Naruto Teki Sanctuary
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 Fleur orale.

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Abarai Shana
Juunin de Suna
Abarai Shana

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Fleur orale. _
MessageSujet: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-07, 00:31

Spoiler:

Like a Star @ heaven Le fleuret floral dénaturé d'une fleur orale Like a Star @ heaven

Désuètes, les nymphettes parcourent l'effet,
Suicidaires et solidaires, ces diablesses,
Laissent leurs laisses en larmoyant sur le fait,
Langoureux, amoureux qui les blesse.



La denrée rare rit sous le nez jonquille des pétales de l'astre solaire. Les filaments cristallins de cette matière sèche en décomposition perpétuelle se répète par soubresauts charmeurs. D'éphémères brumes diaphanes hantent l'azur sans pouvoir l'attaquer. Ce sentiment général de quiétude envahit les coeurs parmi l'erreur puérile d'espérer au tempérament de dame nature. Suna continue de croître avec ses puissances militaires, les dressant de plus en plus sur ses murs. Autrui ressent le vent traître en avalant plusieurs grains de ces pierrettes d'aurore. Les monts ruisselaient d'éclats mordorés, aveuglant souvent les rares déserteurs temporaires en quête spirituelle. Ce vide constant abondait la vue par l'or, l'ouïe par la valse sablonneuse et l'odeur innovante de la chaleur qui ne pouvait vivre qu'en ces lieux vastes et mystérieux. Néanmoins, un grondement subtil perça la nature morte. L'apparence décapitée d'angoisse se cassa lors d'une deuxième répétition. Près d'un oasis peu fréquenté, des feuillages desséchés dissimulaient un trou parallèle au sol, bien que légèrement surélevé. L'astre, roi de ce jour éternel séchant en son séjour sensationnel, dessinait l'ombre d'un tunnel s'enfonçant doucement contre des parois ciselées avec une perfection divine. Les détails magistraux jouaient des éléments capitaux parmi les myriades naturelles et superficielles des lames barrant la route de cette voie. Il fallait souvent ramper, au risque de faire s'effondrer l'unique passage vers les chemins souterrains d'un univers où riment et dansent l'encens du sang et le luxe lubrifiant de la lutte. Reluisant sous l'huile du superficiel, des pierrettes blanches empêchaient un monde nocturne de se créer sur les dix mètres de cette ficelle creusée. Plus loin, les parois s'agrandissaient brusquement pour donner une vue misérable sur des briques entreposées sur les murs pour solidifier l'endroit. Des portes cadenassées empestaient la mort par leurs barreaux minuscules. De plus, le rugissement s'enfonçait davantage dans ce lieu loufoque. Il poursuivait un long cours sans jamais s'interrompre. Chaque cadre d'acier était rayé, pendant qu'un cadavre éventré et démembré protégeait des restants de son corps ces mêmes portes.

Or, un fait revenait inlassablement parmi ces dépouilles; les yeux avaient tous été arrachés avec un semblant de délicatesse. Il était inacessible d'envisager à les retrouver, car il ne demeurait aucun indice de ceux-ci. Ces shinobis possédaient tous des bandeaux rayés du Village caché du Sable, bien que recouverts d'hémoglobine. Au total, dix cadres argentés brillaient sous l'effet de vieilles lumières vacillantes, donnant un aspect peu fiable à ce marché de carcasses. Des filaments plus frais du liquide de toute existence menaient scrupuleusement vers la treizième ouverture, épicentre du bruit tonitruant qui commençait peu à peu à surgir sur le domaine des sables. Le cadenas était désarticulé sur le sol, pièce par pièce baignées dans un mélange continu de fluides vitaux. La Chose se cachait derrière la porte uniquement barrée de quelques planches de bois mal clouées. Le son s'affaiblit soudainement, alors qu'un système s'activait. Des chaînes ruisselèrent contre sa chair, la laissant se rapprocher dangereusement du bassin. Cette zone de la grotte passait près d'un cours d'eau très profond, peut-être toxique. Les murs d'une nuit éternelle ne se laissaient guère attendrir par la lumière du couloir. Les dentelles de sa robe se noyaient déjà dans le liquide clair. Sa longue robe montait sur le côté droit, brillant par ses pierreries soyeuses. Le blanc de ses habits se discernaient dans l'aspect nocturne de sa cellule, la couleur immaculée habillait un corps définitivement chétif. Passant de la taille frêle aux formes évasives, un corsais mélangeait sa dentelle précieuse à l'enlacement d'une unique chaîne rouillée. Sa carcasse n'était suspendue qu'à ce seul reliement au plafond sombre. Des morceaux tombèrent en choeur dans la mare qui prenait une couleur temporaire par moments. En fait, celle-ci semblait être composée d'un joli vermeille tirant au mordoré. Les manches de la jouvencelle pendaient de chaque côté de sa taille fine, dévoilant des gants de satin pur. Entièrement vêtue d'un blanc traître, elle n'effectuait aucun mouvement parmi l'impossibilité d'entrevoir un centimètre de sa chair maudite. La seule exception gestuelle restait un souffle lent et mortel, s'amusant à se museler dans une mort éphémère. L'ouverture des petits barreaux ne laissaient apercevoir qu'une forme blanche et svelte apparentée à une pendue désaxée. Un col roulé également composé de finesses brodées empâchaient la moindre vue de cette carcasse. Une surface argentée, pleine et diamantée ruisselait d'éclats au coeur de cette nuit morbide. Son masque retomba en arrière, sa chevelure violette cascadant infiniment vers ce qui semblait être la fin de ses habits. Ses jupons se relevèrent quelque peu quand sa silhouette tomba légèrement dans le vide: la chaîne commençait à faiblir. De ce mouvement, des miroitements irisés s'échappèrent de son corps quelques instants. Ils crevèrent dans l'obscurité aussitôt. Sa porte comportait des éléments contrairement aux autres; le chiffre était gravé en or puis des inscriptions remplissait le millieu crasseux de la façade de sa geôle:



Créature de la Folie et du Sang; naître et ne pas être, voici ta rédemption pour servir les hommes. Ta laisse te liera de ta vie à ton tombeau; celle-ci deviendra aussi la clé pour t'avilir à la volonté d'autrui. Sans nom, sans mot, sans coeur; les treize ne doivent jamais être rassemblés.


Les rares flammes parvenant à atteindre son faciès lointain en hauteur, la Chose émit un rugissement étrange. Partagé entre l'agonie et l'ironie, ses boucles valsèrent quand son crâne se dirigea impunément sur le côté. Ses mains de soie se plaquèrent sur le voile blanc qui recouvrait partiellement ses cascades mystérieuses, y logeant de temps à autres des losanges de perles entre des pétales printanières. Ses coudes frémirent, la Chose sentit un maillon se rompre, promettant une chute future. De son masque inacessible, de sa chair emprisonnée au coeur même de ce piège, des gouttes s'échappèrent des craquements de la grotte. Une goutte d'eau translucide tomba sur le miroir de son visage sans formes. Elle reprit ses débattements datant de plusieurs heures en émettant de lourdes notes. Ses portées parfois cristallines se montraient agressives par le ton rauque de la jouvencelle animale. Sa nature de sauvage se traduisait par ses agissements davantage rudimentaires qu'humains. Toutefois, la question restait à être élucider. Pourquoi n'était-elle pas en état de placer une seule lettre à son vocabulaire? Elle se laissa retomber, cassant encore sa carcasse en deux, pendant que les maillons ensserraient de plus en plus sa taille délicate. Sa laisse se balançait souvent au rythme de son souffle, ses cinq mètres se figeant au travers du temps. Le cyclone immuable de sa voix se tut enfin, à cours de fureur. La Chose enfonça passionnément ses ongles dans ses paumes, laissant son sang se joindre à la mare qui l'appelait. Sa fin approchait sans tarder, son extase mentale ne faisait qu'être à son apogée. Néanmoins, un voile furtif se tissa au coeur de ses vides. La jouvencelle se mit à trembler tout à coup, s'aggripant d'un instinct involontaire à la chaîne. Était-ce vraiment ce qu'elle désirait?
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Kenjiro Akira
Kazekage
Kenjiro Akira

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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-07, 03:10

Spoiler:

Jamais je n’aurais cru un jour tomber sur une telle découverte. Moi qui croyais avoir passé à travers toutes les épreuves et avoir vu tout ce don la vie pouvais m’offrir et bien je m’étais trompé considérablement. Malgré mon jeune âge, j’en avais vécus des choses et à cause d’elles, j’en avais apprises de nombreuses qui m’avaient sauvé la vie à de très nombreuse reprise lors de mission antérieure. La vie n’était pas prête à abandonner aussi facilement et aujourd’hui, je m’en rendais bien compte.

La route qui avait été précédemment tracée pour moi avait été une route que jamais je n’aurais voulu croiser, mais mon destin avait été tracé ainsi et c’était ce qui m’avait été réservé, pour le cadeau de la vie que l’on m’avait donné il y avait de cela plus de vingt-cinq années déjà. Je ne pouvais abandonner cette voie qui avait été parsemée de mal et de douleurs.

C’était mon devoir de ninja que de passer par-dessus cette épreuve et j’étais bel et bien décidé à ne pas décevoir mon protecteur qu’avait été ce désert pour moi pendant toutes ces années. Il avait accepté de protéger cette vie que j’avais déposée entre ses mains et je me devais maintenant de suivre l’engagement que mes parents lui avaient promis avant même que le miracle de la naissance n’arrive.

C’est donc pour cette raison que je m‘étais engouffré dans ce passage si minuscule. Jamais je n’aurais pensé pouvoir y entrer si facilement, mais quelque chose me poussait à toujours vouloir aller plus loin et à continuer ma descente aux enfers même si ma raison tentait de me faire rebrousser chemin. Ce premier rugissement que j’avais entendu plus tôt à la surface m’avait, en quelque sorte, ensorcelé et à partir du moment où j’avais entendu ce cri, mon désir d’en connaître plus, sur la source d’où provenait ce son, m’avait poussé à suivre ce retranchement jusque dans les profondeurs encore inconnues de ce désert.

Rampant toujours plus profondément dans ce corridor minuscule, mon conduit olfactif captait une odeur des plus désagréable. Mélange de putréfaction et de renfermé, mon estomac fit presque un tour complet et tenta même de remonter à la surface, mais j’empêchais le tout d’arriver en fermant les yeux afin d’être en mesure de me couper de tout l’environnement de mort qui m’entourait et après quelques longues minutes, je réussis à revenir à moi et sans plus attendre, je décidais de poursuivre mon expédition espérant sortir d’ici le plus rapidement possible.

Accélérant les mouvements de bras et de jambes, je parcourus le reste du mini corridor en un temps record, mais l’odeur qui m’avait frappé de plein fouet plus tôt ne s’était nullement dissiper et devenait même encore plus présente et nauséabonde. Pouvant maintenant marcher convenablement à hauteur d’homme, je continuais d’avancer tout en gardant ma main sur mon nez afin de diminuer l’odeur infecte qui provenait de cet endroit, mais cette technique ne m’était pas très utile puisque l’odeur demeurait aussi intense et plus j’avançais et moins mon estomac pouvait le supporter.

J’avais beau combattre les hauts de cœurs, je savais que ce n’était qu’une question de temps avant de je perde ce combat et que tout mon petit déjeuné ne se retrouve sur le plancher, mais profitant du moment où j’étais encore en mesure de combattre cette odeur infecte, je poursuivis mon avancer quand tout à coup, je compris tout. Des dizaines de cadavres jonchaient le sol un peu partout en avant de moi et comme si ce n’était pas assez, leurs membres avaient été arrachés de leur corps respectif et un pauvre fou les avaient dispersés partout afin de rendre l’ambiance encore plus morbide. Dégouté de la scène, je me retournais dos au désastre que je venais de voir et combattant de plus en plus cette nausée qui montait de plus en plus dans ma gorge, je ne pus retenir ma nourriture d’avantage et sans pouvoir combattre une seconde de plus, mon repas ce retrouvais sur le plancher, allant rejoindre le sang et les quelques doigts qui trainaient un peut plus loin. Une fois le contenu de mon estomac sur le plancher, je pus reprendre le contrôle de mon corps.

