Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya}

Sujet: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2009-03-10, 18:54

Marchant doucement sur le chemin poudreux, Mata ne se trouvait pour une fois pas sur le dos d’une de ses terrifiantes bêtes maudites aux poils sombres ou clairs. Comme goûtant de nouveau au plaisir de la solitude sur un léger tracé de terre battue, également perdue dans les méandres d’un passé poussiéreux sur lequel elle n’avait toujours pas passé le plumeau du présent. Enfermée dans une bulle de chagrin douce, chaude et provoquant sa souffrance comme si le fait qu’elle puisse avoir mal change quoi ce soit à son passé, comme si la douleur offerte par se détachement du monde pouvait seulement l’aider à avancer dans la bonne direction.
Finalement son réconfort, si l’on pouvait le nommer ainsi la belle et vraisemblablement fragile kunoichi, le trouvait dans l’acquisition d’une puissance que personne ne soupçonnait ou encore dans le langage d’animaux venus d’un monde plus sage et mieux ordonné que ne le serait jamais son esprit. Pauvre prisonnière d’un rêve douloureux, d’une vision d’horreur, d’un traumatisme né d’une mort volontaire. Pauvre petit fille qui n’avait rien pu faire si ce n’est subir la volonté monstrueuse d’un être plus qu’aimé.

Ce chemin vers la montagne où menait-il déjà? Elle se souvenait vaguement d’une petite clairière dans laquelle la jeune femme avait fait la connaissance d’un de ses amants mais c’était comme si ce passage restait doucement flouté par son esprit torturé qui n’attachait de l’importance qu’à des signes tout autres.

Il ne faisait pas froid mais le ciel était gris, assombri par des nuages porteurs de pluie comme il était de coutume à Kumo. D’ailleurs il devait pleuvoir autant sur son village qu’à Kiri lui-même mais eux possédaient la foudre en plus de toute l’eau qui ruisselait sur les terres toujours humides du village caché.
Les feuilles des buissons caressaient les bras nus de la jeune femme lorsqu’elle passait à proximité d’une des plantes vertes, laissant parfois une très légère trace rosée sur sa peau de porcelaine, une griffure de la nature.

Le chemin s’étalait encore sur un bon kilomètre mais elle ne tenait pas à gravir cette longue pente et n’était ici que pour peaufiner l’adresse de ses membres, ses réactions, sa maîtrise de son élément. Et pour cela elle préférait l’isolement plutôt qu’un terrain d’entrainement où elle se serait donnée en spectacle. Même si elle pouvait parfois apprécier l’intérêt qu’on lui portait, les regards admiratifs, les exclamations surprises.
Pour le moment Mata préférait rester en retrait, ne digérant que trop peu le passage de pouvoir à Takeo, même si elle avait refusé ce rôle sans mots elle aurait peut-être réagit autrement en sachant qu’il pouvait tout aussi bien prendre sa place. A présent subsistait une haine féroce et inexplicable envers le nouveau Raikage du village.
Concrètement la jeune femme n’avait aucune raison de lui en vouloir, il avait été bon avec elle, il avait même dû lui offrir plus que ce qu’elle ne formulait distinctement dans son esprit, d’ailleurs n’était-ce pas pour cela qu’elle le détestait?

Aucune attache donc aucune souffrance.

Lui il voulait s’attacher à elle, il recherchait donc à ce qu’elle puisse s’offrir à un moment ou un autre, voilà la logique que formulait sa pensée tordue par un chagrin refoulé.

Rien que d’y repenser la jeune femme se trouvait de nouveau sur les nerfs. Attrapant l’éventail attaché habilement d’un gros cordon noir dans son dos elle le déplia rapidement, imaginant que l’arbre lui faisant face n’était autre que le corps d’un Raikage provocant à souhait. Lancé la première attaque de son affinité qu’elle avait connu, un Kamaitachi prononcé à voix basse qui découpa en trois toutes les feuilles de l’arbre mais n’entaillant pas une seule seconde la belle et douce écorce du chêne, un geste habile et maitrisé qui n’avait autorisé qu’un léger mouvement. Le vent provoqué ainsi avait à peine soulevé le bout de la robe fine d’été, d’une couleur d’ébène comme son arme, qu’elle portait comme seules les plus belles poupées savent le faire avec simplicité et modestie.

Invité

{ Chapitre II

Trois longues journées, exactement cinquante cinq heurs, couchée, les yeux fermés, obligée de reste dans un lit peu confortable, les blessures n’étaient que superficielles mais elles étaient présentes, de ci, de la, visible ou non, caché par des morceaux de tissus blancs nacrés, enroulés autour de la taille, des cuisses ainsi que des bras de la demoiselle, il n’y avait eu aucune blessure dite « grave » mais à son arrivé au centre médical on l’avait directement placé dans une salle de repos, bien que les blessures étaient superficielles il n’en était pas le cas pour l’état de celle-ci qui était littéralement épuisé par une course poursuite qui avait durée plus d’une semaine, lui demandant toute sa force et toute sa résistance pour mettre à mal ses poursuivants, elle avait poussé le bouchon un peu trop loin, ayant épuisé ses dernières réserves pour tuer son dernier adversaire, enfin… Ce n’était pas réellement le dernier car quelques minutes après une nouvelle rencontre se fit, un loup anormal s’était avancé jusqu’à elle, un sourire monstrueusement diabolique et amusé, une créature qui ne désirait qu’une seule chose, une seule… S’amuser avec sa nouvelle proie, son nouveau jouet, rien qu’à son regard Anthalya avait comprit que sa vie ne tenait qu’à un fil et qu’elle devrait jouer tout les atouts qui était dans sa manche, pas question qu’elle ne meurt alors qu’elle avait enfin coupé les liens qui la retenait à son passé bien trop obscur… La créature avait finalement fait place à un homme, un transformation qui surpris la jeune femme mais qui au finale ne changea pas la situation, allant même jusqu’à la dégrader car son adversaire semblait en pleine forme et pouvait changer de forme comme il le désirait. Un changement inattendue tout comme cette rencontre qui ne tarderait pas à ce terminer en bain de sang si elle ne se démenait pas pour rester vivante…

