L'arbre et la pomme

Invité

Un océan d'arbre. Un spectacle magistrale, et pourtant si peu impressionnant devant ces yeux lavandes. Après avoir traverser le monde, plus rien n'est en mesure de choquer Drizzt le vagabond. Il a voguer sur les mers, traverser des désert de sable, des étendues de glace infini, un nombre incalculable de forêt et plus de ville que puisse en recenser n'importe quel pays. Notre ami couleur d'ébène marcher sur un chemin comme s'il savait parfaitement où il allait. En vérité, il espérait rencontrer un village bientôt. Même un randonneur aurait fait l'affaire à vrai dire, il voulait juste être sur qu'il ne se dirigeait pas une mauvaise direction. Et puis il avait faim. Après plusieurs journées de marche, ses provisions étaient épuisées. Il pouvait toujours essayer de chasser un animal sauvage, cela ne devrait pas être trop dur à trouver dans une forêt aussi dense. Cependant, il n'aurait pas craché sur un bon petit plat d'un restaurant local.

"Je me demande quel type de cuisine on trouve par ici..." Pensa t-il à voix haute.

Dans ses voyages, gouter la cuisine de chaque lieu où il passe était l'un de ses passes temps favoris. Que ce sois les bon petit plat qui réchauffe quand dehors un vent glacé hurle derrière la fenêtre ou un plat épicé sous un soleil de plomb. Drizzt aime tout en plus, alors découvrir les traditions culinaire sont les meilleurs moment qu'il peut vivre. Au moins, avec la cuisine, il n'est jamais déçu... Enfin, ce n'est pas avec cela qu'il va se remplir le ventre. Et là, une vision presque angélique. Une pomme pendant au bout d'une branche à quelques mètres du sol, attendant juste d'être cueillis. A cette vue, Drizzt s'arrêta en dessous, étudiant la situation. Comment l'atteindre ? Il regarda l'arbre, l'escalade serait fastidieuse. Il se gratta un instant le menton. La faire tomber avec une pierre serait plus facile, mais beaucoup plus long. Cinq secondes passèrent.

"Je ne suis pas à cinq minutes prêt." Lâcha-t-il en se baissant pour ramasser la première qu'il trouva.

Il se mit en position, visa et lança la pierre avec force... Avant qu'elle passe à deux centimètres du fruit visé et tombe plusieurs mètres plus loin. Ce n'est pas pour tout de suite qu'il mangera cette pomme. Mais Drizzt est du genre persévérant. Il retenta l'expérience une fois. Deux fois. Trois fois... Aucun ne toucha la pomme. A la fin il prit toute une poignée pour la lancer. Le résultat fut encore pire, il toucha la pomme, mais ce n'est pas un gravillon qui allait faire tomber l'objet de sa convoitise. Notre ami infortuné soupira. Pourquoi fallait-il qu'il fasse des arbres aussi grand ici ? Il n'avait aucune branche à portée de main pour escalader. Cependant, il pouvait toujours "créer" la branche en question. Il avait une idée, sans doute pas la plus facile à réaliser, mais c'était mieux que de lancer des cailloux au vent.

"Drizzt, tu es fou... Mais t'as toujours eu des idées comme ça." Lança-t-il pour se donner du courage.

Il retira sa capuche, laissant à l'air libre ses cheveux d'argent. Est-ce que ça allait vraiment marcher ? Il allait en avoir le coeur net. Il dégaina une de ses cimeterres et la tint à deux mains, la pointe visant droit devant lui, c'est-à-dire droit vers l'arbre. Drizzt prit une inspiration et fonça droit devant lui. Le choc fut moins violent qu'il l'aurait cru et lorsque sa lame rencontra l'arbre, elle avança courageusement d'un peu plus de trente centimètre à l'intérieur du noble végétal avant de s'arrêter. Maintenant tout était en place. Le plat de la lame étant dirigé vers le haut, il pourrait se tenir dessus sans se trancher les pieds et il se rapprochera d'un bon mètre cinquante de sa cible. Le seul point négatif de ce plan ? La lame devait impérativement ne pas bouger et elle devait supporter son poids. Par chance, lorsqu'il posa ses deux pieds sur la lame, elle ne céda pas. Son forgeron avait fait un bon travail. Bruenor avait fait un bon travail...