Le pire avait été fait, mais il était trop tard maintenant pour faire demi-tour. Je devais absolument trouvé la source principale de ce bruit si étrange que j’avais entendus plus haut, pendant mon tour de garde et me retournant d’un seul coup, je fixais la porte dans le fond du corridor afin de tenter d’oublier les horreurs qui jonchaient le sol et dans des pas rapides et sans repos, je parcourus la distance, évitant au passage les corps inertes des pauvres victimes ainsi que de leurs membres. Dans un second rugissement, je pus confirmer la raison du pourquoi je m’étais aventurer dans un troue pareille. Restant sur mes gardes je m’approchais de la porte sur laquelle je remarquais un détail assez inquiétant. Après les cadavres démembrés, voilà que le cadenas de cette porte de cellule avait été fracassé et d’après le dernier cri que je venais tout juste d’entendre, il n’y avait aucun doute que cette créature se trouvait de l’autre côté.

M’approchant des barreaux poisseux qui ornaient la porte, je regardais au travers et j’aperçus une chose sublime. Habillée de blanc vêtu, elle était là accrochée à des chaines qui la retenaient au dessus d’un immense lac. Enchainé de la sorte, je me demandais qui pouvait bien être cette personne et surtout ce qu’elle avait pu faire pour ce retrouvé enfermé ici, en ayant comme seuls visiteurs des dizaines de membres qui pourrissaient sur place, de l’autre coté de la porte de sa cellule. Désirant aller voir ça de plus prêt je m’apprêtais à ouvrir la porte quand mon regard croisa une planche sur laquelle étaient marqués de nombreux mots bien distincts. Commençant la lecture, je vis :

*Créature de la Folie et du Sang; naître et ne pas être, voici ta rédemption pour servir les hommes. Ta laisse te liera de ta vie à ton tombeau; celle-ci deviendra aussi la clé pour t'avilir à la volonté d'autrui. Sans nom, sans mot, sans coeur; les treize ne doivent jamais être rassemblés.*

Lisant ces mots les uns après les autres, je me rendis bien compte que cette beauté que j’avais vue précédemment n’était peu aussi pure et douce que son habillement pouvait le laisser paraître. Il y avait de nombreuses choses dans ces écrits qui avaient particulièrement attiré mon attention, mais ne sachant pas exactement à quoi pouvaient correspondre certains passages, je décidais d’apporter avec moi cette planche sur laquelle était écrite la description du prisonnier qui était enfermé ici. Après l’avoir mis en sécurité dans mon sac, je dégageais la porte de métal et enleva le cadenas afin de pouvoir ouvrir totalement la porte qui me bloquait le passage. Une fois le travail effectué j’ouvris la porte dans un grand grincement pour ensuite la laisser s’accoter sur le mur adjacent. Le passage était maintenant de nouveau libre et mettant mon pied droit vers l’avant, j’entrais dans la cellule qui après être entrée s’avéra être immense.

Spoiler:

Demeurant sur le bord des murs, j’examinais avec intention le prisonnier et plus je l’admirais et plus mon intérêt pour lui augmentait également. Il y avait quelque chose dans cette pièce qui rendait la scène si mystérieuse et remplie de questionnements et c’était ce coté des plus secrets qui m’attiraient au plus haut point, mais ce mystère allait-il m’emmener à ma mort où était-il prêt à me laisser repartir sans en vouloir à ma vie? C’était une question qui fallait se poser, mais pour ma part, j’avais déjà trouvé la réponse et j’étais décidé à découvrir le secret que ce lieu gardait enfermé et à découvrir ce qui c’était passé exactement.

Continuant de joncher les murs, je contournais le prisonnier enchainé afin de me rentre de l’autre coté du lac pour discerner convenablement le visage de celui-ci, mais à ma grande surprise, ce n’est pas un visage ordinaire que je vis, mais bien un masque de métal qui retournait ma propre image. M’approchant un peu plus du prisonnier afin de confirmer ce que j’avais vu, je me rendis bien compte que ce masque comportait un miroir et que c’était à cause de lui que mon image m’avait été renvoyée. De plus en plus intrigué, je m’apprêtais à mettre un pied dans l’eau dans je m’aperçus d’un détail inquiétant. La couleur de l’eau ne possédait pas une couleur naturelle et malgré le fait que ce lac se trouvait dans une caverne, ce rouge sang qui flottait à la surface était des plus inhabituelles.

En plus, l’odeur que cette eau dégageait n’annonçait rien de très bon, ce qui me fit reculer afin d’éviter que mon corps n’entre en contact avec ce liquide si étrange. Retournant à mon sujet principal, j’examinais avec attentions le lien qui la gardait captive et après un simple coup d’œil, je me rendis bien compte qu’avec les années, la chaine qui la retenait s’était considérablement affaiblie et que même certains anneaux avaient été mangés par la corrosion de l’eau qui s’écoulait du plafond. Étant sur le bord du précipice, ce n’était qu’une question de temps avant que la chaine ne se rompre et qu’elle laisse tomber vers une mort certaine le prisonnier qu’elle avait retenu depuis tout ce temps.

Si je voulais avoir des réponses à mes questions, je me devais de l’aider à survivre et c’est ce dont j’allais faire. Joignant mes mains en une symbiose parfaite, je fis appelle à mon chakra et le mélangeant avec le vent qui m’entourait, je l’envoyais en direction du prisonnier. Le courant d'air fonçait sur sa cible et dans quelques petites secondes à peine, elle serait entre les griffes de ma technique. Ce n'était qu'une question de temps et bientôt j'allais pouvoir tenter de lui faire dire un mot malgré le fait que sur la planche de bois, il était écrit que jamais elle ne parlerait, mais j'était sceptique.


Spoiler:


Dernière édition par Akira Kenjiro le 2010-01-22, 05:46, édité 1 fois
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Abarai Shana
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-07, 17:56

Spoiler:

Like a Star @ heaven Charisme d'hécatombe Like a Star @ heaven


I am your sugar
I am your cream
I am your worst nightmare



Sa carcasse se balançait impunément au rythme de ses débattements de plus en plus lents, ses gants autrefois si brumeux se tachaient d'un rosé méconnu. Ses ongles quittaient ses paumes quand elle sentit des odeurs extrinsèques à celles de son immense tombeau. Son don conféré d'user rarement de ses sens s'estompa quand elle perdit conscience quelques secondes, ignorant au même instant le regard de l'intrus trouvant son domaine individuellement cinglé. Le ninja de Suna regardait cette scène, se rappelant probablement des mots inscrits sur sa porte. Elle tenait désormais sa chaîne comme hésitation ultime. Elle prévoyait de la massacrer de ses mains afin de toucher le seuil de son deuil plus rapidement, mais son odorat devint chamboulé. La Chose pressentit l'apogée, la naissance d'une forme étrangère. La soie duveteuse cassa immédiatement le maillon déjà moisi par la corrosion aquatique. La silhouette à l'aspect lunaire sembla s'évaporer quand le cyclone de ses soieries se mouvèrent avec l'élégance royale des rêves. La carcasse de l'objet animé s'aida d'un coup de semelle pour s'écarter de la substance. Son acte eut pour conséquence de déplacer la fin de sa chute sur la berge, plutôt que dans la mare toxique. Ses jupons tournèrent avec elle quand elle vrilla deux fois sur la droite puis une fois sur la gauche. Elle avait atteri à quelques centimètres des fluides douteux, la dentelle de sa robe jouant les paradoxes avec le profil nocturne de la cellule. Nuageuse, son ombre s'arrêta accidentellement face à l'inconnu. Il pouvait percevoir facilement son faciès se refléter dans le miroir opaque de la jouvencelle. Son masque s'achevait par un voile asymétrique ne couvrant guère toute ses boucles. Celles-ci, d'un violet profond, semblaient danser de mille flammèches au moindre geste puis de mille diamants naturellement. Pourtant, la Chose ne sentait pas l'intrus, puisque ce mouvement avait paralysé ses capacités sensorielles. Confondant chaque matière en une autre, la bête se mit à rugir brièvement en tentant de trouver son équilibre. Tremblante, ses jambes donnaient le sentiment de chavirer à la moindre onde souterraine.

Elle se fixa finalement sans crier gare; ses ballerines soyeusement immaculées se nichèrent dans le creux de son monde, des bas tout aussi pâles dissimulant toute possibilité de ne voir qu'un seul centimètre d'une chair énigmatique. La Chose se retourna vers la porte, dévoilant la longueur incalculable de ses cheveux puis le tracé incompréhensible des laçages dans le creux de son dos entièrement recovuert de frioritures dentellées. Des rubans valsaient des croisés mystiques, laissant les sceptiques douter de la composition d'une telle tenue en un lieu si sanglant. Des voiles blancs traçaient parfois des ailes sur ses épaules d'apparence fragiles. Revenant en un tour complet vers le ninja du sable, ayant réussi à retrouver un semblant olfactif, ses mains se posèrent sur son ventre creux, laissant d'avance deviner des côtes prononcées. Un lourd grognement grave atteignit les parois de l'endroit, allant tressauter sur la pierre qui osa se fendre. Bien que les miettes furent rares, la voix titanesque de la jouvencelle s'interompit brusquement. La Chose joignit ses bras contre elle-même, semblant s'entourer pour éviter l'étranger. S'aliénant à reculer également de cette présence, l'animal se pencha vers l'avant. Repliée sur ses côtes, sa colonne se redressa subitement. Son crâne vint rechercher l'odeur du nouveau venu, le retrouvant facilement sans l'artifice et le prestige de la diligence humaine. Elle s'empara de sa laisse qui était la seule chaîne suspendue à un alliage argenté enlaçant sa nuque gracieuse. Un morceau du plafond tomba entre eux, arrachant un grognement faible à l'humanique. Elle s'éloigna d'un pas encore, semblant craindre définitivement l'humain. Pourtant, les boucles violacées valsèrent en choeur quand sa tête se contenta d'être équivalente à celle du juunin. Une suite continue, inqualifiable de notes rauques et sévères s'ensuivirent pendant quelques secondes quand les paumes de la jeune fille se plaquèrent sur son voile opalin. S'emparant de sa laisse immortelle, la Chose utilisa les maillons pour tourner simultanément son collier deux fois autour de sa gorge.

C'est alors que ses doigts délicats déchirèrent leur pureté en contractant sa chaîne pour s'étrangler. Elle croisa ses mains en tenant chaque côté et serra de plus en plus. Ses paumes ne saignaient plus, mais ses gants de soie s'étaient automatiquement colorés d'une teinte rose douteuse. Elle libéra un autre rugissement éternel qui alla blesser les structures de la caverne. L'enfant sans nom perdit toutefois sa raison meurtrière. Son crâne valsa vers l'arrière puis sur sa gauche, laissant ses portées dans son mutisme quotidien. La jouvencelle attrapa celle-ci en dépit de sa gorge qui respira à nouveau. L'innovation de quelques flammes illuminaient sa silhouette blanche qui montrait notamment moult tremblements. Des filaments vermeils coulèrent sur ses jambes, la mettant innocemment sur la pierre. La Chose tenta de se relever sans succès, et malgré tout l'effet de ses progrès. Ses genoux revenaient constamments embrasser la terre rude qui finit par abîmer la dentelle de ses bas. Elle ne remarqua pas un estafilade gigantesque sur son mollet droit. Laissant à la fois voir sa maigreur dramatique, la caverne se retrouva temporairement allumée d'une source inconnue. En fait, chaque fois qu'elle tentait de se relever, des constellations violettes et saphirs venaient hanter les mètres qui l'entouraient. Toutes ces lueurs s'échappaient par vapeurs loufoques de la minuscule fente de sa jambe droite. La créature se laissa choir mollement sur la pierre, pendant que son corsais ne réprimait plus le souffle saccadé de la bestiole. Sa poitrine reprit tout à coup un rythme mortel, trop lent. Elle reposa ses mains sur sa tête, celle-ci se balançant de plus en plus. Ses boucles l'habillaient d'une auréole violonée, presque céleste. Leur couleur envoûtante se mêlaient aux lueurs omniprésentes qu'elle avait dégagé auparavant. Au final, la Chose prit un des retailles précédemment tombé du plafond. Ses doigts fins les lancèrent vers l'intrus. Elle réussit à trouver une pierre de cinq centimètres de diamètre qu'elle jeta aussi à l'étranger. Cependant, aucune de ses tentatives ne put fonctionner en raison de ses sens encore confus: en vérité, elle jetait ses projectiles davantage près du lac qu'envers l'inconnu.
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Kenjiro Akira
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-08, 06:18

Maintenant continuellement l’apport de flux de chakra qui ce mélangeait au vent environnant, je poursuivis l’avancer de ma technique de la prison des airs et rendus à peine à quelque mètres de la créature, mes griffes allaient se refermer sur ma cible quand tout à coup, l’inimaginable arriva. Cassant la chaine, le prisonnier réussit à esquiver l’attaque que je venais de lui envoyer et passant en dessous de celle-ci, mon courant d’air alla frapper le plafond faisant tomber de nombreuses petites pierres qui tombèrent dans l’immense étendue d’eau dans un bruit étouffé par l’amortissement de ce liquide aqueux.

