté pour continuer sa course. Ressentant une pulsion de son chakra, il changea de direction, et poursuivait sa lancée. Direction l’hôpital. Les évènements étaient bien là-bas. En avant… .

La situation, bien que n’ayant été qu’en paroles, semblait bien tendue. Les paroles échangées ne semblaient pas porter d’heureux augure, et alors que le fameux Jiraya restait face à l’étrange personnage avec une certaine fière allure, celui qui se trouvait face à lui ne semblait pas vraiment faire acte de ce charisme qu’émettait le vieil ermite. Il n’était pas le seul, d’ailleurs, alors qu’un jeune homme arrivait soudainement et de façon tout à fait inattendue et surprenante, son masque sur le visage, un genou à terre à la gauche de notre pervers mondial. Un poing apposé à terre, et la tête relevée, fixant l’adversaire, la main gauche se rendit avec lenteur et solennité au visage pour ôter d’un petit clic le masque qui recouvrait le visage de notre cher ANBU ‘NE’, dévoilant la face d’un jeune adolescent, le teint pâle, à la chevelure aussi noire que son vêtement. Une véritable lutte vestimentaire aurait pu se lancer entre la chevelure de notre beau jeune homme et la crinière criminelle et sauvageonne de notre pervers attitré.. mais le temps n’en était pas à un débat de mode. Seul trait étrange sur ce nouvel arrivant. Un sourire des plus excentriques, comme tiré de force et exagéré, mais qui pour autant indiquait bien la malice et ne cachait pas le caractère de notre ANBU préféré. L’air sournois et rusé, un sourire presque égoïste sur les lèvres, il fixa de ses yeux plissés l’homme étrange ennemi au Village.

Jiraya-Sama, avez-vous besoin d’assistance…

Claquant des doigts avec toujours ce même sourire provocateur, un bruit bizarre, comme celui d’un ballon d’eau explosant, fit irruption dans un bref silence, alors que dans l’angla d’un mur, une souris noire explosait subitement pour que sa substance noire s’écoule avec lenteur et passion sur le mur blanc.

Invité

Je trouvais l'attitude du jeune Shinobi pour le moins étrange...Non pas que sa réaction fut inattendue face à ma question, qui était bel et bien inopinée et inappropriée, mais il semblait vouloir à tout prix mettre fin à la discussion sans autre forme de paroles.

Ce n'était pourtant pas si terrible de m'adresser la parole, si ?....Enfin, je pouvais le comprendre, lui aussi devait avoir une mission ennuyeuse à remplir ici. Cependant, la porte par laquelle il s'évertuait à vouloir passer resta inerte, sans doute fermée à clef, et bien qu'il essaya a plusieurs reprises de l'ouvrir, il du se rendre à l'évidence: il allait devoir rester face à moi et me parler ! C'était fou comme on pouvait trouver un réconfort égoïste dans les petits tracas des autres. Lui avait envie d'abréger, et moi de faire durer la conversation. La fermeture de cette porte lui était donc préjudiciable à lui, et bénéfique à moi ! Héhéé. Ceci dit, lorsqu'il m'adressa à nouveau la parole, je sentis une note différente dans le ton de sa voix...Comme s'il se ravisait. Il avait donc participé à l'assaut sur Konoha lors de l'attaque d'Orochimaru...Je ne pouvais guère lui reprocher quoi que ce soit...Suna avait été manipulé, et, tout comme Konoha, avait perdu un précieux Kage. Un moment bien dur à digérer pour moi, qui n'avait rien pu faire ou tenter quoi que ce soit... Rien que d'y repenser, des songes me culpabilisant ressurgissaient en moi: heureusement, j'avais foi en l'avenir, en ce qui serait accompli.

Ne serait-ce que la trêve signée avec Suna. Si ça ce n'était pas engageant pour la suite des événements ! C'était d'ailleurs "grâce" à cette paix que mon interlocuteur était ici, en toute légalité. Pensant à cela, je réalisais que je n'avais pas demandé son nom à cette personne des plus singulière. M'apprêtant à corriger le tir, une présence furtive approcha à toute vitesse, pour venir se placer à mes côtés dans une position des plus déplaisante pour moi. Je jetais un regard surpris au dessus de mon épaule et aperçu ce masque si caractéristique des Anbu Ne, cellule très spéciale au sein de Konoha...Avec lesquels je ne m'entendais pas forcément au mieux, la plupart du temps. Mais que faisait il ici ? Il n'avait pas été envoyé ici par le Conseil pour me dire de me dépêcher quand même !...Non, impossible. rejetant un coup d'oeil rapide au Shinobi de Suna, je me demandais si cela pouvait avoir un rapport avec lui. Peut être avait-il un message à lui délivrer ? Le voyant retirer son masque, il m'adressa alors ces mots.

"Jiraya-Sama, avez-vous besoin d’assistance…"

...Il y avait de ces situations, où l'on avait bien du mal à relier les éléments entre eux. La présente en était une, et pas des moins belle. Besoin d'assistance ??...J'espérais que c'était une blague. On m'envoyait de l'aide pour apporter un document à une infirmière ?? Non, sérieusement...Qu'est ce que tout ça pouvait signifier...Tout en gardant à l'esprit la présence du Shinobi étranger, j'adressais alors ces mots à celui de Konoha:

"Oo, Besoin d'assistance dîtes vous ? Je ne vois pas bien en quoi vous pourriez m'aider à demander à mon cher amis quel est son nom ! Décidément vous, les Anbu, ne servez pas à grand chose. A moins que vous n'ayez autre chose de plus important à me dire ?"

Ne laissant pas vraiment au Ninja l'opportunité de répondre, je reposais mon regard sur l'homme tout de noir et rouge vêtu, et lui dis:

"D'ailleurs, je vous le demande. Comment vous appelez vous ? C'est impoli de ne pas vous l'avoir demandé plus tôt, héhéé...." dis-je en passant ma main à l'arrière de mon crâne.

Au final, il semblait que j'avais trouvé à m'occuper dans cet hôpital ! Un Shinobi de Suna peu bavard, un Anbu Ne à côté de la plaque...Ou pas, ça c'était peut être trop tôt pour le dire. Enfin en tout cas, c'était loin d'être inintéressant, par rapport à la raison initiale de ma venue. J'espérais juste que ça n'allais pas prendre une tournure Plus....Mouvementée.

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A l'Aube d'une Fin à venir
Chronique du Lapin Rouge

Le paisible, un duo apparait.
Cet homme ne voulait rien céder.

Tandis qu'il observait ce mouvement tout naturel, la venue simple et silencieuse d'un nouvel élément dans l'équation étrange qui lui faisait face, l'œil du Lapin Rouge arborait un air plus grave. Mince alors, pouvait t'il se dire. Voila un nouvel élément à gérer. Mais plutôt que d'afficher un agacement, ou une quelconque sensation inhérente à ce genre de situation peu évidente, l'homme laissa émaner un simple sourire de son visage.

"Hé bien, je suis fort agréablement accueillis ici bas... Gageons que le village est véritablement chaleureux comme l'âtre qui plaisait à votre ancien Kage... Enfin bref...

Je suis Manji. Haoru Manji."

Posant sa main sur son torse laissant apparaitre des cicatrices profondes, voilée par la soie délicate de son vêtement de dessus.

"Ninja de Suna, je suis devenu un garde du corps spécialisé dans le commerce pharmaceutique. Mon boulot n'est pas véritablement médical, mais je m'y connais assez pour faire les basse besogne du médical-nin qui m'accompangait mais qui tenais à tout prix à gouter aux plaisirs locaux..."

Tout était sous contrôle.

"Je suis moins gradé que lui, donc, suis supposé trouver une directrice qui me ménera vers vos stocks de plantes pharmaceutique pour assurer le contrôle de vos stocks en algéoïa primodis et en sesteria stolisius, deux types de plantes assez rares dont la circulation doit être scrupuleusement contrôlée... Etant donné que Suna est le principal exportateur de plantes grâce à nos anciens et aux système de serre de très haute qualité, nous avons donc pour pouvoir diplomatique celui de contrôler le stock des principaux villages ninjas. Tout ça pour satisfaire les craintes des hauts dirigeant du monde des ninjas...

Votre Kage à bien évidemment reçu l'ordre de mission venant de notre village, et nous ne resterons pas une minute de plus, évitant tout trouble ou questionnement. Nous apportons d'ailleurs quelques nouvelles variétés de plantes qui plairont probablement à vos ninjas et à vos médecins...

Enfin bref, je parle, je parle, et vous alors ? Qui êtes vous donc ?"

Tout était imparable. Si la mission ne pouvait que si bien se passer, c'est simplement parce que l'actuel Kage avait tout simplement véritablement reçu cet ordre de mission. Suna disposait réellement de ce pouvoir, et il eut suffit au duo de s'accaparer l'identité des deux hommes, après interrogatoire précis, mental, imparable là aussi quand ce qui nous fait face n'est qu'un médecin et un professionnel du taijutsu inapte à penser avec force. Ainsi, ils ne faisaient que reproduire la véritable mission des ninjas de Suna, ayant pour avantage la liberté d'être certain de ne pouvoir être interrompu tant qu'ils n'auront pas agit...

Trop simple, tout simplement.

