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| Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] | |
| Auteur | Message |
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Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
Nombre de messages : 149 Age : 33 Village : Kumo no Kuni Date d'inscription : 03/06/2008
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| Sujet: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2008-12-14, 22:15 | |
| C'était une nuit noire. Une de ces nuits où l'on a beau chercher, on ne trouvera pas la lune cachée derrière d'épais nuages invisibles mais présents. L'air était froid et sec, étrange pour la saison, mais tellement habituel à Kumo que personne ne s'en souciait. Il n'était pas encore tard, c'était encore l'heure où du monde déambulait dans les rues, à la lueur blafarde de l'éclairage public. Pourtant, cette nuit-là, personne ne trainait dans les rues. Les boutiques et divers stands de nourriture avaient fermés tôt et la plupart des fenêtres de la ville n'émettaient aucune lumière. Seules quelques ombres rapides traversaient les rues sans laisser aucune trace de leur présence. Les nuits à Kumo n'étaient pourtant pas si différentes que celles dans les autres villages habituellement. Mais seulement voilà, cette nuit-là n'était pas habituelle, tout comme les trois autres qui l'avaient précédé. Cela faisait trois jours que le village caché des Nuages était en état d'alerte, sur le qui-vive. Depuis la nuit où l'on avait attenté à la Raikage Kazumi Inochi très exactement. Quasiment tout le village savait l'histoire: au court de la nuit, une troupe de shinobi avaient percé le système défensif de Kumo afin de couper la tête pensante du village. Cependant leur intrusion fut vite découverte et le village mis en alerte. Les intrus furent alors mis en déroute, avec des pertes quasi-nulles pour Kumo. Les cadavres adverses avaient été ensuite identifiés comme des shinobi de Ame, grâce à leurs bandeaux frontaux. Qu'est-ce qui avait poussé Ame à agir de la sorte? Pourquoi envoyer si peu d'hommes? Pourquoi venir avec si peu de préparation? Ces questions-là, tout le monde se les posait dans le village, mais personne ne cherchait les réponses. On les attaquait, il fallait se défendre. Pour le moment il était inutile de chercher plus loin que ça. Toute autre considération ne faisait pas partie de la manière de penser des ninjas.
Pourquoi repensait-il à tout ça? ... Pour rien. Pour penser à quelque chose. Pour pas s'emmerder comme un rat mort. Takeo Kikuta ne savait plus quoi faire. Il n'aimait pas attendre. Il n'aimait pas rester inactif. Pourtant il n'avait aucune échappatoire. Il était à l'air libre, il pouvait faire ce qu'il voulait, mais des chaines invisibles nommées "devoir" l'empêchaient de bouger de ce lieu. Putain de lieu. Pourquoi avait-il choisi le cimetière comme point de rendez-vous? Comme ça. Parce qu'avoir un rendez-vous dans un cimetière ça fait classe. Mais en fait non. Attendre dans un cimetière par une nuit noire d'encre ça pue. Surtout quand il fait froid, que le type est en retard, et que les tombes sont couvertes de mousse humide et dégueulasse. Oui, vraiment, le Vampire avait des idées de merde des fois. Enfin... Il n'avait pas vraiment de quoi se plaindre. Il flottait pas, et il pourrait bien vite se réchauffer. Du moins si l'autre chien de gouttière bougeait son cul d'animal pour ramener sa sale face ici. Car bon, l'Anbu était plutôt tolérant avec ses membres, mais là... Ca allait faire une heure que le Chef de l'Anbu avait envoyé une convocation à l'un de ses membres, "Fenrir", et celui-ci ne s'était toujours pas présenté. Voilà pourquoi Takeo se retrouvait à attendre, accroupi sur le sommet d'une tombe à la manière d’une gargouille, le visage caché par son masque tourné vers le ciel et son arme dans le dos, l'arrivée d'un sac à puces.
Mais que foutait-il là à attendre l'un de ses hommes alors que le village était sur le pied de guerre? Vous aimeriez le savoir? Ah bah vous saurez pas. Top secret. Bon, d'accord, vous allez savoir, je suis de bonne humeur. En vérité, il savait ce que les autres ne savaient pas, ce qui changeait la donne et offrait de nouvelles possibilités. Il savait qu'un homme avait été capturé lors de l'attaque, et qu'il fallait à présent l'interroger pour obtenir des réponses aux questions qu'on se posait. Et, bien sur, cette tâche était retombée sur l'Anbu. Le hic, c'était que l'enfoiré qui s'était fait capturé était un dur. Même en sachant qu'il avait foiré sa mission, il se refusait à dire quoi que ce soit. Le bête et con interrogatoire devait donc à présent se transformer en une violente et efficace séance de torture. Mais le hic persistait. Même avec ce qu'on lui faisait, le type résistait. Alors on devait passer à un degré supérieur. Et le degré supérieur, c'était les types à moitié dingues dans le genre du Vampire. Mais le Vampire, lui, il était le boss. Il devait pas se salir les mains. Et surtout ses victimes avaient tendance à rendre l'âme ou à s'évanouir avant de pouvoir dire quoi que ce soit. Alors, ce soir, ce n'était pas lui qui jouerait le bourreau. Ce soir il ne serait que celui qui observe, qui retient le coup ou enfonce le clou lorsque c'est nécessaire. Ce soir, la vedette ce serait Kuro. Le lycanthrope esseulé du village. Il faisait partie intégrante de l'Anbu, et était d'une efficacité redoutable malgré son caractère ingérable. De plus, la haine qu'il semblait entretenir envers tout homme serait surement un bon moteur pour cette mission. Il était l'homme, enfin à la bête, ou l'homme-bête, idéal pour ce soir. C'était pour cette raison que "Gankutsuou" attendait "Fenrir" dans le cimetière. Pour le mener là où son art pourrait s'exprimer dans toute sa splendeur.
Enfin... Si "Fenrir" se décidait à se montrer bien sur. Car pour le moment, il n'y avait aucune trace du loup dans les parages. Et "Gankutsuou" commençait sérieusement à s'impatienter. Bon, d'accord, le Vampire s'impatientait facilement, et il aurait sans doute fait la même chose si les rôles avaient été inversés, mais quand même... Il aurait du transmettre dans son message que c'était pour une séance de torture, Kuro aurait peut-être débarqué plus vite ici. Oui, surement... Un grognement put se faire entendre sous le masque blanc et pourpre de l'Anbu. Quelqu'un approchait, c'était perceptible. Dans les ténèbres de la nuit, rien ne pouvait se distinguer autour de lui, surtout pas la robe noire du loup qu'il attendait. Mais ce bruissement de l'herbe si semblable à celui du vent sous ses pattes, cette odeur imperceptible qui changeait immédiatement l'atmosphère d'une senteur de meurtre si semblable à la sienne... Ouaip. La bête était dans le coin.
« Tu es en retard... » |
| | | Kuro Rokudaïme Raïu
Nombre de messages : 152 Age : 35 Village : Kumo Date d'inscription : 25/07/2008
Fiche Ninja PV: (445/445) PC: (400/400)
| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2008-12-19, 21:59 | |
| Un soupire agacé claqua dans la nuit noir d’un village devenue l’ombre de lui-même. Le village a été attaqué. Enfin pas vraiment le village, mais le chef du dit village et cela s’en ressentait fortement sur les villageois. Une brume invisible semblait peser sur tout le monde, la fatigue pointait chez les ninja sur le pied de guerre et une indicible peur planait sur Kumo. Ça ne se voyait pas forcément, ce n’était que des détails. Des regards méfiants, des sursauts lorsqu’un bruit de métal se fait entendre, la vie qui semble s’arrêter dès la tombé de la nuit… Mais lui, il s’en moquait, il n’avait pas besoin de voir pour comprendre l’état d’esprit du village…Lui, il le sentait. Littéralement. L’odeur de la peur qui surpasse de loin celle du courage. La crainte qui recouvrait Kumo comme une chape de plomb et qui pesait lourdement sur les épaules autant des villageois paniqués, que des ninja menacés.
Et lui était ivre de cette peur, se sentant parfaitement à l’aise dans cette sphère fermée de malaise et de crainte. Il n’avait pas peur. Il s’en fichait après tout que la Raikage meurt, ce n’était pas sa vie, mais celle d’une illustre inconnue qui le brimait. Alors, pour lui, sa mort n’avait aucune espèce d’importance. Elle était son chef par nécessité, ce n’était pas son choix, elle n’était pas son alpha, pas plus que le village était sa meute.
Il avait toujours haït cet endroit de toute façon. Juste une nécessité.
Et pour lui qui se nourrissait, jouissait de la peur, alors la situation actuelle du village lui était on ne peut plus agréable. Mais alors, pourquoi avoir soupiré ? Pour une raison, bel et bien déterminante pour lui : on l’avait dérangé pendant sa sieste (il ne fallait pas le déranger pendant qu’il dormait). Agacé, il avait brûlé l’ordre de mission et c’était recouché en boule en ignorant avec la force de l’habitude la demande urgente de son supérieur. Tout ninja normal serait allés immédiatement au lieu de rendez vous, aurait poser son front sur le sol en guise de salutation et de respect et aurait sagement attendu les ordres. Sauf que là, on parlait de Kuro – et rien que ça, ça voulait tout dire. Kuro, ou plutôt Fenrir lorsque l’on parlait de lui dans sa…profession, n’était pas un ninja lambda qui saluait avec force et respect et obéissait aux ordres comme un pantin sans âme. Fenrir était le loup qui provoquait révolte et grondait sa colère. Et en tout bon Fenrir, il se révoltait contre la hiérarchie ne vivant que pour lui et son bon plaisir. Et, pour ne rien gâcher, il prenait un réel plaisir à faire tourner en bourrique le dit supérieur qui ne savait pas toujours comment prendre le loup noir n’en faisant qu’à sa tête, ne réagissant jamais comme on le souhaiterait ou comme on l’imaginerait…
Sa réputation n’était pas usurpée… Et son nom de code lui allait comme un gant, si bien qu’on pourrait croire qu’il était réellement le Loup monstrueux qui provoquerait le crépuscule des dieux…Son histoire concordait parfaitement qui plus est.
Mais dès à présent, l’anbu Fenrir ignorait superbement la requête de son supérieur et se replongeait dans un sommeil réparateur. Il faisait ainsi d’une pierre deux coups : se reposer et faire enrager son ‘chef’ – qu’il ne considérait pas vraiment comme tel.
Ce n’est qu’une heure plus tard que le loup noir décida qu’il était temps d’y aller. Une nuit d’encre l’accueillit les bras ouvert, l’air chargé de cette odeur de peur toujours aussi puissante. A travers le voile de la nuit, le loup au pelage noir passait totalement inaperçu, semblant n’être qu’une ombre de plus. Une ombre aux yeux aussi claire que le turquoise, aussi brillant qu’une lame au clair de lune, de cette lune absente qu’il regrettait presque. Il avait beau être nyctalope, Kuro aimait la belle nacrée lorsqu’elle affichait un sourire moqueur aux humains ne la comprenant pas. Mais en ce jour, son absence était presque risible.
Elle plongeait les humains rêveurs dans un doute permanant.
Sur ses quatre pattes, le Loup noir arriva bien rapidement sur les lieux du rendez vous sans faire preuve d’une quelconque prudence. Son flair était assez développé pour sentir la présence de l’autre et sa vue, affûté malgré les ténèbres, devinait les contours de sa silhouette masquée sur son perchoir. Les mots claquèrent dans l’air d’un ton neutre mais qu’il devina comme las et agacé à cause de ce grognement qu’il avait entendu en arrivant – qu’il pouvait être énervant de faire face à un être aux sens plus développé que la moyenne, et il était particulièrement fier qu’il soit capable d’une telle chose. Un sourire vint se plaquer sur le faciès du loup noir, fier une nouvel fois de rendre la vie de son supérieur insupportable. Il continua de s’approcher de la gargouille de chair et, presque innocemment, inclina sa tête sur le coté comme un jeune louveteau curieux.
« Oh…C’est toi… J’aurais du prendre plus de temps alors. »
Sa voix avait quelque chose de mielleuse, étonnement douce venant du loup noir. Aucun respect dans son ton, pas plus qu’une excuse. Son sourire ce fit plus prononcé. Fenrir se plaça devant le chef de l’anbu, s’asseyant sans autre forme de procès. Il observa les alentours, bailla à s’en décrocher la mâchoire, puis après avoir détailler tout sauf le shinobi, il finit par le regarder de nouveau.
« Que me vaut le déplaisir d’avoir été mandé par tes soins Grandes-Dents ? »
Tant d’irrespect dans une simple phrase… Grandes-Dents...Petit surnom affectueux que le loup noir avait trouvé assez facilement. Après tout, on parlait des "vampires - tellement surfait comme titre - de Kumo. Après le Loup Garou, les Vampires! Kumo était remplit de créatures mythique...
Le regard turquoise s’accrocha à celui masqué de son interlocuteur. Il n’aimait pas les masques, n’en voyait pas vraiment l’utilité pour lui puisque se déplaçant le plus souvent sous sa forme de loup et n’ayant pas le moindre intérêt à cacher son visage humain. Les représailles, il les attendait, se cacher n’était pas dans ses habitudes et ne servaient à rien : après tout, ce n’était pas comme si il y avait une énorme quantité de lycanthrope de par le monde. Le trouver ne relevait guère de l’exploit.
