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 Entraînement : La foudre

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Kenshin Ryosuke
Anbu "Ne"
Kenshin Ryosuke

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Entraînement : La foudre _
MessageSujet: Entraînement : La foudre   Entraînement : La foudre Empty2010-01-01, 22:13

    Il est encore tôt et le soleil commence seulement à gratifier Konoha de sa douce chaleur. J’ouvre les yeux et me rend compte que les rayons de l’astre doré peuvent librement circuler dans la pièce étant donné qu’aucun volet n’est fermé. Je suis donc réveillé malgré moi, mais cela me convient finalement bien. En effet, cela fait maintenant deux semaines depuis ma dernière mission où m’accompagnaient Shin et Komai, et je suis désormais totalement rétablit. Mais cet épisode m’a réellement fait prendre conscience que, même si mon adresse et mes capacités ne sont pas à remettre en question, mon répertoire de techniques a grand besoin d’être élargie. Et c’est dans cette optique que, tandis que je pose mon premier pied sur le parquet grinçant de mon appartement, je décide de consacrer ce jour, et probablement le suivant également, à l’apprentissage. Je sais parfaitement que les objectifs de cet entraînement vont être liés à la maîtrise de la foudre, car depuis que j’ai appris à contrôler cet élément en tant qu’affinité, depuis que l’on m’a enseigné comment dominer ce composant au sein de la Racine, jamais je n’ai réellement eu le temps de m’attarder sur des techniques, trop occupé par mon perfectionnement au sabre et par les incessantes missions dont on me chargeait. Je fais donc mon petit travail quotidien afin d’être propre et habillé d’un nouveau kimono, puis je m’équipe simplement de mes deux sabres avant de me diriger calmement vers les portes du village. Je compte en effet me rendre dans la forêt bordant Konoha pour m’entraîner, là où je sais que je pourrais m’exercer sans déranger qui que ce soit. Et cette condition a son importance car l’une des deux techniques que je souhaite maîtriser est le Sandaa Saaburu dont la zone d’action peut couvrir un périmètre assez impressionnant. Mais je décide, tout en pénétrant dans la forêt de Konoha, de commencer par une autre technique, d’un niveau tout à fait inférieur mais tout aussi utile, le Raikyuu. Elle consiste, de manière très simple en réalité, à concentrer à l’aide de son corps une quantité plus ou moins importante d’électricité, afin de former une boule qui pourra par la suite être projetée. Je vois toute la fonction de cette technique dans les combats où le nombre d’adversaires est supérieur au nombre d’alliés et où je dois abattre mes cibles le plus possible à distance, pour pouvoir conserver un maximum d’adresse au corps à corps. Mais la raison pour laquelle je souhaite commencer par cette technique est surtout qu’elle est en réalité un très bon entraînement pour le Sandaa Saaburu, qui n’est ni plus ni moins qu’un Raikyuu à plus grande échelle.

    Tout en marchant en direction d’un coin de la forêt où j’aurais suffisamment de place, je repense à la première fois où j’ai eu l’occasion de voir en application le Raikyuu. C’était à un autre entraînement, mais directement dans le QG de la Racine cette fois-ci. Je devais perfectionner mon lancer de kunaïs et pour cela on m’avait placé à plusieurs dizaines de mètres de cibles, toutes en mouvements. J’avais jeté des armes pendant plus de quatre heures et mon bras commençait à être réellement engourdi. J’ai plusieurs fois pensé à prendre une pause mais je savais fort bien, même si on ne les voyait pas, que mes instructeurs étaient là, dans l’ombre, à surveiller mes mouvements, à vérifier que je reste bien à ma place, et surtout prêt à venir me corriger si par malheur je décidais d’aller vagabonder un peu. Toujours est-il qu’alors que j’étais à bout de souffle et que les cibles commençaient à m’échapper à chaque tir, un autre ninja fut amené à mes côtés pour s’entraîner au tir lui aussi. Il devait avoir un ou deux ans de plus que moi, c’est pour cela que je fis une légère pause, de sorte à voir une technique de lancée plus perfectionnée. Mais contrairement à moi, c’était des boules d’électricités qu’il lançait. Il les créait et les projetait avec une adresse incroyable, et on avait l’impression, tant il était rapide, qu’il ne prenait même pas la peine de concentrer l’électricité. Pourtant, toute la puissance de ces boules se faisait bel et bien sentir lorsqu’elles atteignaient leurs cibles qui explosaient à chaque contact. Je ne l’ai entendu qu’une seule fois prononcer le mot Raikyuu, à la toute première boule qu’il créa, et à peine une dizaine d’attaques plus tard, un membre de la racine vint me frapper violemment dans le dos avant de me redresser et de me crier de continuer mon entraînement.