Elle tenta plusieurs approches mais apparemment le loups ne désirait qu’une seule chose, sa mort, tuer sa proie, jouir de cette situation de supériorité, bien qu’Anthalya lui proposa une autre alternative, lui proposant de remettre cette « partie de chasse » à plus tard, elle qui pensait que son bourreau préférerai s’amusait avec une proie un peu plus… en forme, le jeu serait bien plus intéressant pour lui et Anthalya aurait cette fois ci toute ses chances pour se défendre, chose qui deviendrait bien plus intéressante, autant pour ce Kuro que pour Anthalya qui pourrait cette fois ci montrer qu’elle n’était pas la faible femme qui pouvait croire l’inconnue. Finalement elle s’était laissée tombée au sol, jouant le tout pour le tout, elle espérait que de se rendre sans se défendre aller éteindre la flamme de jouissance qu’avait Kuro… et elle eu raison ! Il se désintéressa d’elle à ce même moment, elle qui se rendait sans se défendre, elle n’avait plus aucune importance pour le chasseur qui n’allait finalement pas s’amuser. Il ne lui fit qu’une légère entaille au cou et s’en alla, lui promettant que la prochaine fois serait bien plus amusante… Bien qu’elle venait d’être humiliée la jeune femme rentra au village, fière d’être en vie, c’était le plus important, son honneur elle n’en avait plus depuis bien longtemps, mais la prochaine fois qu’elle rencontrerais ce Kuro les choses changeraient…

Elle dut prendre trois jours de repos avant de pouvoir finalement sortir de sa chambre pour aller prendre l’air, elle en ressentait le besoin, rester dans une pièces, enfermée entre quatre murs… Elle ne pouvait pas, toute sa vie elle y avait eu droit mais à présent elle était libre et préférait rester le plus longtemps à l’extérieur. Elle avait eu le temps durant cette retraite forcée de re-sculpter un souffleur, utilisant du métal pour lui donner une autre consistance bien plus résistante que la précédente, plus petite et plus étroite, surement bien plus efficace que l’ancienne à n’en pas douter.
Elle était rapidement sortie de l’hôpital pour se rendre dans la ville, pour marcher, pour s’imprégner de l’ambiance qu’il y régnait, elle n’avait que trop peu connu ces sensations si simple… toujours à l’écart des autres, elle profitait enfin de sa liberté. Elle avait prit ce petit chemin, menant aux montagnes, la ou peu de monde se rendait car la foudre pouvait y tomber, c’était un point culminant du village et en temps que tel c’était un endroit peux apprécié à cause de la pluie et bien entendu de la foudre. Un endroit ou les shinobis pouvaient s’entrainer en liberté, c’était un endroit qu’appréciait énormément Anthalya, solitude et tranquillité étaient les mots d’ordre. Le ciel était gris et la pluie menaçait de tomber en abondance, ce n’était pas plus mal, la jeune femme aimait la pluie, sentir les goutes transpercer ses vêtements, l’eau ruisselant sur ses courbes, rafraichissant son caractère enflammé. Plaisir simple et au combien agréable.

Elle s’était donc écartée du chemin, préférant s’entrainer loin des regards indiscrets, ses techniques étaient peux communes et avaient étés plusieurs fois un éléments qui lui permit d’accomplir sa mission car elles n’étaient pas habituelles… Seule, dans son coin elle avait prit dans sa main la gourde contenant la mixture permettant de créer sa technique, de l’autre le souffleur qu’elle trempa à l’intérieur avant de l’apporter à sa bouche. Les yeux mauves de la jeune femme pétillèrent durant une demie seconde et elle souffla, mélangeant son propre chakra à cette mixture des plus étrange pour former de grosse bulles qui volèrent tout autour de la ninja, créant une sorte de champs de bulles. Elle les avait faites les plus fines possibles pour voir à quel point son nouveau souffleur pouvait faire la différence, testant différentes bulles jusqu’à ce que trois d’entres elles explosèrent devant elle alors que rien ne les avaient touchées mis à part une bourrasque de vent, l’explosion fut minime car les bulles ne contenaient que très peux de chakra mais trois petits cratères s’étaient formés, montrant tout de même la puissance que pouvaient dégager ces techniques. Anthalya ne prêta pas vraiment attention à l’événement qui venait de se produire, il y avait toujours eu du vent dans cette zone, malheureusement ce n’était pas une simple bourrasque de vent, mais elle ne s’en rendit pas compte, continuant la formation de bulles tout autour d’elle.