¤

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Les propos de celui que tout le monde surnommait l’Ermite Légendaire de la Feuille avaient beau être déplacés et provocateurs, le jeune Shinobi laissa un franc-passer à ces paroles oiseuses et sans intérêt alors qu’il se relevait pour faire face à l’homme qui venait d’apparaître face à lui. Bien que la hiérarchie imposait respect et contrainte au Ninja face à un supérieur, les membres de la ‘Racine’ n’étaient pour autant soumis qu’à un seul et unique Maître, à savoir le Meneur de la branche ‘NE’ de l’arbre de Konoha No Kuni. Aussi, malgré le rang et le niveau qui séparaient les deux hommes d’un fossé paraissant pour le moins infranchissable, le visage pâle et sans fond de notre ami Saï se tourna avec lenteur vers la silhouette bourrue et forte de ventre de Jiraya-Sama, le fixant de ses prunelles sombres et infinies. Il n’y avait certes pas de la haine, mais il n’y avait certainement pas de la sympathie ; il s’agissait plutôt de dédain ou d’antipathie, bien qu’involontaire, puisque le jeune ANBU ne maîtrisait pas vraiment ses émotions comme il l’aurait souhaité. Cependant, à réponse sarcastique, réponse blessante en retour. Ayant appris dans des livres que la colère et la déception mentale pouvaient souvent s’opérer grâce à une bonne répartie qui touchait l’ego de l’adversaire, le jeune homme aux apparences porteuses de Mort avait avec une étonnante facilité et non forcément avec une quelconque joie suivi un entraînement destiné à frapper la fierté de l’ennemi pour le déstabiliser. Voulant donc paraître amical et serviable pendant quelques secondes face à l’un des Membres du Trio Légendaire de Konoha, il présenta à notre pervers favori un sourire des plus grands mais des plus suspects ; il était forcé sur tous les abords. Mais sourire n’avait pas fait partie de son éducation.. même s’il y travaillait dur, et avec acharnement. Sa voix, toujours aussi claire et infantile, il adressa une parole simple et éloquente au vieillard Shinobi qui semblait ne pas apprécier les services très ‘spéciaux’ du Village Caché de la Feuille.

Jiraya-Dôno… J’ai cru lire que ceux qui en disaient ou en écrivaient le plus étaient ceux qui en faisaient le moins… Seriez vous ce que l’on appelle un homme en manque ?

Laissant le Sannin sur cette réflexion, et sans pour autant sourire à son interlocuteur, il ferma les yeux et fit basculer sa tête sur la droite, les yeux plissés, son visage témoignant de toute la perfidie et du sarcasme dont il pouvait faire preuve et qu’il avait certainement à revendre. Il n’était pas bien méchant, mais saurait se défendre sans la moindre difficulté.
Tournant la tête pour s’en reporter au mystérieux inconnu, il fit quelques pas en avant afin de démarquer un mur entre l’inconnu et son supérieur. Dans les temps de guerres ou de batailles, toujours protéger ses atouts et ses intérêts. Jiraya-Sama étant un homme capital pour la puissance et la survie du Village, il devenait alors évident que Saï devrait recevoir l’assaut s’il devait y en avoir un. Restant discret et effectuant un signe du Tigre avec subtilité et précautionneusement, quelque chose de minuscule sembla parcourir le pantacourt noir qu’il arborait pour se glisser le long de ses jambes et tomber délicatement sur le sol. Et pendant que le regard glacial et froid, sans émotions ni sentiments extériorisés de Saï, se posait avec assurance et questionnement sur le faciès de l’étranger, une petite souris quittait les lieux en silence, atout peut-être capital dans cette intervention si elle s’avérait dangereuse. Bien que n’ayant pas perdu une goutte des dires de cet homme qui se présentait sous le titre de Haoru Manji, la vie de l’ANBU ‘NE’ restait malgré cela régie par le Code Shinobi et par les enseignements de son rude et tyrannique Senseï, qui lui avait répété que quel que soient les armes employées par l’ennemi, les paroles étaient toujours les plus trompeuses. Prenant donc en considération les déclarations de l’individu noir, il s’immobilisa et fixa l’homme tout en écoutant la fin de ses propos, sans changer de comportement ou de réactions. Ses traits stricts et simples, rien ne pouvait filtrer de notre jeune adolescent, qui restait attentif à tout mouvement pouvant indiquer un risque. Article 325 du Code Shinobi : ‘Le Shinobi reste à l’affût de toute ouverture et de toute menace, afin de réagir promptement et significativement, selon le degré de danger.’

Recevant avec beaucoup d’attention chacun des mots qu’il entendait, son cerveau analysait maintenant chaque tournure de phrases, tentant de trouver une faille. Vu sous cet angle, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Cependant, l’atmosphère n’était pas des plus calmes ; que ce soit du côté des hommes de Konoha No Sato, ou bien aux abords de notre soi-disant Shinobi de Suna. Acceptant cependant de satisfaire le jeu de la personne nouvelle, Saï resta droit et évasif sur ses dires, ne faisant qu’appliquer le protocole à la lettre.

Matricule 4723, au service de Konoha No Kuni. Si vous êtes sous la protection de l’immunité diplomatique, puis-je vous demander votre laissez-passer ainsi que l’ordre de mission vous permettant le libre accès aux établissements de soins ? Simple formalité administrative.

Les cartes étaient peu à peu abattues… restait à voir la réaction des deux autres protagonistes à son initiative. Sous peu, et grâce à un rongeur bien habile, Saï pourrait enfin connaître le fin mot de l’histoire.

Invité

¤

Le Jeune Anbu s'avance.
Le mystère persiste.
Que restera t'il de ces discussions ?

Haoru fixait désormais ce nouveau protagoniste qui s'annonçait bien plus ennuyeux que son comparse. D'un geste souple, il laissa un bras émerger du Kimono couteux pour présenter un bras musclé et blessé par de nombreux coups de lame profonds.

"Ne vous fiez pas aux cicatrices, je ne suis pas facile à toucher."

Sortant une lettre attachée à son flanc droit, il présenta un laisser passé officiel, portant le sceau officiel du Kazekage.

"Je ne sais si vous avez prévu de me demander des papier tous les dix mètres, mais si je suis entré au village, et à plus forte raison dans cet hôpital, et en plein jour, c'est bien parce que j'en ai le droit, non ? Enfin, il faut bien être méfiant, on ne peux pas non plus constamment être dans la paix."

Présentant le nécessaire pour être au village, et mieux encore, pour avoir accès aux réserves pharmaceutiques, l'homme présentait un air ravi. La mission se déroulera comme prévu, comme elle aurait dû se passer pour les véritables ninjas de Suna disparus aujourd'hui. Si les véritables ninjas avaient été présents, auraient t-ils subit un tel interrogatoire ? Probablement que Manji se le demandait, ressentant une probable peine pour ce qu'ils auraient subit. La mission avant tout. Il devait préserver son calme, bien que l'envie oppressante d'écraser le jeune homme naissait en son cœur, mais pas dans son esprit absent de toute impulsion de meurtre.

"Sans vouloir vous offenser d'une quelconque manière, jeune homme, je m'adressais à votre collègue, attendant son nom en retour. Par la suite, je tenterais de trouver ..."

La porte s'ouvre, laissant émerger une jeune femme à lunette portant une jeune racine.

"...la Directrice."

Saisit par la laideur apparente de la femme, il mit de côté ses rêves d'érotisme forcé pour se contenter de l'objectif principal de la mission.

"Ah, vous voila non ? Directrice ?"

Elle acquiesce.

"Ah, bon, bah voila."

Il présente la Missive du Kazekage, mais parlait d'un ton bien plus réservé, presque intimidé par cette jeune femme plutôt loin de tous ses critères de beauté.

"Elle à été contrôlée, n'ayez crainte, je suis en quête de deux plantes, et en apporte de nouvelles !"

Il sourit, sachant qu'il fera plaisir à la jeune femme avec cette idée de nouveauté, attente infaillible de renouveau. Les choses se passaient vite, il jonglait entre ses interlocuteurs comme on le fait avec des quilles. Il ne ferait aucune erreur, ne se trahirait en rien...

Mais personne n'est infaillible.

Trio. Les trois ninjas font face à la directrice prête à emmener l'homme aux stocks de plantes. Deux ninjas impuissants pour le moment, le doute ne plane presque pas.

¤

Invité

Tssst, quel toupet il avait celui là, j'enrageais sur place rien que de l'avoir dans mon champs de vision ! Ces membres de la Racine, ils me donnaient vraiment de l'urticaire.

Et il avait placé sa remarque avec tellement de dédain...C'était vraiment agaçant, mais je fis un effort conscient pour ne pas lui en décoller une, ou tout simplement pour ne pas paraître touché par cette pointe sinique à souhait. Au lieu de ça, je poussais un léger rire gêné...Une esquive facile...Mais je me voyais mal polémiquer en cet instant. Et puis, mon attention fut vite appelée à se recentrer sur autre chose. Cet Anbu était bel et bien venu à la rencontre de notre hôte, afin de...Vérifier ses papiers...Depuis quand un Anbu ça vérifiais les papiers d'identité des hôtes de Konoha ? Formalité administrative...Si le shinobi de Suna, Haoru, n'avait eu ne serait-ce qu'un peu connaissance des usages dans notre village, il aurait, tout comme moi, trouvé cela très étrange...Une pensée bien puérile mais...Cet Anbu Ne aurait-il été puni, et voué à s'occuper des tâches les plus ingrates ?...Peu probable.

Le jeune Manji eu cependant vite fait de présenter ses papiers, qui semblaient tout ce qu'il y a de plus en règle. Sa peau dévoilée partiellement lors de son geste, couverte de cicatrices et balafres diverses attira quelque peu mon attention. Pour avoir survécu jusqu'ici, il devait en avoir bavé, pensais-je. Ou bien avait-il tout simplement été trop confiant lors d'une confrontation ? Pas facile à toucher, ça restait donc à voir. Alors que le Ninja de la Racine étudiait toujours avec attention chaque parcelle du document, Haoru fit mine de me demander mon nom, juste retour des choses, lorsque apparu soudain, déboulant d'une salle annexe, la directrice des services, tant convoitée, par moi comme par ce shinobi de Suna, qui apparemment avait également à faire avec elle. Quelque peu à l'ouest cependant, je ne réalisais pas sur le moment que j'avais l'occasion d'abréger mes souffrances, en mettant fin à cette ridicule course que l'on m'avait confié. Les voyant papoter, et trouvant l'objet de discussion fort inintéressant, je retrouvais soudain mes esprits, et adressais à la jeune Directrice:

"Hoo ! Excusez moi de vous interrompre, mais j'ai moi aussi dans l'obligation de vous remettre un document. J'espère que votre petite réunion botanique peu attendre un peu, mes amis, dis-je en me tournant plus en avant sur la jeune femme, et montrant le document que j'avais toujours en main. Je dois m'assurer que vous preniez connaissance de ceci dans les plus brefs délais, ce ne sera pas long...Je vous accompagne jusqu'à votre bureau ?"