Le reste devint alors beaucoup plus simple, d'un bond il s'accrocha à une branche, il se hissa dessus et avança jusqu'à être au niveau de la pomme. Il la décrocha. Tout fut si facile... Trop facile. Il fallait que quelque chose se passe. La brancha fit un son plus qu'inquiétant. Un bon vieux "crac" qui n'indique rien de bon. Drizzt cessa de respirer, il ne bougea plus, il n'osa même pas poser son regard lavande sur la branche pour voir l'étendue des dégâts. Cinq secondes plus tard, un autre "crac". La branche céda. La chute dura un instant et il s'en tira mieux qu'il le pensa. Il réussit à attraper une branche plus basse, qui céda sous son poids, mais cela aura réduis donc de manière significative l'impact lorsqu'il toucha le sol. Il ramassa son repas, qui lui avait échappé lorsqu'il tomba en chute libre et s'assis contre l'arbre d'où dépassé encore son sabre. Il l'aura mérité cette fichu pomme et il comptait bien la déguster en toute tranquillité. Fixant le ciel de ses yeux lavandes, il croqua dedans, qu'est-ce qui allait encore lui arriver aujourd'hui ?

Sujet: Re: L'arbre et la pomme 2009-12-18, 18:03

HRP: Désolé de l'attente, j'avais complètement oublié =S

C'était une belle journée, très ensoleillé, le soleil était si, pesant pour les yeux du scientifique que cela en devenait douloureux. Lui qui était une sorte de « rat de laboratoire » n'était pas habitué à autant de lumière d'un seul coup. Mayuri Kurotsuchi se trouvait actuellement dans la forêt bordant le village caché de la feuille, il était ici dans un but aussi commun qu'avait tous les alchimistes. La cueillette. Aujourd'hui, le seigneur des scientifiques était venu seul, sans la compagnie de sa fille Nemu. Il était venu, car il était à la recherche d'une plante nommée Pacifique que l'on pouvait trouver seulement dans les forêts de Konoha grâce aux conditions météorologiques du pays qui étaient les plus adaptés à ce style de plante. M'enfin, quoi qu'il en était, il continuait sa longue marche au sein du pays du feu tout en regardant à droite et à gauche s'il y avait la plante qu'il recherchait. De longues minutes s'écoulèrent sans que les recherches du scientifique aboutissent. Plus il marchait, moins il y avait de lumière au sein de la forêt. Puis, étrangement, l'homme à la longue cape blanche tomba sur un individu assez... intéressant. C'était un homme pas très âgé avec la peau d'ébène. De quelle race était-il lui ? Il avait la peau ébène, les yeux violet diamant et les cheveux argentés. Un être exceptionnel. Peut être serait-il le projet sujet d'expérience du seigneur scientifique, il abandonnerait volontiers sa cueillette pour un nouveau spécimen rare. Il observa son comportement pendant quelques minutes, il cherchait à atteindre quelque chose. En levant les yeux vers le ciel, il vit qu'une seul et unique pomme servait de vêtement à une flopée de branche. Un pommier en ces lieux ? Quoi qu'il en était, le regard du scientifique descendit de nouveau vers le jeune homme qui tenta des choses aussi vaines les unes que les autres. Il se saisit de cailloux pour essayer de détacher la pomme de la branche et ainsi pouvoir se nourrir. Pourquoi ne marchait-il simplement pas sur les arbres à l'aide de son chakra ? Surpris de son comportement, Mayuri s'en approcha doucement tout en gardant tous ses sens en alerte. Vivre dans le pays de la pluie était une aide pour sa sécurité, car le pays était en guerre, une guerre civile constante que les cinq grandes nations avaient déchiré et jamais rien fait pour remettre en état. Seul une personne gouvernait ce pays, et celui-ci faisait partit d'une terrible organisation. Pein. Quoi qu'il en était, même s'il habitait Ame et qu'il était un shinobis de ce pays, il a toujours été très reculé des affaires diplomatiques et militaires de ce pays. Marchant toujours en observant son futur cobaye, le scientifique vit qu'il avait abandonné l'idée de lancer des pierres sur la pomme. Elle était tellement haute qu'il lui faudrait des heures pour l'atteindre et encore plus pour pouvoir la décrocher. A la place, il utilisa sa propre arme pour tenter de grimper jusqu'à cette pomme. Ce défi attisa la curiosité du médecin qui s'arrêta à mi-chemin pour observer l'habilité de son futur soumis. Pas très remarquable, il avait bien réussi à monter et à décrocher la pomme, mais s'en suivi une chute qui brisa plusieurs branches avant qu'il s'écrase sur le sol. Dégustant enfin sa pomme, le scientifique décida de l'en interrompre. Il était très occupé et n'allait tout de même pas attendre que monsieur est finit son déjeuner. Arrivant sur place, il vit bien que son apparence physique n'était pas très habituel, même aux yeux d'un homme qui avait une apparence comme la sienne.