Sujet: Re: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2009-03-12, 22:55

Alors que doucement retombaient les feuilles coupées du chêne comme une tendre pluie verte la jeune femme observait à travers cet écoulement progressif une forme qui s’affirmait de plus en plus derrière ce doux rideau aux couleurs vives. Mata se trouvait toujours dans la position dans laquelle l’avait laissé son attaque de fuuton, prête à parfaire un mouvement qu’elle connaissait sur le bout des doigts. Seulement cette ombre qui se dessinait peu à peu perturbait ses belles prunelles à présent fixées sur cet être perturbant, perturbateur. Des cheveux bleus marines…

Parvenant à distinguer plus nettement le personnage qui entrait en jeu, se fut comme si son cœur redémarrait après un cours arrêt d’une violence inouïe. Les iris de la shinobis étaient humides et peut-être un peu trop ouvert face à la jeune femme qu’elle pouvait apercevoir à une trentaine de mètres de là mais qui ne regardait pas dans sa direction.
Mata était comme troublée et stoppée dans son élan, esprit et pensées préoccupés par quelques souvenirs et démons enfouis sûrement jamais assez profondément. Elle resta là pendant plusieurs minutes à observer celle qui venait ainsi de troubler un battement de cœur de coutume si habillement réglé.
Plantureuse créature de loin.

Notre jeune femme replia son éventail et l’attacha tout aussi rapidement dans son dos tout en s’avançant vers cette fille qui à présent se tenait de dos face à Mata Hari. Femme étrange que Mata, elle se rapprocha au plus près de ce corps qui l’avait troublé, venant se positionner à un minime mètre de cette jeune inconnue. Humant son odeur comme un animal curieux qui ne craignait rien de ce qu’il découvrait à l’instant. Mais ce furent surtout ses cheveux, cette longue crinière bleus que la jeune femme examina avec attention.

Prenant dans l’une de ses mains une mèche de cheveux elle l’a fit glisser entre ses doigts avant de venir se glisser à l’oreille de cet être perturbant…

« Comment t’appelles-tu? »

Pour ne pas effrayer la charmante créature elle glissa alors sur le sol comme une danseuse pour se retrouver face à face à elle. Observant dorénavant les traits de son fascié fort agréable à regarder mais qui pourtant eurent pour effet de décevoir Mata, chose qui ne dû pas se lire dans ses yeux qui avaient juste perdu l’intérêt qu’ils portaient à ce nouvel être.
Elle avait les yeux violets, tirant même sur le bleu et à mieux y regarder sa longue crinière, ses longs filaments qui l’avaient perturbés étaient eux aussi de cette même teinte étrange et sombre.

Déception.

Comment avait-elle pu seulement imaginer, espérer qu’elle soit…
Elle s’éloigna d’un petit mètre pour offrir d’avantage de distanciation entre les deux jeunes femmes. Elle devait sûrement reconnaitre Mata, presque tout le village était capable de la reconnaitre ce qui n’était naturellement pas son cas. Elle, ne reconnaissait et ne se souvenait que des gens intéressants, des gens proches ou utiles, les autres sortaient de sa mémoire aussi rapidement que leurs noms étaient prononcés à voix haute ou basse.

« J’espère ne pas t’avoir fait peur. » Un sourire adorable s’était tracé sur ses lèvres nacrées de beige, tandis que son visage de poupée de porcelaine reprenait une expression de sérénité inaliénable.

Invité

L’entrainement était une chose qu’aimait particulièrement faire la jeune femme, perfectionner un mouvement jusqu’à ce que celui-ci ne devienne plus qu’un reflexe, qu’elle n’aurait plus à réfléchir durant une demie seconde avant d’entamer une parade mais qu’elle attaque directement, son corps n’attendant aucunes informations de son cerveau, ses muscles travaillants toujours plus rapidement pour atteindre l’objectif le plus rapidement possible. Ymell lui avait apprit qu’un bon ninja devait se battre par reflexe, n’écoutant que son instinct pour frapper au bon moment, à la bonne vitesse, avec la bonne puissance. Son ancien maître lui avait apprit beaucoup de chose et dans un certain sens elle lui en était reconnaissante, mais au final il n’avait été qu’un tremplin pour la jeune femme et elle s’en était débarrassée pour reprendre son ancienne vie, celle d’une petite fille libre de ses mouvements, ne se faisant contrôler par personne ou du moins que par ses supérieurs du village de Kumo. Aujourd’hui elle reprenait goût à cette douce liberté trop durement gagnée, elle avait du se défaire de toutes les chaines qui la retenait et il devait en rester encore une ou deux pour lui faire de l’ombre… Il ne lui restait plus qu’à les briser elles aussi mais ça, ce serait pour plus tard, lorsqu’elle aurait atteint un meilleur niveau car pour le moment elle était encore bien faible, les événements qui s’étaient déroulés quelques jours au par avant lui avait faite ouvrir les yeux sur son impuissance.

C’est pour cette raison qu’elle était la, entourée par ces multitudes de bulles bleus translucides, celles-ci contenant une infime quantité de chakra prête à exploser à n’importe quel moment, si un corps étrange en touché une, il y aurait pour conséquence une explosion, plus ou moins importante suivant la quantité de chakra flottant à l’intérieur, c’était avant tout une technique qu’elle avait crée pour affronter son défunt maître, lui qui aimait la force à tout prit et se battre dans un espace libre, ce champs de bulle servait à enfermer l’adversaire dans une sorte de champs de mine et obligeait l’adversaire à réfléchir avant de frapper, ce qui n’était pas le cas d’Anthalya qui frappait rapidement et qui avait adapté sa technique de taijutsu à ce style de combat. Une danse fluide et dévastatrice, elle avait calqué ces mouvements sur les danseuses du Sud, elle qui ne faisaient que des mouvements amples et fluides, allant jusqu’au bout, Anthalya s’en était inspirée et à présent avait créée sa propre danse. Elle l’avait dévoilé qu’à une seule personne pour le moment, Ymell… Et il n’avait put que contempler cette danse gracieuse qui lui couta la vie. Un doux sourire illumina le visage de la demoiselle alors qu’elle faisait éclater les bulles tout autour d’elle, se retrouvant seule dans ce champs légèrement dévasté. Seule, elle le resta quelques instants, faisant tourner un parchemin dans l’une de ses mains, allait elle le faire ? Ou non ?