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| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
Nombre de messages : 234 Age : 34 Date d'inscription : 05/04/2008
Fiche Ninja PV: (412/440) PC: (521/575)
| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2008-12-23, 15:49 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 5H de son évasion. ___________________________________ L'état insalubres des cachots. L'odeur nauséabonde à forte ressemblance à des excréments et des années de crasses. Les cachots du village caché de la Foudre n'était pas si propre et ni mauvais non plus. Il y avait plusieurs salles où étaient torturés les prisonniers pour pouvoir avoir des réponses. Mais ses dires n'étaient pas prises sur n'importe qui. Les personnes d'un rang assez spéciale comme Seifer. Ce Jounin aux capacités étonnantes mais qui n'aime pour le moins du monde qu'on lui dicte ce qu'il doit faire. Il avait surtout un sale caractère, mais adoré aussi se moquer des gens qu'ils ne connaissaient pas. Maintenant, il se trouvait dans les cachots. Pourquoi? Classé confidentiel. La Raikage ne tenait pas à ce que tout le monde apprenne cette embrouille de grande envergure. En effet, il n'avait aucune raison de se trouver ici. Cela était un malentendu. Il avait été pris dans un complot que même lui n'aurait jamais envisagé. Un complot bien trop au-dessus de ses capacités. Mais il n'arrivait pas à se souvenir entièrement de ce qui s'était passé. C'était comme le trou noir accompagnée de flash d'images. Des ninjas avaient pris la fuite durant cet acte de malveillance contre le Raikage dont il était fier de protéger. Mais que les autorités le contraigne à le placer dans cet endroit était comme une insulte pour lui. Après avoir servi maintes et maintes fois ce village dont il avait pris racine. Il ne pensait maintenant plus qu'à une seule chose, retrouver les terrorristes et les mettre à mort même s'il devait mourir avec eux. Il n'avait pas envie de passer pour un traître et encore moins devant le Kage du village. Jamais il n'avait connu pareille situation d'humiliation. Seifer, Jounin de Kumo se trouvait allonger sur un matelas dans une cellule assez restreinte. Il ne portait pas son blouson blanc arboré d'un signe rouge derrière son dos. Sa veste était accroché sur les barreaux de sa cellule. Il regardait le plafond de sa tanière et réfléchissait à la meilleur façon de s'enfuir sans causer de réel dommage. Sans verser la moindre goutte de sang. Car il était vrai qu'il n'était pas un doué pour l'inflitration ou des trucs du genre. Mais même avec le plan, il se préoccupait aussi de son arme qu'il redoutait d'avoir perdu. Cet emblème si précieux pour lui, il y tenait plus que tout. Sur son visage, il effleurait de ses doigts la cicatrice qu'il avait sur le nez..... Une blessure qu'il tenait d'ailleurs pas à cacher. Elle avait été causer au cours d'un duel l'opposant à son plus grand rival. Mais depuis, il avait disparu.
Après une longue heure de méditation, des bruits retentirent dans les cachots. Non pas que les détenus faisaient un boucan mais plutôt des bruits de métal. Des clefs et des bruits de serrures. Des personnes venaient dans la partie où il était retenu. Des bruits de pas suivi des goutellettes d'eau qui explosaient en échos. De toute façon, il savait que cela n'allait pas être pour lui. Sa séance de "lavage de cerveau" était déjà passée. Des ninjas du village qu'il ne connaissait que de vue était venu l'enfermer dans une salle pour lui soutirer la moindre petite partielle d'information. Mais il ne leur avait rien donné. En tout cas, c'était qu'ils ne les méritaient pas. Puisqu'ils avaient rangé son arme dans l'armurerie des cachots. Et toucher à son oeuvre ou son antiquité était un sacrilège. Il pourrait même tuer pour sa. Son "sabre" n'était pas ordinaire, enfin plus sous sa forme qu'autre chose. Elle ne possédait pas de pouvoirs magiques ou autres, mais sa forme lui permettait de combattre avec beaucoup de flexibilité. Le manche était celui d'une arme à feu et le reste avait été remplacé par une lame, décoré par de vieilles personnes dont il ne connaissait pas le nom. Et encore, dans sa cellule, on le lui avait laissé son menton, preuve qu'on le considérait pas encore totalement comme le meneur de cette organisation. Les nuits dans ses "poubelles" étaient très froides et humides. Les chauves-souris faisaient autant de bruits que les rats. Et les reflets de la Lune l'empêchait de dormir. Et bien ce soir, c'était le cas, la Lune était encore là. Comme une bénédiction, comme pour le saluer de sa bienvenue dans ses endroits miteux. Le Jounin s'était levé de son lit et était allé en direction de son manteau. Il y fouilla sa poche intérieur et y retira son porte feuille. Là, la photo de lui et de sa petite copine. Qui d'ailleurs, ne lui a jamais redonné de nouvelles. Bon présages ou non? L'amour est une longue histoire mais inutile de nous étaler dessus. Puis il l'avait levé vers les rayons de la Lune. Et là? Surprise, des sortes de codes cachées dans son image. Un plan qui consister à le ramener à l'extérieur de cette prison hors norme. Mais il se demandait aussi s'il devait faire son évacuation dans le silence ou dans le tumulte de la nuit.Je vais bientôt les retrouvez, ces chiens. Un petit coup de froid lui avait parcouru le long du dos, hérissant par la même occasion ses poils. Il avait oublié pendant un bref instant qu'il était dans une prison et qu'il y régnait une réelle fraîcheur nocturne. Il aurait tant voulu retrouver le confort de son appartement qui se trouvait à une demi heure d'ici. Il se demandait aussi comment son animal de compagnie, enfin son chat allait survivre sans ses rations quotidiennes. Même si c'était un petit animal, parmis tous, c'était le plus gourmand. Il pendait aussi à son lit douillé et chaud qu'il aurait tant voulu toucher et apprécier. Mais il fallait rester dans la réalité et ne pas trop s'éloigner. |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
Nombre de messages : 149 Age : 33 Village : Kumo no Kuni Date d'inscription : 03/06/2008
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2008-12-26, 15:38 | |
| Takeo n’avait pas peur du noir. Il y a pourtant bien des raisons de se méfier du noir. Une fois seul dedans, on n’a plus de repères, on ne sait plus où poser son regard. On s’imagine croiser, fantomatiques, nos peurs ou nos espoirs en l’observant. Pourtant, cette peur enfantine du noir passe avec le temps, lorsqu’enfin on accepte qu’il n’y rien à craindre dans les ombres de la nuit. Mais même lorsqu’on se croit grandit, il y a toujours un moment où ce noir nous prend par surprise, vulnérable, et où nous retrouvons nos craintes oubliées. A moins de complètement accueillir ces ombres en nous, on trouvera toujours quelque chose d’effrayant au noir. Non. Takeo n’avait plus peur du noir.
Anxieux ou tendu? Le Vampire ne l’était pas. Même en sachant que Kuro se cachait encore dans les ténèbres du cimetière, il ne faisait pas le moindre effort pour le repérer. Tout ce qu’on pouvait sentir en lui, c’était de l’impatience, de l’exaspération, et un tout petit peu d’amusement. Pas une once d’inquiétude quant à cette présence hostile toute proche. Bien sur, le loup noir serait surement ravi, voir bien plus, de lui trancher la gorge par cette nuit sans lune, mais Takeo ne s’en faisait pas plus que ça. Il n’avait aucune bonne raison pour accorder une quelconque confiance à cet Anbu-là en particulier, mais il l’avait accepté en lui, avec ses risques et ses obligations. Pourquoi? Parce qu’il l’avait décidé. Ne cherchez pas plus loin, c’est trop tordu. Appelez ça de l’inconscience si ça vous chante… Donc, plutôt que fouiller les alentours à la recherche d‘une ombre qui n‘était peut-être pas vraiment là, les yeux du Vampire restaient perdus dans le ciel sombre, à chercher l’introuvable. Il ne sourcilla pas en entendant la voix moqueuse de l’animal, toute proche. Mi-énervé, mi-amusé, Takeo hésita entre sourire d’aise ou soupirer de lassitude sous son masque. Finalement, ce furent les deux. Mais seul le soupir pouvait être remarqué par Kuro.
« Ne t’en fais pas, tu es tout pardonné. Je sais que la vitesse de réaction n’est pas ton fort… »
Le Vampire n’avait toujours pas daigné baisser la tête sur son interlocuteur. Assez satisfait de sa réplique, il se surpris lui-même en sentant son sourire s’élargir. Kuro était bien le seul à parvenir à ce résultat lorsque Takeo portait son masque. Dans ces moments, il se devait d’un sérieux et d’un sévérité à toute épreuve, et personne ne pouvait lui tenir tête. Sauf Kuro. Lui il n’en faisait toujours qu’à sa tête. Et c’était pour son Chef aussi exaspérant que divertissant. Peut-être était-ce là la seule raison que l’empêchait de virer le demi-canidé du service. On s’emmerderait sans Kuro dans l‘équipe…
Le loup était à présent juste là, devant lui. Il demandait, en gros, avec son habituelle politesse, ce qu’il foutait ici à une heure si avancée de la nuit. Bien qu’habitué aux provocations du loup, le Vampire n’aimait pas qu’on l’emmerde avec sa dentition. Surtout que Kuro était plutôt bien placé pour savoir ce qu’on ressentait en se faisait traiter de "monstre".Mieux valait pour eux deux éviter ce terrain-là. Le petit toutou qui aboyait trop fort risquait de se faire happer par les crocs du gros qui voulait qu’on lui foute la paix… Abaissant ses yeux rubis sur le grand loup ébène aux yeux saphirs, Takeo ne répondit pas à la question. En vérité, il n’y pensait déjà plus. Sur le moment, il était en train d’imaginer quelle manière serait la meilleure pour éclater la tête de Kuro. Inutile de salir Kirihana pour si peu. Avec les poings? Possible. Peut-être les tombes étaient-elles assez solides pour qu’il lui fracasse le museau dessus, aussi. A vérifier. Pourquoi tant de haine? Parce que le loup la cherchait tout simplement. Parce qu’il ne connaissait que ça et qu’il ne pouvait plus vivre sans. Alors pourquoi le ménager? C‘était lui qui le voulait… En vérité, ce cercle stupide de haine de d’entêtement allait un jour jouer des tours à Kuro, mais il ne fallait pas compter sur Takeo pour l’en prévenir, celui-ci avait déjà suffisamment à faire avec ses propres affaires. Chacun sa merde. Le Chef Anbu se contenta de soutenir un instant le regard sauvage et indompté de l’impertinent en face de lui, avant de rompre le contact d’un simple et bref rire moqueur. Peut-être y allait-il un peu fort en confiant cette tâche à Kuro, après tout… Pauvre Seifer. L’homme aux cheveux blancs sauta silencieusement au bas de la tombe sur laquelle il était perché pour se retrouver au niveau de l’animal et marcha droit dans sa direction… Pour le dépasser sans un regard, juste en lâchant ces quelques mots sur le même ton que les siens.
« Suis-moi, sac à puces. »
La voix du Vampire était dédaigneuse, mais un petit quelque chose dans son intonation lui donnait un écho d’affection. Il s’amusait bien avec le loup, mais ce n’était malheureusement pas le moment de perdre son temps en un long et inutile échange d’amabilités. Takeo avança sans se retourner au milieu des tombes dont on ne pouvait que deviner les formes dans l’obscurité. Il n’était pas perdu. Pas encore. Il hésitait juste, sans en avoir l’air. Au bout d’une vingtaine de mètres, l’homme masqué s’immobilisa devant un mausolée. Un vieux tas de pierres à porte rouillée, datant surement des premiers temps de Kumo. Le nom de la famille qui reposait là était illisible, usé par le temps et les catastrophes qui s’étaient abattues successivement sur le village. C’était là. Gankutsuou se retourna à demi vers l’endroit d’où il venait pour jeter un œil sur la sale bête. La connaissant, elle ne devait pas avoir bien digéré son ordre de le suivre. Tant pis pour Fenrir, il ne savait pas ce qu’il ratait. Mais l’idée d’avoir attendu cet idiot pour finalement le laisser repartir ne plaisait pas vraiment au Chef Anbu. Il fallait trouver queque chose pour l’appâter, quitte à éveiller quelques pulsions meurtrières en lui. Se retournant vers Kuro, Takeo eut un faible sourire moqueur, invisible sous son masque. Mais ce que les yeux du loup ne pouvaient voir, ses oreilles pouvaient aisément le deviner au son de ses paroles.