    Alors que mon souvenir s’achève, j’arrive enfin à une plaine entourée d’arbres, mais surtout voisine d’un pan de roche qui me sera très utile pour mon entraînement. Je tâche de me mettre à environs cinquante mètre du mur de pierre et pose à cet endroit mes deux katanas. Je défais également le haut de mon kimono qui me tient chaud sous un soleil bientôt à son zénith. Puis je m’assoie et commence la première étape de mon entraînement par une méditation profonde qui, du moins je l’espère, me permettra de me concentrer plus facilement sur l’énergie que j’ai à accumuler. Je reste ainsi pendant une bonne demi-heure et parvient enfin à ressentir la plénitude de la nature dont on tire finalement tous nos pouvoirs. Je rouvre alors les yeux puis tend devant moi mes mains en les laissant espacées d’une dizaine de centimètres. Je fais une nouvelle fois le vide en moi, pour sentir chaque mouvement de feuilles caressées par le vent, pour sentir chaque rayon de soleil qui nourrit la nature, pour sentir se cacher la moindre goutte d’eau sous cette chaleur de plus en plus pesante. Je me souviens également des préceptes de la Racine qui permettent d’assimiler plus facilement, mais non sans mal, un élément. Je peux alors sentir chacun de mes doigts crépiter, frissonner, comme possédés et indépendant de mon corps. S’en dégage une chaleur qui finit rapidement par me geler le bout des doigts. Puis les crépitements s’intensifient et je peux voir se créer entre mes mains une multitude de petits éclairs qui tentent de se rejoindre d’une main à l’autre. Et lorsque ceci est fait, un amas se forme au centre des mes deux membres, qui grossit et grossit encore jusqu’à former une boule d’un diamètre de quinze centimètres environs. Je parviens moi-même à stopper la croissance de cette concentration, ce qui me réjouie pour une première tentative. J’essaie alors, tout en restant concentré de maintenir cette boule dans une seule main afin de me relever premièrement, puis de pouvoir me mettre en position de lancé. J’y parviens mais cela me coûte un grand besoin d’attention et de vigilance. Enfin, je fixe du regard le pan de roche en face de moi et envoi de toute la force de mon bras la boule en sa direction. Je suis alors assez surpris du résultat puisque l’amas n’a parcouru au final qu’une quinzaine de mètres avant d’exploser dans l’herbe. Je comprends alors, à la courbe qu’a décrit la boule durant sa course, qu’elle n’a suivit en fait que l’impulsion de mon bras comme force de projection. Je me re-concentre donc à nouveau et parvient cette fois-ci à créer une boule plus rapidement, comme si j’en avais au final trop fait la première fois. Mais cette fois-ci, au moment du lancé, je me concentre intensément sur la boule et tâche désormais, non plus de lancer le plus loin possible avec mon bras, mais de sentir la concentration d’électricité dans sa course, comme j’avais pu le faire avec les feuilles dans le vent. Et je pu constater, à l’impact de la boule dans la roche qui a parfaitement explosé, que mon observation a été la bonne. Il faut en fait une concentration de tout instant pour ce genre d’exercice qui parait pourtant très simple, et je comprends à cet instant qu’il me faudra énormément de pratique avant de parvenir à lancer plusieurs amas simultanément.

    Mon ventre commence à gargouiller de manière très fréquente et je saisis rapidement pourquoi en voyant le ciel virer au rouge. Je suis resté plusieurs heures devant ce mur de pierre qui n’a cessé, depuis mon deuxième essai, de subir des explosions. Il est maintenant parsemé d’impacts plus ou moins grosses où je peux d’ailleurs remarquer que la plus grande boule que j’ai réussi à créer mesurait à peut près cinquante centimètre de diamètre. Cependant, j’ai pu noté qu’avec une boule de cette taille qui a une moins bonne pénétration dans l’air, la perte de vitesse est conséquente et il est donc plus judicieux de limiter l’importance de la concentration d’électricité. J’ai alors le sentiment que mon entraînement à porter ses fruits, sans compter que je suis également parvenu à réduire considérablement le temps de concentration pour créer une boule. Je décide alors de m’accorder un bon repas, et surtout une bonne nuit de repos, avant mon exercice du lendemain, et me dirige donc vers mon appartement.