Un frémissement… Une main passant dans ses cheveux… Le souffle chaud d’une personne derrière elle… Et une voie… Celle d’une femme qui lui demandait son nom… Son cœur s’était serré en une fraction de seconde, ses muscles se tendant à leurs maximum pour parer une attaque quelconque… Elle s’était réfugié dans ses pensées quelques secondes et elle furent peu être l’élément de sa mort car une personne s’était glissé derrière elle, elle n’avait rien sentit, rien vu venir… Le visage de l’inconnu apparut alors enfin dans son champs de vision, en une fraction de seconde, Anthalya n’avait pas eu à bouger, c’était cette jeune femme aux cheveux bleus qui s’étaient elle-même déplacé pour lui faire face. Un visage qui lui était encore inconnu, à vrai dire Anthalya n’avait pas passé beaucoup de temps à Kumo pour faire connaissance avec les autres personnes du village, elle avait vécu en marge de tout ça, vivant dans l’ombre de son maître, ne faisant confiance à personne d’autre qu’à elle-même. Triste réalité d’une éducation de fer… L’inconnue fit un pas en arrière pour qu’elles puissent toute deux se regarder, elle était un peu plus petite qu’elle, des cheveux bleus ainsi que des yeux bruns qui semblaient attendrissants, un visage de poupée de porcelaine, une femme qui devait s’avoir jouer avec son corps à n’en pas douter, Anthalya ne se fiait pas aux apparences, pour elle chaque personne représentait un danger pour elle, que ce soit un homme, une femme ou bien une créature, elle ne se fiait à personne. Une nouvelle fois elle prit la parole, demanda avec un sourire si elle ne lui avait pas fait peur avec cette arrivée des plus… étrange.

« Simplement surprise… »

C’était le bon mot ! Surprise par le fait qu’elle avait glissé ses doigts dans ses cheveux, si elle ne s’était pas rapidement présenté devant elle surement qu’Anthalya lui aura décochée un coup de coude car elle détestait qu’on la touche, que ce soit les mains, les cheveux, le visage… Les méthodes expéditives de son défunt maître avait laissé des blessures indélébiles autant sur son corps d’enfant que dans son esprit, il ne désirait qu’une seule chose de son élève, de la force… Il lui avait montré de diverses façons oui, la frappant, la blessant pour lui montrer qu’elle était encore faible, la violait pour lui montrer qu’il était son maître et qu’elle lui appartenait, il avait eu recours à bon nombres de stratagème pour lui inculquer toutes ces lois qu’il écrivait depuis leurs rencontres. Ca avait été toute sa vie, subir et encaisser, ne pas se rebeller et obéir… Heureusement aujourd’hui ces temps étaient révolu et elle pouvait vivre comme elle l’entendait, un sourire se dessina sur le visage d’Anthalya.

« L’on m’a donné plusieurs noms, mais appel moi Anthalya. Et toi, qui es tu ? »

Sujet: Re: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2009-03-13, 13:04

Anthalya…
Voilà là un nom qui ne lui mettait pas la puce à l’oreille et qui finalement ne l’informait pas d’avantage sur la personne qu’était cette jeune femme. Visiblement plus grande que Mata elle ne semblait pas pour autant être du même niveau malgré que toutes deux furent presque du même âge à en juger leur visage et l’expression qui s’en distinguait.

Cette longue crinière qu’arborait sa vis-à-vis avait le don d’attirer son attention, ses yeux si fixaient d’eux même malgré que notre jeune femme tente de n’observer que les prunelles mauves de la dénommée Anthalya. Elle ne se souvenait pas de ce que son père lui avait raconté à propos des Hari mais bizarrement l’idée d’en connaitre les détails à présent lui démangeait plus ardemment l’esprit.
Un clan aussi ancien que le sien dont elle était la dernière héritière… étonnante situation tout de même.

Si ce n’est cette couleur particulière de cheveux plus sombre chez l’une que chez l’autre, Mata et Anthalya ne se ressemblaient absolument pas du temps. Le teint pâle de lait de la jeune Hari se distinguait très clairement par rapport à celui plus doré d’Anthalya.
Ses yeux vinrent de nouveau fixer ceux violacés de la jeune kunoichi qui tenait en ses mains une sorte de petit tuyau ferreux qui ne l’intrigua que très peu. Souriant et affichant des dents blanches et charmantes comme joueuse, n’importe quel homme l’aurait vu en cet instant comme une racoleuse.

« D’habitude les gens me reconnaissent, mais ton ignorance est appréciable. »

Elle fit alors comme une légère courbette, telle une dame de la cour, amusée elle-même par sa prise de position et sa façon de jouer la comédie.

