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 Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko

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Zabuza Momochi
Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Zabuza Momochi

Nombre de messages : 75
Village : Kiri
Date d'inscription : 15/06/2008

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Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko _
MessageSujet: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2008-11-05, 18:58

Citation :
Nom: Fini de jouer !
Type: Massacre
Lieu: Kiri No Kuni

Description
: Le Port de Katuga dans la zone commerciale est déchaîné ! La ville s’est agitée de nombreuses chute de prix, ce qui a entraînée la colère des marchands et la rage de nombreux clients, qui se mis alors à frapper sur tout ce qui bougeait. Depuis, la situation ne fait qu’empirer, forçant les femmes et les enfants à ne plus sortir de chez eux. Les hommes défilent dans la rue en petits groupes et s’affrontent, allant jusqu’à tuer sans le moindre répit. Telle anarchie n’a jamais été vu dans le Pays de l’Eau.
Vous avez été envoyé en secret pour rétablir l’ordre. Cependant, au vu de la situation, et bien que cela était à contre-cœur pour le Mizukage, vous n’avez reçu qu’un seul ordre : extermination ! Entrez dans le port et faites y régner la terreur en terrassant les plus grands groupes. Une fois cela fait, les plus petits craindront votre présence et se remettront au travail, ramenant la paix dans cette région.


Composition de l'équipe: Epéistes en Equipe
Spécial: ///
Récompense: 4000Ryos 10xp


Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Sanstitre3vn0
Deux hommes avançaient lentement en direction du port de Kaguta en cette fin de journée d'été, à l’heure où le soleil se faisait peu à peu engloutir par les ténèbres de la nuit. L’un d’entre eux portait une immense cape noire descendant jusqu’à la moitié de son tibias. Une immense capuche sombre, dévorant littéralement sa tête, cachait totalement son visage. Seules quelques bandelettes d’un blanc terne, négligemment ficelées autour de sa mâchoire et remontant jusqu’à l’arrête du nez, pendaient le long du macabre uniforme. L’individu était légèrement en retrait par rapport à son compagnon, son énorme épée, elle aussi momifiée dans des mètres de bandelettes avec simplement son pommeau métallique à découvert, le ralentissait quelque peu. Néanmoins il ne s’en séparerait pour rien au monde, surtout aujourd’hui : La nuit promettait d’être sanglante. En effet notre homme n’était pas un étranger de passage dans l’immense port du village de Kiri comme il en circulait des centaines chaque jour à travers cette zone hyper commerciale. Non, c’était un shinobi en mission. Et pas n’importe quel shinobi qui plus est, son surnom de démon de Kiri avait déjà dépassé les frontières du pays de l’eau, son appartenance au groupe mythique des sept épéistes légendaire le rendait redouté de tous. Il s’appelait Zabuza Momochi, figure d’un passé que Kiri voulait oublier. Néanmoins ce passé le rattrapait. La réputation barbare du village allait renaître de ses cendres le temps d’une nuit.

L’inflation engendrée par l’abaissement des taxes maritimes pour les bateaux circulant dans les eaux territoriales du pays avait réveillé la colère des habitants qui commençaient à se révolter violemment à cause de la chute du pouvoir d’achat Wink. Le chaos devenait total et après d’âpres négociation qui n’avaient abouti à rien, Gozaime Mizukage était dans l’obligation de régler la situation de manière plus expéditive : La folie de l’argent ayant transformée certains en véritables bêtes sauvages. Des plans de financement étaient prévus mais rien n’aboutissait à l’heure actuelle. Enfin bref… Le domaine social était très loin d’être une préoccupation majeure de Zabuza. On lui avait demandé de régler la situation à tout prix, à lui et à son puissant équipier Anûko Yazaho, et il comptait bien agir ainsi. Cependant on avait clairement expliqué aux deux ninjas d’élite d’opérer en toute discrétion, le gouvernement ne devant surtout pas être officiellement impliqué dans l’histoire. Pfff… Lamentable. Il fut un temps où le village du brouillard aurait été fier de commettre ouvertement une boucherie en utilisant par la suite les victimes comme exemple de ce qui arrivait à ceux ne sachant pas se tenir tranquille. Mais voilà cette époque était révolue et Zabuza avait du se contraindre à chercher un moyen de passer incognito. Chose qu’il trouvait totalement idiote puisque son fendoir gigantesque, avec lequel il se battait toujours, était facilement identifiable. Il allait donc essayer de le laisser camoufler dans ses bandelettes et de ne le sortir qu’en dernier recours afin de ne pas désobéir à sa hiérarchie. Cependant l’ogre du brouillard savait pertinemment que si la montée d’adrénaline se faisait trop forte, il ne pourrait pas résister à l’envie de s’en servir.