« J’ai peut-être enfin trouvé une mission à ta portée. On a capturé le traitre qui a permis aux assassins de l’autre soir de pénétrer dans le village. Je voudrais que tu te charges de l’interrogatoire. Tu as carte blanche pour le faire parler… Sans le buter bien sur. Ca te tente? »
Simple question pour la forme. Bien sur que ça le tentait. Les loups-garous ont besoin de sang pour vivre, sur ce point ils étaient comme les vampires. Restait à voir si sa soif de violence serait plus forte que son désir de lui déplaire, mais c’était là un facteur sur lequel il ne pouvait intervenir… Takeo poussa la vieille porte de fer du mausolée qui grinça sinistrement et, insensible à l’odeur de moisissure qui régnait à l’intérieur, s’enfonça dans la crypte. Kuro le suivait-il? Peut-être. Peut-être pas. Il n’en savait rien, mais il était prêt à parier qu’il l’observait, se demandant ce que son supérieur allait foutre dans cet endroit pourrit, et peut-être encore en train d’hésiter sur la marche à suivre. Takeo, lui, en avait assez d’hésiter et de perdre son temps: il voulait régler rapidement cette histoire avec les ninjas d’Ame pour éviter les emmerdements diplomatiques qu’il ne savait pas gérer. Alors pendant que le chien-chien hésitait, lui il se préparait à la suite. S’abaissant au niveau du sol de bois, le Vampire l’explora rapidement des doigts jusqu’à trouver la petite feinte qu’il cherchait. Poussant d‘une seule main, il fit coulisser assez aisément une petite partie du plancher poussiéreux pour dévoiler un escalier caché s’enfonçant dans les profondeurs des montagnes de Kumo. Il s’agissait là de l’entrée camouflée conduisant au réseau souterrain qui traversait tout le village, et qui servait à la fois de cachot, de salle d’interrogatoire, et de lieu de réunion pour l’Anbu. Takeo avait voulu en venant ici vérifier si cette entrée était encore utilisable. C’était le cas. Bonne chose à savoir. Le chef de l’Anbu se retourna une dernière fois vers la porte de la crypte, d’où on pouvait voir l’extérieur, tout aussi sombre que l’intérieur. Il n’attendrait que quelques instants. Si Kuro tardait trop, tant pis pour sa pomme. Takeo ferait sans lui. Dans le noir, il observait le noir, et attendait Kuro. Cette histoire avait décidemment un peu trop de coins d’ombre à son gout. |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-01-31, 16:54 | |
| [Double-post afin de débloquer le topic.] Le temps suspendit sa course alors que le Vampire guettait comme un peu plus tôt l'approche du loup noir. Sauf que cette fois, rien ne vint. Takeo obtint pour toute réponse un souffle de vent puissant qui vint traverser la crypte, remuant un air qui ne devait pas l'être. Le message était clair, Fenrir n'avait pas l'intention de le suivre. Sans doute était-il déjà parti... Dans un faible souffle, écho affaibli de la bourrasque venue le caresser un peu plus tôt, un soupir franchit les lèvres invisibles du Vampire. C'était dommage, vraiment. Il allait devoir se salir les mains, et une occasion d'admirer Kuro en pleine action lui échappait. La nuit promettait d‘être ennuyeuse… Avec un claquement de langue mécontent, le Chef de l‘Anbu détourna son regard de braise de la porte entrouverte pour se tourner vers les ténèbres du souterrain qui l‘attendaient, et s‘y enfoncer sans aucune hésitation. Il n‘eut pour tout adieux aux lieux qu‘il quittait qu‘un vague signe de la main au-dessus de sa tête, à l‘adresse d‘un personnage dont la présence n‘était même pas avérée.
« Fais comme tu veux. Si tu changes d‘avis, tu n‘auras qu‘à suivre ma piste. »
Takeo s‘avança de plusieurs pas dans le passage caché, puis tendit la main vers la droite afin d‘effleurer un levier. Dans son dos, il entendit un grincement, puis un coulissement, et enfin un claquement. Ensuite, tout ne fut plus que silence et obscurité. Il ne sentait plus le souffle du vent. Il ne voyait plus la lumière obscure du ciel de Kumo. Il était seul dans le néant, et cette sensation ne lui était pas étrangère. L‘homme masqué continua d‘avancer seul dans l‘obscurité, suivant une route qu‘il ne connaissait que sur plan. Seul le son de ses pas métalliques contre le sol de pierre l’accompagnait dans son voyage. Il n‘avait pas besoin de lumière pour éclairer sa route: les ombres ne lui cachaient rien puisqu’il était l‘une d‘entre elle. Mais il devait l‘admettre: le tout aurait été plus agréable avec une boule de poils sanguinaire à côté de lui.
Son univers en noir fut brisé lorsqu‘il put distinguer au loin, droit devant lui, une torche allumée dans un couloir droit. Le Vampire avait enfin atteint la zone des souterrains utilisés par l‘Anbu. A partir de là, le chemin pour atteindre les cachot se comptait en dizaine de mètres. Sa destination était donc toute proche, et le spectacle allait pouvoir commencer. Gankutsuou passa au côté de la première torche, la flamme de celle-ci ne vacilla qu‘un peu, comme soufflée par un être invisible avant de reprendre sa forme initiale. Son passage ne laissait aucune autre trace, mis à part ce son inquiétant qui s‘éloignait. Lorsqu‘enfin le Vampire s‘arrêta devant une porte close et encadrée par deux flammes, il put enfin entendre d‘autres sons que les siens. Trois respiration. Avec un sourire sous masque, Takeo poussa la porte. La salle des gardes. Trois Anbu s‘y trouvaient. Deux étaient assis à la table de bois au milieu de la pièce, le troisième appuyé au mur en face de lui, juste à côté d‘une autre porte, en acier celle-ci. Tous trois avaient leurs masques tournés vers la porte, attentifs, aux aguets. Quoi de plus normal? Leur supérieur ne les avait pas prévenu de sa visite et n‘avait fait aucun effort pour voiler sa présence dans le couloir. Ses hommes avaient du le repérer et s‘inquiéter d‘une éventuelle menace. Au moins, ils faisaient bien leur boulot… Les trois Anbu s‘étaient immédiatement détendus lorsque Gankutsuou avait levé la main pour les calmer: tout allait bien en surface, il n‘était pas là pour ça.
« Je viens voir Seifer. »
Les deux Anbu à table se regardèrent un instant alors que le troisième se contenta d‘hocher la tête en signe d‘assentiment. Ce dernier entreprit alors de déverrouiller la porte d‘acier. Le Chef Anbu traversa la salle en intimant d‘un signe des doigts aux deux autres de le suivre, puis s‘engouffra dans l‘ouverture tout juste dégagée. Les deux hommes avaient compris où voulait en venir leur chef: l‘interrogatoire du complice des assassins risquait à tout moment de devenir quelque chose de bien plus… barbare. Le trio avança dans le couloir de la prison, où une grille était visible tout les 10 mètres, de chaque côté de la pièce. Certaines cellules étaient vides, d‘autres occupées. Dans celles-ci se trouvaient des shinobi étrangers ou de la région, tous ici pour une raison bien précise. A son approche, certains se jetaient sur les grilles pour observer qui approchait, d‘autres préféraient rester dans l‘ombre de leur prison à jeter un regard haineux vers l‘ouverture. Takeo ne leur prêta aucune attention: il n‘était pas ici pour eux ce soir. Dans sa tenue sombre, avec sa crinière blanche et son masque à trace rouge sang, il semblait être un agent de mort, envoyé pour trier ici-bas les morts des vivants. Le groupe ne s‘immobilisa que devant l‘une des dernières cellules. L‘un des Anbu ouvrit la porte et laissa son supérieur passer le premier. Les deux hommes attendirent ensuite en silence à l‘extérieur, guettant un quelconque signe de leur supérieur pour passer à la suite…
Takeo entra dans la petite cellule qu‘on avait alloué au renégat. Celui-ci avait de la chance: il avait l‘une des seules prison qui offrait une vue sur l‘extérieur. Quel veinard. Seifer était là, debout dans la pièce, tout prêt du manteau qu‘on lui avait laissé après fouille. La trahison de ce Juunin avait été une surprise: malgré son mauvais caractère, on l‘avait toujours pensé dévoué et fidèle à Kumo et au Raikage. Comment donc s‘était-il retrouvé à faire pénétrer des assassins d‘Ame dans le village? Nul ne le savait. C‘était justement ce qu‘il était venu découvrir. L‘homme au masque croisa les bras en se focalisant sur le visage balafré de Seifer. Cet homme avait déçu les attentes qu‘on avait placé en lui… Jusqu‘à quel point pousserait-il cela? De sa voix assurée et veloutée, le Vampire parla de sous son masque attirant l‘attention du prisonnier sur un point qui méritait d‘être abordé.
« Dis-moi, Seifer… Sais-tu ce qui t‘attend? » |
| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-01-31, 18:46 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 5H de son évasion. ___________________________________ La fraîcheur de la nuit était apaisante. Il sentait que le temps était court pour lui de prouver qu'il était encore innocent. Mais pour combien de temps encore? Il ne pouvait rester les bras croisés dans cette cellule. Il savait que les cachots du village de Kumo était extrêmement bien gardés. A tel point que quiconque oserait s'enfuir risquerait une mort certaine. Ses cheveux blonds reflêtaient les rayons de la lune grise. Ses yeux ne cessaient de fixer la torpeur de la nuit. Ses pensées ne cessaient d'être tourmentées par le Raikage. Pourquoi? Parce que tout simplement qu'il devait croire que tous le monde le prenait pour un renêgat. Lui? Qui avait servi tant d'années le village dans lequel même où il a vu le jour? Certes. Il était de dos, toute personne se dirigeant vers sa cellule ne le verrait que de dos à côté de son manteau. Sa cicatrice au milieu de son front lui rappelait des souvenirs fraticides. Mais soudain, des bruits de verrou et de métal, crissants et stressants à en faire remonter les poils du dos vinrent interrompre le calme des lieux. Là, alors qu'il avait les mains dans les poches, il se tourna. Il ne pouvait montrer cette faiblesse qui le ronger depuis quelques jours. Il devait garder son entrain, son attitude déplacée. Là, gisait dans le noir, parmi les quelques faisceaux de lumière qui grapillaient le plafond. Trois personnes. Nan voir quatres. Ils portaient tous un masque pour cacher leur visage. Ils portaient tous presque la même tenue. A part le dernier, c'était la première fois qu'il voyait un tel homme. Jamais il ne l'avait croisé jadis. Il semblait flotté autour de lui une aura froide et cruelle. Même de loin, cela se ressentait. Ils faisaient tous parti de l'Anbu de Kumo. Celui qui portait une tenue plus différente semblait l'homme qui commendait cette section d'assassin. Ils pourraient executer un homme sans même se demander s'il possède des enfants ou alors une femme. Ils sont tous dépourvus de sentiment. Et derrière leur masque, encore pire, en les voyant, on dirait qu'ils n'ont pas de visage et donc pas d'expressions. Mais cette avis, restait celui de Seifer. Ils arrivèrent tous devant sa cellule. Il ne dégnait ne pas sourire. Au contraire, ce n'était pas un sourire de sureté mais de vantardise. Bien qu'au contraire, il aurait bien voulu éviter de montrer une telle première image de lui. L'un des Anbu s''était approché de sa cellule et l'avait ouvert pour laisser entrer la plus mystique parmi les quatres. D'un air hautement supérieur à lui, il avait même croisé les bras devant lui. Pour lui montrer qu sa sentence allait être mis en route et que rien ne pourrait l'en empêchait. Comme si il savait ce qu'il allait lui arriver ce soir, demain ou encore le lendemain. Comme si c'était lui qui aurait écrit son futur. Mais cela ne risquait surement pas d'arriver. Surpris, Seifer gardait toujours sa position provocante, surtout devant une telle imposante personne. Imposante pas au niveau de la carrure mais niveau présence. Bien qu'il ne soit que seul dans cette cellule avec lui, Seifer sentait qu'il l'écrasait. La voix de l'homme vint interrompre le calme des lieux« Dis-moi, Seifer… Sais-tu ce qui t‘attend? » Ce qui l'attendait? Certainement pas. Des suppositions sur ce qui l'attendait? Peut-être. Il avait beau avoir vu pas mal de films pendants ces journées de repos, il savait qu'il serait soit mise à mort ou encore pire, laisser dans les cachots pendants le reste de sa vie. Mais d'abord, un petit doute. Pourquoi le mettrait-il à mort sans savoir même le pourquoi de son isolation dans cette petite chambre froide? Sans même attendre qu'il lui repose une deuxième fois la question, il lâcha un soupire de désespéré. Regarda une petite seconde en l'air et reposa son regard sur le masque vide. "Dois-je m'attendre au pire?" En réalité, ses autres ninjas n'avaient pas prévu qu'il aurait toujours gardé son sang froid. Mais il le fallait bien. S'il flanchait maintenant, c'était tout le plan qu'il avait prévu derrière qui tomberait à l'eau aussi. Malgrès le froid et l'absence de source d'eau pour se rafraichir la gorge, il était toujours calme et sereine. Peut-être avec un petit son grave mais pas très méchant. Il se tourna vite fait de côté et attrapa son manteau. Il l'enfila et secoua tous son corps pour le réchauffer. Mais le seul bémol qui l'intriguait et qui l'inquiétait était de savoir où se trouvait son arme. C'était pas qu'il avait peur qu'ils les détruite, nan mais c'était que son arme était unique. Donc la perdre serait pour lui vaine d'énervement. Mais il savait que les ninjas spéciales devaient la garder bien au chaud dans un coin, comme par exemple le regroupement d'armes qui devait se trouvait dans une salle. Regroupant les armes de tous les condamnés se trouvant dans cette prison. Il passa sa main dans ses cheveux pour laisser sa mèche descendre sur le devant de son front. Puis fouilla dans ces poches pour ses gants en cuir. Il les enfila puis laissa tomber doucement ses bras le long de son corps. Mais il n'allait pas laisser cette petite échange de phrase se terminer maintenant. Une autre question le démangeait plus que tout"Je voudrais savoir si sa serait pas de trop si vous pourriez m'apporter quelque chose de chaud." |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-02-10, 21:34 | |
| Pouvait-il décider de l'avenir d'un homme? L'amener vers une nouvelle vie, ou le plonger dans le néant de la mort? En avait-il le droit? En avait-il la force? Avait-il le choix? Takeo était une ombre changeante, avec une infinité de facette. Si Kumo avait besoin d'un bouclier, il devenait un rempart. Si Kumo avait besoin d'une arme, il devenait son fer de lance. Si Kumo avait besoin d'un mal nécessaire, il devenait le pire des démons. Son rôle était d'être ce que le Raikage ne pouvait être. Il devenait toujours l'être dont on avait besoin, ange ou diable. Il ne posait pas de question, et continuait toujours ainsi. Cependant, le choix demeurait toujours sien. Le choix de tuer, le choix d'épargner, le choix d'aider. Le choix d'exister. Serait-il donc ce soir le Bourreau ou simplement le Juge?