Grandement surpris de ce changement si soudain de situation, je coupais contact avec le vent que je contrôlais et empoignais mon katana dans un geste de pur réflexe et gardant à l’œil la fuite du prisonnier, je brandissais mon arme en face de moi afin de me protéger d’une quelconque attaque provenant de notre fugueur, mais ce qui ce passait à la suite me déboussolait complètement et rendis tout ce que je croyais avoir vus de plus fous, une simple banalité. Atterrissant à quelques mètres à peine de moi, la silhouette du prisonnier semblait vouloir me parler.

Principalement ces cheveux qui semblaient vouloir danser au rythme des échos résonnant sur les parois de la caverne et des gouttelettes d’eau s’écoulant du plafond afin d’aller retrouver leurs frères qui les attendaient dans l’immense source inépuisable d’eau qui s’était approprié une très grande partie des lieux de cette cellule. Mais ce qui me traumatisait davantage était de voir mon visage reflété dans ce miroir qui lui servait de masque. Pourquoi portait-elle un tel masque? Pourquoi voulait-elle cacher ce visage pour lequel elle semblait avoir honte? Mais pourquoi tentait-elle de voler les visages des gens qui avaient le malheur de vouloir connaître sa réelle identité?

Tant de questions qui étaient pour le moment sans réponse, mais le fait de se voir renvoyer son propre reflet étaient quelque peu déstabilisantes. Je ne connaissais pas vraiment le moment où j’allais abandonner cette bataille que je m’étais lançais à moi-même depuis le moment où j’avais croisé ce miroir maléfique. Il n’y avait rien de très saint dans tout cela et depuis la première seconde où j’avais mis les pieds dans ce lieu, j’avais ressenti au plus profond de mon être toute cette force qui tentait tant bien que mal de m’écraser afin de me faire faire demi-tour, mais j’avais su tenir bon jusqu’à maintenant. Je ne savais pas si ce désir d’aller jusqu’au bout était de la pure folie ou pas, mais cette chose si intrigante qui me faisait maintenant face avait ancré en moi ce désir de connaissances qu’elle semblait tant dégager.

Ce mystère qui l’enveloppait totalement m’avait en quelque sorte ensorcelé et en cet instant j’étais sous son emprise, hypnotisé par son aura. Mais elle semblait ne pas faire attention à ma présence puisqu’elle s’était retournée en direction de la porte, m’oubliant complètement. Il y avait quelque chose dans sa façon d’agir qui me poussait à garder en moi ce sentiment de prudence qui m’avait si souvent sauvé la vie, mais d’une autre part, elle ne semblait pas vouloir me faire du mal. Mais pourtant, elle semblait être blessée et ce sang qui coulait sur ces jambes pouvait en dire beaucoup sur l’état de la prisonnière, mais celle-ci semblait ne pas y faire davantage attention, comme si pour elle ces blessures qui faisaient couler tout ce sang étaient chose du quotidien pour elle.

Elle semblait aussi être perdus dans cet environnement quelque peu morbide, mais elle n’en resta pas là et empoignant cette chaine qui était attachée à un disque argenté qui l’emprisonnait telle une esclave. Intrigué par cette nouvelle trouvaille, je voulus m’approcher un peu plus d’elle afin d’examiner de plus près ce qui pouvait ressembler à une laisse, mais le destin s’interposa entre cette idée et moi en faisant s’abattre entre nous deux un morceau du plafond. Reculant sous le choc de la surprise, je réussis à éviter de justesse ce morceau de roché, mais toute mon attention retourna sur le prisonnier quand celui-ci rugissait une autre fois, certainement due à cette même peur qu’avait causée la chute de ce morceau quelque seconde plus tôt.

Contournant ce roché précédemment tombé, je m’approchais de la créature, mais son agissement dépassa l’inimaginable quand elle tenta soudainement de mettre fin à sa vie en tentant de s’étrangler avec l’aide de cette chaine qui était attaché à son cou. Un second rugissement se fit alors entendre une nouvelle fois et tentant toujours de m’étrangler, je me précipitais à son aide afin de l’empêcher d’effectuer ce geste impardonnable, mais mon élan fut interrompu en même temps par un nouveau rugissement et son abandon si soudain de sa tentative de suicide. Demeurant sur mes gardes je la regardais afin de voir ce qu’elle allait faire puisque depuis le début, elle avait été des plus imprévisible et si je voulais survivre à cette aventure, je me devais de prévoir ce qui était imprévisible.

Ça n’allait pas être facile et j’en étais pleinement conscient, mais je me devais de le faire si je voulais avoir une chance. Gardant le contact visuel avec le prisonnier, je me reculais et lui laissa l’espace nécessaire afin qu’elle puisse bouger à son aise sans gêne. Après quelques secondes, elle tentait de ce lever une première fois, mais hélas, ces forces l’avaient abandonné et elle retomba sur le sol. Réessayant à quelques reprises, elle ne réussit qu’à abimer ces vêtements qui très étrangement libérèrent des couleurs extrêmement vives. Ces couleurs apparaissaient à chaque fois qu’elle tentait de ce lever, mais comme ces forces semblaient être épuisé, jamais elle ne put y arriver, mais cette lueur si spéciale et intrigante avait capté une nouvelle fois mon regard étincelant.

Jamais je n’avais vu une telle chose et chaque seconde que je passais à ces côtés, elle me surprenait à tous les coups. Caché sous ces vêtements devait se trouver un être exceptionnel et si elle voulait cacher la moindre partiel de sa peau c’est que ce secret quelle cachait devait en vouloir la peine. M’apprêtant à faire quelques pas dans sa direction, je me rappelais soudainement des écrits que j’avais trouvés avant de mettre le pied dans cette cellule et s’ils étaient là, c’est qu’ils devaient cacher de nombreuses explications sur ce qui se trouvait ici. Reprenant dans mes mains cette planche, je me mis à la lire à haute voix afin de découvrir ce que ces simples lignes pouvaient bien cacher comme secret.


-Créature de la Folie et du Sang; naître et ne pas être, voici ta rédemption pour servir les hommes. Ta laisse te liera de ta vie à ton tombeau; celle-ci deviendra aussi la clé pour t'avilir à la volonté d'autrui. Sans nom, sans mot, sans coeur; les treize ne doivent jamais être rassemblés.

Après avoir relu ce qui était sous mes yeux, je pus découvrir de nouvelles informations. D’après ma compréhension de ces écrits : cette créature n’était au service que de la folie et du sang et elle avait été condamnée à vivre cette vie de servitude et de massacre afin d’être au service de l’homme. Aussi une information très importante m’apparut soudainement en ce qui concernait sa laisse. D’après ces dires, cette laisse permettait d’exécuter la volonté d’une personne, qui d’après ce que j’en avais compris devait être le créateur ou le maitre de cette créature. En plus, cette créature ne possédait pas de nom ni ne parlait pas.

Tout ce dont je voulais savoir avait été écrit sur cette planche comme s’ils savaient que dans un futur rapproché, je tomberais dessus. Mais à quoi s’attendaient exactement les personnes qui l’avaient enfermé ici et qui avaient créé ces instructions? Désiraient-ils que je poursuivre leurs œuvres dévastatrices? Et bien si c’est ce qu’ils espéraient, ils allaient être très déçus puisque ma voie était bien déférente du massacre et du mal. Si je devais m’occuper d’elle, certaines choses allaient changer, c’était certain, mais pour le moment, avant de confirmer ce qui étaient peut-être faux, j’allais devoir en apprendre un peut plus sur cette créature.

Me perdant un moment dans mes pensées, j’en oubliais presque l’endroit dans lequel j’étais, mais la prisonnière elle ne l’oublia pas et tentant de m’attaquer, elle me lançait des pierres. Me préparant à les parer, je me rendis vite compte qu’aucun geste n’allait être nécessaire de ma part puisque la distance qui me séparait de la trajectoire des projectiles pouvait se compter en mètres à coté de moi. Interrogateur, je fixais la prisonnière d’un air questionneur. Comment avait-elle peut me manquer de la sorte? J’étais à peine à quelques mètres d’elle et n’importe qui aurait atteint sa cible avec sans trop de difficulté, mais elle, elle m’avait complètement manqué, comme ci son regard l’avait empêché de bien me distinguer. Il fallait mettre certains points à jour et la situation commençait à devenir urgente.

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Abarai Shana
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-11, 21:07

Spoiler:



Like a Star @ heaven La dernière rose des sables Like a Star @ heaven

Définissez-moi un rêve
Que je puisse éloigner
Mes cauchemars à soigner
Pour aspirer à une trêve.


Parfois, le monde est plus vide que le noir; il se révêle en un monstre silencieux et froid qui vous habite l'âme. Des racines anciennes viennent flétrir vos pétales jusqu'au creux de vos pensées doucereuses puis vous crevez au coeur des affres de l'indifférence innée des humains. La Chose fut des vies ignorées par les esprits naïfs des habitants de Suna. Un brin d'elle demeura choquée des années où personne n'avait pris la peine de venir la chercher dans cette grotte à la fois si près et si éloignée de sa liberté, de sa raison. En ayant entreouvert une paupière vers l'intrus, elle avait lu le profil parfait de tout combatant dévoué à son village. Elle le sentait assouvi à celui-ci, enchaîné à sa chère bonne justice. Son rugissement revint venger ce lapsus solitaire, laissant l'eau se charmer. Des boucles seyaient l'arrière de ses mary janes qui ne pouvaient plus se planter dans le sable noir de l'endroit. Elle serra davantage ses bras autour d'elle, frémissant. Malgré ses vêtements, la bestiole bipède était glacée. Chaque milimètre de son corps était resté à une température mortelle d'auto-cryogénisation énigmatique. Se congelant d'elle-même mentalement, ses épaules glacées sautèrent vers l'arrière délicatement. Celles-ci étaient vêtues d'une magnifique dentelle rappelant une valse de gouttes salées parmi des pétales de roses légèrement translucides. Des diamants semblaient cousus à même ce tissu. La jouvencelle baissa son faciès masqué face au sol, semblant gronder quelque chose ou murmurer des archaïsmes d'un autre langage félin. Elle s'effondra sur le côté droit, le bas de sa robe sur son flan gauche couvrant sa jambe esquintée. Ses cheveux vinrent couvrir son dos échancré, se courbant légèrement sur l'avant comme une enfant. Chevrotante, sa carcasse semblait à la fois glacée et massacrée. Des gouttes de sang tombèrent au sol, accompagnées d'un bruit glauque et profond. La Chose continua ses tremblements sans la conscience de les avoir puis entendit le récit de l'autre.