Il ne s'agissait surement de rien de capital, mais on ne savait jamais trop ce que pouvait contenir une telle missive, et je préférais donc m'assurer que son contenu reste en quatre yeux, comme convenu. La laissant donc passer dans mon dos, j'étais ravi de pouvoir mettre fin à ceci, et fis mes salutations à mes deux interlocuteurs.

"Hé bien, au plaisir messieurs !"

Toutefois...j'adressais furtivement un regard ambigüe au Ninja de Konoha, un regard dont moi même n'aurait trop su la signification, mais qui au fond, était clair: ne relâche pas ton attention. Suivant toujours la Directrice de l'hôpital, je m'autorisais quelques réflexions étranges, des doutes un peu paranos, mais qui me saisissaient en toute circonstance lorsqu'une inconnue se présentait dans l'équation, quelqu'elle soit. Rien d'autre à faire après ma "Mission"...Tant mieux ! J'allais pouvoir me consacrer à mon occupation favorite: l'espionnage. Dans son propre village, c'était un peu original, mais on s'occupait comme on pouvait. Et puis, même si je ne trouvais rien d'intéressant -ce qui risquait fort d'arriver- ça m'occuperait pour un petit moment.

Quelle journée ennuyeuse tout de même...

Invité

¤

Voila le sanin désormais parti.
Comment Sai percera t'il le mystère du secret du lapin rouge ?

Seul avec le jeune ninja de la racine, Manji laissa émerger un petit sourire au coin. Débarassé du sanin, il aurait pu mettre son plan à exécution s'il devait agir d'une quelconque façon inconsidérée. Or, le but était de sortir vivant de cette mission, si possible, pour pouvoir rentrer sain et sauf au Rokugan et gagner définitivement l'estime de ce daimyo.

"..."

Un silence long et éprouvant... La mission consistait à agir comme aurait agit les ninjas si rien ne les avait entravé dans leur entreprise. De ce fait, que pouvait t'il faire d'autre que d'agir si banalement ? Pris toutefois d'une envie de sympathiser avec cet oeil braqué sur lui, Manji amorça une discussion...

"Si jeune et ninja... Konoha à de la chance de pouvoir faire combattre des ninjas si jeune sans aucune considération pour leur âges."

Bien sûr, il s'agissait d'une pique manifeste. Comment être plus incisif qu'en critiquant le système ninja du village ? Or, rien ne permettait pour autant de trop mal réagir car la critique était dissimulée derrière une affirmation bien innocente...
Froissant d'une main ferme le tissu soyeux de son kimono, il laissait apparaitre ses serpes, armes bien étrange dans le monde des ninja habitué à voir utilisé des kunais et shuriken, bien plus discret. Cet homme montrait ses armes sans retenue, profitant de ses droits diplomatiques parfaitement connus pour arborer sa puissance éventuelle sous le nez de ses anciens ennemis prétendus.

Même dans le mensonge, Manji jouait la carte de la crédibilité maximale, interrogeant comme un véritable ninja de Suna les relations tendues entre le village de la feuille et celui du sable. Créant un faux débat, il lanca :

"Notre pays à du mal à se lancer, il serait temps que les dirigeants du monde des ninjas soient plus partageurs non ?..."

Bien évidemment, l'homme avait erré dans les rues de Suna, écoutant ça et là les complaintes, pour générer un maelström des plus réalistes de leurs rancœurs et colères.

"Mais je sais que le pays du feu est fantastique, par sa grandeur et par la qualité de ses ninjas... Voila pourquoi j'ai eu hâte de pouvoir prendre part à cette mission... Et puis je voulais un peu me racheter en montrant pate blanche... Enfin bref..."

L'homme s'exprimait, soliloquait, monologue expressif et évident. Il était plus question d'une occupation du temps que d'une manipulation à proprement parlé, mais Sai resterait surement peu dupe face à ces mots sans intérêt...

Le temps passe. Jiraiya prêt à revenir de sa mission, et Manji prêt à amorcer la sienne.
Le chaos prend naissance dans la beauté de l'esprit de l'homme, face à sa finitude, assurance ineffable d'une fin à venir...

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Invité

Echanges de blablas, arrivée de la directrice. Celle-ci ne parut effectivement pas vraiment surprise à la vue d’un personnage tout à fait inconnu, mais certainement les charmes et la politesse de ce jeune étranger influençaient-ils sa pensée et ne la recentrait que sur les bienfaits que pouvait lui apporter ce nouvel arrivant. De plus, l’information de nouvelles plantes sembla la ravir entièrement, alors que cela lui offrait probablement de nouvelles recherches à faire. Si la laideur pourtant grande de cette femme qui dirigeait cette établissement ne frappait pas Saï étant donné son manque de discernement et son absence d’intérêt en sa présence, ce ne fut pas le cas de Jiraya qui s’empressa d’aborder la mocheté et de vouloir lui montrer quelque papier dont il avait la charge et dont il souhaitait discuter. Quoi qu’il veuille lui montrer, que ce soit ces prétendus papiers ou autre, la porte du bureau se referma et notre ami ANBU peu sympathique et causant ainsi que le drôle d’énergumène se trouvèrent seuls à seuls dans un couloir d’hôpital, sans vraiment trouver de sujet de conversation adéquat à la situation. Etait-ce important ? En aucun cas pour Saï en tout cas, qui se contentait de fixer le dénommé Manju. Sa tâche était de veiller à la sécurité du Village Caché de la Feuille et de servir les intérêts de Konoha ainsi que ceux de son Maître. Même si les choses ne paraissaient pas se diriger sous ce point de vue, l’étranger restait une source d’énigmes et de mystères qu’il était temps d’éclaircir. Ne pipant mot et restant sur place, il n’y avait pas de raison de bouger et de parler tant qu’il ne connaissait pas les intentions du Shinobi de Suna, son esprit se laissa porter dans une tempête de pensées, calculs et éventualités qui pourraient le mener à plusieurs sorties, allant de la simple négociation et course qu’il prétendait jusqu’à la volonté de causer quelque nuisance au Village, toutes les équations étaient réalisées, surtout depuis que brillaient par une lumière vive les armes accrochées à la ceinture de notre célèbre inconnu. Il devait avoir des prédispositions au corps-à-corps, pour détenir pareil matériel de combats. Car il serait surprenant qu’un Shinobi, même s’il apportait à Konoha des plantes, ne se serve de ses serpettes que pour le jardinage.
L’homme introduisait une touche de conversation à laquelle Saï resta de glace. Il était jeune ? C’était un fait ; il était l’un des plus jeunes Shinobis au rang d’ANBU de son Village et était également un bon élément. Il le savait, sans pour autant se réfugier dedans. Et puis, qu’y ressentir ? Les sentiments ou pensées personnelles n’avaient pas à avoir cours à la Racine. S’il était jeune, il serait jeune. Et s’il devait mourir jeune, il mourait jeune. Mais pour son Village et pour la cause de son Supérieur. Cela en valait bien la chandelle. Après tout, la vie ne lui aurait elle pas déjà donné la chance de vivre jusque là ? il n’y avait donc rien à répondre au fait qu’il soit jeune, même s’il pouvait y avoir une pointe de critique dans cette déclaration. Et alors ? Quelle importance. Si le personnage cherchait à allumer la bougie de la jalousie ou de la colère chez Saï, il allait se heurter au mur de glace qui composait son cœur. Il n’avait pas de sentiments, pas de passé, et pas d’avenir. Sa vie n’était qu’un fleuve tranquille s’accompagnant de quelques rapides et s’achevant avec une cascade. C’était tout. Continuant à chercher une ouverture à la discussion, le Shinobi du Pays du Vent en vint à raisonner et à philosopher sur les relations inter-villages. Si des relations il y avait, cet homme se trompait lourdement. Bien qu’il soit hors de question le jeune homme au nom de code ‘Saï’ donne sa philosophie militaire sur la question, même si des villages étaient alliés, ils n’étaient pas rattachés pour autant. Chacun devait donc détenir sa propre puissance, et la faire fructifier de son côté pour éventuellement la partager plus tard. En attendant, il n’y avait vraiment aucune raison de partager des forces militaires et stratégiques aussi tôt ; les plus faibles étaient toujours mangés par les plus gros, c’était une philosophie connue mondialement, et très adaptée à la branche ‘NE’. Après tout, dans son équipe, n’avait-il pas déjà abandonné des compatriotes car ils auraient été un poids pour le reste de la mission ? Quel que soient les risques et les dangers, les sacrifices ou autre, seule la mission comptait. Le passé l’avait déjà démontré avec le tristement célèbre Croc-Blanc de Konoha.

Prenant au mot les paroles de son interlocuteur, Saï se rapprocha de quelques pas pour se tenir peu éloigné de lui. Basculant légèrement la tête de côté, il plongea son regard de glace dans les pupilles de la personne qu’il s’était fait un devoir de surveiller désormais.

[Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE) Sa6cc6

[Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE) Sa6cc6

Puisque vous attendiez avec tant d’empressement de venir dans ce Village, il serait préférable pour le Village que l’on ne perde pas l’un de nos admirateurs. Afin de m’assurer de votre sécurité, et bien que vous sembliez armés, je vous accompagnerais jusqu’à votre départ pour m’assurer que votre délégation ne souffrira d’aucun dérangement.

Un regard sévère, et un sourire pseudo sympathique vint accompagner cette remarque. De l’ironie ? Très certainement. Mais en tout cas, la décision était prise. Qu’il soit ennemi ou allié, cet homme serait désormais sous sa constante surveillance, afin de s’assurer que rien n’arriverait de fâcheux dans son entourage. Sa réaction ? Il s’en moquait ; cela ne le concernait pas et ce ne faisait pas partie de sa mission. Mais en attendant, il ne démordrait pas de cette décision, tout en conservant un air agréable. Et dans l’ombre de sombres desseins à venir, le jeune ANBU de 15 ans se tenait prêt à toute éventualité… .