Pour le moment, le Vampire n'était ni l'un ni l'autre. Il n'était qu'une calamité enfermée entre quatre murs, réservée à Seifer. Le Juunin de Kumo parvenait cependant à garder la tête froide en présence du maitre de l'Anbu, ce qui n'était pas une mince affaire. Mais ce n'était pas suffisant pour faire de lui une fore capable de soutenir la comparaison avec "Gankutsuou". Il fallait plus que de l'assurance pour cela. De plus, le sourire provoquant qu'il abordait n'allait pas pour arranger les choses. Il cherchait donc à provoquer celui qui avait un droit de vie ou de mort sur lui? Ou bien s'était-il résigné à son sort, avait-il accepté l'inévitable, et décidé de regarder la mort dans les yeux? Dans tous les cas, c'était le genre de comportement que Takeo aimait retrouver en face de lui. Cependant, ce soir, cette opiniâtreté n'était pour lui qu'un obstacle de plus à renverser pour atteindre ce qu'il recherchait. Une vérité. Une information. Il avait besoin de tout savoir sur cet tentative d'assassinat, et Seifer n'avait d'autre choix que de parler. Se plier était sa seule option. Le Vampire gardait son regard rubis impitoyable rivé sur celui de Seifer. Personne ne pouvait douter en le voyant qu'il était prêt à employer tous les moyens, mêmes les pires, pour atteindre son but. L'homme à la cicatrice en face de lui, quelle que puisse être sa force ou son passé, ne pourrait bien longtemps encaisser ce qu'il lui préparait s'il refusait de coopérer, personne ne le pouvait. Seifer soutenait son regard, sans hésitation, mais sa seule protection contre Takeo était en vérité l'ignorance. L'ignorance de cette parcelle démoniaque présente en lui, comme dans tous les membres de son clan.
La face insensible du masque ne broncha pas alors que le prisonnier soupirait et se perdait en mimiques si humainement inutiles, mais la question qu'il lui servit en guise de réponse, elle, eut le mérité d'arracher un invisible sourire à la bête nocturne qui l'observait. Le pire? Que pouvait-il bien imaginer par là? De toute manière, le pire comme le meilleur étaient encore possibles à ce stade de l'interrogatoire. Cela ne dépendait pas du Vampire, du moins pas entièrement. Takeo avait un choix devant lui. Seifer avait un choix devant lui. Chacun avait toujours un choix. Et c'était cette succession de choix qui constituait ce que certains appelaient "l'avenir".
« Pas si tu réponds à mes questions... »
cette réponse avait été soufflée, plus douce que ses précédentes paroles et avec une certaine dose d'indulgence dans le ton. Après tout, il n'était pas forcément ce à quoi tout le monde pensait, un démon sanguinaire. Certes, une partie de lui était mauvaise, et plus encore. Mais son masque était loin d'être unique, et son esprit loin d'être naïf. La violence qu'il retenait en lui, prête à se jeter sur Seifer, n'était et ne restait qu'un ultime recours, un remède miracle avec de terribles effets secondaires. Si Seifer était assez malin pour l'éviter, tant mieux. Sinon... Tant pis. Toujours figé, le Chef de l'Anbu resta insensible aux gestes de Seifer. Celui-ci était en train de s'habiller. Avait-il froid? Ou croyait-il qu'ils allaient quitter la cellule pour continuer le questionnement? Ce n'était pourtant pas le cas. Tant que le Vampire n'avait pas besoin de ses "instruments", il n'avait nul besoin de quitter ce petit nid douillet. Le Juunin déchu lui posa ensuite une nouvelle question. Tout à fait déplacée, certes, mais ô combien appréciable pour l'esprit tordu de Takeo. Il voulait quelque chose de chaud? Il ne manquait pas d'audace pour demander une telle chose dans sa position! Mais ce n'était pas l'une de ces audaces dont on s'énerve, mais plutôt celle dont on s'amuse. Il suffisait de savoir le prendre. Avec un nouveau sourire sous masque, "Gankutsuou" délia ses bras et se retourna vers la porte de la cellule, vers laquelle il s'avança sans prendre garde à surveiller ses arrières. Il laissait là une ouverture visible, un peu trop même, pour le prisonnier. Tenterait-il de s'échapper? Avait-il la conscience aussi tranquille que ce qu'il lui montrait? Une fois sur le pas de la porte, le Vampire passa sa tête à l'extérieur et regarda l'un de ses hommes qui s'appuyait sur le mur, juste à côté.
« Un café. Chaud. »
Le sens de ses paroles mit un moment à parvenir au cerveau de l'Anbu. Durant ce temps de silence, Takeo ne cessa pas de fixer les yeux de l'homme qu'il voyait à travers les feintes de son masque. Bon, d'accord. Demander un café dans une telle situation n'était pas banal. Mais cela n'en demeurait pas moins un ordre direct de son supérieur. Le gardien ne tarda pas à s'en rendre compte et hocha de la tête avant de partir d'un pas rapide vers la salle des garde, où se trouvaient les armes confisquées mais aussi la réserve de vivres pour les gardes en faction, en cas de difficulté ou de simple petit creux. Une fois l'homme parti, le Kestuki entra de nouveau dans la cellule, les bras le long du corps, en apparence parfaitement à l'aise dans ce milieu lugubre. Il marcha jusqu'à aller se planter à deux pas de Seifer, qu'il dévisagea une nouvelle fois avant de parler non pas d'une manière agressive et accusatrice, mais plutôt compatissante. Il parlait non pas comme l'inspecteur de milice en train d'interroger un suspect, mais comme l'avocat chargé de le défendre.
« Commençons par le début. Pourquoi as-tu fait rentrer ces étrangers dans le village Seifer? »
Alors que Takeo prononçait ces paroles, il détourna son regard de celui du prisonnier pour observer ce qui se passait du côté de la porte. Comme il l'avait prévu au son de pas pressant qui se rapprochait dans le couloir, son homme avait fait vite et revenait déjà avec ce qu'il avait demandé. Sans attendre la réponse de Seifer, le Chef de l'Anbu lui tourna à nouveau le dos pour revenir vers la porte. Ainsi il lui laissait, même sans le vouloir, quelques instants de répits pour réfléchir et trouver par où commencer. Arrivant à la porte à peu prêt au même moment que son Anbu, le Vampire tendit la main pour s'emparer de la large tasse, ou plutôt mog, de couleur ocre et qui dégageait l'arôme chaud et suave de la caféine. La tasse n'était pas brulante, juste à la température qu'il fallait. Du moins, c'était ce qu'il sentait à travers ses gants. Avec un simple hochement de tête en guise de remerciement à son homme, Takeo retourna d'où il venait et tendit la tasse vers Seifer. Une tentative de l'acheter? De le mettre en confiance? Oui, peut-être s'agissait-il de cela. Mais même prisonnier et démis de ses fonctions et de son grade de shinobi, l'homme balafré avait encore des droits et des désirs, ce qu'on ne pouvait décemment pas lui enlever. Quel serait son rôle dans cette cellule? L'épée? Le bouclier? |
| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-02-12, 19:54 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 4H15 de son évasion. ___________________________________ L'homme qui se tenait devant lui ne cessait de garder un sang froid sans égale qui ne pourrait le faire vaciller d'un poil. D'où détenait-il une telle confiance en lui? Dans ses nombreuses expériences vécus pendant pas mal de mission peut-être. Voir même dans le fait d'être parmis les hommes anonymes que l'on nomme dans ce village Anbu. Un ninja qui, pour la majorité sont dépourvus de sentiments ou voir encore plus, annihiler. Seifer se tenait toujours dans sa cellule après avoir revêti son manteau bien chaud. Il était vrai qu'il fallait bien avouer que dans la cellule voir même dans toute la prison, il ne faisait pas chaud du tout. La température même du thermomètre devrait être à son plus bas niveau. L'homme de la cellule avait posé une question à l'homme portant un masque et celui-ci s'était retourné, quittant la maigre cage. Devait-il s'attendre au pire? La seule réponse de l'Anbu avait suffi pour rassurer quelque peu le désordre qui semait dans l'esprit du Jounin. De toute façon, même s'il devait s'attendre au pire, il y serait préparé. Après cette torture psychique a rester pendant plusieurs jours dans cette cage, il ne devait plus lui rester que la torture physique. La voix de cet homme n'était pas à l'écoute nerveuse mais d'une nature calme et comprenant une volonté hors norme à vouloir ce qu'il souhaite sans tarder. L'anbu avait quitté sa cellule, ne laissant pas pour autant beaucoup d'espace pour qu'il s'échappe. Mais il n'y avait pas encore penser. L'occasion était bien trop tôt et il ne voulait pas comparaître à leurs yeux, à l'image d'un traître. En faite, s'il lui avait montrer son dos, c'était tout simplement pour demander ce que réclamer ce que lui demander le détenu. Quelque chose de chaud. Ce petit moment d'innattention aurait pu lui causer la liberté. Mais à quoi s'enfuir si les quatres Anbu présents le poursuivaient par la suite? Nan il était beaucoup trop tôt. Le moment n'était pas encore choisie. D'abord, il fallait qu'il dise la vérité sur ses actes. Qu'il lui montre bien qu'il n'était pas un menteur. Mais cela, il fallait vraiment lui démontrer. Car il ferait que parler, mais est-ce que ses dires seraient vraiment louables? Seul un homme expérimenté dans ses interrogatoires trouveraient si il y a lieu de mensonges. Pendant quelques minutes, l'homme au manteau gris avait croisé les bras et avait cessé de sourire. Il gardait toujours son air hautain mais sans être offusquant. Voilà ce qu'il voulait montrer, qu'il pouvait très bien se tenir sans pour autant montrer qu'il était un révolté. Mais voyant que l'Anbu supérieur à tous avait quémandé à sa demande, il se demandait aussi si ce n'était pas pour l'amadouer. Mais bon, il fallait bien qu'il prenne quelque chose de chaud. Car il commençait vraiment à manquer de source de chaleur. Pendant ce laps de temps, l'homme au masque fixait le jeune Jounin snas même qu'il le sache. Ba oui, comment pouvait-il le savoir? Cacher derrière cette surface froide, il pouvait pas voir les expressions du ninja. De toute façon, voir ses traits ne lui serviraient à rien. C'était juste un manque à palier avec la surface visible de ce qu'il pouvait analyser. Rien de plus que des détails insignifiants mais chagrinants. Il vit enfin un homme acourir vers eux. Ou plutôt, il entendait les bruits de pas qui résonnaient avec les échos de l'eau. Il était revenu avec quelque dans la main. Une tasse de couleur assez triste mais qu'importe, seul ce que contenait cet objet était important. Mais bien depuis tout à l'heure, il n'avait pas remarqué que l'Anbu s'était avancé jusqu'à même violé son espace vitale. Il avait à priori la même taille que lui et ne cessait de le fixer derrière ses deux fentes de serpents. Quel autre nom donnait à ce genre de regard? C'est le seul qu'il avait pu trouver. Puis avant que son homme de main n'arrive, il lui posa une question qui maintenant, allait rendre les choses plus sérieuses."Commençons par le début. Pourquoi as-tu fait rentrer ces étrangers dans le village Seifer?" Comment s'expliquer sur cette demande? L'Anbu qui accourait vers la cellule nominée était enfin arrivé à terme. Le supérieur de tous alla prendre de main en remerciant son partenaire, sans doute qui sais. Voila une qualité qui faisait de lui un grand homme alors qu'il venait juste de le voir. Il regarda la tasse de thé et la prit. "Merci, franchement j'en avait besoin." Ne se demandant même pas si la tasse était empoisonnée. Ne demandant même pas ce que contenait réellement cette tasse puisqu'il avait l'avait entendu auparavant. Il y posa ses lèvres sur le bord et y avala une gorgée. Il sentait la chaleur descendre le long de sa gorge pour ensuite descendre dans son estomac. Avec cette nouvelle sensation de confort, il sentit ses membres jusqu'alors un peu engourdit, revivre, reprendre des forces. Il l'entoura alors de ses mains la tasse chaude et réfléchit à la question posée. Mais pourquoi réfléchir? Il n'y avait rien à penser. Il devait dire ce qu'il lui était vraiment arrivé et non inventer un scénario