Automatiquement, la créature mystique cessa de trembloter. Ses oreilles scrutèrent le moindre mot de sa part, notant déjà le ton inébranlable qui dicta les phrases. Celles-ci commencèrent à résonner dans son crâne, l'obligeant à se remettre à genoux. Son crâne se fracassa simultanément sur le sol quatre fois. La jouvencelle continua sans remords, jetant des retailles de miroir jusqu'aux pieds du ninja de Suna. Elle s'arrêta quand l'ovale au métal brisé en de plusieurs endroits tomba de son visage. Ses boucles violettes dissimulaient ses traits, étant donné que son visage fixait toujorus le sol. Des lueurs commençaient à peine à apparaître que sa main gauche ensanglantée s'empara du masque, se logeant plusieurs morceaux brisés au creux de sa paume. Un bleu saphir dégradé vers l'azur tomba sur la pierre, pendant que des myriades brumeuses s'emportaient par des vagues indéfinissables. Toutefois, lorsque le mot fatidique fut prononcé, des perles s'échappèrent d'un endroit peu fréquenté de son visage. Il fut envisageable d'apercevoir ces petites gouttes d'eau dorées cascader de ce qui devait être ses joues. Un semblant d'hoquetement frappa sa poitrine, pendant qu'elle se repliait encore plus. Replaçant son bien sur elle, les couleurs flamboyantes disparurent, avant que le reflet anéanti d'Akira revienne le hanter. Les larmes dorées étaient désormais ancrées dans cette terre noire, dessinant des arabesques démentes. La chose les effaça de ses mains vermeilles, reposant son attention sur l'intrus. Son haut-le-coeur avait momentanément réveillée ses sens pour les rendormir aussitôt. Réussissant à retrouver ses pas, elle parvint à tenir sur ses semelles compensées. Son estafilade semblait avoir disparu sous le rajout d'un tissu supplémentaire. Chancelante, la poupée mécanique, toute vêtue de blanc éclatant, avança en direction de l'étranger. La pierre autrefois tombée du plafond rentra dans sa côte gauche puis effilocha son corsais. Une lueur orangé et émeraude s'enflamma à son contact pour s'évaporer dans une myriade jonquille de chutes. La Chose prit appui sur le roc pour reprendre son chemin vers l'inconnu qui s'éloignerait forcément à la prise de contact si brute d'une folle semblable. Ses genoux flanchèrent sans prévenir dans la terre à nouveau, pendant que la créature se figeait encore.

Néanmoins, elle arriva finalement aux pieds d'Akira. Ses boucles éclatantes se perdaient jusqu'à le terre intransigeante, mélangeant le voile blanc avec les pierres blanches et les pétales miroitantes. La Chose s'approcha davantage puis confronta son épaule gauche sur sa jambe droite. Qu'essayait-elle de faire ainsi? Son geste bestial avait pourtant une impression, pour le moins, délicate. C'était une attention étrange pour une pensée civilisée, mais celui-ci en soi ne comportait guère de la violence, du défi ou de l'oppresion. Quoiqu'il en soit, elle glissa tout le courbe de son cou puis finit par y appuyer son crâne. La caverne s'avoua d'un mutisme tenace, impertubable. Or, une respiration troublée s'échappa de la Chose. Elle tenta un << a >> très faible pour atterrir à un << tr >> potable. Ces syllabes avortées, à peine dites, possédait des variations cristallines chétives. Les notes semblaient issues d'un vent vengeur de Suna ou d'une nature décédée par la féérie. La Chose se remit à trembler à la suite de sa dernière prononciation. Ses mains se plaquèrent sur son crâne, pendant qu'elle écartait rudemment le contact de son geste comme si elle fut trahie en une seconde. La jouvencelle se détourna vers la mare et rugit son saoûl. L'ivresse en elle-même put souffrir des tons ravageurs de son rugissement qui alla effilocher le plafond une fois de plus. Si près, l'homme pouvait sentir le frémissement du son produit par sa gorge. Au-delà de ses tissus, avait-il bel et bien une bête arrogante? Elle se remit à regarder le sol puis s'apprêta à frapper sa tête sur celui-ci encore.
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Kenjiro Akira
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-12, 19:02

Les choses commençaient à se dérouler vraiment bizarrement en ce lieu qui à première vue ne démontrait pas la joie de vivre ou la quiétude. Au contraire, cet endroit pouvait être le dessin de la tristesse et de la solitude où régnait en ce cœur un sentiment indescriptible. Ce poids qui nous pesait sur les épaules ne faisait que rendre l’atmosphère encore plus lourde et moins accueillante. C’était le paradis pour les créatures du mal, dont leur sang et leur vie avaient été dispersés sur tous les murs et s’écoulant tel un ruisseau dans les enfers, un petit lac intérieur s’était créé.

Juste à sentir l’odeur infecte qui provenait de cette source, on pouvait se douter que la douleur et la torture avaient été un art grandement pratiqué en ce lieu maudit. Il n’était pas bon que de demeurer trop longtemps dans un endroit pareil et si ça n’aurait été que de moi, j’aurais abandonné mon poste depuis bien longtemps, mais cette personne, enfin cette chose, qui se tenait maintenant accroupis sur le sol, avait déclenché en moi un intérêt toujours plus grandissant. Elle avait en elle un tel mystère qui ne cessait de m’interpeller à chacune des secondes qui passaient.

En plus avec tout ce dont j’avais vu depuis le moment où j’avais mis les pieds ici, il m’était maintenant impossible de quitter les lieux sans d’abord avoir eux des réponses à ce qui s’était passé ici. Notre amie ici présente n’était pas très coopérative et semblait même un peu primitive. Elle semblait même avoir un grand plaisir à se taper la tête sur les murs ou sur le sol, décrivant ainsi très bien l’état psychologique dans lequel elle pouvait être, mais elle avait peut-être passé une très grande période dans ce lieu ce qui aurait pu expliquer son état de démence.

Je me devais de la ramener à Suna, afin que des experts s’occupent d’elle, mais les relations que nous avions entreprises l’un envers l’autre n’avaient guère beaucoup avancé, mais j’étais bien décidé à y arriver et à lui faire dire quelques paroles. C’était dans cette optique que j’étais reparti à la recherche d’information et tout ce qui pouvait me renseigner sur ce qui aurait pu ce passé ici avait été ce message que j’avais trouvé sur la porte de la cellule avant que je me décide d’y entrer. Ne l’ayant pas trop pris en considération jusqu’à ce moment, j’avais découvert dans ces mots des indices qui m’aideraient certainement avec cette chose qui, depuis le moment où je l’avais libéré de ces entraves, n’avait que rugi, tel un animal perdu en ce lieu sinistre.

Aucune parole n’était sortie de sa bouche, mais tout changea lorsque je prononçais le dernier mot présent sur cette affiche. Ne sachant point la raison, la personne qui se trouvait par terre, avait arrêté de trembloter et était devenue soudainement très calme, comme si tous les tracas de sa vie passés l’avaient quitté pour la laisser dans une quiétude complète. Jamais elle n’avait agi de la sorte en ma présence. Remarquant la présence de son masque sur le sol, je tentais tant bien que mal de voir le visage qui s’y était caché, mais hélas, ses longs cheveux avaient pris la place de son masque et cachait à leur tour le visage qui ne voulait pas être montré. M’approchant un peu plus afin d’essayer de voir la moindre partielle de peau, je dus m’arrêter, après avoir eu une vision qui dépassait l’entendement.

Coulant de son visage, une substance dorée était tombée sur le sol et m’approchant de nouveau afin de quoi il pouvait bien s’agir, je ne pus que constater la folie de mes pensés les plus farfelus. À première vue, ces choses semblaient n’être que des larmes, mais cette couleur ne correspondait aucunement à celle d’une larme. Il y avait visiblement quelque chose qui n’allait pas chez elle et maintenant j’en étais persuadé. Complètement déboussolé de toutes les choses folles que j’avais vues ici, je me reculais afin de m’éloigner le plus d’elle. Quelque chose me disait que cette chose n’était pas humaine et que c’était à cause de cette différence si frappante qu’on l’avait enfermée ici il y avait de cela un bon moment surement.

C’était peut-être la solution la plus respectable à faire que de la laisser enfermer ici, mais son comportement qui suivis me fit douter un moment des dernières pensées que j’avais eu. Rampant à même le sol, elle s’était approchée de moi afin de déposer son épaule contre ma jambe. Cette seconde de prise de conscience, avait duré un bref moment et parmi ceux-ci, elle avait même prononcé quelque chose.

Ce n’était pas des mots certes, mais au moins, elle avait dit quelque chose que je pouvais comprendre. Ce n’avait été qu’une syllabe oui, mais maintenant je savais qu’elle pouvait me comprendre et même peut-être dire quelques mots. On avait eu là un avancement considérablement et j’étais confiant pour la suite. Me concentrant un moment sur ce qu’elle avait dit, j’arrivais à la conclusion que c’était ce mot «treize» qui l’avait fait réagir de la sorte. Ce mot avait certainement déclenché en elle une série de souvenirs.

Profitant de ce premier contact concluant, j’empoignais la laisse qui pendait à son cou, pour ensuite m’éloigner en la tenant fermement. D’après les écris, cette laisse allait permettrait de la contrôler pour ainsi être en mesure d’entrer davantage en contact avec elle, mais tout ce compliqua quand elle retourna dans son monde et entra de nouveau dans une crise incontrôlée. Tentant une ultime tentative, je prononçais ces quelques mots qui résonnèrent sur les parois de la grotte.


-Je suis venu pour t’aider, alors ne crains rien. Je ne te veux pas de mal.
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Abarai Shana
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-25, 02:16

Like a Star @ heaven Avance, poison de jouvence Like a Star @ heaven

L'arbre de la plume est décimé.


Teintes du désespoir qui hantent ces murs, teintes mortelles au fer instantané, teintes miroitantes s'échappant des parois maigres de sa carcasse. Des lueurs commencèrent à se former au travers des dentelles de la Chose qui figea son mouvement avec une netteté désarmante. Les voiles blancs retombèrent autour de ses épaules, le long drap versatile sur sa chevelure faisant de même. Le raffinement de ses habits contrastaient toujours avec l'harmonie rauque bestial de son dialogue. Elle tâta automatiquement sa gorge, cernée de son collier massif. L'impact sourd du geste du shinobi du sable avait secoué son être, bloquant les rouages de ses articulations dans cette position étrangement accoutumée à une soumission entière. Sa tête frôlait dangereusement le roc, pendant que ses doigts de satin blanc y siégeaient doucement. Son avachissement n'avait pris qu'une seconde pour devenir une révérence lasse, à la fois élégante et cadavérique. Les jupons de la jouvencelle composaient une myriade d'entourloupes de rubans et de noeuds encerclant sa silhouette. Ses boucles tombaient désormais sur le sol, libérant la courbe d'un dos creux, dressé d'un corsais d'albâtre et d'acier. Ses omoplates fortement démarquées exhalaient des reflets dorés d'un sardonisme orangé. Le collier de la chose tinta dans le vide de son esprit qui contracta son corps à se relever de moitié. Sur son séant, sur ses genoux maigres, son masque argenté refléta une nouvelles fois le faciès du jeune intrus. Cette fois-ci, une injure sévère au miroir broyait littéralement le côté droit. Toutefois, l'autre partie ne comportait qu'une petite éraflure sur ce qui aurait dû représenter un oeil. Un fragment de son masque heurta soudainement le sol, créant une symphonie de fracassements miniatures. Il devint envisageable de percevoir la porcelaine délicate sous le verre métallique, alors que la jeune fille posait ses mains légèrement teintes d'un vermeille printanier sur ses jupes pures. Une goutte d'eau suinta du plafond pour atterir dans cette crevasse faciale, la bercer pâle scintillement de la goutte qui côtoya bientôt une flamme extatique, brumeuse. L'onde saphir tourbillonna auprès de l'enfant sans vie qui recula en la sentant s'éteindre.