Invité

Mon entrevue dans le bureau de la Directrice des services ne s'éternisa pas outre mesure, les données rassemblées dans le document à faire parvenir étant apparemment d'une banalité ennuyeuse. Mais il valait mieux ça qu'autre chose dans le fond. Mon envie d'agir me poussait parfois à espérer des choses peu enviables...

Pendant l'enregistrement des données, je repensais au moment de mon départ, où je n'entendis aucun son provenir du couloir. Une absence manifeste de dialogue entre mes deux anciens interlocuteur, une situation gênante..Sauf qu'il s'agissait d'un Anbu NE, et ces gens là ne restaient pas pour rien en "compagnie" d'un étranger.

"La saisie est finie, Jiraiya Sama !"

Me tirant de mes réflexions, la demoiselle pour qui la nature n'avait pas semblé accorder beaucoup de soin à l'oeuvre me fit signe de l'accomplissement au combien gratifiant de ma mission. Tout était bon, je n'avais qu'à repartir. Enfin, en théorie.

"Merci bien, je vais de ce pas faire mon rapport ! Ca vous ennui si je ressors par la fenêtre ? Les escaliers m'ennuient à en mourir", lui dis-je, feignant la gêne.

Qu'elle me l'ai accordé ou non, je serais sorti par cette fenêtre, je n'accordais donc que le minimum de temps à la demoiselle pour me répondre. Ouvrant les battants en grand, et m'élançant au loin, je cru tout de même comprendre un "Oui". Ce serait ça de moins à me faire pardonner plus tard. Bien que ma lancée initiale m'ai amené aux abords de l'hôpital, je m'assurais rapidement qu'aucun regard ne pesait sur moi, pour d'un contre appui rapide rejoindre le toit de celui-ci. Faire mon rapport tout de suite serait extrêmement ennuyeux, je décidais donc de bénéficier de l'attrait principal de cet hôpital, à mon goût: son magnifique panorama, quoi ouvrait le champs à d'innombrables possibilités !

Bien sûr, beaucoup ne pouvaient comprendre...Il n'en avait pas la capacité. Me penchant discrètement dans un coin de la hauteur que représentait le toit, je dégainais ma longue vue, source d'inspiration infinie pour mes oeuvres, qui plaisaient à plus de monde que le monde lui même laissait croire. Il était encore tôt dans la journée, mais il n'était pas impossible que j'aperçoive une charmante beauté, se présentant à ma vue allongée, qui serait propice à me redonner le goût de l'écriture, car il fallait avouer que ces temps-ci ce n'était pas des plus fructueux.

A la recherche d'une vision qui pourrait me ravir, du haut de mon perchoir, ingénieusement dissimulé de la vue des passants en contre bas, je faisais donc filer la journée...Ou tout du moins j'essayais.

Invité

¤

La mission approchait de son dénouement.
Le vieil ermite de Konoha sortant du bureau, et le lapin rouge adressant un regard sûr à la jeune femme à lunettes.

Elle même semblait abasourdie, ayant probablement vu quelque chose de particulier. Pendant un instant, l'homme cru qu'il s'agissait d'une information qui le concernait. Heureusement, il en était tout autre.

"Il est temps de se rendre dans la réserve botanique. Je pense que les spécimens que je vous apporte serons pour votre plus grand plaisir." Annonça t'il avec confiance.

Toutefois, il regarda Sai d'un oeil sombre et lui lança :

"Je serais fort aise de reconnaitre qu'il est flatteur d'avoir l'accompagnement d'un Anbu lors d'un déplacement. Si vous tenez à m'accompagner, faite le à votre aise. Toutefois, j'aimerais au moins pouvoir avoir quelques temps libre après la mission, pour faire des choses qui sans doute ne concernent pas votre jeune âge."

La jeune femme laissa ses joues s'empourprer.

L'instant laissait présager l'expression la plus simple de l'eros considéré sous sa forme la plus triviale, et le lapin rouge en serait le principal acteur. Il en parlait ici sans la moindre gène, mais peu importe, il ne reverra surement jamais ces ninjas, morts en sursis.

Ses pensées étaient assez vives. Il voyait déjà la façon dont la mission allait se terminer. Dans tous les cas, il sera trop prompt à agir pour que le jeune homme puisse voir quoi que ce fut...

"Allons y..."

Lança t-il à la directrice.

"..."

En chemin, les pas du lapin rouge étaient assurés. Adressant quelques mots à la jeune femme, il restait allusif mais manifestement sûr de ses mots... L'était t-il assez ?

"Bien, bon, ces deux spécimens ont été trouvés sur le flanc de neiges éternelles d'Iwa. Ainsi, peu de gens ont eut les capacités botaniques pour les cueillir et en trouver les vertus..."

La femme répondit en évoquant son statut de Yojimbo, clin d'oeil évident au paradoxe qui avait lieu ici.

"Oui, je sais, je suis garde du corps, et je fais le boulot du médecin qui flâne paisiblement en ville... Mais que voulez vous que je vous dise... J'aime aussi les plantes et leurs effets sur le corps, et suis habilité par cette missive à réaliser cette mission simpliste. Vu que j'aime tout ça, le médecin qui m'accompagne m'a laissé le loisir de visiter votre hôpital. Enfin bref voila."

L'homme était un peu hésitant, mais paraissait manifestement sincère, quoi qu'embrasassé par la situation peu commune.

La porte de la réserve botanique faisait face au trio. Sai suivant derrière, et la jeune femme menant le cortège. Apposant sa main sur les deux pans de la porte, elle génère deux sceaux qui libèrent la salle. Y pénétrant, le cortège trouve une quantité incroyable de plantes contenues dans des bocaux, plants, ou autre modes de conservation.

"Waou... Je m'attendais pas vraiment à tout ça... Ca va être plus dur..."

Se rendant compte qu'il parlait fort, il se ravisa :

"...De tout apprendre."

Tout simplement.

¤¤¤¤

Il était temps de passer à la deuxième phase du plan.

Le regard posé sur toutes les plantes, il repensait aux démarches à entreprendre pour mettre toute sa logique à exécution.
Ciblant du regard l'étage des plantes à effet neurologiques, il se saisit d'une plante dans son baluchon.

"Voici un armedia noeusoxia. Elle à sauvé la vie à un jeune ninja médecin d'Iwa en cautérisant immédiatement ses blessures. Ainsi, vous aurez ici affaire à un onguent des plus puissants n'ayant jamais existé."

La plante se présentait dans une cloche rigide. La faisant émerger lentement, il laissait apparaitre sa beauté fragile. Il la dépose sur une table basse proche des cultures.

"La voila, faites en ce que vous voulez. La seconde est une simple plante médicinale, mais permettant de restaurer assez d'énergie de photons pour relancer un cœur mort."

Il dépose la plante juste à côté de l'autre, suivant ce même processus consistant à retirer une délicate cloche, présentant la plante et sa racine, prête à être étudiée.

¤

Invité

La directrice ayant de nouveau fait son apparition, il ne fallut que quelques paroles bien placées et une agréable invitation à poursuivre le courant de la journée pour que le trio s’en aille continuer sa route vers une autre aile du bâtiment, plus spécialisée dans la bonatique et la flore de ce Monde. Malgré la petite touche de critique qu’avait tenu le fameux Manji, qui laissait entendre son assurance mais son étonnement à être gardé ainsi, Saï n’y entrevit que davantage de soupçons et de raisons à ne pas le perdre de vue ; pour quelqu’un qui venait de faire l’éloge des relations qu’entretenaient Suna et Konoha, il était étonnant de l’entendre reprocher une assistance et un soutien imprévu qui démontrait cependant la fiabilité des relations entre les deux Villages Cachés cités. Etrange, qu’un homme qui veuille approfondir les liens entre son Village et celui de la Feuille se rétracte et considère l’accompagnement d’un Shinobi dudit Village comme gênant. Peut-être était-ce dû à l’absence de dialogue et de sympathie dont faisait preuve ; mais comment en demander autrement. Saï était né dépourvu de sentiments et d’interrogation sur ceux des autres, se contentant d’observer ce qui entourait son quotidien et de ne penser à rien de concret, se laissant porter par les aléas de la vie. C’était bien pour cela qu’il avait été trouvé par des recruteurs de la Racine et adapté au cadre d’entraînement sévère, sous la tutelle personnelle de Danzô-Sama. Mais rien de son absence de discernement pour les émotions d’autrui n’avait disparu. Et c’était précisément cela qui l’avait amené ici. Ne portant d’intérêt que pour sa mission et le Village, comme cela le lui avait été enseigné, il se mettait donc entièrement à la disposition d’un émissaire étranger. S’il était simple passant, il était à protéger. S’il était ennemi, il était à abattre. Dans les deux cas, il servait la cause de l’Arbre de Konoha. Et en ce qui concernait ses pensées profondes et personnelles, étant donné la réactions surprenante de cet inconnu, en plus du mystère insondable qui entourait cette délégation qui se séparait sans remord dans le Village, pour l’instant, la voie de la culpabilité et de l’accusation était la plus tangible. Mais sans preuve à l’appui, que faire.. . Se contentant donc de suivre l’action et d’être prêt à tout moment pour une action quelconque, notre ANBU sans faiblesse se résignait à suivre la masse populaire, se rendant donc à son tour dans les couloirs qu’ils arpentèrent. Mais les déclarations du médecin de Suna restaient quand même bien suspectes. Préférant ne pas éveiller les soupçons et jouer la carte blanche et pure, il laissa ses lèvres et ses connaissances parler pour lui.

Ma connaissance sur le sujet est assez étendue après les études suivies. Je me contenterais d’assurer votre protection pendant votre séjour.