Technique maîtrisée
Citation :

Nom: Raiton, Raikyuu
Traduction: Boule électrique

Description:
L'utilisateur lève les bras (ou deux armes métalliques) et forme entre elles une boule d'électricité qu'il peut ensuite projeter sur son adversaire.

Pv: 25
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Kenshin Ryosuke
Anbu "Ne"
Kenshin Ryosuke

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MessageSujet: Re: Entraînement : La foudre   Entraînement : La foudre Empty2010-01-02, 19:03

    Je suis étonné, en ouvrant les yeux, de constater que même avec les volets fermés je fini tout de même par me réveiller très tôt, et ce malgré la dure journée que j’ai passé à m’entrainer. Me revient alors à l’esprit la nuit mouvementée que j’ai passé à me remémorer l’événement le plus tragique de mon existence, mon réveil ne restant plus un mystère dès lors. Je me dirige vers une des fenêtres de la pièce afin de confirmer l’heure prématurée à laquelle je suis sorti de mon sommeil, et c’est un ciel à peine illuminé et encore pâle qui vient me le justifier. Je décide malgré cela de reprendre mon entrainement au plus vite ayant bien à l’esprit qu’il me faudra sans doute plus de temps pour maîtriser cette nouvelle technique que pour la précédente. Je mange alors rapidement les quelques fruits qui restaient dans la corbeille sur ma table, puis je me dirige vers ma salle de bain où mes petits yeux me donne l’impression de voir un étranger lorsque mon visage croise le miroir. Je me demande alors si j’ai prit une bonne décision en repartant aussi rapidement m’entrainer. La journée d’hier à été éprouvante et celle qui s’annonce le sera tout autant si ce n’est plus. Mais serais-je vraiment un membre de la Racine si je ne faisais pas abstraction d’une éventuelle fatigue pour dépasser mes limites ? Tout me semble évident quand je pense à la façon de la Racine et c’est donc tout naturellement que je me prépare une nouvelle fois pour mon apprentissage, laissant de côté tout obstacle. Après tout, c’est bien comme cela que doit penser un Anbu Ne, la mission avant toute chose, rien ne doit nous empêcher de la mener à bien. Une fois lavé et habillé je choisis cette fois-ci d’emmener avec moi de quoi manger sur place pour pouvoir m’exercer plus longtemps sans connaitre les contraintes de mon cher estomac. La régulation de son appétit était également un des exercices fondamentaux de la Racine qui nous permettait de faire abstraction de la faim lorsqu’en mission nous devions rester plusieurs jours en position fixe afin de se fondre totalement dans l’environnement. Il fallait alors être capable de jouer sur ses réserves et ce ne furent que les nombreux entrainements que je pu subir, restant parfois plus d’une semaine avec pour seul compagnon une bouteille d’eau, qui me permirent de tenir dans de telles circonstances. Cependant, depuis que mon niveau en tant shinobi est devenu suffisant je n’ai plus été assigné qu’à des missions « éclairs », où mon seul objectif était d’abattre ma cible. Il m’est donc un peu plus difficile de tenir sans problèmes des jours entiers sans me nourrir, surtout lorsque je m’inflige un entrainement aussi rude que celui qui s’annonce aujourd’hui. Après avoir attaché mes sabres à ma ceinture je fourre donc dans un grand torchon un morceau de pain qui est déjà dur, et de la charcuterie, même s’il y en a peu. J’y glisse également la dernière pomme que je n’ai pas encore mangé, et me fait déjà une belle idée de la saveur qu’elle laissera dans ma bouche une fois qu’elle ne sera plus qu’à l’état de trognon. Il ne me reste alors plus qu’à me mettre en route, et c’est ce que je fais sans perdre plus de temps, me dirigeant vers le même coin de la forêt où je m’entrainai hier. Après tout, personne n’était venu m’y déranger de toute la journée, et je pense qu’il en sera de même pour celle à venir.