Tout à coup, la nymphe déchue de ce blanc osseux retomba vers l'arrière, accentuant alors la prise de sa chaîne qui se composait d'un million de reflets électrisés d'un vrombissement bleuâtre. La Chose se rattrapa soudainement, avançant au sol avec une fragilité menacée. Ses genoux laissèrent ses jupons retomber complètement sur le roc pointu, pendant que son crâne fut secoué aussi. Ainsi, ses mains blanches touchèrent la terre démolie par les années. La jouvencelle abandonna toute résistance à la suite de sa piètre révérence, alors que son masque perdait quelque bribes. Le tout ne donnait plus que la motiié du visage d'Akira maintenant, mais l'enfant sans vie réussit à retrouver l'habilité de ses mains. Malgré ses sens obstrués, la Chose enlaça la pointe de ses doigts délicats. Aggripant d'un pouce et d'un index stoïques le satin pur, elle libéra la vue de son avant-bras droit. Avant tout, le sang coagulait dangereusement sur celui-ci. Démarrant au poignet pour remonter en des zébrures spécifiques vers son coude, la structure semblait scalpée finement. De plus, sa chair ressemblait à une marée de pierre précieuses; une vague de citrine remontant directement aux opalines orientales. Les couleurs voyageaient sur elle telle qu'une étoile filante déchirant une nuit nocturne. Les étincelles ruisselèrent lorsque la Chose se contenta de tendre son bras blessé vers le shinobi du sable. Ne constatant plus son état, elle se releva en sentant de lourds mécanismes bloqués. Ses rouages rouillés d'une substance liquide, la jouvencelle s'arrête à la moitié de son parcours. Tombant littéralement, une chute d'astre minuscules suivit coquinement sa chair drapée d'une longue manche de dentelle permettant de déceler parfois quelques miroitements exquis et exécrables. La Chose replia sa main dénudée contre elle, la serrant comme si elle devait l'oublier. Toutefois, elle remonta ses paumes baignées du liquide jouvence vers son faciès argenté quand les murs grondèrent brusquement d'une puissance phénoménale. Un autre parcelle du plafond tomba. Derrière la jouvencelle, sur ses jupes traînantes, une partie du roc prenait possession de ses habits. La chose ne pouvait plus bouger, mais ses deux semelles compensées essayèrent malgré tout. Ne réussissant qu'à craqueler en de rares endroits sa robe angélique, le bras céleste, découpé d'une nuit sombre alla tenir les maillons un bref instant. Quelques secondes suffirent à ce que l'illusion s'estompe, la créature comprenant enfin sa mésentente. Le cancer du silence habitait l'endroit qui se mit à ignorer un flot d'eau pure allant jusqu'à se déverser dans la mare. Sa chair froide baissa davantage, lui proférant une nature polaire et primaire de tous les quarts du monde. Des arabesques noires dansaient sur sa main, alors que celle-ci demeurait immobile.

Ce fut un sanglot. Unicité entière dévoué à celui-ci, plénitude de chagrin en un retentissement, cette seule manifestation suffit à ce que la chose appuie son dos sur le roc déformé. Sa propre main irisée se porta sur son collier asez large, y passa ses doigts de petite princesse. Elle enfonça sans gêne, sans gémir un égorgement définitif. Ses côtes avaient cessées de se soulever machinalement sous son corsais d'acier et de soieries pâles. La main se refermait comme l'étau mortel de son être sur elle-même, illustrant parfaitement les décombres absentes au creu de sa pensée. La Chose rugit faiblement, augmentant sa pression à un rythme fou. Sa jambe gauche convulsa, sortant immédiatement des lourdes jupes. Sur la hanche violacée se trouvait des pétales rosées qui ne cachaient guère le symbole martyrisé de la prisonnière XIII. Il s'agissait donc de la bête officielle, mais que désirait-elle réellement au coeur des ces folleries meurtrières. La peau éclairait une partie de la caverne, touchant pres que un rayonnement constant de deux mètres. Or, la chose se balança mollement, même si l'emprise de ses doigts provoquèrent quelques craquement douteux de sa nuque. Elle tenta de dissimuler sa jambe, mais l'acte eut pour effet de la dévoiler davantage. Montrant le sang omniprésent sur sa carcasse, la grotte trembla encore. L'eau devint plus abondante, lorsque la mare prenait une ampleur menaçante. Son bas effiloché laissa à nouveau des rayonnements purs se libérer des entrailles, des mailles de ces fils enflammés. Les flammèches consumèrent bientôt l'endroit, l'eau empoisonnée n'était qu'à son apogée d'engloutissement. La Chose se contenta de resserrer son emprise, alors qu'un bruit semblable au premier se joignit à son antécédent. Ses épaules s'entrecroisèrent élégamment, donnant à sa silhouette maigrichonne une prestance bestiale. Elle ramena ses genoux contre elles, mettant bien en évidence contre son gré la gravure symbolique de sa jambe. Le chiffre romain, le treizième baignait dans un flot imaginatif, dessinant les courbes prédéfinies d'une cuisse galbée en malnutrition. La Chose employa son bras gauche à replacer momentanément ses dentelles soyeuses. Sa main droite abandonna son désir las et se tendit vers l'intrus comme si elle cherchait à saisir une idée impossible. Trop complexe pour s'inclure parmi les bipèdes, l'esclave trembla en lâchant considérablement un dernier son. Son masque renvoyait encore le visage décimé d'Akira, donnant à ses yeux les siens pour seule réponse visible. Cependant, sa main droite vint se poser sur le miroir, laissant une volupté sanguinolente descendre sur ce qui aurait pu être une joue étincelante de mirages désertiques.
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Kenjiro Akira
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2009-09-25, 21:22

Tenant la laisse fermement, j’avais été abandonné dans cette scène de pure folie. Tout ce que ma raison me disait de ne pas croire était contré par ma soif d’en savoir davantage sur ce qui se passait ici. Elle avait réveillé en moi cette bête curieuse qui voulait trouver des réponses. Était-ce vraiment ces réponses que je voulais posséder ou était-ce seulement à cause que je désirais garder pour moi seul ce joyau que je venais à peine de découvrir. Oui, c’était comme ça que je l’avais appelé.

Elle possédait toutes les caractéristiques de cet objet si précieux. Passant des couleurs miroitantes qui avaient paru de sa peau cristalline au mystère de la présence de cette femme ici, toutes les caractéristiques avaient été rassemblées pour présenter cette chose comme si elle avait été enfermée tel un trésor que l’on désire cacher afin que personne ne puisse nous le voler. C’était étrange comme réflexion, mais depuis plusieurs minutes déjà, mon cerveau ne savait plus différencier ce qui était logique ou pas. Tout ce qui avait paru, pendant plus de vingt ans, irréel était arrivé en à peine quelques minutes et la folie de la situation s’était emparée de moi.

J’aurais t’en voulait quitter les lieux, afin d’oublier ce que je venais de voir, mais elle m’avait ensorcelé. Beaucoup de personnes étaient certaines qu’une telle incompréhension pouvait apeurer même les plus braves, mais étrangement, je ne ressentais plus cette peur. Pourtant, rien ne m’empêchait d’être envahi par elle, mais une telle quiétude m’avait envahi comme si ces milliers des couleurs avaient eu un effet apaisant sur moi. Étais-je devenu fou? Oui, très certainement. N’importe qui, qui aurait été à mes côtés, vous l’aurait confirmé, mais pour ma part, cette folie s’était transformée en quelque chose de tout à fait naturel. Était-ce la surprise de voir tant de splendeur aussi illogique les unes que les autres qui m’avait effacé la mémoire pour enregistrer à la place ces balivernes? Je ne pouvais pas le dire.

Continuant d’être ensorcelé sous le charme de la chimère, ma conscience me regagnait de plein fouet et me faisant sortir de ma transe, je me réveillais tout à coup. Déboussolé, j’essayais de comprendre ce qui m’était arrivé, mais mon attention fut détournée de nouveau par cette femme. S’étant levée, elle s’était dirigée dans ma direction et présentant sa main droite, elle tentait de me dire quelque chose. Ne comprenant pas le message qu’elle voulait m’envoyer, je lui renvoyais un regard interrogateur et suite à cela, elle arrêta son avancer et repris sa main.

Ne bougeant pas d’un centimètre, j’essayais de comprendre ce qu’elle voulait de moi, mais après plusieurs minutes de réflexions, je dus me résigner à abandonner, puisque mon avancé vers cet inconnu se poursuivait toujours davantage. Tout aurait été si simple si elle avait su parler, mais il fallait croire de la vie en avait décidé autrement et qu’elle avait décidé de me lancer un défi, que cette fois je n’allais probablement pas être en mesure de réussir. Cette femme avait passé toutes mes barrières et s’était faufilée à l’intérieur de mes remparts. Elle s’était emparée de mon être aussi facilement et si je voulais reprendre le contrôle de moi-même, je me devais de quitter les lieux sur le champ. Fermant les yeux, je fis un cent quatre-vingts degrés sur moi même et m’apprêtais à partir pour de bon lorsqu’un son atroce me ramena à l’essentiel.

Sentant le sol trembler de toute sa fureur, je me retournais aussitôt et à ce même moment, j’aperçus cette immense pierre qui c’était abattu tout juste en arrière de la bête. Le tremblement de terre s’intensifia de plus en plus. Les murs commencèrent à s’effriter et le plafond avait même abandonné sa position afin de se laisser tomber vers le bas. Des rivières d’eau s’écoulaient du plafond et rejoignaient le lac intérieur qui s’était créé depuis des années. Les pierres continuaient leur assaut et si on restait ici, seule la mort allait être notre porte de sortie. Ayant encore beaucoup trop de choses à faire pour mourir maintenant, je fonçais telle une flèche vers la drôle de femme et empoignant un kunai dans ma sacoche de ninja, je découpais une partie de sa robe qui était demeurée prisonnier du rocher qui était tombé à quelque centimètre à peine de la femme.

Une fois en liberté, je la pris dans mes bras et fonçais vers la sortie. Il n’y avait pas de temps à perdre et c’est à toute vitesse que je franchis le cadre de la porte qui avait emprisonné pendant si longtemps cette chose si mystérieuse que je tenais dans mes bras. Ne cessant pas ma course, je passais, deux par deux, les cellules qui parsemaient ce corridor de la mort. Oubliant les cadavres qui jonchaient le sol, je m’élançais dans le minuscule chemin dans lequel je m’étais aventuré lorsque j’avais entendu les premiers cris. À ce moment-là, je n’avais vraiment aucune idée de ce qui allait m’attendre, mais maintenant que je venais de vivre tout cela, j’aurais peut être préférer ne rien connaître de cette dernière mésaventure, mais il était trop tard pour regretter quoi que se soit.

Ressentant la caverne qui allait très bientôt se refermer sur nous, je pouvais presque voir cet être de la mort qui nous attendait un peu plus loin, accompagné de sa faux. Ne voulant pas lui donné cette joie de nous apporter dans l’autre monde, je doublais d’effort, courant vers la sortie qui allait nous emmener vers l’extérieur. C’était la dernière droite à franchir vers la sortie et je me devais de ne pas échouer cette fois-ci. Courant à la limite de mes capacités, j’aperçus l’auréole lumineuse s’approcher de plus en plus. Gardant avec moi, cet espoir qui s’atténuait de plus en plus avec les roches qui refermaient à une vitesse vole mes arrières, j’arrivais de justesse à faire traverser mon corps vers l’extérieur et au moment même où nous deux corps se faufilèrent par l’ouverture, l’entrée de la grotte s’effondra complètement, élevant au même moment un immense nuage de sable et de poussière.

Survolant un moment l’étendus sans défauts du désert, nous retombèrent lourdement, tous les deux, dans cette mer de sable et au premier contact avec le sol, la bête s’échappa de mes bras pour rouler un peu plus loin. Terminant ma chute à plus de deux mètres de la dame, je demeurais dans cette position, remerciant le ciel de m’avoir donné une seconde chance en me laissant la vie.
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Abarai Shana
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2010-01-01, 23:34

Spoiler:

Like a Star @ heaven Lait aux cerises, mon laid qui me martyrise Like a Star @ heaven