complètement grotesque. L'Anbu lui avait laisser quelques minutes de répit pour qu'il réfléchisse surement. Mais le temps comptait beaucoup pour Seifer. En effet, il ne pouvait se laisser traîner dans cette cage alors que les criminels couraient toujours. Sans même attendre plus longtemps, il but d'un trait le café chaud sans sucre. Il ferma les yeux quelques secondes car il s'était brûlé et toussa légèrement pour faire passer ce malaise. Puis il les rouvrit et regarda à nouveau, l'air hébêté sans interlocuteur. Il posa d'abord la tasse sur le sol humide en tenta de répondre sans vaciller. "Sérieusement, je ne fais pas parti de ce coup d'état. Je n'ai pas fais rentrer ces étrangers dans le village. Je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment. Mais pris sur les faits, je n'ai été le seul que tous le monde pense coupable." Il s'arrêta un petit moment et reprit, cette fois-ci avec plus d'entrin et de confiance."Je sais que c'est fou à croire, mais j'ai servi mon village depuis mon entrée à l'académie. Pourquoi est-ce que j'attendrais maintenant pour mettre un terme à la vie de notre Raïkage? Peut-être que je n'étais pas assez fort étant jeune? Sa c'est possible, mais est-ce que je suis fou à un tel point pour tenter une action suicidaire? Encore moins." Les nerfs semblaient commencer à pêter. La nervosité commencait à prendre germe. Pourquoi commençait-il à s'énerver? Cela montrerait bien qu'il ment. Mais si la fureur montait en lui, c'était parce qu'il risquait de rater la meilleure chance de sa vie de se racheter. Si jamais les fuyards quittaient le pays, alors il serait condamné à vie et humilié ainsi que sa génération si jamais il devait avoir un fils. Il s'était retourné face aux barreaux le séparant de la liberté. Attrapant avec les deux mains chaque barre froide, il reprit de plus belle sans même se dire s'ils allaient le croire. Certainement non, puisque des cas comme lui, ou plutôt des réponses comme les siennes, du genre "Je suis innocent", ils avaient déjà dû en entendre pas mal. Voir même beaucoup, jusqu'à ne laisser aucune chance pour leur victime d'être persuadé de n'avoir rien fait. "Il ne me reste plus beaucoup de temps. Sachez-le bien." Que devait comprendre les Anbu par cette réponse? Etait-ce à leurs yeux une menace? Ou plutôt une réponse affirmant qu'il ne restera pas longtemps dans cette prison inhumaine? Seule la suite pourra nous le dire. Seifer devait régler des choses et mettre un terme à cette sérénade des plus grotesques. Son regard vint alors se poser sur celui de l'Anbu. En effet, il n'avait pas perduré dans cette solitude de petites secondes. Il fouilla alors dans ses poches et en ressortit ses gants noirs de cuir. Il se préparait sans doute pour quelque chose, mais d'abord, il devait penser à la manière de son extraction à cet enfer et le moyen de retrouver son arme depuis tout petit, son sabre unique de tous... Gunblade. Mais il fallait tout d'abord débuter par répondre aux questions de cet homme qui paraissait à ses yeux, inhumain même si son geste de bonté envers lui ne lui permettait pas un tel jugement. |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-03-03, 22:42 | |
| Surprises. Surprises et contretemps. Il aurait dû s'attrister de voir ainsi ses plans tomber à l'eau, ses espoirs s'avérer déçus. Il aurait dû rester sceptique, s'obstiner un peu plus, s'acharner sur sa cible et lui arracher le peu qu'elle pouvait lui offrir... En définitive, il aurait dû lutter. Mais non. Takeo ne s'offusquait de rien. Ni des mauvaises surprises, ni des contretemps. Takeo raisonnait. Takeo s'amusait.
Son étude du prisonnier se poursuivait, lente et minutieuse. Volontairement, le Vampire lui avait tourné le dos en lui laissant une ouverture, une occasion. Tous ses sens en alertes, et certain d'avoir l'avantage de la vitesse de son côté, il avait attendu. Un pas en avant, une hésitation, une tentative d'évasion... Le moindre geste aurait alors pu trahir la culpabilité de Seifer. Hors, celui-ci n'avait rien tenté. Pas un souffle, pas un geste, rien. Soit l'ex-Juunin n'avait réellement rien à se reprocher, soit la maîtrise de son esprit sur son corps dépassait de loin le sens d'observation du Vampire. Dans un cas comme dans l'autre, le détenu venait de marquer un point. Pourtant, rien n'avait changé dans l'attitude du traître: même pose affirmée à la limite de l'arrogance, même regard trouble et obstiné de celui qui est résolu, mais incertain sur son avenir. Ce maintien de soi était surprenant et admirable, mais il n'en restait pas moins que Seifer venait de passer trois jours en cellule, sans jamais pouvoir vraiment se reposer car continuellement interrogé sur le coup d'état. Sa faiblesse était presque palpable pour un être comme "Gankutsuou", et sa demande n'avait fait que confirmer cette impression. Cette faiblesse, Takeo n'hésiterait à l'exploiter si le besoin s'en faisait sentir. Mais pas maintenant. Pas déjà.
Plusieurs minutes de silence passèrent dans le sombre cachot, éclairé par la lumière blafarde de la lune qui, enfin, perçait les nuages à travers la fenêtre et ses barreaux. Le prisonnier était tout à sa tasse de café, savourant visiblement son goût et surtout l'intense chaleur qu'elle lui procurait. Mais Takeo n'était pas dupe. Seifer ne faisait là que gagner du temps pour réfléchir à la réponse qu'il allait lui donner. Et de cette réponse allait découler tous les futurs événements du village des Nuages... La survie même de celui-ci en dépendait peut-être. Le Juunin déchu de ses fonctions pris une longue inspiration et, après avoir déposé au sol sa tasse, s'adressa au Chef de l'Anbu en fixant son masque, lisse de toute émotion humaine. Alors il voulait jouer la carte de l'innocence? Savait-il réellement ce qu'il risquait à ainsi dire de face au Vampire ce que celui-ci ne désirait pas entendre? Gankutsuou était venu ici pour trouver des informations, des preuves, de quoi transformer la tension qui accablait les habitants du village en soulagement à la nouvelle de l'arrestation des coupables. Pas entendre quelqu'un déclamer qu'il ne savait rien, n'avait rien à voir avec tout ça, et tout le blabla habituel... Cependant, il y avait quelque chose qui gênait Takeo. Les yeux. Il était difficile, voir impossible, de taire les soubresauts de notre âme, et les yeux en étaient les fenêtres. Les yeux de Seifer ne mentaient pas: ils étaient ébranlés et un peu perdus, certes, mais il continuaient de montrer une confiance et une honnêteté à toute épreuve. La part de vérité dans ce qu'il disait devait être importante, à moins que l'homme ne soit du genre à croire à ses propres mensonges et, dans ce cas, tout était à revoir. C'étaient là les conclusions du Vampire du Kumo, rompu à ce genre d'interrogatoires depuis un bon moment déjà.
Seifer s'emportait, et alors que son ton grimpait il se retourna pour agripper à deux mains les barreaux de sa prison, comme pour pouvoir les briser à mains nues. Sachant la chose impossible, Takeo ne s'en inquiéta nullement. Cependant, cette réaction le laissait dubitatif. Etait-ce là un habile jeu de masque destiné à le tromper? Un mensonge de plus servi à ses oreilles? Ce qu'il avait lu dans le dossier du Juunin ne se prêtait pas à cette hypothèse. Et pourtant, comment pouvait-il en être sur? Un nouveau problème se posait donc à lui: Seifer était-il ou non coupable de trahison? Il n'y avait aucune lourde preuve de son innocence, ni de sa culpabilité. Le doute ne pouvait donc s'effacer quoi qu'il fasse. Et surtout, cet obstacle le détournait du véritable problème: les assassins en fuite. Il était ici pour les poursuivre, pas pour enquêter ou rendre la justice. Le Vampire fut tiré de ses pensées par les paroles du prisonnier. Pas plus de quelques secondes ne devaient s'être écouler, mais le temps avait en ce moment tendance à passer beaucoup plus lentement pour lui. L'affirmation de Seifer réussi à briser le masque d'indifférence de Takeo, lui faisant froncer les sourcils bien que de manière invisible. Plus beaucoup de temps? Que voulait-il dire par là? Parlait-il de sa libération? De son évasion? De sa future mort? Le chef de l'Anbu n'aimait pas lorsque quelqu'un lançait ce genre de répliques, ça ne présageait jamais rien de bon. Sous le masque de Gankutsuou, un sourire étira les lèvres de Takeo. En effet, il n'en avait plus pour longtemps. Le temps était compté, pour lui, comme pour Seifer. Prenant son menton dans une main, le Chef de l'Anbu se mit à arpenter lentement l'étroite pièce d'un pas lourd. Sa réflexion dura quelques instants, puis, sans cesser ses va et viens, sa voix s'éleva, claire et comme sortie de nulle part.
« Je ne demande qu'à te croire Seifer. Cependant, tu dois bien avouer que les apparences sont contre toi... »
Il y avait comme une pointe de regret dans le ton de Takeo, comme s'il était désolé que les choses en soient arrivées à ce point. Réelle ou non, cette inquiétude de sa part laissait présager l'arrivée des arguments moins subtils et plus brutaux. Simple avertissement ou menace sous-entendue? Le masque au visage déformé de l'Anbu ne laissait percer aucune de ses intentions. Arrêtant ses pas au milieu de la pièce, le Ketsuki pivota pour faire face à Seifer, toujours une main à son menton. Son corps bougea alors vite, bien plus vite que tout ce qu'il avait pu montrer jusqu'à présent. Il fut tout proche du détenu en un instant, son masque tout proche de son visage. Coincé contre les barreaux, l'homme n'avait pas d'échappatoire. Pourtant, aucun signe d'agressivité ne se montrait sur le corps de Takeo. Il était dans la même position que précédemment et, comme si rien n'avait changé, continua sur le même ton que ses dernières paroles.
« Mettons que tu aies bien été là par le plus pur des hasards. Tu as dû assister à l'entrée des assassins dans le village, et peut-être même leur fuite. Combien étaient-ils? Lequel semblait être leur chef? Avaient-ils un complice? Quel type de jutsu utilisaient-ils lorsqu'ils se repliaient? Et, enfin, vers où sont-ils partis? Toutes les réponses à ces question peuvent faire pencher la balance en ta faveur... Le village a besoin de ce que tu sais, Seifer. »
Le masque de Takeo s'était rapproché, à tel point qu'on pouvait voir ses pupilles couleur rubis à travers les feintes de son masque. Son ton s'était fait pressant son ses derniers mots, comme si l'urgence commençait à le prendre. Etait-il en train d'essayer de perdre le Juunin et de le forcer à révéler ce qu'il savait? Peut-être. Peut-être pas. C'était à Seifer de décider de la part de vérité et de mensonge dans les mots de l'homme au masque. Les bras du Vampire de délièrent pour venir se placer contre les barreaux dans le dos du prisonnier, l'empêchant ainsi de s'écarter d'une quelconque manière. Sa voix, plus menaçante que lors de ses autres paroles, empli l'air autour de la tête du Juunin, toute basse.
« Inutile de te dire... Que je ne me contenterai pas d'un simple "Je ne sais pas." ... »
Poussant avec ses bras sur les barreaux, le corps du Vampire partit en arrière, éloignant ainsi de Seifer cette désagréable impression de proximité que la présence du corps meurtrier provoquait. Un pas, deux pas en arrière, les paumes ouvertes vers le prisonnier avant de retomber mollement le long de son corps. La manière de faire de Takeo était troublante: tantôt compatissante, tantôt violente. L'être qui se cachait derrière le masque semblait parfois ne pas être unique. Et il y avait quelque chose de vrai dans cette idée... Cependant, les différentes forces contraires qui cohabitaient en Gankutsuou étaient en accord sur un point. Il fallait régler cette histoire. Et quelle était la manière la plus rapide d'établir l'innocence ou la culpabilité de Seifer? Retrouver les assassins et les interroger à leur tour. Il était donc inutile de perdre plus de temps à séparer le vrai du faux. Avant que cet interrogatoire ne devienne lassant, il fallait pimenter un peu les choses... Petit à petit...