Sur ces mots, le trio s’engagea donc dans une direction dont Saï ignorait le point d’arrivée. Néanmoins, étant donné le niveau de sécurité qu’il y avait pour pénétrer ladite pièce, nul doute que son contenu devait être classé de rang A au moins. Et c’est à la vue d’une salle remplie de plantes et de somptueuses beautés, bien qu’il resta froid face à ce spectacle rare et riche en culture et en puissance médicinale et autre, que les yeux sombres couleur d’ébène de Saï brillèrent dans un reflet d’une vitre qui illuminaient ces plantes, demandant de la lumière pour favoriser leurs évolutions et leurs poussées.
Pénétrant tous dans cette pièce, les yeux voguèrent dans chaque recoin pour admirer et apprécier de leurs prunelles les beautés qui leur étaient ainsi exposé. Sur cette vision splendide, preuve de la richesse et des techniques de perfection pour le Medical Jutsu de Konoha No Kuni, l’étranger lâcha quelques paroles d’émerveillements qui rappelèrent presque aussitôt Saï à son devoir ; bien que l’homme fournisse ensuite une explication des plus valables. Mais pour Saï, qui avait été enseigné à tout analyser et tout redouter, l’espace que lui avait laissé le Shinobi du Pays du Vent avait été assez long pour que Saï se plonge dans les possibilités de suite. Difficile à quoi ? Analyser ? Etudier ? Déplacer ? Ou peut-être … détruire ? Sur ces pensées, et bien que la fin de la phrase vint plus tard et de façon posée à rassurer les personnes présentes, l’esprit de notre ANBU ‘NE’ androgyne était désormais plus aiguisé que jamais. Plus il retournait la situation, plus la chose l’étonnait. Si des Shinobis médecins venaient à Konoha, effectuant un si long trajet pour quérir des informations et porter des études, quel intérêt de partir se balader en ville, comme l’avait soi-disant fait le second membre de l’équipe ? De plus, bien que Suna No Kuni soit dans un désert, il semblait d’après une mission de renforts là bas suivie elle-même d’une équipe d’espionnage, que leur réseau de serres médicales étaient bien plus évoluées que celles de Konoha, offrant l’obtention de plantes plus rares et plus résistantes, chose conséquente au climat. Voir tant de plantes ici pour un Medical Ninja devrait-il donc tant être une surprise ? Restant donc méfiant, Saï se contenta d’observer les faits et gestes de chacun, tout en jetant un œil à droite et à gauche. Il parvenait à reconnaître certaines plantes, qui avaient été une partie de son apprentissage dans la grande et fructueuse bibliothèque de Konoha. Le devoir d’un Shinobi n’était-il pas également, afin de mieux protéger son Village, de s’instruire afin de connaître le maximum de dangers ? Il était donc en connaissance de plusieurs plantes… chose qui lui serait utile peut-être ?
L’homme continua son avancée en débusquant les deux plantes qu’il avait été mandaté de quérir ici, et ne tarda pas à vanter leurs mérites, expliquant quelles étaient leurs propriétés. Peu à peu, l’étonnement soudain de Saï, qui eut presque un retournement de cœur à cette nouvelle sensation qu’il n’avait pas éprouvé depuis des années sur sa peau, concernant ses plantes et leurs capacités spectaculaires se transforma en puissante interrogation au sujet de la véritable identité de ce personnage. Depuis quand un médecin se moquait-il du devenir d’une plante qu’il avait apporter et soigner ? Konoha et Suna ne devaient-ils pas travailler ensemble afin de faire proliférer leurs intérêts et leurs découvertes communes ? La déclaration de l’homme n’était en rien scientifique ! De plus, que de pareilles plantes, aux pouvoirs si subliminaux ne soient que transporter par deux simples Shinobis Médicaux, sans escorte et sans soutien en cas d’attaque, paraissait tout ce qu’il y avait de plus incompréhensible et de plus incohérent. Depuis quand Suna, qui était certes faible, était elle autant en manque d’effectif ? Il était temps que cette comédie cesse. Pour un Shinobi qui se disait impatient de créer des relations avec le Village de la Feuille, il n’abordait aucun des caractères prédéfinis.
Se tournant vers une plante, dont il avait la connaissance. De teinture rose pale et blanche, ouverte en forme de cloche comme des jonquilles, la plante s’ouvrait, éblouissante et magnifique, comme une danseuse rentrant sur scène. Ce genre de plante, bien que n’ayant que très peu de caractéristiques spéciales, formait une essence propice pour les soins et pouvant être un bonheur à l’odorat pour ceux en souffrance. Se tournant innocemment vers Manji, Saï adoptait comme il en était capable un sourire amical, qui apparaissait plus comme faux et hypocrite, les yeux fermés et l’air sincère. On allait bien voir si son analyse était bonne ou non.

Manji-San, cette plante me rappelle quelque chose mais son nom m’échappe. Pourriez vous raviver ma mémoire d’adolescent, je vous prie ?

Invité

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Le jeune homme continuait à être ennuyeux. D'un ton las et passif de tout affect, il demanda à Manji ce qu'était qu'une plante qu'il désignait avec une apparente ignorance.

Manji savait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. Pour cela, il se lança dans une tirade théâtralisée, leçon de comédie pour le jeune ninja sans sentiments :

"A vrai dire, je suis désolé, mais mes connaissances ne sont pas aussi étendues qu'elle ne devraient l'être. Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas un véritable médecin, mais un garde du corps passionné par la botanique. Je suis donc apte à parler d'une bonne vingtaine de types de plantes, sans parler des différentes combinaisons et usages que l'on peut en faire, mais si vous tenez à avoir une vraie leçon, il faudra vous adresser à Ginko, mon partenaire médical nin. Bien que la mission soit de rang assez important, je suis toutefois, et j'insiste pour le dire, habilité à la réaliser. Ne pensez pas que notre cher Kazekage prend des décisions à la légère. Ah... Les plantes...

Tiens donc, ça me fais me dire que je devrais demander au Kage une dérogation afin que nous puissions rester plus longtemps ici, et vous faire découvrir si vous le souhaitez les différents types de plantes connues de Suna ?

En plus... Je serais fort honoré de partager la nuit avec un beau ténébreux comme vous...

Haha !"

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Créer la gène.

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Si le jeune homme acceptait, il allait devoir suivre l'homme jusqu'à un point précis où il serait pris au piège en duel, domaine de prédilection du spécialiste en Iajutsu. S'il refusait, il serait tout simplement laissé derrière, laissant les ninjas accomplir leur œuvre sans gène majeure. Manji jouait le jeu du pacifisme pur, du ninja véritablement présent pour réaliser la dite mission. Le plan trouvait tout son génie dans le simple principe que le plan consistait simplement à réaliser la mission telle qu'elle aurait dû l'être, avec quelques changements mineurs et imperceptibles en cour de route, mais assez important pour changer la donne.

Il avait provoqué le ninja, attendant impatiemment sa réponse. Même si son vis à vis était froid, ennuyeux, insensible, il finira forcément par le laisser, qu'il le veuille ou non. S'il se montrait trop collant, l'homme pouvait simplement se plaindre pour irrespect, argument valable, surtout que le ninja était un membre de la Racine, ayant probablement mieux à faire que de suivre un ninja paisible qui ne voulait pas de sa présence.

Comment allait donc répondre le jeune ninja de la racine ?

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Invité

Pas vraiment de réponses… et une excuse expliquant son manque concret de connaissance. Etrange pour quelqu’un qui semblait passionné par la botanique de ne pouvoir identifier une plante. Ne disant rien et laissant passer l’excuse qui ne semblait que très vague, les soupçons de Saï venaient d’être bel et bien renforcés en cette heure. Cette plante était certes de plus en plus rare, car poussant en montagne, elle était souvent soumise aux intempéries. Cependant, même si elle semblait rare, les lieux où la trouver n’étaient en aucun cas gardés secret, et souvent déclarés au public. Il suffisait de se rendre en haute montagne pour trouver celle que l’on avait délicatement appelé Daphne Striata, qui dégageait un parfum tel qu’il pouvait calmer un Shinobi étant gravement blessé pour le préparer au stress d’une opération douloureuse. Aussi, même si cette plante était dite rare, on pouvait malgré tout en trouver dans un peu tous les pays. Ne pas connaître son existence était bien trop étrange pour passer inaperçu ; surtout si la personne se prétendait passionnée en herbes et dans l’étude de la flore.
L’homme renchérit sur ses compétences et ses connaissances. Le Kazekage n’était pas un incapable. Fort bien. Cependant, s’il n’était pas incapable, il semblait un peu irréaliste, tout comme l’était le simple mais important projet d’envoyer deux émissaires à Konoha No Kuni pour y convier des plantes aussi importantes et peu nombreuses sur la surface de cette douce planète. Acquiescant simplement de la tête, le regard de Saï se perdit ailleurs sans doute pour trouver quelque chose qui l’intéresserait. Mais ce n’était pas le cas. Et il se devait de l’avoir, il s’ennuyait de plus en plus. Cependant, la vie du Shinobi était ainsi. Excitation, ennui, monotonie ; notre ANBU chéri pouvait ressentir toutes ces émotions intérieures. Mais pour autant, il aurait été incapable de mettre un nom dessus ; comme il était incapable d’y prêter attention. Se sentant délaissé sa mission, il en revint à l’individu qui semblait s’en tirer à bon compte avec un sourire ravageur qui semblait faire de plus en plus d’effets sur l’abominable directrice. Le pauvre homme… s’il souhaitait connaître les faveurs d’une nuit, il avait intérêt à faire attention à qui il attraperait. Mais cela, Saï s’en moquait éperdument. Rassemblant chaque pièce du puzzle devant ses yeux pour les examiner et les assembler plus tard, il laissait son esprit galoper à travers tout type d’hypothèses et de cas possibles. Toujours sur ses gardes et ne relâchant pas l’attention qu’il portait à l’intru du Village Caché du Sable, il prêta une oreille aux dires de l’homme qui arborait maintenant un sourire des plus…étranges. Disons, entre l’amical et le pervers. Sa dernière phrase, bien que choquante, ne troubla pas pour autant l’ANBU ‘NE’ qui resta glacial face à une affirmation pareil. Il avait de grandes connaissances sur ce sujet, mais pour autant, il ne souhaitait pas vraiment faire des analyses particulières sur ce sujet…surtout avec un homme dont le doute formait un imposant et inquiétant nuage noir au dessus de son auguste chevelure. Penchant légèrement la tête et se contentant de sortir un autre de ses sourires narcissiques et faussés, ses lèvres s’agitèrent avec délicatesse et soin pour laisser filtrer quelques paroles bien placées.