    En sortant, je marche sous un ciel désormais blanc, comme si le soleil pourtant déjà haut était retenu en son sommet par une épaisse couche de nuages. Les oiseaux chantent depuis plusieurs heures maintenant mais ils semblent n’avoir jamais autant sifflé tant leur petite voix se fait entendre entre les murs des bâtiments. Je me dirige une nouvelle fois vers les portes du village puis m’enfonce dans la forêt avant d’y marcher pendant près de vingt minutes. C’est alors que je rejoins la plaine qui m’avait accueilli le jour précédent, et dont la roche un peu plus loin pouvait encore témoigner de mes efforts. Je dépose mes affaires à l’ombre des arbres qui bordent l’étendue vierge, craignant que mon festin à venir ne subisse un peu trop le rayonnement du soleil qui était maintenant parfaitement visible. Je me mets alors directement au travail, abaissant une nouvelle fois le haut de mon kimono. Je choisis de ne pas prendre de temps pour méditer, voyant qu’autour de moi tout n’est que silence et que ma concentration ne saurait être troublée par la caresse d’une brise aussi douce que celle qui venait combler les brins d’herbe de toute la plaine d’une fraicheur apaisante et presque sensuelle. Puis je reprends à l’identique ma position du jour précédent concentrant entre mes mains une certaine quantité d’électricité. Mais pendant que je m’exécute, un doute me saisit quant à l’utilité de cette technique, est-elle simplement un Raikyuu à plus grande échelle ? Le Sandaa Saaburu n’est pourtant pas qu’une simple boule électrique. Je passe alors près d’une demi-heure à me demander comment faire un dégât de zone incroyablement plus puissant que le Raikyuu avec une concentration d’énergie pourtant aussi importante. Mais c’est en remémorant l’unique fois où j’ai eu l’occasion de voir cette technique en action que je parviens à comprendre le secret de cette technique. Je jette la petite boule que j’ai dans les mains depuis de longues minutes puis je tends mon bras droit devant moi, les yeux fermés et me concentre comme lors de mes méditations. Je tente alors cette fois-ci non pas de créer un amas d’électricité mais de faire de mon poing que je tiens fermement serré, le centre d’accumulation de l’énergie, de sorte à ce que ma main en fasse directement partie et qu’elle n’en soit pas qu’un simple support. La chaleur frissonnante de la foudre vient rapidement me saisir jusqu’au poignet par des petits filets qui laissent tous derrière eux un crépitement sonore de plus en plus désagréable. Une boule commence alors à se former, grossissant au fil de ma méditation autour de mon poing que je peine désormais à tenir fermé tant l’énergie que j’accumule me semble puissante. Je comprends en la voyant la nuance qu’il y a entre les deux techniques. D’un côté je créer un amas à partir de particules existantes mais qui ne sont que regroupées. De l’autre je concentre toutes ces particules en un seul point, et ne cherche pas à en faire une accumulation mais une véritable source d’énergie de part la fusion de ces corpuscules. Mais la différence devient vraiment flagrante lorsqu’au bout de quelques minutes je parviens à créer une concentration d’un diamètre d’une quinzaine de centimètres. En effet, tout semble être aspiré en ce point que je tiens devant moi, le vent ne flattant plus le gazon de son souffle reposant mais venant directement tournoyer autour de mon bras, fouettant ainsi par sa proximité mon visage et projetant mes cheveux en arrière. Je pense alors en avoir vu assez pour un premier essai et tente par un nouvel effort d’application d’arrêter l’expansion de la boule. Mais un nouveau problème se pose alors à moi : comment parvenir à faire exploser une telle quantité d’énergie qui est directement reliée à mon corps sans me blesser ? Je reste encore vingt minutes dans un état d’extrême concentration pour maintenir l’amas et réfléchir dans le même temps à une éventuelle solution. Car mes souvenir quant à l’utilisation de cette technique sont assez flous, je ne l’ai vu qu’une seule fois et j’en étais la cible de surcroit. Ce n’était qu’après la bataille qu’un autre anbu m’avait un peu plus détaillé cette attaque. Mais comment se souvenir précisément de mots prononcés il y a plus de deux ans par un ninja que je n’ai vu qu’une seule fois ? Je tente tout de même de me remémorer, essayant malgré le maintient ferme de mon poing de ne plus me focaliser sur la boule. Je revois alors un feu de camp, et des shinobis blessés. Je suis avec deux autres hommes qui portent, eux, encore leur masque d’anbu. Je suis chargé de préparer le repas et j’ai souvenance d’un plat à base de haricots spécialement raté que j’ai pourtant servit au reste du groupe. Il me semble que c’est d’ailleurs pendant que nous mangions qu’un des blessés posa des questions sur cette attaque qui l’avait touché. Un des hommes qui se tenait à mes côtés avait ôté la protection de son visage pour manger et en profita pour lui répondre :
    - Raiton … concentration intense puis … plosion …
    « Plosion ?! » Je ne parviens donc pas à me à me souvenir de ses paroles. Ce que j’entends est vague et me semble presque idiot. Pourtant, ces derniers mots paraissent bien aller dans le sens d'une explosion directe, mais comment être sûr de ne pas être touché pendant l’acte ? Puis, tandis que je rouvre les yeux, cette formulation que je prenais pour le mot « explosion » me vient également sous le sens « d’implosion » et tout me parait plus clair une fois que je l’envisage sous cet aspect. Je me dirige donc lentement près du pan de roche sur lequel plusieurs petites explosions trônent comme des tableaux, puis je me concentre cette fois-ci uniquement sur mon poing, essayant de visualiser la boule comme un membre à part entière de mon organisme. Une fois fait, je ferme les yeux et contemple mon chakkra de l’intérieur, observant tous ses mouvements et sentant chacune des branches de ce long réseau qui parcourt mon corps. Ma prochaine étape consiste alors à repérer la liaison qui s’étend jusqu’à mon poing et à diriger les fluxs de chakkra dans cette direction. Une fois fait, une fois ma propre énergie introduite dans l’accumulation électrique, ce fut comme si je pouvais échanger avec elle, comme si elle me parlait. Et la faire exploser de l’intérieur me parait être une chose au final assez simple. Cependant, dans l’exaltation de ma réussite, je ne prévois pas la puissance du souffle que pourrait engendrer l’explosion, et au moment où j’appose la boule sur la paroi rocheuse pour y insuffler le chakkra nécessaire à son implosion je me retrouve projeté à plusieurs mètres, roulant au final sur l’herbe qui me parait alors beaucoup moins tendre. Mais j’ai tout de même de quoi me réjouir. Mon bras est simplement éraflé de par les premiers éclairs qui s’étaient formés durant la concentration de la boule, et le mur de roche ne revêt plus maintenant plusieurs petits impacts mais un seul trou de plusieurs mètres de hauteur. La terre au point d’explosion s’est également creusée et je suis finalement très fier d’avoir pu ainsi employer cette technique, même si mon atterrissage s’est plutôt mal passé par la suite. Pourtant, et ce malgré une concentration électrique relativement faible, je me sens presque épuisé après avoir dû utiliser autant d’énergie. Au final, cette attaque est réellement dévastatrice mais il faut choisir le bon moment pour l’utiliser, sans quoi on perd une quantité de chakkra énorme pour peu de choses.