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| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-03-05, 18:36 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 3h15 de son évasion. ___________________________________
Il semblait être pris d'un acharnement sans fin. Il ne pouvait continuer plus longtemps à parloter ou à répondre aux questions de l'Anbu. Comme il avait dit précédemment, le temps presse et il devait faire vite s'il voulait retrouver les mécréants. Le shinobi de Kumo était pris d'un certain plaisir à mener cet interrogatoire qui ne pouvait aboutir. L'homme au masque paraissait à ses yeux certes calme, mais bien excité à l'idée de lui extraire la moindre information qui pourrait le mettre en échéance. Seifer ne l'avait pas vu, l'Anbu s'était faufilé juste en face de lui. Son visage terne et sans expression à quelques millimètres du sien encore chaleureux et vif d'émotions. Puis il s'était reculé de quelques pas, lui tournant ainsi le dos de manière provocante. Mais le Jounin à la chevelure blonde comme le blé doré n'en avait que faire. Des provocations? Il en avait subi toute sa vie et en avait même donné. De toute façon, il en avait rien à faire. Le Shinobi au masque avait tenu son menton après quelques minutes de rêpit pour ensuite se tourner vers Seifer. Sa voix si froide allait encore résonner dans cette cage pour animal. Il ne comprenait dont rien. Au bout de 3 jour dans cette cellule, Seifer n'en pouvait plus même s'il ne le montrer pas. D'habitude si dur, il arrivait encore à garder ses sentiments de côté. Allait-il le rendre fou au bout de ce long calvaire? Comptait-il le faire sombrer dans une folie dont il n'aura pas idée? Sans aucune chance. Toujours prêt des barreaux menant vers l'extérieur, les rayons de la Lune éclairait moyennement le Jounin en prison mais lui donnait l'aspect d'une autre personne. Son regard avait alors changé. Non, ce n'était surement pas à cause de cette supercherie mais il en avait assez. Il voulait abolument quitter cet endroit si lugubre et hideux. Mais quelque chose lui revint en tête, c'était les yeux qu'il avait pu fixer pendant un bref moment lors de son rapprochement. Ses pupilles si rouge, tel des rubis. Il répliqua avec d'un ton sec et fort déplaisant"Putain, vous le faites exprès ou quoi?" Il s'était un peu emporter avec la pression qui pesait sur lui. Il lui avait déjà dit tout ce qu'il "savait". Enfin, il gardait d'autres informations plus cruciale pour sa culture personnelle. Et oui, c'était comme sa qu'il nommait ce surplus de renseignement. Il avait un regard dur et les traits extrèmement agressif pendant une courte durée. Puis il souffla quelques instant et mis sa main dans ses cheveux pour remettre correctement sa mèche blonde qui pendait sur son visage. Ce qu'il l'énervait peu, c'était aussi cette façon à son interrogateur de se tenir le menton. Qu'est-ce qu'il pensait? A quoi réfléchissait-il? Etait-il en train d'établir un plan ou d'entrer en contact avec une autre personne? Il ferma alors les yeux pendant un bref instant et repensa à l'endroit où il se trouvait quand les terroristes étaient présents.
Flash Back Il était dans une rue, et plus loin se situait le bâtiment principale de son village, celui du Raikage. Et c'était à ce moment qu'il avait été pris au dépourvu. Des personnes l'avaient encerclé et avaient tenté de le tuer. Il s'en rappelait comme si c'était hier. Un souvenir qu'il ne pouvait être effacer. Des hommes, en tenue de ninjas mais variés. Portant des sortes d'épaulettes avec des piques. Ainsi que tout l'équipement ninja nécessaire. Lui, il était là en train de manger un sandwich tout prêt. Jamais il n'avait pensé être pris en embuscade comme sa alors que la protection du village était normalement haute et efficace. Comment avaient-ils pu laisser entrer de tels personnes. D'après lui, il devait y avoir au moins six personnes ayant réussi à inflitrer le village. Se tenant là, tous prêt à mettre un terme à sa vie sans même qu'il sache pourquoi. Il n'avait rien demandé. Puis......... Flash Back
Il rouvrit les yeux. Ses pupilles étaient dilatées mais il reprit son calme très vite. En l'occurence, ce n'était pas pour autant qu'il allait s'arrêter, fouillant dans sa poche de son bas, il retira une petite feuille de papier. La ninja spéciale avait sans doute dû remarquer sans absence d'un petit moment. Peu importe , il devait avant tout de répondre lui donner quelque chose. Elle était plier en quatres, sans attendre quiconque, il s'approcha de l'Anbu sans même se soucier des autres personnes. Il lui tendit le papier avec un sourire qui voulait tout dire. Normalement, c'était à lui de répondre aux questions mais pourtant, il avait osé - Spoiler:
Mp
"J'aurais besoin de savoir où vous l'avez entreposer!" Il se tenait devant lui. Prêt à entendre ce qu'il désirait. Ou plutôt ce qu'il convoitait. Sans faire attendre plus longtemps, Seifer prit une bouffée d'air avec sa bouche grande ouverte et la referma d'aussitôt. Il regardait de haut en bas l'Anbu pour lui donner l'impression qu'il était encore une fois désinvolte. uis il ouvrit alors de nouveau la bouche, mais cette fois, pas pour reprendre de l'air mais pour enfin parler. Parler, répondre aux questions pour qu'enfin, ils puissent le laisser tranquille. Il lui semblait dans sa tête qu'une éternité s'était écoulé dans ces cachots immondes et crasseux. "Ils étaient au nombre de six. Peut-être qu'il n'y en avait plus mais j'en avais compté six. Ils sont apparus autour de moi sans que je sache pourquoi. Savoir où ils se sont dirigés pour prendre la fuite? Les falaises sans doute. Avait-il un complice? Pas croyable.Vous ne voulez pas que je dise que je ne sais pas. Alors je vais simplement vous contentez de ce que vous voulez. Si je vous dis que je ne suis pas le complice, vous allez me croire? Non." Le véritable lieu de leur fuite, il voulait la garder pour lui seul. Et ne la partager à personne d'autre. Il voulait prendre sa revanche sur ces ninjas et régler cette histoire par ses moyens. Il posa alors son regard sur le sol puis reprit de plus belle"Leur capacité au combat ou leur Jutsu? J'en sais rien, mais un seul m'a surpris en me plongeant dans un Genjutsu dont j'ai réussi à me sortir. Je les ai poursuivis jusqu'à la tour du Raikage en personne. Puis le moment venu, j'ai utiliser un de mes Jutsu qui à toucher de plein fouet la Tour qui était censé être destiné à l'un d'eux. Et au même moment, vous êtes tous arrivés..." Il se retourna alors comme si il était pris d'une surdose de sentiments qui ne lui étaient pas propre. Il se retourna tout doucement et n'avait cette fois pas garder son sourire habituelle qui ferait craquer n'importe quel inspecteur de son arrogance. Son interlocuteur avait pris un ton qu'il n'appréciait aucunement. Un ton qui pouvait le mettre hors de lui mais son calme demeurait toujours en lui. Le Jounin reprit en s'éclaircissant la gorge avec une voix plus sérieuse et prise de conviction"Serait-ce une menace?" |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-03-11, 22:36 | |
| Takeo Kikuta n'était pas du genre tendre et serviable. Son truc à lui c'était faire ce que la plupart des autres shinobi n'osait pas faire, par peur ou par dégout. Rien n'était jamais trop horrible ou trop inhumain pour celui qu'on surnommait Gankutsuou. Il se plaisait même à agrémenter ses actes d'une certaine dose de mise en scène quasi théâtrale lorsque l'envie lui prenait. C'était lui qui faisait tourner les affaires noires de Kumo. C'était lui qui achevait les mourants sur les champs de bataille. C'était lui qui assistait impassible à la torture d'un espion. C'était lui qui répandait la crainte dans le cœur de ses ennemis. Et maintenant, on lui demandait s'il le faisait exprès? Bien entendu qu'il le faisait exprès!
La question de Seifer avait provoqué un invisible roulement des yeux rouges du Vampire. Le Juunin était-il arrivé au point où la fatigue submerge tout, raisons, convictions et sentiments? Se mettait-il à tout mélanger, à perdre les pédales? Non. Pas encore. C'était trop tôt pour qu'un homme de la carrure du manieur de Gunblade cède. Mais ses limites étaient atteintes, cela se sentait dans son comportement. Takeo pouvait-il continuer et pousser le bouchon un peu plus loin, afin de provoquer l'explosion du prisonnier? La chose était risquée, mais très séduisante... Sauf que dans l'immédiat, l'homme blond avait retrouvé son calme et semblait se concentrer sur ses souvenirs. Envoyant ses idées sadiques dans un coin sombre de sa tête, l'Anbu ouvrit ses sens pour se préparer à l'écoute du récit de Seifer. Cela allait sans nul doute constituer sa pièce maitresse pour la mission qu'il préparait contre ces assassins, qu'il s'agisse de vérités ou de mensonges. Il fallait juste savoir en tirer le meilleur parti... Et pour cela il se devait d'être tout ouïe aux paroles du renégat. Sauf que lorsque Seifer ce revint dans le présent ce ne fut que pour sortir quelque chose de sa poche et le lui tendre, avec une question en prime. Derrière son masque, Takeo arqua un sourcil mais prit cependant le bout de papier sans rien dire. Il s'agissait là d'une photo. La photo d'une arme. Son arme. La Gunblade. L'œil de forgeron du Vampire accrocha immédiatement. Il s'agissait d'une belle œuvre: une de ces armes à feux que l'on utilisait de plus en plus dans l'ouest, mais dont le canon était allongé en lame acérée. Redoutable. Effilée. Mortelle... Ce devait être quelque chose de tenir l'originale en main. Le Juunin pouvait s'estimer heureux de posséder un tel trésor. La contemplation de la photographie ne dura pas plus d'une trentaine de secondes cependant, c'était déjà plus que ce que le Chef Anbu pouvait se permettre.
« Oh... Ta Gunblade? Elle doit être là où on range les armes des détenus... Tu la récupèreras après ton jugement si celui-ci t'es favorable. »
Takeo rendit la photo de l'arme à son propriétaire sans rien ajouter de plus. Seifer n'avait pas besoin de savoir où se trouvait sa Gunblade alors qu'il était en prison. Tout ce qui lui restait à faire, c'était attendre s'il était innocent, et espérer s'il était coupable. Mais pour le moment... Il lui fallait parler. Seifer entreprit de répondre aux question que lui avait un peu plus tôt poser son geôlier, les reprenant une à une. Son ton, tantôt mesuré, tantôt saccadé, laisser deviner le désordre qui régnait en ce moment dans la tête du Juunin. Sa limite était proche. Vraiment toute proche... Nombre? Six ou plus. Fuite? Peut-être les falaises. Complice? Va chier. Jutsu? Au moins un manieur de Genjutsu. Voilà ce qui résumait en gros les réponses du grand blond. C'était peu, mais c'était quelque chose. L'un des assassins avait été tué, et c'était grâce à ça qu'on avait identifié son bandeau d'Ame, il n'en restait donc plus que 5. Les falaises? C'était bien trop vague comme info, et il avait déjà envoyé des hommes dans cette direction: aucune nouvelle pour le moment. Pour le manieur de Genjutsu... Il suffisait de bien choisir ceux qui l'accompagneraient. Ainsi, le Vampire replongea à nouveau dans ses pensées afin d'élaborer sa stratégie à partir des infos qu'il possédait; En gardant à l'esprit que tout pouvait être un tissu de mensonge bien entendu... Cependant, le temps qu'il consacra à sa réflexion fut écourté par un bref mais puissant éclat du prisonnier. Seifer n'avait visiblement pas apprécié le dernier sous-entendu du "Gankutsuou", et se rebiffait un peu. Son ton était encore calme, mais empli d'une force prête à se déchainer si on le provoquait trop. Les animaux blessés sont les plus dangereux comme on dit...
« Une menace? Bien sur que c'est une menace! N'oublie pas dans quelle situation tu te trouves! »
Takeo avait parlé en écartant les bras et levant la tête au plafond, sur un ton presque exaspéré. Seifer était soupçonné de haute trahison et tentative d'assassinat sur la personne du Raikage. Cela faisait que le Chef Anbu pouvait lui faire tout ce qu'il voulait. Absolument tout. Le meilleur comme le pire. Surtout le pire. Et ça paraitrait normal, tout à fait normal, à tous les habitants du village qui tentaient de s'endormir à la surface! Le Juunin n'était pas en position de se défendre sur ce point de vue là. La passivité était encore la meilleure solution pour son cas. Peut-être était-il temps qu'il oubli sa fierté mal placée pour se rentrer ça dans le crâne? Laissant retomber ses bras et faisant une nouvelle fois redescendre son regard sur le prisonnier, le Vampire l'observa une minute entière sans bouger. Était-il plongé dans ses pensées tactiques? Cherchait-il de nouvelles questions à poser? Imaginait-il les tourments qu'ils s'apprêtait à infliger à Seifer? Allez donc lui demander...
« Rien d'autre? »
Les réponses de Seifer pouvaient devenir les instruments de sont salut comme ceux de sa perte selon qu'elles soient véridiques ou mensongères. En dire plus, moins, trop ou pas assez pouvait influer sur toute sa vie, et occasionnellement sur celles de tous ceux qui vivaient à Kumo. Et tout cela restait son choix. Son unique choix.