« Je t'ai observé réaliser tes... pirouettes. Pourquoi n'as-tu pas user de ton chakra simplement ? »

Cette question posée, il s’attendait déjà de recevoir la réponse qu’il attendait. Aucune aura ne se dégageait de lui, ni même une once de chakra. Cet être hybride cachait sûrement certaine chose, car pour monter à cette hauteur rien qu’avec une arme comme seul point d’appui, il fallait être très fort physiquement. S’il n’avait pas cette force qui fait de lui un shinobis, même Kurotsuchi ni serait pas arrivé. Ce petit homme était remarquable, malgré sa chute aussi remarqué. Le scientifique qui avait lui aussi un objectif regarda tout de même dans tous les sens en cherchant cette fleur qui l’avait poussé à venir en ces lieux. Au loin, il y avait une once de soleil bien plus forte, peut-être que là-bas il y aurait une chance. Mayuri avait beau de pas être intéressé par la puissance, il avait une chose que tous les shinobis en recherchant avaient. De la patiente et de la persévérance. Il ne partirait pas de ce pays tant qu’il n’aurait pas en main au moins une de ces plantes, quitte à demander à tous les habitants de Konoha et de Hî no kuni.

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Alors que Drizzt inspirait une bonne bouffée d'air frais, savourant son délicat repas gagné à la sueur de son front, une voix rompit le long silence de cette immense forêt. Cela faisait un moment qu'il n'avait croisé personne, voir enfin un autochtone lui redonna espoir. Il ne devait pas être loin de la civilisation. Certes, cet homme semblait bizarre avec sa longue cape toute blanche et son air paranoïaque à regardé tout autour de lui comme s'il recherchait quelque chose. Mais un être humain reste un être humain, dans la plupart des cas. Par miracle, il comprenait la langue qu'il utilisait. Le vagabond l'avait plus ou moins appris dans le pays voisin, et il semblerait par chance que toute la région la parle. A contrario, il ne comprenait pas assez bien cette langue pour saisir le sens de la phrase de cet individu. Autant vous le dire tout de suite, le dialogue allait être bien différent de ce que pouvait l'imaginait notre ami scientifique. Rien qu'à voir la tête déconfite de Drizzt, on comprend qu'il est largué par cet homme. Mais soyez compréhensif avec Drizzt, quelqu'un débarque sans dire bonjour après vous avoir espionné de loin pendant deux minute alors que vous êtes en train de vous donner du mal pour attrapé une simple pomme et il vous qualifie vos mouvement de "pirouette" et vous parle de chakra. Mot qui sonne plus comme quelqu'un qui s'étouffe que comme un véritable mot. Mais passons. Mayuri avait posé une question, il était donc en droit d’attendre une réponse.

« Je ne … comprend pas. Je n’ai pas utilisé mon quoi ? »

Le tout était très approximatif et hésitant. Il manquait encore un peu de pratique. D’ici quelques semaine cette langue n’aurait plus de secret pour lui. Pour l’instant, il devrait se débrouiller comme il pouvait. Il se releva afin d’être à la hauteur de l’homme. De plus, on a meilleur vu debout qu’assis contre un arbre. Il retira aussi son cimeterre de l’arbre, il l’empoigna d’une main et banda ses muscles pour tiré un coup sec. L’arme finit bien au chaud dans son fourreau. Adoptant une attitude sereine, Drizzt observa un instant l’individu. Autant dire qu’il était assez différent des gens qu’il avait croisé avant, son visage étant blanc et noir, une espèce de drôle de collier couvrant son menton. Le même aspect que celui des pharaons … Un chapeau blanc sur la tête. Certes, venant d’un homme à la peau noir et au yeux d’ébène, c’est un comble mais il a tout de même l’air étrange pour Drizzt. En s’attardant plus sur ses vêtements, il se posa une question sans aucun intérêt mais tellement existentielle, Mayuri se peint-il le visage pour être en accord avec son style vestimentaire, blanc et noir lui aussi, ou est-ce pour aller avec sa couleur de peau qu’il s’habille ainsi ? Il ne le saura jamais. Et puis l’habit ne fait pas le moine, l’étranger décida de se présenter. Une simple question de politesse

« Je m’appelle Drizzt. Drizz Do’Urden. Et toi ? » Demanda t-il avec plus d’assurance que la première fois. Là au moins il savait que sa phrase était correcte.

Il grignota un autre morceau de sa pomme, il avait toujours faim après tout. Déjà qu’il ne pouvait pas se reposer tranquillement sous son pommier, il allait en apprécier le fruit. Ce nourrir n’est pas tout les jours simple quand on est perdu dans la forêt, ça se comprend. Même si, normalement, il devrait bientôt arriver à trouvé une ville proche d’ici grâce à l’aide de ce drôle d’inconnu. Quand on pense que le shinobi n’est pas de Konoha, on peut trouver ça assez paradoxal. C’est normal, ça l’est.