« Enchantée, Anthalya. Je suis Mata Hari… », un petit sourire en coin vint s’accrocher à la fin de cette phrase « … probablement l’un des ninjas les plus puissants de Kumo… » venait-elle de rajouter dans un murmure que la jeune femme ne capterait peut-être même pas.
Ce devait bien être la première fois qu’elle formulait cette idée à haute de voix devant quelqu’un d’autre mais son orgueil semblait prendre plus d’ampleur sur elle de jour en jour, chaque heure que Takeo passait sur le siège qu’il lui semblait finalement revenir de droit elle gagnait en puissance afin de dévorer ce pauvre faon qui ne savait pas à ce qu’il allait devoir endurer pour espérer garder cette place qu’elle ne voulait plus lui laisser.

« Je suppose que tu dois être de Kumo ainsi qu’une ninja vu le corps athlétique et entrainé que tu arbores, de même tu es donc sûrement venu t’entrainer comme une minorité de shinobis dans cette forêt qui borde le chemin. Généralement les autres vont plus hauts car comme la plupart ils sont des spécialistes du Raiton et les éclairs sont plus faciles d’atteinte au sommet. Tu ne dois donc pas être de ses utilisateurs de la foudre… tout comme moi.
Quel élément maîtrises-tu?

Alors comme pour l’engager à répondre à sa question Mata ôta l’immense éventail se trouvant dans son dos et le mis à côté d’elle debout sur le sol tout en se servant de ce dernier comme d’une repose coude. Souriante, toujours douce et souriante Mata. C’était bien la première fois qu’elle s’intéressait à une autre femme du village. D’habitude seul les hommes captaient ses regards avides de chair, presque affamés devant eux qui ne pouvaient jamais qu’être les pauvres victimes qu’elle avait choisi. Le Raikage en étant d’ailleurs une mais il s’était relevé de ce coup de poignard planté en plein cœur qu’elle aimait tant offrir, comme une signature sur chacun de ses trophées. Dommage, il faudrait recommencer.

Invité

Son ignorance ? Devait elle connaître cette femme qui semblait être connue ? Son visage, ses cheveux, l’éventail qu’elle portait dans son dos, cela ne lui disait absolument rien, à vrai dire, Anthalya ne connaissait presque personne au village, pour ne pas dire personne. Sa vie, elle ne l’avait pas passé au village, elle n’était resté dans celui-ci que lorsqu’elle n’était encore qu’une aspirante ninja et à cette époque elle était connue, l’enfant qui avait osée danser sur un champs de bataille, celle qui avait eu le cran ou plutôt l’audace de cracher au visage de Satan, elle n’avait peu eu peur et d’après certaines personnes à l’époque elle avait même tué des shinobis adverses, mais la réalités était tout autre mais à l’époque tout le monde cherchait une lueur d’espoir, aussi infime soit elle. Anthalya les éclaira dans cette période sombre.

Anthalya ne répondit pas, laissant à la jeune la possibilité de continuer de parler, faisant une légère courbette tout en se présentant sous les noms de Mata Hari, nom qui effectivement ne disait rien du tout à la jeune femme… Dans un murmure Anthalya entendit la petite phrase de la nouvelle venue, apparemment elle ne se prenait pas pour n’importe qui… La danseuse croisa les bras sous sa poitrine et adressa elle aussi un léger sourire à l’inconnue qui semblait intéressante, d’un premier coup d’œil elle ne semblait pas lui en vouloir, n’étant pas vraiment dangereuse. Mais il ne fallait pas se fier aux apparences… Des souvenirs de sa petite entrevue avec Kuro lui revint par bribe, elle devait rester sur ses gardes.

« De même. Tu dis que je devrais te connaître mais de quelle réputation jouis tu au sein du village ? »

Elle était curieuse, elle pensait être la shinobis la plus puissante du village, voila qui était intéressant aux yeux de la kunoichi. La discutions continua et Mata remarqua que la jeune femme devait être une ninja de Kumo rien qu’en la regardant, son physique en était surement la preuve. De plus elle s’entrainait bien bas dans la montagne, la ou les éclairs ne tombaient que très rarement, elle fit ensuite la supposition qu’elle ne devait pas utiliser les techniques raiton car si c’était le cas elle se serait effectivement aventurée plus haut dans la montagne. Elle demanda finalement quel affinité elle possédait car elle-même ne possédait pas celle du raiton mais plutôt du futon, techniques basées sur le vent, la preuve étant cet éventail qu’elle planta dans le sol pour s’en servir comme accoudoir. Elle souriait toujours autant, certainement amusée par cette situation et cette rencontre.

« Tu as juste sur presque toute la ligne, je suis effectivement une shinobis de Kumo mais je suis aussi une utilisatrice de la foudre bien que je ne l’utilise que très rarement. Je suis une utilisatrice de l’eau, bien que mes techniques ne soient pas celles que l’on puisse attendre de quelqu’un qui manipule l’eau… »

Elle laissa quelques secondes passer avant de reprendre.

« Aimes tu les bulles Mata Hari ? »

A son tour Anthalya arbora un sourire amusé, à vrai dire elle devait être la seul à utiliser des bulles pour se battre, quand on l’a regardait faire ses petites bulles l’ont pouvait penser qu’elle était une gamine s’amusant tout simplement avec son souffleur et ses bulles de savons mais c’était tout le contraire… Anthalya plongea son arme dans la substance liquide qu’elle avait préparé et apporta l’objet métallique à son bouche avant de souffler dedans, faisant sortir de petites bulles entre les deux femmes, elles ne contenaient que très peu de chakra, elles étaient la seulement pour faire jolie et exploseraient légèrement, créa une petite bourrasque d’air qui devraient décoiffer les deux kunoichi.
Finalement elle reprit son souffle, plusieurs centaines de bulles tournants autours d’elles, planants intelligemment, elles ne montaient pas au ciel non, elles étaient en stases autour d’elles en attendant l’heure d’exploser.