Enrichir mon savoir me serait un véritable plaisir. Cependant, je me contenterais de vous garder plutôt que de partager vos expériences nocturnes, si vous le permettez.

C’était devenu un jeu. Qui diable aurait idée d’aller proposer à un jeune adolescent une nuit, aussi torride soit-elle, en présence de témoins. Ce n’était pas une invitation, mais bien une menace de détournement de mineur. Etonnant d’ailleurs que la directrice ne réagisse pas plus que cela. Cependant, Saï se moquait maintenant de sa présence ; tous ses sens étaient concentrés sur une seule et unique cible : Manji. Sa façon de parler…ses réponses…ses gestes. Il fallait être bien fort pour pouvoir contrôler ainsi un flux de paroles sages et simples, ainsi que pour supporter la pression psychologique d’influait le jeune Shinobi de Konoha sur les lieux et sur l’étranger. Un simple shinobi aurait commencé à prouver de sérieux signes d’agacements, et d’instabilité comportemental. Lui se tenait droit, répondant à chaque question et tirant également des épingles afin de défaire le tricot. Ce n’était pas n’importe qui. Et sans qu’il ne le réalise, une sensation de curiosité et d’amusement se développa chez celui qui n’avait jusque là jamais ressenti de sentiment quelconque. La partie allait être serrée, mais très intéressante. Il y avait de quoi être curieux sur la suite.
Effectuant quelques pas jusqu’à lui afin de s’en rapprocher un peu plus, il se pencha sur le côté pour observer les deux plantes qui étaient maintenant soigneusement déposées et entretenues. Fronçant les sourcils comme pour se poser une question importante, il se redressa et adopta un air intéressé et sérieux, plongeant son regard noir comme un trou béant et sans fin dans les pupilles du Ninja adverse.

Dites moi… quelles ont été les recherches effectuées sur ces plantes et leurs avancées à Suna No Kuni ?

Très court, désolé...

Invité

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"De toute façon, vous n'êtes pas tellement mon genre."

Le ninja souriait en regardant ces deux plantes délicates. Sachant son temps quelque peu limité avant la fin de la mission, il arbora un sourire de simplet en répondant à Sai :

"Je pense vous avoir dis l'essentiel de mon savoir sur ces nouveautés. La première absorbe une telle proportion de photons solaires qu'elle contient une puissance latente incroyable, ainsi, elle permet d'avoir l'effet d'un électrochoc sur un cœur, même ankylosé ou en nécrose. Et le second protège des brûlures aux travers de la sécrétion d'un enzyme assez réactif face aux peaux brûlées. Même au troisième degré, un homme peut voir son épiderme restauré. Après je ne sais pas quoi dire de plus, le reste appartenant au monde des sciences étranges. Vous savez que lorsque votre peau brûle, votre épiderme meurt et votre derme lui même ne peut plus créer de couches supérieures de peau. Ainsi, les cellules mortes ne parviennent plus à se reconstruire, et l'organe, en l'occurrence la peau, meurt."

Les leçons de sciences dont il fit un court moment la dispense étonna quelque peu la directrice, qui se préparait à reprendre l'homme sur un ou deux points peu clairs ou faux, mais Manji reparla aussitôt :

"...Mais madame vous parlera surement mieux de tout ça que moi."

Fixant la porte d'un œil assuré, il s'inclina face à la directrice, avant de se diriger vers elle :

"Au fait. Vous me parliez du fait de me garder. Je suis assez surpris et gêné par ce terme et cette logique même. Je suis le protecteur de Ginko, et donc un ninja combattant qui ne risque rien dans votre village. De ce fait, je prendrais votre garde comme un affront à la confiance régnant entre Konoha et Suna, interprétant plus votre acte comme une surveillance de défiance que comme une protection, surtout que vous êtes probablement moins apte que moi même à gérer un conflit armé. Je présume que vous ne voudriez pas que cela nuise aux relations qui unissent nos villages, n'est-ce pas ?"

Sachant qu'il avait parlé avec un ton rétif, face à un jeune homme qui le serait surement aussi, il choisit de contrebalancer avec une proposition bienvenue :

"Par contre, je vous propose de me rejoindre si vous souhaitez passer la soirée avec moi et me faire visiter Konoha, qu'en dites-vous ? Et même plus, pourriez vous m'accompagner jusqu'à Suna ? Je risque plus d'avoir quelques problèmes au retour que dans le village même."

Le ninja posait des conditions simples : il refusait toute garde rapprochée, pouvant amplement faire un scandale auprès du Kage en manifestant de son statut de Yojimbo et se plaindre d'une défiance inopinée dans une période de paix et de confiance précaire entre les deux villages.

Bien sûr, plus le conflits irait loin, plus le ninja risquait d'être démasqué, mais toutefois, il savait que Sai ne serait pas assez stupide pour conserver une garde rapprochée alors que l'aspect privilégié des relations Konoha-Suna devait être a tout prix préservé pour lutter contre les menaces externes, dans un monde ou Oto pouvait encore rallier à sa cause Iwa, Kumo et Kiri...

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Invité

De plus en plus. Et c’était un excellent point, que Saï n’avait remarqué qu’avec beaucoup de facilité. L’homme de Suna No Kuni en avait marre ! Mais quand on dit marre, c’est vraiment marre ! Se décidant à passer de la pensée à la parole afin de signaler son mécontentement et ses plaintes quant à une ‘protection’ beaucoup trop rapprochée à son goût, il mettait maintenant en avant des menaces où il considérait que vouloir le garder de trop près était une insulte aux relations qu’entretenaient les deux Villages du Sable et de la Feuille ; cependant, l’ANBU ‘NE’ ne se laissait pas prendre au jeu. Depuis quand le Code Shinobi pouvait-il être repoussé par des reproches diplomatiques ? La politique n’était pas son domaine ; seuls les ordres l’étaient. Aussi, et bien que ce lien privilégié entre les deux Pays du Vent et du Feu lui était connu, il n’avait pas à avoir de pensées dans ce domaine. Lui siégeait dans ce qui était militaire, au service de la politique. Et sur l’heure, il n’avait reçu aucun ordre lui imposant de se séparer de cette mission qu’il venait de s’imposer. Après tout, le zèle n’était-il pas préférable à la paresse ? Dans cette optique, il était hors de question que Saï lâche notre louche individu de l’œil.
De plus, comment pourrait-on faire confiance à une personne qui semblait rester si distante malgré ses airs fiers et son assurance certaine ? N’avait-il pas dit qu’il était admirateur du Village et souhaitait renforcer les liens qui existaient entre les deux Pays afin de faire passer certains points capitaux entre eux ? Si c’était vraiment le cas, il n’y avait vraiment pas de quoi le prouver dans son attitude. Sa réponse avait été complètement floue et hors contexte. Alors que notre ami androgyne lui avait demandé davantage de renseignements sur les recherches effectuées sur les plantes et l’avancée qui avait été faite, le prétendu Manji s’était contenté de vanter quelques résultats sans préciser le reste des expériences. Aucun détail sur les pratiques mises en place pour tester ces plantes, ou un conseil quant aux soins qu’il fallait donner à ces plantes. En bref, il n’en connaissait vraiment que les facultés. Ou bien ne souhaitait pas en parler. Réaction bien étrange pour quelqu’un qui avait pour charge de partager ses connaissances avec l’allié de Suna No Kuni. A quoi bon retenir des informations qui pourraient permettre au Village de développer les capacités de cette plante, et de les partager de nouveau avec le Pays d’origine ? Gardant cette pensée pour lui, Saï ne devait surtout pas laisser paraître que ses doutes concernant cet individu étaient de plus en plus grand. Mais par-dessus tout, ce qui lui insuffla une inquiétude bien plus vive, bien que ne se démarquant sur son visage, fut lorsque le Shinobi de Suna porta son regard avide et intéressé vers la porte de sortir. Remarquant ce détail, mais sans en prendre note sur son faciès, il était maintenant évident que quelque chose clochait. Une envie de partir, cher invité surprise ? Et si je vous retenais ici pendant assez longtemps pour que vous nous dévoiliez votre véritable visage ? Sur cette pensée, Saï se tourna de façon sérieuse et concernée vers l’homme qui lui adressait la parole. Une plainte ? Il n’aimait pas sa compagnie… . Se douterait-il des soupçons que Saï l’ANBU portait sur lui ? Quelle importance que de le savoir. Pour notre ami sans sentiment le moindre, seule sa mission comptait. Et en cette heure, que celui qui se trouvait face à lui ait des reproches à lui faire ou non, il s’en moquait éperdument. Cependant, il savait aussi que le militaire et la politique ne devaient jamais être mélangés, car c’était un terrain sur lequel il n’avait pas son mot à dire. En effet, si la politique commandait au militaire, ce n’était que dans de très rares cas que le militaire commandait la politique. Et dans ce cas précis, même si la présence de cet homme était plus politique, il se devait d’effectuer son Devoir de protéger le Village et ses intérêts. Aussi, bien que ses pensées ne s’orientent pas dans ce sens, il allait jouer franc jeu avec l’invité du Village.
Laissant ce dernier parler et argumenter son point de vue, visiblement blessant puisqu’il se sentait agressé et surveillé de trop prêt. Il n’avait certes que trop raison. Mais hors de question de lui donner raison. Il avait d’assez bons arguments pour faire revenir sa cause juste.