    Le soleil est maintenant haut, très haut dans le ciel, et je ne m’en étonne pas car la petite sieste que je viens de faire pour récupérer un peu a finalement été plus longue que prévu. Je décide donc d’aller chercher mon balluchon pour manger un peu avant de retenter une nouvelle attaque. Je sais qu’il me faudra du temps pour m’habituer au souffle de l’explosion, et c’est surtout cela qui me fait le plus réfléchir, car je sais que les questions de rapidité d’incantation où de réglage de puissance viendront naturellement à force d’exercice. Je reste tout de même toute l’après-midi à créer des déflagrations, et le pied de la montagne commence maintenant à changer de visage. Je m’étonne d’ailleurs que personne n’ai été alerté par mon apprentissage plutôt bruyant, mais ne m’attarde pas plus sur le sujet car j’aime être seul, en particulier pendant un entrainement. Mais mon bras commence maintenant à souffrir des chocs à répétition, et je me sens en réalité bien faible après avoir exécuté autant de fois cette technique. Je décide donc naturellement de rentrer chez moi pour pleinement récupérer de mes efforts, avec tout de même le regret de ne pas avoir pu créer d’explosion nettement plus importante que la première que je suis parvenu à réaliser. Mais cela viendra sans doute avec le temps, et je ne doute de toute façon plus de l’utilité de cette attaque.

Technique maîtrisée
Citation :

Nom: Sandaa Saaburu
[Zone]

Description :

Concentrant son chakra en un point (mains ou sur un sabre), il suffit à l'utilisateur de faire imploser l'énergie Raiton pour créer une explosion gigantesque. Le coût élevé en chakra du Jutsu le rang assez basique.