Restez au chaud dans vos coeurs froids. - Scarlett

Un drap de sable la cueillit sponatanément. Elle, la Chose, s'évanouit au creux de cet unique réconfort élémental. Or, sa carcasse de vivante se mit à dévaler loin de Kenjiro. La distance qui les séparait se mit à augmenter au fil que le sol se mouvait à la suite des changements très complexes des souterrains. La chose brillait de tous les côtés, perdant à chaque envolée lui cassant probablement chaque partie de son corps des bribes de vêtements blancs. Tourbillonnant sur elle-même, la robe devint d'une teinte dorée trahissant le fébrile émoustillement bleuâtre de ses cuisses ne pouvant que confirmer de précédents soupçons. Une fleur de lys se toila sur sa chair, allant transformer chaque boucle en un serpent long qui s'échappa de sa crinière. Le sol sablonneux s,effondra peu à peu, emportant la dame sans pureté vers ses fonds infernaux. Ses mains perdirent leur sainteté illusoire quand ses ongles de miel aux broderies étranges illuminèrent les éclats diamantés du soleil. Cette étoile naquise de la terre se mit à rayonner si haut et si dangereusement que le ciel en voyait presque le reflet. Une mabiance solvé d'un vermeille s'étira de la fin de ses précieux habits à son corps de merveilles colorés. Les seccousses se terminèrent quelques minutes plus tard, laissant là une chose non identifiée qui se consumait de toutes les parts imaginables de l'être humain. Son bras droit, fervent de ne savoir que tuer, était aussi pure qu'une neige, tandis que ses veines coagulait un noir d'encre digne des pires profondeurs aquatiques. Elle lâcha un cri humain, un premier. Le son cristallin s'évada au sein de l'air qui s'en nourrit de longues secondes. Sur un champs de vingt mètres, des bris de miroir gisaient parmi des dentelles pourvues de sang rose. La créature resta ainsi un long moment également. posant l'azur avorté de ses pupilles sur le bleu du ciel. Une main tangible, hésitante entre le vert lime et citronné tendit sa joue argenté puis la massa. Elle obtempéra sur sa tempe à la suite de son front. Jouant l'archéologue amateur, ses doigts de son autre paume filèrent tranquillement sa poitrine en suivant ses côtes. Elle sentit ses dessous florir sous sa paume fouillant désormais son ventre trop fin. Ses yeux, épicentres même de fantasmes refoulés, dardèrent la réalité avec une décision étrange. Laissant une plainte lancinante planer sur leur passé, elle se redressa sur son séant. Crevassant son dos au rythme de son souffle, des laçages délicats le vernissait, révélant des ancêtres d'injures probablement dûes à des fouets. Ses paupières e amande se déformèrent par le noir qui vint habiter ses longs cils surdimenssionnés. Son visage d'enfant ne témoignait d'aucune ressemblance à ce monde, laissant l'ignorance et l'indifférence qualifier son être. Ses joues creuses laissaient des plaines soyeuses se croire à elle-même au fil de la valse qui les submergeaient avec une féroce tentation chétive. La faible à la crinière violacée fiza longuement ses chevilles enrubannées et sa jupe ne pouvant plus se qualifier ainsi. Des sanglots éreintèrent sa gorge, malgré l'absence silencieuse de la frustation dans ses yeux. Sa bouche de voluptés ne pouvant s'immerger dans un secret laid tenta de s'humecter, mais elle ne put rien faire. C'est alors qu'elle comprit son appétit si grand et si achevé par l'attente, ses cris sanglants et son mutisme flagrant. La chose caressa les fils qui reliaient avec une ténacité immense ses commissures qui saignaient légèrement. Son ventre étouffa un lourd tremblement qui la plongea à nouveau au coeur de ses craintes inertes. La laisse totalement démolie s'était éparpillé partout, ne laissant qu'un collier à son cou. La jouvencelle alla donc dans sa nuque chatouiller sa chair maudite et d'un or antique pour ouvrir le sceau. La créature perdit son rang d'esclave, son faux titre mis par une autre qui craignait de tout revoir pour tout redevenir. Le collier de fer tomba lourdement au sol, pendant que la créature rampait de quelques pas avec ses bras. Le sable longeant son corps, la créature retomba immédiatement. Elle sentit une...

Palpitation vivre dans son corps. Touchant son coeur, Shana, devina-t-elle, tissa un courant au fond de son crâne rempli de toiles ancestrales. Elle redécouvrit des corps, très très vieux qui commencèrent tous des monologues inscrits en elle. Le gouffre noir avala toutes les informations qui lui donnèrent un lourd cri de souffrance qui termina sa douleur à un souvenir désormais intrangible. Ses yeux dardèrent Suna au comble de son Savoir minime qui se résuma à gémir en silence. La Chose détourna sa tête et continua à rampert pour s'éloigner du village caché du sable. Shana, se força-t-elle à penser, soulevait chaque membre avec une lenteur dardante de terreur. Son squelette traumatisant brillait avec un appel monstrueux. Les couleurs en une orgie stellaire et intemporelle se crevassaient entre elles comme une moulée de cendres diversifiées par les éléments. Une poudra blanche tomba de ses côtes. Ses hanches, zébrées du nombre treize, trahissaient sa forme temporaire. Elle rugit en fendant davantage sa bouche, perle de miel bleue. La créature, ayant atteind un mont minuscule du désert, trouva un cadavre en décomposition. Shana constata de manque son bras droit, de la partie gauche de son visage et de ses pieds rongés par un malheur incertain. Elle le prit dans ses bras et le berça en oubliant celui qui l'avait sorti de son tombeau. Elle s'empara de l'homme, et jeta son bandeau du village si loin qu'il se cassa en mille morceaux. Le symbole du village se détruisit au rythme qu'elle semblait consoler l'âme en peine. Des murmures, sans mots et sans origines, occupèrent sa gorge nue. Elle avait posé le dos du cadavre contre son thorax, se balançant d'avant en arrière comme si elle put avoir enfanté les horreurs qui l'avait tué. Shana cria, encore et toujours de son étouffé. Ses mains poussèrent le mort quand elle réussit à marche à quatre pattes, martelant une fois de pluss ses jambes gravées de phrases incompréhensibles. Le cadavre perdit ce qui restait de sa tête lors de l'impact quand Shana déterrait une autre victime de la poussière à trois mètres là. Cette fois-ci, une fillette gisait au coeur des ruines de l'endroit secret. L'enfant fut également pris dans ses petits bras maigres qui chérissèrent la vie anéantie, annihilée une fois de plus. Shana passa une main dans sa tignasse bouclée pour l'éloigner de sa vue chevrotante. Elle caressa la joue restante de l'enfant et libéra le corps de son emprise silencieusement. Continuant l'apogée de sa fuit misérable, l'humaine pathétique finit par se lover contre le sable, rayonnante et influençant démentiellement le ciel selon la bonne volonté de ses flammèches aveuglantes. Elle se releva du sol en titubant et plaça ses bras en croix sur son corps. C'est alors que ses rayons se retournèrent contre elle-même. Les flammes fusèrent dans le blanc omniprésent de son acte qui commença à propager une toile sur la partie droite de son être. Une substance ectoplasmique plaqua sa main droite contre son épaule gauche, et s'apprêtait à continuer...quand un beuglement intersidéral creva son thorax. La Chose huta à genoux et donna sa tête en explosion. Sa longue chute de boucles martela précisément le sol treize fois. Ces treize coups résonnèrent, alors que la toile blanche tombait au sol en devenant des lambeaux de peaux morte.


Fleur orale. Lapurtdetesyeuxe

Une pluie blanche cueillit son corps, où ses yeux saphirs jouaient de rigueur avec sa peau azurée. Ses pupilles en des floraisons pâles témoignaient une quiétude étrange quand Shana commença à arracher sa chair. Celle-ci se dupliqua en laissant des zones totalement bleues. La créature perdit peu à peu ses couches, conservant malgré tout quelques débris d'habits. Elle tourna sur elle-même pour se coucher dans le sable devenu blanc. Cet effet dû à ses flammes immortelles et illusoires tranpercèrent ses veines qui se mirent à pomper davantage. La fraîcheur aux joues, Shana posa ses pupilles au sol et dessina de petits coeurs avec ses doigts. Elle en fit des dizaines et les effaça de son coude gauche. Shana débuta une rose, ignorant désormais ce qui l'entourait pour se recroqueviller en une forme foetale. La jeune fille aux éclats mordorés et hivernaux ne vit guère sa chevelure se métamorphoser en un horrible océan bleu qui répandit des vagues intenses dans le désert partiellement pur de son or habituel. La créature sourit avec ses lèvres cousues avec du fil de fer noir. Shana semblait presque chantonner, mais aucun son réel ne pouvait sortir de sa gorge. Sa voix retenue ne voulait rien dire à ceux de ce monde, rien de plus que l'horreur qu'il lui évoquait. Elle se roula encore, perdant sa joie instantanée et fouettant sa fleur pour réunir ses mains sur sa hanche droite qui perdit un lambeau de peau. Comme si elle muait, une autre blancheur vint la quérir. Elle s'empara d'un objet minuscule et dévoila une pensée rouge. La fleur de sang possédait un bourgeon noir resplendissant, pendant que les pétales s'épanouissaient toujours et encore. Shana se releva légèrement et souffla sa fleur au vent. La fleur vint sur Akira, et se révéla bien réelle. L'odeur sucrée s'évanouissait dans tout ce qui l'entourait. Les pétales inombrables étaient légères, simples et souples. Elles semblaient presque danser sur une musique lointaine pleine de bulles d'air. Un nuage barra le soleil , ombrageant à peine les lieux qui devinrent davantage blancs. Shana se laissa tomber sur le dos, retournant creuser le sable pour y déposer de sa pensée et de ses gestes doux de petites roses des sables.
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Kenjiro Akira
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2010-01-02, 19:28


Nous venions d’éviter le pire et encore une fois, j’avais réussi à me faufiler entre les doigts sans pitiés de la mort pour ainsi reporter, à un autre moment, la fin de mon périple en cette vie, où j’y laisserai qu’un corps sans vie, pourrir sous les yeux appréciés des charognards qui allaient se faire un plaisir de me dévorer entièrement, afin que mon existence n’aie été qu’illusion. Mais pour le moment, j’étais bel et bien en vie et ma fin n’était pas encore arrivée. Laissant de coté un moment cette fausse fatalité, je me relevais tout en secouant mes vêtements pour les dégager du sable qui les avait souillés de leur millier de petits grains dorés et lorsque je me retournais en direction du dernier endroit où la chose avait atterri, je fus estomaqué de voir qu’elle ne si trouvait pas.

Pensant aussitôt à une fuite, je me mis à courir à l’endroit où elle s’était trouvé la dernière fois et examinant les environ, je pus remarquer, tout en bas un puissant jet de lumière qui transcendait les cieux par ces milliers de couleurs. Aveuglé par tant d’étranges lueurs, je dus protéger mes yeux avec mes deux mains, les utilisant tels des écrans protecteurs, empêchant ainsi la moindre lumière d’attaquer aussi férocement ces deux iris si fragiles. Soulevant légèrement mes mains afin de permettre à une infime quantité de lumière de pénétrer en mes yeux, je tentais de revoir ce qui m’avait aveuglé plus tôt. Laissant mes yeux s’habituer de plus en plus tant de concentré de couleur, je pus apercevoir, tout en bas de la colline, la même jeune femme que j’avais aidée lorsqu’elle était encore enfermée dans sa cellule. Encore incrédule et sans explications logiques à tout ce dont mes iris contemplaient, je dus demeurer sur place, laissant mes neurones analyser l’information qu’ils recevaient, mais même après plusieurs minutes de traitement, aucune réponse n’avait été trouvée et toute cette histoire continuait de paraître pour moi aussi farfelu que tous les rêves que je pouvais faire.

Continuant de baigner dans l’incertitude la plus complète, la divine apparition réagissait soudainement très étrangement. Lâchant un moment des yeux ce pot-pourri de couleurs aveuglantes, je me concentrais sur ce qu’elle venait tout juste de déterrer et avec stupéfaction, je me rendis compte qu’elle tenait entre ses mains un cadavre. Décidant de m’approcher davantage pour voir des plus près les agissements qu’elle avait, je descendis avec précaution la butte de sable, protégeant toujours mes yeux de cette clarté de couleur qui devenait de plus en plus concentré à chacun des pas que je faisais. Fixant un point bien fixe tout en bas, je parvenus à mes fins et atteignis le bas de la colline avec quelques petites embuches. Une fois rendu à quelques dizaines de mètres de la femme, je relevais doucement mes deux mains, libérant de nouveau l’horizon devant moi, mais à cause de cette concentration trop élevée de couleurs, je dus cesser le mouvement de mes mains. Recherchant le cadavre que j’avais cru voir plus tôt, je le retrouvais dans les bras de la bête et suite à un immense cri qui transperça mes tympans, je fis projeter au sol sous la puissance d’une telle détresse.

Demeurant accroupi sur moi-même comme si j’avais voulu me protéger d’un danger certain, je relevais la tête légèrement afin de m’assurer que le danger nous avait quitté, mais hélas, elle était toujours là, éblouissant les alentours de mille feux, de mille couleurs. Avec cette fontaine de couleur qui rejoignait le ciel, n’importe qui aurait pu apercevoir son appelle de détresse à des centaines de lieux d’ici et n’étant pas si éloigné du village caché du sable, il était indéniable de penser qu’une telle apparition, n’avait pas attiré l’intérêt de personne. J’étais pratiquement sûr que des gardes de Suna étaient déjà en chemin. Voulant en savoir un peu plus sur elle avant l’arrivé des autres, je m’approchais de quelques maîtres d’elle, rampant dans le sable tel un enfant qui n’a pas encore appris à marcher. M’approchant le plus près possible d’elle, je pus l’apercevoir déterrer un second cadavre qui était plus petit que le premier qu’elle avait trouvé. La prenant dans ses bras comme elle l’avait déjà fait précédemment, elle le berçait comme une mère avec son enfant, son nouveau-né. Elle semblait avoir une étrange relation avec la mort et de la façon qu’elle réagissait avec eux, elle le prouvait bien.