" ... . De ce fait, je prendrais votre garde comme un affront à la confiance régnant entre Konoha et Suna, interprétant plus votre acte comme une surveillance de défiance que comme une protection, surtout que vous êtes probablement moins apte que moi même à gérer un conflit armé. Je présume que vous ne voudriez pas que cela nuise aux relations qui unissent nos villages, n'est-ce pas ?"

Et je suis persuadé que le Hokage ne souhaiterait pas que les relations entre Suna et Konoha soient entachées à la suite de l’assassinat de l’un de des hommes du Sable. Vous comprendrez certainement que nous ne pouvons prendre ce genre de risques. De plus, pour quelqu’un qui doit protéger un médecin, êtes-vous sûrs de bien effectuer votre tâche en cette heure ?

Cinglante, piquante, et sévère… Du pur Saï, mes amis ! Et il fallait l’admettre, que malgré son jeune âge et son teint un peu pâle, le visage de note ANBU ‘NE’ préféré venait bel et bien de s’endurcir, laissant ressortir une forte impression de vérité à travers son regard. Après tout, n’était-ce pas un point assez sûr ? Il était tout à fait hors de question que cet émissaire, tout émissaire soit-il, meurt dans un coupe-gorge parce que Saï aurait relâché sa protection sur lui. Si les faits étaient à comparer, il était évident qu’il valait mieux que Suna se plaigne sur la paranoïa de deux Shinobis qui étaient en différents, plutôt qu’il voient de la provocation ou une déclaration de guerre dans l’assassinat d’un de leurs hommes. Et en ce sens, il était donc hors de question que Saï laisse tranquille notre ami. Néanmoins, il lui laisserait certainement davantage de place. Mais il ne relâcherait pas sa présence à ses côtés. Pour ce qui était des menaces, il ne les craignait pas. Si l’Hokage ordonnait à l’ANBU de se retirer, il en assumerait les conséquences et Saï aurait accompli son Devoir et les Services qu’il devait à Konoha No Kuni. Son visage étant devenu dur comme de la pierre, il semblait évident que pour Saï, il avait été assez clair et précis sur ce point. Néanmoins, il fit preuve de nouveau d’un sourire agréable avec ses yeux fermés, l’air tout à fait …provocateur à la vérité, face à la proposition du Shinobi de Suna.

[Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE) Sasourireuq0

[Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE) Sasourireuq0

Faire des fêtes n’est pas de mon ressort. Cependant, si vous souhaitez visiter Konoha No Kuni, je me ferais un Devoir de le faire avec vous… et votre ami. Quand à ce qui est de partir pour Suna No Kuni, je m’exécuterais si mes supérieurs me le demandent ^^ .

Refus de partir, acceptation de lui servir de guide ; sévérité mais amitié masquée. L’ANBU ‘NE’ était vraiment mystérieuse, tel un rideau noir qui laissait entrevoir une forme derrière, sans dévoiler ce qu’elle était véritablement. Et le caractère instable et fluide de Saï dans chaque situation devait commencer à avoir une trait quelque peu… déstabilisant.

Invité

¤

Rétif

Comme une créature sauvage, il s'accrochait à l'homme sans lassitude. Peu importais, au fond. La mission du lapin rouge était achevée, et même si l'homme le collait à la trace, il ne pourrait faire le lien entre un incendie, lointain, et cet homme qui finalement s'était éloigné du lieu du crime. Négligence ? Peu importais.

"Bon, bah alors venez si vous y tenez..."

Lançant les choses avec un ton désabusé, il se dirigea vers la porte et l'ouvrit d'un trait pour s'y engouffrer sans attente. L'homme le suivrait probablement, et les choses s'arrêteront là.

La jeune femme commençait déjà à fixer avec grand intérêt les plantes, tandis que la porte restait entrouverte. Sai n'avait plus qu'à suivre l'homme qui quittait désormais la pièce... Malgré les efforts de Sai pour freiner la mission, tout se passerai comme prévu...

¤

Invité

Spoiler:

Clair et implacable. C’était bel et bien ainsi que Saï agissait chaque jour ; et pas besoin d’être affecté à une mission pour être aussi rigide et aussi complexe à cerner. Pour lui, la Mission passait avant bien des choses. D’ailleurs, c’était même la priorité première à tout ce qu’on lui avait donné de faire. Il n’y avait donc aucune raison d’agir autrement, surtout si ce n’était qu’un émissaire d’un Pays allié. De plus, n’y avait-il pas d’explications plus claires et plus précises que celles qu’il venait d’avancer pour le mystérieux Shinobi ? Non, sur ce coup-là, les déclarations de Saï lui feraient gagner le dernier point de la conversation. Et il venait d’apposer avec certitude et définitivement son droit à accompagner le visiteur de Suna No Kuni, afin de continuer sa pseudo-mission d’escorte, mais plutôt d’espionnage. L’homme s’étant lui-même résigné à ne pas chercher à se dispenser de cette présence dans son dos, il se dirigea avec colère vers la Porte de sortie qu’il se dépêcha d’ouvrir avec fracas et de s’expulser hors de la pièce. Saï étant resté sur place, il posa un dernier regard sur les plantes si étranges qui avaient été apportées au Village, et ses yeux ténébreux se relevèrent afin de se poser sur la Directrice. Leurs yeux se croisèrent ; et sans qu’ils ne s’adressent un mot, ou qu’un soupir soit soufflé, la directrice put recevoir de la part de notre ANBU préféré un message d’avertissement et de mise en garde. Son regard… Il y avait quelque chose de profond et de sérieux dans son regard, sans dire qu’il avait l’air cruel. Non, c’était un regard qui insufflait la prudence et de ne pas faire confiance en cette personne qui avait fait preuve de bien des étrangetés depuis son arrivée.
Après lui avoir fait comprendre le fond de sa pensée, il se pencha en avant en signe de salut et sortit également de la salle, ne posant plus un œil sur les plantes qui l’entouraient. Sortant de la pièce, l’air toujours aussi mural et silencieux, il posa son regard sur le Shinobi de Suna. Il ne pouvait pas dire qu’il ne l’appréciait pas, même s’il savait qu’il n’avait aucune sympathie pour ce personnage. Mais il ne lui vouait en fait que peu d’impressions réelles. Comment un homme qui n’avait jamais eu de sentiments pouvait-il expliquer qu’il ressentait quelque chose d’étrange envers cet homme ? Il n’y avait pas vraiment d’opinion à se faire sur lui. Après tout, il ne pensait rien de lui. Si ce n’est qu’il s’agissait d’un homme d’un Village différent, et même si les deux Villages avaient créés des liens d’amitiés et de soutien mutule, ce n’était certainement pas une bonne raison pour relâcher toute vigilance. Mais il ne fallait pas ébruiter davantage les soupçons. ‘Le point fort à exploiter est celui où l’on se fait passer pour un crétin alors que l’on est un génie.’ : Saï avait lu cette phrase dans un livre et l’avait parfaitement adapté. Désormais, il n’y avait pas de raison qu’il laisse le champ libre à cet homme sur qui les soupçons les plus graves pesaient. Mais il fallait continuer à jouer le jeu que ce dernier avait mis en place. Aussi, le suivant et lui accordant un sourire amical et presque sympathique, il s’enchérit de se faire doux et aimable, bien que ses pensées étaient tout autre.

Où souhaitez vous vous rendre, désormais ? Peut-être voudriez-vous rejoindre votre ami en ville, non ?

Il n’y avait aucune méchanceté, aucun doute ou inquiétude filtrant sa voix. Mais il valait mieux faire attention, car même si pour lui, l’homme était dangereux, il restait encore pleins d’atouts que l’étranger ne devait pas encore avoir dévoilé… .[/center]

Désolé, post ridicule, mais je suis crevé et j’ai pas plus d’idées pour l’instant. A toi, Oro !

Invité

Non mais franchement...Ca faisait bien une dizaine de minutes que j'étais là, et rien...Pas une seul femme en dessous de 50 ans.

Un comble, vraiment...Une journée vraiment ennuyeuse où rien ne pouvait me distraire, pas même le moindre petit oiseau rigolo qui passait de temps autre, ou quelque bribe de conversation intéressante, ou distrayante. Du toit de l'hôpital, j'observais le vide, sans savoir trop quoi faire. Si mon endroit fétiche n'était plus capable de me fournir les occupations nécessaires à ma survie, j'allais me voir obligé de changer de crèmerie.

Une seule chose s'était produite, en fait. De mon perchoire, savamment étudié pour être optimale, j'avais pu voir le jeune Anbu, Sai si ma mémoire ne me jouait pas des tours, sortir de l'hôpital en compagnie de l'homme aux cheveux rouges...Manji quelque chose...L'envoyé de Suna. Il venait apporter des herbes, lui, un guerrier surement d'un grand standing dans son village. J'étais pas le seul à se voir confié des missions ingrates...Enfin la mienne était plus qu'ingrate en fait...Mais il semblait avoir besoin de prendre du bon temps, étant donné la direction qu'il avait pris, talonné par Sai. Un bar, que je connaissais fort bien, mais où je ne pouvais plus paraître, hélas... On pouvait s'y amuser pour peu de frais, mais ce n'était plus trop de mon âge... Enfin, quoique...

Le plus surprenant, c'était que l'Anbu NE l'ai suivi en fait, quand j'y repensait. Je le voyait mal aller à cet endroit pour le plaisir. Sans doute du zèle de sa part...En tout cas, rien ne parut plus pendant un certains laps de temps, après qu'ils aient tourné au coin de la rue où se trouvait le bar. Jusqu'à ce que, à mes narines arrive un flot particulier...Très étrange, en fait...Une sorte de gaz de combustion auquel on aurait omis d'ajouter un odorant pour le rendre détectable...Mais très vite, ce fut une autre odeur, beaucoup plus singulière et menaçante qui me parvint. Je rangeait alors ma longue vue et sautait du toit jusque devant l'entrée de l'hôpital,et là, l'mpression se fit évidence: de l'intérieur transparaissait des langues de feu gémissantes, croissant jusqu'au prémices des fenêtres du rez-de-chaussé. Merde, c'était pas bon ça. Un incendie à l'hôpital, et que moi dans les environs. Ca allait pas être simple à gérer, mais moi qui me plaignait de ne rien avoir à faire, j'avais qu'à me taire tiens....