Dernière édition par Takeo Kikuta le 2009-03-29, 23:37, édité 1 fois |
| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-03-12, 20:23 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 3h de son évasion. ___________________________________
"Vous avez fait quoi? Vous vous foutez de ma gueule? Vous avez mis mon arme dans une salle remplit d'antiquité? Mais..." Stop! Il était temps d'arrêter de s'énerver et de s'emporter. Il fallait qu'il reprenne son calme. Il était vrai que personne ne savait pourquoi il y tenait tant, mais une chose, c'était qu'on s'en débarasse comme un déchet. Son arme nommé Gunblade faite par un forgeron des montagnes de Kumo mais décédé quelques jours après sa finition, elle était donc unique et ne pouvait avoir de rival ou de concurrente. Sa lame si longue maintenu par un manche en référence à une arme à feu. Une arme si légère et maniable par un expert tel que lui. Personne ne pouvait la toucher à part lui, si jamais cela viendrait à se produire, il pouvait tuer n'importe qui. Il y tenait plus que tout. Il se gratta la tête en passant sa main dans ses cheveux et souffla un coup. Il vit que le shinobi au masque lui avait redonné la photo. Il l'a reprit sans même prnoncer le moindre mot. Il trouvait déjà sa humiliant de leur part de déposer une arme d'une telle importance dans une "poubelle". Il leva son bras gauche et regarda la photo pendant un bref instant. Puis il la plia et la rangea dans la poche supérieur de son manteau. Il reprit son calme du mieux qu'il pouvait et repensa aux dernièrs mots de la phrase de l'homme. Si jamais son jugement était favorable? Et puis quoi encore. Il n'allait pas attendre tranquillement les bras croisés dans cette cage à l'échelle humaine. Humide, sombre, crasseuse et plus que tout dégoutante. Puis à la suite de sa provocation, l'Anbu lui avait répondu sur un ton exaspéré et ferme. L'anbu semblait si désespéré qu'ila vait jeté son regard vers le plafond comme si Seifer était un abruti. Il n'avait pas oublié qu'il était pas dans une bonne position pour ainsi répondre de la sorte. Mais c'était son ego et il n'aimait pas ce genre de réponse. Seifer ne se contenta pas de s'excuser d'une quelconque manière ou encore de se mettre à genou. Il ne faisait pas parti des minables. Au contraire, il faisait parti des ninjas les plus forts de son village. Le chef de l'escouade lui avait demandé si il n'avait rien d'autre à ajouter. Il prit la parole de nouveau mais cette fois, sans qu'il n'y ait aucune gêne ou autre"C'est bon, je me calme. J'ai rien d'autres à vous dire à part si vous voulez continuez à me faire attendre. " Sans même prendre la peine de se justifier, il avait répondu séchement sans passer par de grands discours. Comme à son habitude si arrogant et irrespectueux, il n'avait que faire de prouver son innocence face à ses ninjas spéciaux. Il voulait en finir avec cet interrogatoire sans fin. Il recula de quelques pas et s'adossa contre la paroi humide de la prison. Un pied contre le mur tandis que l'autre le maintenait debout, une main sur le menton et l'autre en dessous du coude, il pensait à quelque chose.**Je pensais que cela allait être plus corser que prévu, mais apparemment sa a été tranquille** |
| | | Takeo Kikuta Rokudaime Raikage
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| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-03-30, 21:05 | |
| Il y a des moments pour se taire. Il y en a d'autres pour parler. De même, il y a des choses à dire, et des choses à taire. La plupart des gens ne savent pas faire la distinction entre ces subtilités. Un mot de trop, un mot de moins... C'est amplement suffisant pour tromper une personne, remporter un combat, se hisser à la tête d'une nation, déclencher une guerre, et bien plus encore. Cette force du verbe, peu de personnes la maitrisent. Et Seifer n'appartenait définitivement pas à cette catégorie.
Grande gueule. Takeo n'avait décidément pas d'autres termes pour définir son prisonnier. Le Juunin était ces personnes impulsives qui suivaient leurs désirs et leurs envies sans s'attarder à réfléchir aux conséquences. Cela, l'Anbu pouvait le comprendre, lui-même était parfois le plus borné des shinobi. Mais la différence entre eux, en plus de leurs niveaux et leurs grades respectifs, c'était cette capacité à se maitriser, à museler et diriger ces instincts primaires et égoïstes pour en faire une force. C'était cette différence qui rendait Seifer prévisible et manipulable par le Vampire. Cette petite différence que lui offrait l'expérience, le fait d'avoir exploré plus vite et plus loin ce chemin sinueux appelé la "Vie". Vous l'aurez compris, la réponse du détenu à la petite question de fin d'interrogatoire n'avait pas particulièrement été appréciée de Takeo. Il le faisait attendre? Mais bien sur... Seifer avait surement quelque chose de bien plus important à faire. Comme croupir dans une cellule gelée par exemple. Non. Décidément personne n'avait apprit à Seifer à tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler. Cependant l'esprit de "Gankutsuou" avait rebondit sur cette remarque. Le Juunin n'était pas du genre à affirmer n'importe quoi sans avoir une conviction derrière. Comme Takeo, ses paroles avaient toujours un sens, plus ou moins visible. Ils n'étaient ni l'un ni l'autre des petits plaisantins échangeant des remarques grasses et sans fondements. Les yeux rubis de Takeo se plissèrent un instant pendant que le silence perdurait. Puis son invisible bouche lâcha quelques mots vides d'intonation et d'émotions.
« Bien. Dans ce cas nous allons nous arrêter là. Pour aujourd'hui du moins... »
D'un mouvement mesuré, le Vampire se retourna pour marcher tranquillement vers la sortie de la cellule. Il avait suffisamment perdu de temps avec cette tête de mule. Le temps était venu pour lui de trouver un solution à ce problème. Une solution rapide et efficace. Mais pour parfaire sa sortie, il manquait quelque chose. Oui. Il avait oublié de préciser une chose, une toute petite ridicule chose à Seifer. S'immobilisant sur le pas de la porte, et sans se tourner vers son interlocuteur d'une quelconque manière, Takeo parla d'une voix calme, mais avec un soupçon d'amusement dans la voix.
« Inutile de te dire que si jamais je découvre tu m'as menti ou caché quelque chose, ça sera la fin de vie de shinobi, n'est-ce pas? »
* voir même de ta vie tout court... *
Sous son masque, un sourire presque mauvais s'était formé. Il se doutait de quelque chose, d'un coup tordu de la part de Seifer. La perspective d'une difficulté supplémentaire, loin de l'inquiéter, l'enthousiasmait. Plus la mission était difficile, plus il se sentait satisfait lorsqu'il l'accomplissait. Ce sentiment d'avoir bien fait les choses était plus qu'enivrant pour lui. Il en voulait toujours plus. Ses pas s'éloignèrent dans le couloir. Comme un spectre détaché du monde qui l'entourait, il avança jusqu'à la salle des gardes pendant que les deux Anbu qui l'avaient accompagné se pressaient de refermer la porte du cachot de Seifer pour le rejoindre et verrouiller une nouvelle fois le quartier des prisonniers.
Takeo, enfermé entre quatre murs avec les trois hommes masqués placés sous ses ordres, se mit à arpenter la pièce lentement. Chacun de ses pas résonnait dans la pièce silencieuse comme un coup de marteau frappé à la porte. Dans son sillage, sa longue tenue sombre flottait, répandant l'ombre de ses pensées qui s'étendaient, allaient et venaient. Dans sa pure "méditation en mouvement", le Vampire tournait et retournait le problème dans tous les sens sans pourtant trouver ce qui pourrait le résoudre. Les informations données par Seifer étaient utiles, c'était indéniable. Avec ce qu'il savait, il pouvait maintenant se préparer à la traque des assassins dont il connaissait le nombre et l'organisation. Ame no Kuni était un petit pays, ils ne pouvaient se permettre d'envoyer une armée aux portes d'un village majeur comme Kumo. Si ces hommes provenaient donc bien d'Ame, il y avaient fort à parier qu'ils étaient l'élite de leurs shinobi. Il devait donc, lui aussi, intégrer les meilleurs à son équipe. Dans sa tête défilaient les noms qu'il avait retenu un peu plus tôt dans la soirée, les noms de ceux qu'il n'avait pas encore envoyé sur les traces des assassins. Le choix était réduit, mais de qualité. Il avait de quoi former une bonne équipe de traque. Cependant, un problème majeur subsistait. Où envoyer cette équipe? Depuis le début de la fuite des assassins, il avait envoyé des hommes dans toutes les directions à leur recherche. Aucun n'avait encore trouvé leur trace, ou bien aucun n'avait eu la possibilité de le leur communiquer. C'était à croire qu'ils avaient disparu. Et sans endroit d'où lancer la traque, une équipe d'élite ne valait rien. C'était là que tout bloquait. Il ne disposait d'aucun moyen pour découvrir où se terraient ses proies. Les informations de Seifer n'étaient pas claires sur ce point. Il avait parlé des falaises, mais les shinobi d'Ame les avaient déjà sans doutes franchi ou avaient feinté pour ensuite prendre une autre direction. Seifer...
Un éclat dans un coin de la pièce interpella le Vampire pour le faire brusquement revenir à la réalité et stopper ses incessants vas et viens. Combien de temps s'était-il réfugié dans ses pensées? Un certain temps sans doutes. Ses trois hommes avaient cessé de l'observer, habitués qu'ils étaient de le voir dans cet état. Mais son regard revint vite vers ce qui l'avait éblouit. Dans un coin de la pièce se trouvaient les armes de service ou confisquées aux détenus. Et elle était là, trônant au milieu de toutes, la Gunblade de Seifer. La photo ne lui rendait vraiment pas justice: elle était bien plus luisante et impressionnante en réalité. Magnifique. Son regard resta fixé plus d'une minute entière sur l'arme, sans que son corps bouge d'un pouce. Les trois garde stoppèrent leurs activités pour observer ce qui lui arrivait, mais sans pourtant parvenir à percer le cause de ce brusque arrêt. Petit à petit, ses pupilles de sang s'agrandirent et un sourire sauvage déchira son visage masqué. C'était ça. Tout était là. Son idée, sa solution, son coup de poker, son pile ou face... Il les tenait!
Sans explications, le Chef de l'Anbu se jeta sur le bureau et attira à lui un stylo et du papier. Avec application, il écrivit sur plusieurs feuilles, parfois les mêmes mots, parfois non. Lui qui, d'ordinaire, écrivait avec tant d'empressement que ses mots en devenaient illisibles, une telle lenteur et concentration avait de quoi surprendre. Mais tout cela avait une raison. Une raison qui le conduisait aux portes que l'euphorie. Tout était clair à présent dans son esprit, et il en jouissait d'avance. Lorsqu'enfin tout fut terminé, le Vampire observa son travail quelques minutes pour en apprécier le résultat. Puis, enfin, il plia en quatre deux des cinq feuilles de mission qu'il venait d'écrire et les poussa vers les deux hommes qui s'étaient assis en face de lui pour l'observer en silence. Son ton enjoué trahissait sa satisfaction quant au plan qu'il mettait en place alors qu'il parlait pour leur expliquer leurs tâches.
« Portez le plus rapidement possible ces trois messages à Asakura Kanna, Kanade Nataku et Kanade Hayato. Lorsque ça sera fait, ouvrez les ordres pliés et suivez-les. Si vous croisez Fenrir, envoyez-le moi à la même adresse. J'aurai besoin de lui. »
Cette fois, la présence du loup noir de Kumo était véritablement nécessaire. Kuro allait avoir un grand rôle à jouer dans tout ça. Quant aux autres... Il en avait besoin aussi pour que tout se déroule comme il avait prévu. Takeo jouait gros sur un pur hasard, mais son instinct et sa confiance en son propre jugement étaient inébranlables. Il n'avait aucun doute sur son raisonnement et même si, par miracle, il se trompait de tout en tout, alors les répercussions seraient pour ainsi dire nulles. Rien à perdre, tout à gagner. Le Vampire adorait ce genre de situation. "Gankutsuou" observa ses deux hommes lire ce que contenaient les papiers ouverts, puis sortir rapidement afin de s'acquitter de leur mission. Ainsi, ils laissèrent seuls Takeo et le dernier garde. Ces deux-là n'échangèrent pas un mots pendant un bon moment, avant que Takeo se lève, décidé, pour se diriger à son tour vers la sortie avec un simple geste d'adieux pour le shinobi en faction. Sous son masque, invisible, son furieux sourire persistait. Il devinait ce qui allait se passer, et cela le réjouissait.