Aucun être sensé et doué de raison n’aurait réagi de la sorte face à un cadavre, décomposé depuis bien longtemps par la vie elle-même. Il y avait véritablement quelque chose qui n’allait pas chez elle et si je voulais réussis à la faire parler, j’allais devoir me dépêcher avant qu’une nouvelle surprise me tombe dessus. Me préparant à poursuivre l’interrogatoire que j’avais débuté plus tôt, un nouvel évènement vint m’interrompre. Adjugé devant l’atrocité de la vision que je venais d’avoir, je me détournais légèrement afin de reprendre mes esprits. De toute ma vie, jamais je n’avais vu un corps bien vivant perdre sa peau qui tombait maintenant en lambeau sur le sol. Elle semblait perdre tout contrôle d’elle-même et même son corps qui avait commencé à l’abandonner avait appelé la fin de sa vie et avait commencé à se décomposer, de lui-même.

Mais étrangement, ce n’était pas le sang qui avait coulé par la suite, mais bien une blancheur des plus divines qui avait éclairé l’environnement dans un flash lunaire, étendant sa blancheur tout autour tout en faisant disparaître momentanément ce désert dans lequel nous étions. M’obligeant une nouvelle fois à fermer les yeux, je pus voir transparaitre à travers mes pupilles cette blancheur étincelante. Demeurant dans une sorte d’état second, je me laissais envahir par cette lumière qui m’enveloppa en un instant à peine et lorsqu’elle prit possession de mon corps, je rouvris les yeux, espérant revenir à la réalité, mais hélas, tout ce dont je voyais étais ce même blanc qui s’était emparé de moi depuis peu et perdu dans un endroit que je connaissais pourtant par cœur, je m’abandonnais à cette inconnue et fixant, sans trop savoir où regarder, cette blanche femme, je me perdis en elle, pour ne jamais revenir.

Qui aurait pu croire qu’une telle chose pouvait exister? Que l’inconnu de ce monde pouvait t’emmener dans un autre monde. Monde où personne n’est jamais allé. Pourtant, cette femme l’avait bien fait avec l’incrédule que j’étais et me faisant voir un autre coté de sa personnalité, elle m’avait complètement subjugué, devenant à jamais son serviteur. Mais dans la divinité de sa personne, j’avais pu voir apparaître devant moi son doux visage et un détail m’accrocha au plus haut point. Ne pouvant plus quitter mes yeux ces entraves qui retenaient sa bouche, je me rendis bien compte là de la raison qui avait fait en sorte, depuis le début, de la garder muet à toutes mes interrogations.

Étant muselé telle la bête qu’elle était, on avait fait en sorte qu’elle ne puisse plus parler pour garder en elle les secrets que ses anciens maitres avaient voulu garder enfermés à jamais. Voyant là une possibilité d’en savoir plus sur sa personne, je joignis mes mains ensemble et après quelques mudras, un petit courant d’air rapide et précis, coupa les liens qui la retenaient, pour une deuxième fois, prisonnière. Voyant les attaches se déchiqueter sous ma précédente technique, je m’empressais aussitôt de lui poser une première question qui allait lui permettre d’entrer en contact avec moi pour la première fois.


-Qu'êtes-vous exactement?

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Abarai Shana
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2010-01-19, 01:38

Spoiler:

Like a Star @ heaven Reflet d'errance, relais d'ignorance Like a Star @ heaven

Je lis ton front,
Comme luit l'affront,
Faussement fier,
Du haussement d'une pierre.

Le dessin long s'affirmait d'une lenteur continue qui aurait pu terrifier les mères de tous les cieux, de tous les dieux. La créature fixa ses haillons blancs, remontant spontanément une manche sur son bras droit pour couvrir cette chair de couleur semblable. Shana, crut-elle quelques secondes, regarda finalement l'opposant, le misérable, l'intrus dans son nid de douleur qui se forgeait de lui-même un souvenir dans son crâne trop étroit pour le retenir. Elle ne bougea nullement ses lèvres, sentant ls ifls de fer tomber d'eux-mêmes. Une eau coula de sa chevelure se perdant en sautillements de papillons venant caresser la terre des sables pour l'immaculer d'une fausse pureté d'apparence immortelle. Le jeune fille de neige prit une de ses boucles bleues et habilla son épaule frêle de la vue de l'autre. Son regard, éclosion printanière du cristal dans une féérie nivéale, s'imposa à l'adversaire. Elle nota la marque de son front, y évita le reflet de ses rayons puis revint aux pupilles de celui-ci. Son faciès fin ne montrait qu'un détachement absolu des éléments réels, car le moindre trait semblait même sculpté pour déplaire aux rationnels et s'épanouir au coeur de l'errance imaginaire de l'homme. Les racines de ses pupilles cassèrent ses paupières, pendant que ses mains se joignirent sur son thorax comprimé de ses baleines. Des chutes de boucles formèrent presque un foulard autour de sa nuque chétive, lorsqu'elle plaça un doigt sur sa bouche pour intimer le silence au vivant. Shana étendit sa jambe sous sa hanche pour se relever d'une grace méconnue depuis son apparition devant l'étranger. Malgré ses airs distants, son regard fuyait l'étranger comme s'il lui confiait son indifférence du monde dans le secret de sa voix sans portées. La princesse des couleurs commença à réduire ses émanations, devenant désormais de petits scintillements cristallins. Une robe champêtre sortit de ses mollets se perdant dans ses bas de nylon phosporescents.

Sur son séant, la créature sortit sa langue mauve et y glissa lentement son index. Le doigt s'imprima de petites bulles azurées qui dansèrent autour des extrémités délicates de sa chair. Elle se remémora quelque bribes de sa dernière question, lova sa main dans le sable dessiné de petittes roses délicates puis traça quelques kanjis. L'opération s,immortalisait pas la séquence colorée qui débordait de son être. Ses bras nus murmuraient une glace en prenant un or tendancé des ivoires des aurores matinaux. Son autre main dissimula son écriture calmement, comme si elle avait tout le temps du monde pour faire ce qu'elle voulait. De l'horizon désormais visible, des ninjas se massaient à partir de Suna pour voir l'animal pervers qui avait vulgarisé les couleurs du désert depuis ces lourdes minutes. Shana lança des yeux désuets vers eux, où planait un spectacle de foudre beige dans lequel se crémait moult tornades sensationnelles. L'acte continuait dans un enchaînement infini de caractères, parfois effacés, que la cràture parvenait difficilement à dissimuler de son bras. Son corsais se soulevait lâchement, laissant deviner un souffle si fin qu'il pouvait en dispraître en un quart de seconde. La créature avala sa salive, portant un regard long et sévère sur ce qu'elle faisait tout en s'assurant que l'intrus ne voyait pas son piètre langage. Se balançant simultanément sur sa hanche gauche tout en glissant sur ses immenses jupons, le ventre de la chose montrait dans toutes les voies possibles une maigreur sans comparaison possible. D'immenses semelles paraient ses pieds peints d'un brin de sang, alors que ses cuisses lissaient des mortalités argentés. Shana sentit soudainement des mains crever ses côtes. Bientôt, des mains voulurent parer sa bouche, mais un bruit inimaginable se créea pour tous les détruire. Un résonnement aigu fut sifflé entre les dents de la créature qui se mit à gronder férocement. Or, le toute provenait de sa gorge, car ses lèvres closes dansaient une rumeur meurtrière. Un coup de pied embrocha les deux effectifs de Suna sans avertir, pendant que la bête grondait le sable. La terre frémissait au fil de sa rage quand Shana emprisonna la gorge d'un soldat entre ses bottes noires. Il sortit un kunai afin de la planter dans ses chevilles, mais l'animal se redressa par derrière en passant son crâne entre ses propres jambes. Se désarticulant les vertèbres, Shana donna un coup de tête destructeur à son adversaire. Ses jambes retrouvèrent leur posture normale, quand elle se contenta d'un bref regard pour le traumatiser. L'homme devint pâle, maladivement pâle. Sa conscience, sa raison s'enfuirent très loin en observant les reflets lunaires de la chose. Shana pointa le sol intact de sa manoeuvre de sa main à la fois fragile et imperceptiblement menaçante:



Suna m'a jeté de son nid. Je suis son rebus le plus abjecte. Vous m'avez torturée, vous tous au front porteur de son symbole. Vous m'avez faite comme je suis, animal d'oubli et d'ignorance. Ces morts que tu vois, ce sont tes semblables qui les ont enlevés, torturés, violés et tués. Je suis la treizième esclave, la dernière immondicité que vous avez créé.

Fleur orale. Butterfliesonthestomach

Son oeil droit devint une spirale interdimensionnelle d'éclats mordorés se perdant dans les glaces fusionnés d'un temps révolu. Un coup de pied sur la terre balaya ses mots adressés à Akira quand Shana s'apprêtait à le renfoncer sur la gorge de son vieil attaquant. Légèrement encore conscient de ce monde, bien que traumatisé profondément, un cri désespéré émana de ses cordes vocales. Le pied de l'animal s'arrêta, revenant se poser délicatement sur le sable. Shana prit siège sur le corps du ninja, fixa son visage banal sans y porter un seul songe. Prenant un repos calme, l'autre shinobi reconnut Akira et s'extirpa des rayons de la chose, craignant d'être peinturé par ceux-ci. Un amas de ninjas considérable continuait d'affluer à quelques dizaines de mètres, devenant bientôt une quinzaine d'effectifs. L'animal devint émeraude et saphir, mélangeant le feuillage rare des oasis aux océans du côté sud. Une puissance nova scinda une fois de plus cet élément terrestre qui manqua d'aveugler les hommes. Des scintillements blanchâtres se rescapaient sur la chair unique de l'enfant qui rugit faisant la circonférence de ses attaquants. Se tenant sur ses jambes ensanglantées en se redressant avec une élégance sauvage et douceâtre d'une menue, sa chevelure bouclait jusqu'à ses genoux, prenant office de tous ses mouvements lascifs. Shana s'écarta de deux pas d'Akira, marchant sur ses immneses talons avec le talent rare donné à la gente féminine pour s'esquiver au préalable une chute meurtrière. Ses manches de dentelles ruisselaient autant de beauté que de lambeaux, prenant peu à peu l'aurore de tous les mots qui l'entouraient. Des bulles se forgèrent simultanément de son estomac mis à nu par le vent. Elle rugit puissamment comme pour dominer autrui, son colier de cuir ne devenant plus qu'un lacet négligé qui libéra sa nuque. Sa chair de neige prit alors l'argenté muté d'or. L'effet de sa mutation se répercuta au coeur de ses mouvements à la fois humains et animaux. Son langage décadent résonna longtemps, pendant que Shana approchait de quelques hommes. Les éclats miroitants vinrent pâlir l'azur une fois de plus, le noyant d'un or explosif. Son bras droit dansa dans l'air, pendant que l'étoile bipède noyait le brin de sunaiens de ses couleurs sanglantes d'une vérité torturée. Sa main de princesse se posa entre les pieds d'un ninja pour en tirer la main d'un cadavre. L'homme tomba à la renverse quand un jeune adolescent d'une douzaine d'années s'imposa à lui. Le crâne sans yeux, avec sa chair à moitié dévorée ruinait la justice de ce village. La créature se retourna vers Akira, et mit en plan sa gorge éventrée, ses tripes pendantes autour de son bandeau de Suna. Shana le ramena contre elle en tombant sur le sable, de même que ses rayons fous retombèrent légèrement tout en perdant quelque peu leur intensité. Elle le berça dans ses bras, s'y accrocha, touchant avec sincérité et détresse les quelques mèches de son crâne. Son visage sembla se faner d'une tristesse subtile qui s'évapora aussitôt. Son teint pâle se muait vers un ton nocturne trop riche. Elle se releva sans prévenir en libérant le garçon de son étreinte. Shana le porta aux pieds d'Akira, et le lui tendit. Son regard brûlait d'une étrange conviction synonyme à elle-même. Une sombre rage traçait la pureté de ses gestes, de ses lèvres closes qui semaient le silence à tous présentement. Ses rayons redevinrent aveuglants, lorsqu'elle posa un pas en arrière. Ses genoux fléchirent au sol, alors que sa chair se métamorphosa sur elle-même. Des filaments étranges sortirent de la bulle sur son estomac, des papillons aux ailes démesurées vinrent embrasser la jeune fille. Ses rayons se tuèrent d'eux-mêmes quand la toile multicolore eut finit de l'envelopper. Shana n'était plus qu'un cocon de soie. Les pans s'étaient multipliés au rythme que constellait ses émanations. La soie recouvrait ses bras et ses jambes, laissant son visage libre aux cicatrices du désert.
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Kenjiro Akira
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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2010-01-20, 19:30

Les pas des gardes qui avaient été témoins de cette explosion de couleurs se faisaient entendre au loin et je savais que ce n’était qu’une question de temps avant de les voir apparaître à l’horizon, venant voir ce qui se passait dans ce point précis du désert. Ne connaissant pas la réaction qu’allait avoir cette chose, j’appréhendais quelque peu ce moment où ils allaient faire la rencontre de cette chose que j’avais sortie in extrémiste de sa prison qui venait tout juste de s’effondrer. Profitant du peu de temps qui me restait avant leur arriver, j’ essayais d’en apprendre un peu plus sur elle et de cette dernière question que je lui avais posée allait résulter une réaction, un premier mot peut être aussi, qui sait. Demeurant à une distance sécuritaire de cette inconnue, j’attendais la réponse qu’elle allait me donner. Ne l’ayant pas entendu prononcer un seul mot depuis le moment où je l’avais découvert, je ne savais pas si elle avait la faculté de parler ni si elle pouvait comprendre ce que je lui donnais.