Je m'engouffrais alors dans le bâtiment en feu...

Le personnel présent était en ébullition, faisant évacuer tous les patients, par ordre de priorité. La réaction avait été rapide, tant mieux. Courant à petites foulées dans une coursive, j'interpellais au passage quelqu'un qui je l'espérais pourrais me rancarder.

"Hey, d'où est-ce que vient ce feu ?? Il s'est étendu dans quelle zone ? Vite !"

Sous l'effet combiné de l'adrénaline et de la colère d'être interpellé de la sorte, sans doute, l'infirmière repondit aussitôt.

"C'est venu de l'entrepôt ! On a rien pu y faire, ça continu de s'étendre rapidement à partir de là, et les flammes sont bien trop importantes pour qu'on tente quelque chose !"

Très bien... J'avais la source, ne restait plus qu'à agir. Me dirigeant à grandes foulées, à travers les flots de patients et d'aides soignant, je pu voir les premiers dégâts concrets de l'incendie. Les flammes devant moi semblaient poussées par une volontée malveillante, comme non naturelles. J'avais de la chance d'avoir pu arriver aussi vite sur les lieux, j'allais pouvoir mettre en sécurité tout ces gens. Quelques flammes avaient déjà atteint le 1er étage, mais si je faisait assez vite, leur progression stopperait. Deux personnes semblaient prisonnières des flammes, derrière un affaissement de mur non loin de l'entrepôt. Pas de temps à perdre. Mordant mon pouce, je composais les signes incantatoires...

*Ninpou, Gamaguchi Shibari*

L'estomac du crapaud géant se matérialisa alors. Enveloppant les contours noircis par la chaleur du bâtiment en proie aux flammes. Les deux membres du personnel paniquèrent un moment, puis disparurent dans l'épais manteau de chair du batracien, à l'abri. J'étendis la barrière jusqu'à couvrir toute la zone, coinçant le feu à l'intérieur, prévenant ainsi tout autre dommage. Rien ne pourrait filtrer à part ce que je permettrais d'entrer ou de sortir. Je vidais la pièce: faisant reparaître les deux captifs à l'abri, de l'autre côté, je fis de même, refermant la paroie derrière moi.

La zone était sécurisée...Les bribes de flammes au premier seraient vite éteintes par les premiers sceaux d'eau venus. Le moment était venu de savoir d'ôù venait ce feu... Aposant un sceau d'entrée sur la paroie, je me dirigeais à l'extérieur pour en savoir plus...Car certes, un incendie pouvait toujours se déclarer à presque n'importe quel endroit: une négligence, ou une petite erreur de main d'oeuvre, et tout était possible, mais... L'entrepôt, en lui même, ne contenait aucun système éléctrique particulier, et personne n'y restait plus de 5 minutes pour livrer une commande ou prélever un produit. Très étrange que l'incendie se soit déclaré là...

J'aperçu la Directrice le Hôpital, occupée à prendre soin des malades, en plein air, qui en avait besoin. La source idéale d'information si je voulais en savoir plus. Parlant à la fois pour tout ceux encore paniqués et celle-ci, je pris la parole.

"Il n'y a plus rien à craindre, le feu est confiné, jusqu'à l'arrivée d'un Ninja apte à l'éteindre, tout ira bien. Excusez moi Madame la Directrice, mais....Pourriez vous m'en dire plus sur ce qui s'est passé ?...M'est avis que cet incendit n'est pas tout à fait innocent, et j'aimerais avoir votre version de ce qui s'est passé..."

Invité

///

La directrice, inquiète, lorgnais partout autour d'elle, comme pour être sûr qu'aucun patient urgent ne réclamerait son aide précieuse.

"A vrai dire, tout s'est passé très vite ! J'étais entrain de consigner les deux nouvelles plantes reçues par ce brave ninja de Suna dans mon registre quand un feu est parti, je ne sais comment ! Une petite déflagration, et tout à brûlé !"

Elle se tint la tête, comme pour tenter de faire fuir ces tristes souvenirs.

"Toutes ces plantes gâchées! Comment allons nous renflouer ces pertes lourdes... Et ces malades, comment allons nous donc pouvoir les soigner sans remèdes... Les médical ninpô ne font pas tout ! Et ces ninjas de Suna, ils risquent d'être outrés ! Mon dieu ! Comment allons nous leur expliquer que leur cadeau diplomatique à déjà été perdu dans les flammes ?!"

Elle affichait sur son visage un air pathétique attristé, effrayé, et probablement éreintée par les efforts auxquels elle avait consentit.

Elle s'approcha de Jiraiya, le saisissant par le Kimono :

"Aidez nous, je vous en prie, il ne reste plus rien ! Que peux t'on faire ?..."

La jeune femme paniquait visiblement, ouvertement, sans montrer une once de retenue. Face à Jiraiya, un grand Sanin, elle reprit un large souffle avait de repositionner ses lunettes qui lui redonnèrent un air sérieux et contrôlé.

"Excusez moi... En somme, les réserves médicales sont fichues, nous ne pourrons plus soigner efficacement nos villageois jusqu'à ce qu'il soit remplacé, excepté avec des techniques assez inutiles et dangereuses pour l'organisme lorsqu'elles sont utilisées sans renfort pharmaceutique... Utiliser uniquement le chakra pour soigner est une utopie... Voila pourquoi ces plantes sont nécessaire... Nous ne pourrons plus que faire des diagnostiques et soigner les blessures les plus bénignes...

Je ne sais pas quelle est la source de la déflagration qui à brûlé les réserves, et je présume que je suis la principale suspecte n'est-ce pas ? Vous n'avez trouvé personne autour de l'hôpital ou à l'intérieur entrain de faire un Katon hein ?... Je ne sais pas quoi vous dire à part que le feu à pris d'un seul coup au beau milieu de la réserve sans que rien n'explose ou ne semble criminel... Une combustion instantanée qui laissa place à une déflagration étant donné qu'il y avait des matières inflammables, que je ne saurai déterminer, parmi les plantes... Peut être des alcools ou d'autre produits de distillation et d'altération d'essence phyto-pharmaceutiques..."

...

La jeune femme avait livré quantité de renseignements précieux au Sanin. Sauront t'ils le mener à la vérité ?

...

///

Invité

La pauvre femme était paniquée...Je comprenais bien pourquoi, après avoir reçu ses explications concernant les problèmes dors et déjà engendrés par cet incendie. En effet, c'était une petite catastrophe qui venait de s'abattre...Et les propos de la Directrice m'orientaient inexorablement vers une hypothèse, qu'il allait falloir vérifier au plus vite.

Les stocks de marchandises pharmaceutiques n'auraient pas pu prendre feu d'elles-même, à moins que quelqu'un soit intervenu, ce qui ne semblait pas être le cas, ou bien que plusieurs produits mal agencés aient agis entre eux. Je ne voyais que ça. Comme je voyais mal le personnel, plutôt très qualifié, de l'hôpital faire l'erreur de mal ranger telle ou telle marchandise connue... Et cette impression olfactive qui ne me quittait pas...Ca devenait inquiétant. Ca ne semblait pas provenir de l'incendie, alors, quoi....? En tout cas, personne ne semblait s'en préoccuper autours de moi, d'autant plus inquiétant...

"Merci Madame. Et surtout, gardez votre calme, je me charge de résoudre cette histoire. Ne vous en faites pas, vous inculper de quoi que ce soit n'est pas à l'ordre du jour et vos patients ont besoin de vous au top à tout moment. Je vais juste avoir besoin de l'aide d'un de vos Medical Nin, et pas le moins bon, j'en suis désolé... Quelque chose requiert une enquête approfondie."

Un assemblage de faits plutôt bénins séparemment, mais qui pouvait tourner au grabuge total si on ne les considérait pas de la bonne façon, assez vite, et avec le bon point de vu... J'aurais preféré m'ennuyer toute la sainte journée que d'envisager autant de troubles potentiels, tout compte fait...

~~~~~~

Tout était fait pour mettre au point toutes ces bizarreries. Ne me restait plus qu'à faire ma part du travail. Le Medical Nin que la Directrice m'avait confié était assez bon dans le genre, j'avais donc pu me faire comprendre assez aisemment. L'ayant chargé de mettre sur pied une étude rapide des composés chimiques environnants l'hôpital, j'espérais qu'il produirais des résultats concluants à soumettre à la Directrice. Quand à moi, j'allais rendre une petite visite à notre ami de Suna... Notre entrevue n'avait certe pas duré longtemps, mais j'avais bien enregistré le fait qu'il était venu dans le but de livrer ces plantes... Je ne m'y connaissais pas en alchimie, mais un incendie aussitôt après le dépôt de nouvelles pousses, c'était... Plus que suspect. Pour moi en tout cas.

L'Auberge des paradis... Un lieu bien coupable, pour un innocent. C'est ce qui faisait tout son charme. Adoptant un pas pressé mais sans plus, j'espérais que ce Manji ai de quoi répondre de cette curieuse coïncidence, sans quoi, Konoha serait, ainsi que lui, dans de beaux draps...

Sujet: Re: [Event] Génèse d'un Trouble à venir (RP LIBRE) 2008-11-09, 03:58

~ Notation du RP ~

Un RP qui n'a guère besoin de commentaires puisque mené de main de maître; chaque personnage est minutieusement respecté et interpreté sans fausse note. Les divers participants connaissant déjà mon avis sur leurs styles respectifs, je ne m'épancherai pas là non plus. Notons cependant une mise en scène rondement menée de la part d'Aka Usagi, bien que le jeu de tous les acteurs soit à reconnaître à sa juste valeur.

20 points chacun pour ce RP!

Bonne continuation!