Takeo laissa un seul et unique garde pour surveiller le quartier des prisonniers. Confiant, il marchait d'un pas lourd dans le couloir de pierre qu'il avait un peu plus tôt parcouru en sens inverse. Il avança, dépassant chaque fois une torche de plus, jusqu'à ce qu'il finisse englouti par les ombres des profondeurs, et devienne l'une d'elle. A nouveau. Cela allait être une longue nuit. Une nuit de cris et de sang. [Voilà qui est fait! Je te laisse finir en beauté. Fais-toi plaisir! =d] |
| | | Akasuna no Sasori Membre de l'Akatsuki
Nombre de messages : 234 Age : 34 Date d'inscription : 05/04/2008
Fiche Ninja PV: (412/440) PC: (521/575)
| Sujet: Re: Bêtes de la nuit [Mission Rang S - Part 1] 2009-04-02, 19:08 | |
| - Citation :
Seifer-Nuke-nin de rang A (Jounin) Cette interrogation se passe avant que Seifer devienne un Nuke-nin donc à environ 3h de son évasion. [Avouez que vous y avez vraiment cru, sa libération se fait MAINTENANT] ___________________________________ "Que des menaces, allez vas faire tes papiers, tu m'intéresses..."Toujours aussi arrogant. Aussi prétentieux. Ce n'était pas lui qui avait parlé, enfin son fort intérieur. Mais son égo. L'Anbu fit demi-tour à la suite et n'avait pas bronché à sa remarque. Peut-être avait-il l'habitude depuis pas mal de temps? Qui sait. Cela faisait déjà environ quelques semaines voir des mois qu'il logeait dans cette cellule. De toute façon, il était toujours furieux voir même haineux. Ayant passé pas mal de son temps dans cette cellule moisie, délabrée et humide. Il y avait de quoi être dans son état, voir même penser au suicide. Mais le Jounin n'était pas de cette avis. Il n'était pas stupide, ni faible. Il était grand et fort. Son manteau de cuir, long jusqu'aux jambes. Montrant une croix rouge dans le dos, sa chevelure blonde comme peu, il avait déjà prévu ce qu'il allait faire. Ses gants de cuir bien enfilés, sa mèche blonde remise en place. Ses yeux émeraudes fixant la sortie. Par la même porte qu'était passé le ninja spéciale aux airs strictes. Il y avait certes des sceaux placés sur les barreaux des cages, mais ces mêmes papiers. Il avait réussi à les enlever, trouvant un stratagème assez malin pour réussir à les retirer. En compensation, il avait des brulures sur son corps, enfin assez minimes tout de même. Il les avait remplacés par des faux en utilisant les papiers toilettes de ses WC. Astucieux, malin et non idiot, voilà ce qu'est un ninja pour lui. Mais non seulement, il était talentueux. Toutes les qualités réunis en un même homme. Il laissa de côté son plan avec la photo de sa petite amie. Un bordel ne ferait pas de mal dans ces cachots. Il joignit alors ses mains comme pour les réchauffer. Avec son sourire toujours aussi nargueur. Il s'avança tout prêt de la porte. En écoutant correctement les pas des Anbu, il s'était aperçu qu'il n'était plus présent. Enfin, il devait en rester un. Les gouttes d'eau qui tombaient lui faisaient aussi défaut durant ses écoutes. Mais c'était maintenant ou jamais. Il recula alors d'un pas, et s'élanca contre la porte. Il donna un violent coup de pied dans celle-ci. Mais rien, sauf un bruit assez bruyant. Il donna alors un autre coup de pied sur cette porte. Et surprise, elle s'ouvrit mais avec la force du coup. Etait allez taper les barreaux, faisant un bruit résonnant. Des fugitifs? Pas le temps de les libérer. Il sortit alors de sa cellule et admira alors la voix de la liberté qui s'offrait à lui. Il marcha alors à l'extérieur et jeta un bref regard derrière lui pour admirer les papiers hygiénique collés sur les barreaux. Ne lui demandez surtout pas avec quoi il les a collés^^Sans même attendre la moindre seconde, il marcha doucement sans faire le moindre bruit. Les prisonniers qui se trouvaient de chaque côté étaient là. En train de lui demander de les aider. Mais rien n'y fait. C'était sa pomme et personne d'autre. Il fallait qu'il prouve qu'il était innocent. Les détenus se mirent pour certains à hurler comme des fous, mais sa, c'était la torture quotidienne que Seifer devait subir. Quoi de plus banale, mais c'était un vrai travail psychologique. Tout au bout, se trouver un carrefour de couloir. Il avait vu à travers la pénombre et les faibles faisceaux de lumières par où s'était dirigé l'escouade d'Anbu. Ils avaient pris toujours tout droit. Il suivit alors les traces et prit la même direction. Mais par la même occasion, écouter tout ce qui se passer autour de lui telle un voleur. Il ne voulait pas se mettre dos au mur, tout simplement parce que les murs étaient sales. Et cela pourrait rendre son manteau fichu. Il continuait de marcher dans la direction et l'odeur de la nature, de la fraicheur se faisait de plus en plus sentir. Remplaçant l'odeur nauséabonde qui occupait toute la prison. Sur le côté, il aperçut une porte avec une petite écriture dessus. Apparemment, avec ce qu'il avait réussi à déchiffrer, c'était la salle de torture où il était venu autrefois mais il avait eu les yeux bandés. Rien de bien méchant, juste des chatouillements. Il reprit alors sa lancée quand soudain, devant lui une porte s'ouvrit tout doucement. Une personne en sortir et referma la porte derrière lui. Sans même la verrouiller. Etait-ce un plan de leur chef? La sécurité était pas si dense et c'était la première fois qu'il voyait sa. Ne faisant pas attention à lui, l'Anbu qui accompagnait son chef alla droit vers la sortie. Seifer alla alors vers la porte et l'ouvrit tout doucement et entra dans la salle. Il y faisait assez sombre, très glauque mais peu chaleureux. Tout autour de lui, des armes et des armures. Il n'avait pas fait attention au début. Mais c'était clair, son arme devait être parmi toutes ces poubelles encore existantes.Il jeta alors un regard vers la gauche, puis vers la droite. Rien du tout, puis regarda alors en face. Sa Gunblade était là. Posée de travers comme un vieux chiffon. Dans sa tête, il aurait voulu crier victoire, en faisant le fou. Mais il ne pouvait pas. Il alla la prendre. Posant sa main gantée sur le manche de son artefact sacrée, il sentit en lui une source de confiance qui venait de nulle part envahir son corps. Il était maintenant fin prêt pour faire tout ce qu'il pouvait. Avec son autre main, il toucha de ses doigts la longue lame aux écritures indéchiffrables. Elle fit un bruit de lame particulier. Comme si il la taillée avec une autre lame. C'était un son qu'il adorait. Cela lui permettait de savoir son arme intact. Il prit en même temps son étui et la mit autour de sa taille et y déposa sa Gunblade. Après ses quelques minutes de détentes, il quitta alors la salle. Si jamais il venait à prendre la sortir principale, il serait de suite arrêter par la suite. "Hum....Je sais, pas titanesque mais assez pour pouvoir m'échapper."Fit-il à voix basse. Il composa alors quelques signes et finit par le tigre. Il gonfla alors ses poumons ainsi que son abdomen. Puis ses joues et enfin il recracha alors ses flammes droit vers une partie du couloir qui se trouvait vers le carrefour. Ses flammes étaient chaleureuses. Cela faisait pas mal de temps qu'il n'avait pas utilisé de Jutsu. Puisqu'à cause des sceaux, il ne pouvait utiliser de Jutsu. Un Katon Goukakyuu qui allait faire entendre parler de lui. Les flammes allèrent droit dans le couloir et semblait avoir atteint quelque chose. Ce qui fit exploser certainement des barreaux d'une cellule. Les tremblements de son attaque avait retenti et avait fait pas mal de bruits. Les détenus notamment avaient crier et étaient même prêt à prendre la fuite. Sur le coup, en voyant qu'un des leurs passa devant lui. Il n'hésita pas une seconde. Il n'allait pas l'emmener avec lui. L'homme semblait ne pas avoir fait attention à lui. Il lui fit alors un croche patte et lui asséna une droite dans la machoire. Puis, il rouvrit la porte de la salle des armes. Et y entra, laissant le garde seul aller vérifier ce qui se trame. Juste pour ne pas se faire repêrer. Attendant quelques secondes, il rouvrit la porte et prit la fuite par l'entrée principale. Avec tout ce chahut et se désordre, les ninjas spéciales de Kumo allaient avoir beaucoup de travail. Il courut alors tout droit vers la lumière qui lui était signe de liberté. Sentant la douce fraicheur et la nature si clémente. Il était maintenant content.
Mais il n'avait pas le temps de s'extasier sur place. Une fois avoir quitté les cachots, il se trouvait à l'extérieur. Et cela faisait bien la première fois qu'il voyait cela. Même en étant née dans ce village, jamais il n'avait su que les cachots se trouver dans un tel endroit. Il avait remonté les marches qui menait vers dehors certes. Mais il était étonné. Il déclic le fit alors réagir de sa bêtise de ne pas rester et courut de suite en direction des montagnes de Kumo. Il était fatiguer et avait très faim. Il courait de toute la vitesse dont il avait dans les jambes. L'adrénaline lui était montée très vite à la tête. Il ne faisait pas attention aux alentours. Ne se demandant si il allait croiser un de ses compagnons d'antant. Il continuait de courir à travers les bâtiments, empruntant de petites ruelles. Le brouhaha des gens ne faisait que s'amplifier au fur et à mesure qu'ils apprennent la fuite de quelques prisonniers. Ayant parcouru pas mal de distance, assez pour ne plus se faire repêrer. Il se tourna alors, debout sur un pont. Il regardait la fumée qui se dégageait du point de départ même d'où il venait. Très amusant mais cela lui faisait quand même de la peine de faire sa à son propre village. Mais pas de sentiments pour l'instant. Il se retourna alors, et repris l'allure accélérée qu'il avait entreprit. Les montagnes en face de lui étaient énormes et compter un périmètre assez vaste à fouiller. Mais il connaissait les montagnes pas comme sa poche, mais assez pour pouvoir réussir à les pister. Il croisa au passage, un marchand ambulant qui faisait avancer son chariot emplis de nourriture. Arborant la tenue habituelle d'un marchand, il semblait être assez aisée et content de ce qu'il faisait. Il s'arrêta un moment, fouilla dans sa poche et en ressortir un billet de 100 ryos"Je crêve de faim, j'ai senti l'odeur de vos brochettes de porcs. J'en voudrais 20 ainsi que 10 boulettes de riz. Gardez la monnaie. Ah! et j'oubliais, je vais vous prendre cette teille de Coca Ninja!"Le marchand lui mit de suite les vivres dans un sac plastiques avec un sourire. Il devait être content qu'un homme de son envergure vienne lui acheter de la nourriture. Seifer prit la bouteille d'un litre. Il avait assez de nourriture pour tenir juste trois jours. Il n'était pas goinfre. Sur le coup, le marchand avait cru à un vol. Mais pas du tout, Seifer lui posa le billet devant lui et parti en courant. Il jeta un regard bref derrière lui et remarqua que l'homme avait crier "Et votre monnaie?". Il n'avait même pas écouté ce qu'il avait dit. Il ne s'en occupa pas. De toute façon, après cette mascarade, il n'était pas certain de revenir en entier. Il venait de franchir le portail pour pénétrer dans les montagnes. Il savait que les unités spéciales allaient être lancer après lui. Savait qu'il allait être retrouver très vite. C'était pour sa qu'il ne devait laisser aucun indice lui faussait compagnie mais leur compagnie. Sur le passage, il trouva un baton et le traina au sol tout en courant avec ses provisions et sa Gunblade. Il faisait des dessins tout en courant et jeta alors le baton très loin. Il était dans un passage menant dans les entrailles même des montagnes. La foudre était toujours aussi resplendissante. Cela faisait longtemps qu'il ne les avaient pas vu. Il entra alors dans le chemin enneigée et ferma aussitôt son manteau. A chaque souffle, son air chaud ressemblait à de la fumée d'une cigarette. Il s'était vite habituer à la température grâce aus cachots. S'arrêtant un instant, il fouilla alors dans le sac plastique et en retira une boulette de riz et trois brochettes de porcs. Il porta alors à sa bouche la boule de riz qu'il avala très rapidement sans même mâcher. Il faillit s'étouffer sur le coup. Il se tapa alors le torse et commençait même à avoir des larmes sur chaques coins des yeux. Il prit alors de vitesse la bouteille de Coca Ninja, tourna le bouchon de vitesse et avala une gorgée très pétillante et apétissante. Ce qui le revigora en un rien de temps et fit passer la boulette plus facilement. Il se redressa et regarda la vue devant lui, toujours à la main droite sa bouteille, il arracha alors la viande assaisonnée des brochettes. Des trois brochettes, en plusieurs coups et reprit même la marche. Après quelques minutes, il avait fini son petit "déjeuner". Il ferma alors le sac plastique en faisant un noeud et continua sa route de plus belle. Il lacha alors à voix haute "C'est parti. Je vais me les faire!"Puis cria alors de pleins poumons, vers les montagnes et ce relief glaciale et qui risquait de rendre sa voix avec des échos"J'arrive les mecs, je vais tous vous BUTER!"Même en laissant des traces, cela ménerait forcément soit les ennemis soit les Anbus. Mais ce qu'il voulait, c'était que quelqu'un arrive à le suivre. Il s'engouffra alors dans ses montagnes froides dans cette fin de journée plutôt mitigée pour lui. - Spoiler:
Voila, fini. Désolé si c'est un peu confus, mais j'étais tellement à fond dedans, que j'ai peut-être baclé certains passages. Mais voila, c'est terminé. La suite se passera aux montagnes de Kumo. Je débuterais le post prochainement
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| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
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