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MessageSujet: Re: Entraînement : La foudre   Entraînement : La foudre Empty2010-01-24, 18:13

    Au vue de la nuit noire dans laquelle ma chambre est plongée je suppose qu’il doit être plus de minuit. Je ne parviens pourtant pas à dormir réellement. Mes paupières sont comme tirées par des poids énormes, mon corps ne sait où trouver la force de bouger lorsque j’essai de changer de position, et malgré tout cela le sommeil continue à se moquer de moi. Mais je ne peux au final m’en prendre qu’à moi-même, car ce qui me tient éveillé est uniquement dû à mon entrainement de la journée. En effet, l’utilisation répétée du Sandaa Saaburu a semble-t-il agit sur la résistance même de mes os. Comme si les explosions que j’avais engendré s’étaient appuyées directement sur mon ossature. Je ne m’en étonne pourtant pas car j’ai moi-même décidé d’appréhender cette technique comme un membre à part entière de mon corps, afin de pouvoir lui insuffler le chakra nécessaire à son implosion. Il en reste tout de même que je souffre maintenant de courbatures extrêmement virulentes, me donnant la sensation que les crépitements de foudre qui s’échappaient de la boule avaient pu s’infiltrer à travers ma chaire et ronger de leur fouettement une partie de mon squelette. C’est donc cette douleur incessante qui m’empêche de fermer l’œil bien que j’en ai particulièrement besoin au vue du niveau de mon chakra. En effet, je n’ai pu faire que cinq ou six explosions durant mon entrainement, toutes d’une taille limitée, et pourtant mon énergie s’est complètement vidée.
    Je ressentais parfaitement cela lors de la concentration nécessaire à la création de la technique, car à chaque nouvelle tentative je mettais plus de temps pour parvenir à un amas de taille suffisante. Lors de mes deux derniers essais j’avais même dû reprendre ma méditation pendant de longues minutes tant j’avais le souffle court. Le Sandaa Saaburu n’est évidement pas une technique à utiliser plusieurs fois durant un même combat, mais au moins cet entrainement m’aura apprit que si on souhaitait le faire tout de même il faudrait prendre en compte l’impact des explosions sur son bras. Pour un manieur de sabre comme moi par exemple, cette technique peut avoir un effet catastrophique. Aussi, je prends bien soin de noter cela dans mon esprit pour en avoir parfaitement conscience en temps voulu. Mais penser à tout cela n’a pas pour autant atténuer la douleur de mon bras qui continue à s’opposer à mon sommeil. Je décide donc de me lever, même si mon corps est particulièrement mou, et me dirige vers la salle de bain où je fais couler de l’eau froide sur mon membre endolori. La sensation apaisante du liquide me soulage pour un temps mais lorsque je le retire du jet mon bras me lance de nouveau. Je reste donc presque une demi-heure appuyé contre mon évier pour en venir à bout, les yeux à peine ouverts et la tête ballante. Mon bras fini par être glacé, je décide donc de me sécher et de retourner me coucher, en espérant que ce soit suffisant. Ca ne l’est pas, pas assez en tous cas, mais je parviens tout de même à trouver le sommeil, mon corps étant bien trop épuisé pour pouvoir rester éveillé plus longtemps.
    Je fini par ouvrir les yeux dix heures plus tard si j’en crois l’horloge au dessus de mon frigidaire. Il est bientôt midi et je n’ai toujours pas reprit mon entrainement. Je ne suis pourtant pas sûr d’en être capable au vue de la désagréable sensation qui parcourt encore mon bras. Elle est moins vive que durant la nuit, beaucoup moins vive, mais je sens que mon membre est encore fragilisé. Je me dis alors que cela pourrait être plus sage de reprendre mes exercices le lendemain de sorte à récupérer pleinement. Pourtant, l’envie me démange. Même avec un bras blessé j’ai envie de continuer. En rester là reviendrait à prendre des risques en combat en utilisant une technique que je maîtrise à peine, mais aussi à l’utiliser à son plus bas niveau, car les explosions que j’ai pu créer la veille n’avaient rien de réellement dévastateur. J’ai donc envie de retourner dans la forêt et de me concentrer à nouveau pour me perfectionner mais la logique à finalement raison de moi. Premièrement, je pourrai prendre le risque d’endommager durablement mon bras en pratiquant à nouveau cette technique sans précautions. Deuxièmement, si je veux pouvoir utiliser le Sandaa Saaburu à son niveau le plus élevé, il me faut recouvrer la totalité de mon chakra, et ce n’est pour le moment pas le cas. Je tâche donc de prendre sur moi et m’en vais fouiller dans mon placard pour trouver quelques biscuits qui calmeront les grognements de mon estomac. Cela me fait songer que je devrais rapidement faire des courses et me fait oublier l’espace d’un instant que je vais rester chez moi toute la journée à rien faire. Je prends une douche, j’entoure mon bras de plusieurs bandes et puis j’attends. Il n’y a rien à faire à part dormir et c’est ce que je fini par faire car je me dis que quitte à rester chez moi pour récupérer mes forces, autant le faire pleinement.