Elle avait eu des réactions à mes dires lorsque nous nous trouvions encore dans la grotte, mais ses réactions n’avaient peut-être pas été causées par ce que je lui avais demandé. Elle avait peut être tout simplement réagi à la présence d’un inconnu qui avait violé la quiétude de son territoire en y empiétant sans accord au préavis. Elle avait peut-être aussi tout simplement réagi à mon intrusion tentant de me faire fuir pour ne plus jamais être dérangé. Si c’était bel et bien l’objectif qu’elle avait eu en tête, elle n’avait pas réussi à y parvenir, car j’étais toujours là, à ses côtés, à tenter d’en apprendre un peu plus sur elle. Elle avait pourtant tout tenté pour me faire fuir, utilisant les attaques physiques ainsi que psychologiques, mais au final, ma curiosité avait été plus forte que toutes les peurs que j’avais ressenties. Elle aurait très bien pu réussir si une autre personne était tombée sur elle à ma place, mais malheureusement pour elle ce n’était pas ce qui était arrivé.

La gardant à l’œil, son aura blanchâtre s’affaiblissait soudainement et pouvant enfin retrouver la réalité, je retrouvais ce même désert que j’avais quitté quelque instant auparavant. N’étant plus ébloui, je retrouvais la bête avec les nombreuses caractéristiques étranges que j’avais remarquées depuis le tout début, mais cette fois-ci, son éclat lumineux était beaucoup moins fort et je pouvais maintenant la regarder sans que ma vision ne soit troublée. Libéré pour un moment de cette prison céleste, je m’approchais quelque peu de la femme, afin de réitérer ma question, mais m’interrompant aussitôt, Shana me fit voir sa langue qui se teinta d’un mauve intense. Après avoir humecté son doigt qui avait pris la même couleur que sa langue, elle se pencha vers le sol et y dessina quelque chose. Intriguer par ce qu’elle s’apprêtait à faire apparaitre, je concentrais mon regard sur son dessin et après quelque instant, je pus remarquer des semblants de lettres, de mots et plus le temps avançait et plus elle semblait écrire quelque chose.

Une phrase bien distincte que j’aurais pu comprendre si les lettres n’avaient pas été inversées, comme notre reflet dans le miroir. Tentant de rendre le tout plus compréhensible pour moi, je contournais l’écrit qui avait été fait sur le sable et lorsque je fis enfin en position de débuter ma lecture, la chose cacha son message m’empêchant ainsi d’en connaître la moindre signification. Mais au-delà de ce que je croyais, mon ignorance m’avait conduit à mon erreur. Le bruit des pas de sunaiens était arrivé à destination et maintenant que je pouvais moi-même les apercevoir au loin, je savais maintenant qu’elle n’avait pas agi de la sorte à cause de ma personne, mais bien à cause de la venue de ces étrangers. Désirant limiter le plus possible le regroupement autour d’elle, je m’éloignais de la bête afin d’aller à la rencontre de mes frères et sœurs d’armes.

D’un ton amical, je leur conseillais de ne pas trop l’approcher de peur que la situation ne dégénère et ensuite je leur proposais de m’occuper moi-même de la femme, mais dans un cri assourdissant, la bête vint mettre un terme à la négociation et courant dans sa direction, j’aperçus deux hommes qui s’étaient approchés d’elle et qui avaient profité de ce moment de distraction pour aller voir la chose. M’empressant d’arriver sur le lieu de crime, j’arrivais finalement aux côtés de Shana, mais tout était déjà terminé. Apercevant un kunai couard dans le sable et deux hommes sur le dos un peu plus loin, je savais qu’ils avaient dû lui faire peur et qu’elle avait réagi de manière purement défensive. Pointant le sol à l’endroit exact où elle avait écrit son message, je tournais la tête dans cette direction et contemplais ses écrits.

La lecture ne me prit pas beaucoup de temps et la totalité du message avait été sauvée. Je comprenais mieux maintenant cette crainte qu’elle avait eue face au ninja de Suna que j’étais, car d’après son message, c’était mes ancêtres qui s’étaient joués d’eux, en les torturant. Elle se disait elle-même esclave, abandonnée à la volonté de ses maitres, mais ce temps était révolu et ses anciens maitres avaient quitté ce monde depuis un bon moment déjà. Mais de ses souffrances passées, rien n’allait être en mesure de les faire disparaître. Aucun baume n’allait être en mesure de soulager ses plaies.

Lui renvoyant un regard rempli de tristesse suite à son message, elle prit soins d’effacer son message afin que personne d’autre ne puisse en lire un seul mot. J’avais été le seul et le dernier lecteur de ses mots. Suite à ce moment, j’aperçus un des deux hommes perdre littéralement connaissance et profitant de sa faiblesse, Shana l’utilisa comme un banc des plus confortable. Ne pouvant pas acceptez son geste, je m’approchais de la chose et lui demanda de laisser ce pauvre homme et me répliquant qu’avec une déchéance de couleurs, elle se leva pour s’éloigner de moi. Voyant de plus en plus de personnes arriver, je commençais à m’inquiéter tant pour leur sécurité que pour la sécurité de la bête. Je devais agir maintenant si je ne voulais pas avoir une mort sur la conscience. M’approchant de Shana, je fis accueilli par une chose des plus étranges encore une fois.

Devant m’attendre à tout face à cette incompréhension de la nature, je me reculais et aussitôt, d’étranges boules de couleur éventrèrent son ventre pourtant déjà si maigres et tournant autour d’elle comme des charognards, ils se transformèrent en de magnifiques papillons. Étant complètement déboussolé par ce qui venait d’arriver, j’en perdis presque l’équilibre, mais heureusement pour moi, mes jambes me supportèrent comme il se devait. Voyant la chose se diriger vers les nouveaux venus, je me précipitais vers elle afin d’éviter le carnage qui se préparait, mais lorsqu’elle atteignit sa destination, qui se trouvait être l’endroit où un homme se trouvait, elle se laissa tomber au sol pour ensuite creuser. Tourmenté par tout ce qu’il venait de voir jusqu’à maintenant, l’homme perdit pied à l’approche de la jeune femme et se retrouva sur le dos. Me précipitant à son secours, je l’aidais à se relever pour ensuite me concentrer de nouveau sur celle qui avait été au cœur de ce regroupement.

Attendant de voir ce qu’elle avait trouvé en creusant de la sorte, je la vis en sortir un corps mutilé d’une jeune personne. Un enfant probablement et le maternant comme elle l’avait fait avec les cadavres qu’elle avait trouvés auparavant, je compris que ces cadavres devaient être des personnes qui avaient été au cœur de sa vie précédente. Des amis, de la famille, ses enfants peut-être aussi. Moi je ne le saurais jamais, mais ce secret, elle devait le garder pour elle. Elle allait peut-être pouvoir y retrouver des souvenirs heureux, qui allaient lui permettre au final de retrouver ce bonheur qu’elle avait peut-être connu dans le passé, mais à la vue de la tristesse que son visage venait maintenant d’imprégner, je voyais bien que ce souvenir qui était apparu dans sa tête n’était pas des plus joyeux.

Cette jeune personne qu’elle tenait entre ces mains ne lui avait pas apporté le sourire, loin de là, et pour partager cette peine qui régnait en son cœur, elle déposa à mes pieds le cadavre de l’enfant, que je repoussais de dégout en reculant de quelque bon pas. Projetant un regard désolé sur sa personne, Shana s’éloigna de moi et dans une éclipse de couleur qui nous éblouissait tous, la bête se transforma en un cocon des plus épais et ne voyant plus la créature, je me doutais qu’elle venait de se cacher à l’intérieur, à l’abri des agressions des hommes. Terminant l’histoire de sa découverte ici, j’exécutais quelques mudras et après avoir emprisonné le cocon dans ma prison des airs, nous quittâmes tous les lieux, pour retourner chez nous, mais pour ma part, l’idée de la ramener à Suna n’était pas une très bonne idée à la vue de ce qu’elle m’avait dit plus tôt, mais je ne pouvais pas la laisser seul et c’est pour garder un œil sur elle que je l’apportais dans un coin reculer du désert, dans un endroit que j’avais découvert et dans lequel j’avais créé un coin douillet. C’était en quelque sorte mon second chez moi où j’allais quand j’avais besoin de faire le vide. Elle y serait bien, j’en étais certain.


FIN
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Mujô Hinako
Juunin de Kumo
Mujô Hinako

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MessageSujet: Re: Fleur orale.   Fleur orale. Empty2010-12-10, 23:09

Je rappelle que les critères sont :
♠ Orthographe,style
♠ Mise en page, enchainement des paragraphes et du rp
♠ Type de rp, objectif, mise en abyme du personnage,
♠ Cohérence avec le personnage, évolution de son Récit


KENJIRO AKIRA
6 posts

Ok, comme d'habitude ! Fais attention à tes fautes, j'en relève une mignonne : "maître" à la place de "mètre" XD Enfin je sais que ce de l'inattention, ne t'en fais pas ♥

Points accordés :
7 points

Détail :
Spoiler:

♠♠♠♠♠♠♠

ABARAI SHANA
6 posts

Bonjour et enchantée ! Même si toi non plus, a priori, tu ne passes plus sur le forum.
Alors, j'ai pas mal de choses à dire.
D'un point de vue de la forme, d'abord, je trouve que tes paragraphes sont tassés. C'est massif, épais, tes phrases sont longues et vraiment trop riches, en somme, ce n'est pas très agréable.
En dehors de cela, parfois, tu fais des barbarismes. Un "corsais" ? Un "sardonisme orangé" ?
A priori, une maîtrise du français hors pair, avec un lexique très riche.
Mais en fait, parfois, j'ai plus l'impression que tu as pioché des mots dans le dictionnaire pour donner un style très raffiné.
Alors, il est fort possible que ces expressions existent et que je ne les connaisse pas, évidemment.
Quoi qu'il en soi il n'en reste pas moins que j'ai eu beaucoup de mal à te relire et que je me suis sentie passablement irritée - un peu comme lorsque de je lis du Zola...
Cela dit, tu ne fais absolument aucune faute d'orthographe et c'est un point positif.
Bref ! Si je peux me permettre, au cas ou tu reviennes : allège un peu tes phrases et aère le tout : ce sera parfait.

5 points accordés
Je ne peux pas donner un détail puisque j'ai plutôt noté dans l'ensemble : je ne peux pas te mettre un point partout étant donné que la forme n'est pas agréable. Je t'ai enlevé un point pour ça, ainsi que pour le style à mon avis beaucoup trop rébarbatif.
Evidemment ,si tu as des contestations - si tu lis ça un jour - je me tiens à ta disposition pour en discuter ,_,).
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