« As-tu déjà entendu parler de l’histoire de la petite fille dansant sur le champs de bataille Mata Hari ? C’est une vieille histoire qui doit remonter à une vingtaine d’année, t’en souviens tu ? »

Sujet: Re: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2009-03-14, 17:15

Comme il était agréable d’apparaitre comme une inconnue aux yeux d’une femme de Kumo. C’était bien la première fois qu’elle n’était pas dévisagée par la gente féminine, que les yeux qui se posaient sur elles ne possédaient aucune haine, aucune crainte.
Le vent souleva légèrement leur longue crinière respective et l’odeur si particulière d’Anthalya vint s’offrir à son nez qui en retint des flagrances tout à fait délicieuses. Fixant la jeune femme avec une intensité redoublante elle ne sourcilla même pas quand les mèches violacées vinrent lécher son visage.
Mata était perspicace mais pour une fois elle ne fit pas orgueil de cette analyse rapide du personnage intéressant qui lui faisait face sans lui poser de problèmes, sans installer un malaise pesant, sans la dévisager, juste à lui parler… normalement.

Au sourire d’Anthalya le sourire de notre jeune femme ne fut qu’intensifier lui aussi, quant à cette question sur les bulles elle la médita rapidement avant de s’intéresser à ce que la kunoichi tenait dans ses mains. Cet petit tube métallique qui tout à l’heure n’avait que très peu attirer son regard, elle n’y avait fait que très peu attention. Mais quel était cet intérêt pour les bulles qui ne lui paru pas étrange et qui souleva même quelques souvenirs qui se dispersèrent presque immédiatement, comme une bulle d’air qui remonte à la surface et éclate instantanément…

« Des bulles…? »

Elle regardait intensément toutes ses petites bulles sortant de ce petit tuyaux. Bizarrement elle n’en ratait aucunes et elles n’allaient pas se perdre dans les cieux pour exploser bien plus haut. Elle resta muette de contemplation dans ce nouveau jardin remplis de formes sphériques tournoyantes, incolore, et où l’on pouvait observer l’intérieur lisse et impeccable.
Son doigt s’approcha de l’une de ces petites bulles mais s’arrêta à quelques minimètres de cette dernière, ressentant une énergie qu’elle reconnaissait très facilement puisqu’elle n’était autre qu’une réserve de chakra à elle seule, sûrement la plus grande de tout son village. Elle reporta ses prunelles sur Anthalya en souriant.

« Elles sont faites de chakra? »

Intriguée et fortement amusée, elle adorait visiblement ce que venait de faire apparaitre la jeune kunoichi. Détournant son regard de la jeune femme elle prit l’une des petites bulles comme dans ses mains, ne touchant en aucun cas les rebords comme si elle pouvait sentir ce que cela aurait comme effet.

« Je crois que je connais cette histoire. Mon père était sur le champ de bataille il y a cela une vingtaine d’année ou un peu moins. », marquant une pause elle souffla sur la petite bulle tout en ôtant ses mains pour l’observer bouger de quelques centimètres avant de revenir instinctivement à l’endroit où elle planait. Ses beaux yeux bruns vinrent de nouveau se poser sur le visage charmant d’Anthalya alors que des lèvres de Mata venaient s’extirper quelques mots mielleux. « Raconte moi donc ton histoire petite fille dansant sur le champ de bataille… »

Invité

Question tout à fait étrange et anormale, pourquoi une personne demanderait elle à une inconnue si elle aimait les bulles ? Ce n’était qu’un jeu pour les enfants, un émerveillement pour leurs petits yeux qui ne comprenait pas totalement de quoi étaient faites ces bulles mais qui en faisait rien que pour s’amuser entre eux, un jeu en d’autre terme. Mais pour Anthalya ce n’en était pas un, du moins pour le moment elle s’amusait de la situation, créant des centaines de petites bulles qui allèrent s’installer tout autour d’eux, formant un petit champs de protection, une plus grosse bulle enfermant les deux personnes. Mata semblait comme absorbée par le spectacle, regardant le spectacle avec intensité, avait elle remarquée que ces bulles ne s’élevaient pas dans les cieux et qu’elles n’explosaient pas ? La danseuse de mort s’en doutait, cette femme semblait jouir d’une bonne réputation dans ce village vu qu’elle avait été surprise qu’elle ne connaisse pas son nom.

Mata… Qui pouvait elle bien être avec ses cheveux bleu qui lui faisait penser aux siens, non pas par la couleur mais par ses longs cheveux soyeux, dans ses souvenirs elle avait déjà rencontré une personne ayant aussi de pareils cheveux, ça l’avait énormément marqué car quand elle était petite les couleurs l’intéressés vraiment et les images se formaient rapidement dans son esprit, des idées, des suppositions, elle avait toujours été très imaginative durant sa jeunesse, mais elle ne pouvait plus mettre un visage sur ses songes, surement une fausse idée à la vue de la jeune femme qui lui faisait face. Elle avait tendu la main vers une bulle mais ne l’avait pas touchée, non… Elle avait comprit de quoi étaient faites ces bulles et s’empressa de poser la question avec un sourire. Anthalya ne put qu’être heureuse que quelqu’un le découvre sans à avoir à en toucher une.