    Durant toute l’après-midi je dors bien. Mon bras ne me fait souffrir que lorsque je le bouge rapidement et je sens de nouveau le chakra affluer en moi. Malgré la nuit qui commence à tomber je me demande donc si je ne serai pas en mesure de pouvoir enfin reprendre mon entrainement et essai de me lever pour en avoir confirmation. Je fais alors plusieurs mouvements vifs de mon bras pour vérifier la sensation que j’ai eu en m’éveillant puis je retourne sur mon lit pour m’y installer, les jambes croisées. Je ferme les yeux et tâche de faire le vide en moi pour ressentir pleinement chaque mouvement de chakra en mon sein. Les deux conditions pour que je retourne m’entrainer étant l’état acceptable de mon bras et la totalité de mon chakra recouvré, je me devais donc de ressentir cette énergie avant de prendre quelques décisions que ce soit. Je suis assez satisfait de constater que le long repos que j’ai prit aujourd’hui m’a été bénéfique en voyant autant de force en moi et me décide donc à me préparer pour repartir en forêt. Je fais cela rapidement car je ne souhaite pas me surcharger cette fois-ci. Mon entrainement est tout ce qui doit compter, je dois surpasser mes envies et mes besoins pour parvenir à une maîtrise absolue de ma technique. Je connais le potentiel de celle-ci et c’est bien la raison qui m’a poussé à vouloir l’apprendre. Aussi, je ne perds pas plus de temps et fonce cette fois-ci jusqu’aux portes du village pour rejoindre la forêt et surtout la plaine où je m’étais entrainé les deux jours précédents.
    Pendant ma course à travers les arbres je pense au fait qu’il me faudra renforcer mon bras avant de reprendre des essais avec le Sandaa Saaburu si je ne veux pas subir plus de dommages. Mais la vitesse impressionnante à laquelle je me déplace fait que je peux directement m’exécuter plutôt que de simplement y penser, étant donné que j’arrive désormais à la plaine. Je place alors mes sabres à côté d’un arbre et baisse une nouvelle fois le haut de mon kimono avant m’approcher du sol pour entamer une série de pompes. Je tiens vraiment à rendre mon bras plus résistant aux contrecoups des explosions mais je ne sais pas si cela sera suffisant. Sans compter qu’à chaque remontée mon bras me fait souffrir de plus belle. Je décide tout de même de tout concentrer sur cet unique membre et après une cinquantaine de pompes je décide de réaliser les prochaines avec une seule main. Ce n’en est que d’autant plus douloureux mais j’ai la sensation que ma condition physique est aussi nécessaire que l’adresse technique dans la réalisation du Saanda Saaburu. Il me faudra également penser à utiliser le souffle des explosions lors des prochains essais, plutôt que de simplement me contenter de l’esquiver. Mais la chose qui me préoccupe le plus pendant que je réalise mon exercice c’est la puissance que je dois tenter d’insuffler à ma technique. Elle ne doit pas être simplement une explosion mais plutôt une réelle arme de destruction massive, capable de laisser un réel impact sur sa zone d’action, sans quoi la dépense en chakra n’est pas du tout rentable.
    Au bout d’une nouvelle série de cinquante pompes sur un seul bras, je m’écroule sur le dos, le souffle court et le bras endolori. Je commence à regretter cet exercice pour le moins stupide qui a réveillé cette douleur. Il me faudra plusieurs minutes avant de retrouver une respiration stable et apaisée, mais le ciel étoilé que j’ai pu contempler durant ce laps de temps en valait la peine. Je me dis alors que je devrais plus souvent faire mes entrainements la nuit. Le calme de la forêt se ressent d’autant plus facilement et la pâle lumière de la lune donne l’impression d’une intense liberté. Puis je parviens à me redresser avant me mettre en tailleur pour méditer un moment. Je souhaite dès mon premier essai parvenir à créer une explosion bien plus conséquente que celles de la veille, c’est mon principal objectif pour le moment. Ce qui me gêne le plus est le souffle qui en résulte et qui peut être aussi destructeur pour l’adversaire que pour moi si je ne le prends pas correctement. Le jour précédent je m’étais concentré sur cette esquive en tachant de faire imploser la concentration d’électricité au moment où je rebondissais afin de profiter du souffle pour partir encore plus loin. Mais avec une petite explosion il n’y a avait pas raison que je sois emporté par la rafale. En revanche, avec celle que je m’apprête à réaliser, je serai immédiatement aspiré si je ne prends pas assez de vitesse pour me dégager avant d’activer l’explosion.
    M’étant assez posé de questions je me décide enfin à me lancer. Je me lève donc et reprend ma concentration exactement comme j’avais pu le faire la veille. Je tiens mon poing devant moi, serré fermement, et commence à y concentrer mon chakra. L’électricité commence à se montrer et les petits crépitements de foudre à me fouetter. Puis une boule se forme et l’air se met à graviter autour d’elle. Elle grossit et grossit encore mais j’essai de ne pas arrêter la concentration, je veux qu’elle dépasse le diamètre de quinze centimètres que j’atteignais le jour précédent. J’y parviens mais rapidement la puissance provenant de l’amas devient trop violente. Ce sont maintenant de véritables éclairs qui s’en dégagent et ce n’est plus une petite brise qui se forme autour d’elle mais de véritables bourrasques qui m’obligent à mettre mon autre bras devant mon visage pour garder les yeux ouverts. Je tâche donc d’en stopper la croissance et me retrouve alors avec une boule de presque vingt-cinq centimètres autour de mon poing. La pression est énorme et c’est bien là que je suis heureux d’avoir fait un minimum d’entrainement pour mon bras. Mais la douleur dans mes os se fait elle de plus en plus pesante et je décide de ne pas attendre plus longtemps avant de finaliser ma technique. Je fonce donc vers le pan de roche qui se souvient encore de moi et bondit cette fois-ci une fois arrivé à quelques mètres du mur. En effet, mon but est d’atterrir devant ma cible, de lancer mon bras en avant pour en être le plus proche, puis d’user totalement l’extension de mes jambes avant d’activer l’implosion de la boule. Ainsi je pourrai pleinement profiter de mon bond et du souffle de l’attaque pour ne pas être touché.
    Tout se passe bien lorsque je réalise cet enchainement hormis peut être la puissance de l’attaque que j’avais sous-estimé. Ceci à eu pour conséquence de rendre mon bond insuffisant pour échapper aux dommages directs de l’explosion. Aussi, bien qu’étant déjà dans les airs, j’ai tout de même subit une partie de l’explosion et me retrouve donc brulé sur le bras droit qui était en retrait, ainsi que sur la jambe droite et une partie du torse. J’ai plus de temps pour me rendre compte de cela après mon atterrissage douloureux sur l’herbe où je fais plusieurs roulés boulés avant de m’arrêter. Au vue de mon point de chute je comprends d’où provient ma douleur puisque j’ai parcouru près de dix mètres dans les airs. Mon bras droit me fait également souffrir de l’intérieur et me confirme bien que j’ai finalement reprit mon entrainement trop tôt. Mais s’il y a bien une chose de positif dans mon opération c’est la puissance de l’explosion que je suis parvenu à créer. En effet, la roche et la terre juste en-dessous ne portaient plus maintenant l’impact de trois ou quatre mètres de diamètres des précédentes attaques de la veille, mais plutôt un cratère presque deux fois plus grand et bien plus profond. Je suis donc satisfait de ma performance même si je me sens comme vidé de mon chakra et que mes brulures commencent à être un peu trop douloureuses. Je décide donc d’être raisonnable et de ne pas prendre plus de risques pour le moment. Je regrette cependant de ne pas avoir emmené avec moi de quoi me panser afin de me reposer sur place et de reprendre l’entrainement dès que cela aurait été possible. Mais au moins, même si je manque d’un peu d’expérience pour parvenir à profiter parfaitement du souffle de l’explosion, je sais maintenant que je suis capable d’utiliser le Sandaa Saaburu au maximum de ses capacités.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Entraînement : La foudre   Entraînement : La foudre Empty2010-09-13, 05:59

Première évaluation:

Citation :


°¤ Evaluation ¤°

Les pavés c'est bien beau, mais aérer ses RPs c'est encore mieux.
Ton style est bon, l'expression aussi, il y a seulement des fautes au niveau de la conjugaison. A croire qu'écrire au présent est encore un problème Rolling Eyes
Au niveau de la validation de la deuxième technique, ca risque de poser quelque peu problème. Du moins, ton post est long, c'est rigoureux mais en vue de la puissance de la technique, je doute que cela soit insuffisant. Je t'invite à demander un deuxième avis à ce sujet. Merci d'avance Wink

Arrow 8 points + 1ere technique validée



Seconde évaluation:

Citation :


> Super ! C'est beaucoup mieux ^^
Je n'ai rien à rajouter, étant donné que tu as mis rigoureusement en pratique les conseils proposés précédemment.
Arrow Technique validée + 3 points
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