« Effectivement, elles contiennent du chakra et d’autres substances, celles-ci sont très légèrement chargées, elles ne pourront faire qu’un petit courant d’air pour te rafraichir. »

Plus la quantité de chakra était élevée plus l’explosion serait conséquente, suivant les adversaires de la jeune femme elle adaptait ses champs de bulles, elle qui était reliée à ces bulles elle pouvait les déplacer lentement et aussi sentir si elles étaient chargées ou non, cela lui servait énormément car elle n’avait pas une force extraordinaire et son taijutsu était plutôt inhabituel, cette technique lui permettait d’atteindre l’apogée de son art. Mata attrapa entre ses doigt l’une des bulles, ne la faisant aucunement exploser, Anthalya sourit devant le spectacle, pour une fois qu’elle n’utilisait pas ses bulles pour affronter une personne mais plutôt pour l’amuser… Elle ajouta qu’il lui semblait connaître cette histoire de petite fille dansante car son père avait lui-même été sur le champs de bataille, serait cette homme qui aurait attiré l’attention de la petite Anthalya lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé ? Avait il lui aussi des cheveux bleu comme elle ? Tant de questions qu’elle ne poserait pas pour le moment car pour l’instant elle allait raconter son histoire, le terrible jour ou ses parents perdirent la vie et que son destin fut sellé… ou presque. Elle mêla son regard mauve à celui de Mata avant de prendre une grande inspiration.

« Je ne sais pas ce qu’à pu te raconter ton père mais la réalité à bien des fois été transformé, ce que je vais te dire n’est que pure réalité, à toi de voir si cela te semble plausible ou pas. »

Il fit une légère pose, déposant son souffleur dans la gourde qui contenait la mixture magique tout en la tendant vers Mata pour qu’elle voit d’elle-même comment étaient formées les bulles.

« Il y a de cela une vingtaine d’année les guerres étaient ravageuses et notre pays subit de nombreuses pertes, mais je ne pense pas te l’apprendre. Lors des derniers affrontement j’accompagnait ma mère et mon père, à peine âgé de deux ans et encore naïve je n’écoutait pas mes parents, ceux-ci m’ordonna de rester bien tranquillement dans la forêt en attendant leur retour. Malheureusement ce que je prenais pour un arc en ciel n’était autre que des couleurs mortelles dont le seul but était d’anéantir son adversaire. Intriguée et amusée je me suis approchée du champs de bataille en sautillant, en dansant et en chantant aux côtés des cadavres ensanglantés. Je ne sais ce qui a put me sauver mais le fait est que l’on m’a retrouvée en train de danser entre mes deux parents, à l’époque je ne comprenais rien de ce qui s’était passé mais les gens croyaient se qu’ils voyaient et me prirent pour un model… celui-ci même qui scella mon destin. »

A cause de ce nom sa vie avait changée, devenant une ombre parmi les ombres, une assassine aux ordres d’ombres… Mais ce temps était heureusement révolu et elle pouvait à présent voler de ses propres ailes. Pourquoi avait elle raconté son histoire à Mata ? Elle ne le savait pas vraiment, peu être avait elle envie d’en parler, d’exprimer la douleur que ça lui avait procuré ? Le sourire d’Anthalya s’élargie, le simple fait de parler de ce qui s’était passer à une autre personne lui faisait du bien.

Sujet: Re: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2009-03-16, 09:46

Elle avait bel et bien déjà entendu cette histoire, une fois, allongée dans son lit avec Elle. Son père était venu les bercer et avait fini par leur raconter une de ses nombreuses histoires véritables et vécues. Elle n’était encore qu’une petite enfant à cette époque et l’histoire en question n’avait que très peu marqué son esprit, ce n’était que sortie des lèvres d’Anthalya que cela reprenait une dimension d’avantage creusée et intéressante.
Elle chuchota entre ses tendres lèvres des paroles qui ne lui étaient destiné qu’à elle, une réflexion intérieur en soi. « Comme c’est charmant », murmura t’elle. Elle s’émerveillait encore des bulles produites par la kunoichi qui restaient presque parfaitement immobile et ne semblait bouger que sur l’impulsion de quelque chose ou quelqu’un.

Mata en perça une à l’aide de l’un de ses ongles afin d’éprouver ce courant d’air on elle avait parler, après tout le vent lui était étroitement lié et toute attaque fuuton quel qu’elle soit lui semblait intéressante.
Effectivement, les cheveux de la jeune femme se soulevèrent, laissant son parfum se distribuer sur le champ de bulles. Le petit courant de vent fit exploser une ou deux autres bulles à proximité de la kunoichi provoquant ainsi d’autre mouvement de vent. Elle imaginait les dégâts qu’une telle attaque pouvait avoir à plus grande échelle en partant de l’idée que faire éclater une bulle pouvait en faire éclater par la même occasion bien d’autre se trouvant tout près de cette dernière. Dès l’instant où Anthalya créait ses bulles, elle piégeait son adversaire qui peu adepte de ce genre d’attaque ni verrait que du feu… Anthalya deviendrait très puissante avec le temps.

« Comment se fait-il que je ne t’ai jamais vu au village?… », son ton baissant de plus en plus pour ne devenir qu’un chuchotement.

Anthalya n’allait pas devoir prendre la peine de lui expliquer car quelque chose attira l’attention de notre jeune kunoichi qui détourna rapidement son visage vers l’endroit d’où provenait une petite explosion de chakra ainsi que d’un son qu’Anthalya n’avait probablement pas perçu puisque pas réagit à cela. Il fallait avouer que l’ouïe de Mata était toute particulièrement bien développée. Oubliant presque aussitôt sa question tellement son esprit était préoccupé par ce nouveau bruit étrange.

Elle se retourna alors aussi vivement qu’elle le pouvait vers la jeune femme, passa avec une délicatesse inouïe sa main droite sur sa joue gauche dans une délicieuse caresse et déposa un doux baiser sur la joue de cette dernière avant de se reculer légèrement et de lui offrir un sourire charmant.

« A très bientôt… Anthalya. »

Aussitôt un nuage de fumée blanche opaque se forma, laissant la jeune femme dans l’impossibilité d’observer le départ de la jeune Hari. Elle put seulement remarquer que l’aura d’un monstre, d’une entité impressionnante avait fait son apparition et que la jeune femme avait très clairement disparu de son champ de vision sans laisser de trace, si ce n’est celle de bulles éclatée sur le chemin qu’elle avait pris car dans le champ de petites sphères d’Anthalya apparaissait maintenant un petit chemin qui en était dépourvu. Charmante vision.

Invité

Elle raconta son histoire avec une légèreté qui ne lui ressemblait pas, elle qui n’avait jamais parlé à qui que ce soit de son enfance elle venait de le faire face à cette étrangère, dévoila son petit secret qui avait été enfouit dans les souvenirs de la nouvelle génération des ninjas de Kumo. De plus la petite fille avait bien vite disparue du village, restant extrêmement discrète, ne cherchant pas à se faire remarquer, c’était comme ci elle n’avait jamais vécu dans ce village de ninja, elle n’était qu’une âme qui n’apparaissait que très rarement aux yeux des autres.

Les bulles étaient parfaitement immobiles, restant bien gentiment leurs places, attendant que quelqu’un ou quelque chose vienne les faires exploser car leur seul et unique mission était d’exploser pour faire un maximum de dégât. Mais ces bulles n’étaient la que pour amuser la galerie et pendant que la jeune femme contait son histoire à Mata celle-ci s’amusa à en faire exploser une pour voir le résultat qui ne fut pas des plus fulgurants car une petite bourrasque d’air caressa leurs visages, une petite réaction en chaine se produisit, bien qu’Anthalya pouvait contrôler ses bulles et ne pouvait pas les empêcher d’exploser et ainsi trois autres éclatèrent.

Ce n’était pas extraordinaire mais la petite scène amusa la jeune femme qui s’amusait, elle n’était pas dans son état habituelle en présence de cette femme aux cheveux bleu, lui raconter son histoire, lui montrer l’une de ses techniques, ce n’était pas dans ses habitudes, elle qui se cachait derrière un masque d’impassibilité pour prouver qu’elle n’était pas faible, Mata avait un effet apaisant sur Anthalya, ce qui n’était pas vraiment dérangeant, elle ne se sentait pas en danger en sa présence, chose difficile à concevoir pour une personne qui n’avait jamais vécue que dans la solitude.

Mata lui demanda pourquoi elle ne l’avait encore jamais vue, sa voie était devenue de plus en plus faible au file de la phrase, étrangement Anthalya sentit que quelque chose clochait car la jeune femme qui lui faisait face venait de se retourner comme absorbée par un nouveau fait que ne comprenait pas la kunoichi. Elle n’eut même pas le temps de lui répondre qu’elle se retourner de nouveau pour faire avec à Anthalya tout en posa délicatement sa main sur sa joue pour la caresser et finalement déposer un doux baiser qui surpris la jeune femme qui ne bougea pas d’un pouce, comme choquée par ce que venait de faire l’inconnue.

Celle-ci disparu dans un nuage de fumée, faisant exploser toutes ses bulles, soulignant qu’elles se rêveraient surement très bientôt. La dernière image fut un sourire illuminé de la jeune femme avant qu’elle ne disparaissait, elle était dans l’impossibilité de bouger, sa main touchant sa joue légèrement humidifiée par la bise qu’elle venait de recevoir. Son teint bronzé changea légèrement pour laisser la place à quelques rougeurs qu’elle ne put contrôler, pour la première fois de sa vie elle ne contrôlait pas son corps et rougissait… Devenait elle humaine ? Anthalya ne chercha pas à rejoindra Mata mais repartit songeuse vers les hauteurs de la montagne, vers les plaines pour pouvoir méditer tranquillement.

« A très bientôt oui… »

{ Fin du chapitre II

Sujet: Re: Terrain de jeu, ... de chasse {Pv: Anthalya} 2010-09-08, 19:06

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

Echange mystique, rencontre charnelle. Intéressant. // Le jeu de vos deux personnages est brillant, rendant la scène presque perceptible au toucher et au goût. Un rythme lent, rendant une touche de "suspens" à son apogée et qui pourtant s'intensifie sur la fin, après le départ précipité de la nymphe.

A quand un nouvel échange ?

Antha =) attention aux fautes de conjugaison et aux longues phrases qui manquent d'impulsion ( pense à la ponctuation >> aide toi de l'oral s'il le faut )

Mata / Antha =) vous savez manipuler vos lecteurs avec délicatesse. Ecriture parfumée, sensible et féminine. Que du bonheur

Mata : 11 points / Antha : 10 points