Les deux shinobis étaient enfin sur place, au cœur du conflit. Le paysage ravit au plus au point Zabuza. Il n’aurait jamais osé espérer un aussi beau spectacle. De partout les gens se battaient avec acharnement, pillant les échoppes et les maisons alentours. Tsss… Sandaime Mizukage n’aurait jamais laissé la situation empirer à ce point. Il aurait fait immédiatement exécuter les premiers contestataires, mettant ainsi fin au conflit avant même qu’il n’ait lieu. Cela aurait empêché de lâcher dans la nature le démon de Kiri… Néanmoins il était maintenant trop tard pour procéder ainsi, le nombre de mécontents n’avait cessé d’augmenter et des groupes organisés s’étaient formés. Zabuza était là, au milieu de la foule, se laissant bousculer comme si de rien n’était. Taper dans le tas ne l’intéressait pas. Non, il devait être méthodique, pousser les chiens à se dévorer entre eux en éliminant les chefs de meute. Mais avant il fallait tout d’abord identifier ces fameux leaders. Et pour cela il n’y avait de meilleur moyen que de transformer la colère générale en panique afin de les contraindre à se montrer puisqu’ils devront tenter de calmer les suiveurs ou leur donneront de nouvelles directives.

« Eh Anûko… Je vais essayer d’effrayer ces fourmis sans les écraser. Ça nous aidera peut-être à repérer leur(s) reine(s). Et si on tue la reine, c’est toute la fourmilière qui s’écroule. Et puis ça fera plaisir à l’autre c… euh… à Mizukage-sama si le sang ne coule pas comme de l’eau huhu. On n’est déjà pas beaucoup dans ce village, alors inutile qu’on bousille nous-mêmes nos effectifs car il ne faut pas oublier que dans le lot de fourmis, certaines savent piquer où il faut, comme nous… »
Et oui, les ninjas ne sont pas non plus à l’abri de soucis d’ordre économique. Certains d’entre eux se sont peut-être mêlés à la foule, et ce sont eux les plus dangereux. Quoi qu’il en soit, après cette belle métaphore un peu simpliste mais dont Zabuza était très fier, il décida de passer à l’acte. L’épéiste analysa tout d’abord rapidement son environnement qui pouvait se résumer en un amas de maisonnettes ,construites à la façon de celle des pêcheurs, densément regroupées à l’embouchure d’un fleuve, qui se jetait dans la mer , sur lequel circulait des bateaux de toute taille dont une partie était déjà à feu et à sang.

« Je reviens dans quelques minutes et on fera le points sur ce qu’on aura vu. Si mon plan marche, on pourra établir les personnes ou groupes à abattre en priorité en fonction de la manière dont ils réagiront.»

Sa stratégie était fin prête. Bondissant au sommet d’une tour géante qui faisait à la fois office de poste de douane et de phare tout en surplombant majestueusement le cours d’eau, Zabuza lança sa technique favorite : Le camouflage dans la brume. Un épais voile gris se leva en instant, masquant en quelque secondes le beau soleil de fin d’après-midi. L’atmosphère avait radicalement changé, tout était devenu sinistre et effrayant tel un cimetière visité de nuit. La foule s’était tue et figée, complètement abasourdie par ce changement brusque. Cependant le démon de Kiri savait que ça ne durerait pas, il fallait profiter du trouble générale pour le changer en terreur. Totalement invisible perché en haut de son donjon, Zabuza se mit à imiter des voix de femmes, d’enfant ou d’hommes qui suppliaient, menaçaient ou pleuraient sans pour autant fournir une quelconque explication sur la motivation de leurs discours : Il devait laisser travailler l’imagination de ses futures victimes…

" Nan, pitié argh Laissez mon fils tranquille je… Je vous en prie, tout mais pas ça… N’approchez pas sinon je vous jure que aaaaaaaaahhhhhhhhhhhOh non !... Je vous promets que je vous donnerai tout ce que je possède si… Dépêchez vous, ils arrivent : Les argh etc…"
Zabuza s’époumona à crier comme un beau diable pour perturber le silence morbide, qu’il avait volontairement instauré, en variant à chaque fois l’intonation de sa voix comme on lui avait appris à faire pour le henge no jutsu. Les révoltés, totalement aveugles dans ce brouillard, n’avaient pas moyen de savoir d’où provenaient ces cris, ce qui devait les rendre d’autant plus anxieux. Seul Anûko avait du comprendre le subterfuge en voyant la brume se lever, et, heureusement pour Zabuza, le protecteur de Kiri était de son côté… du moins pour cette mission. Ses sens éveillés au maximum, l’épéiste guetterait minutieusement chacune des réactions de la masse populaire avec son regard perçant.


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Spoiler:

PC : 485 -40 = 445
PV : 405



Dernière édition par Zabuza Momochi le 2009-04-06, 16:35, édité 4 fois
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Anûko Yazanho
Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Anûko Yazanho

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Village : Kirigakure-no-Sato
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2008-11-05, 22:37

Commettre un massacre n'avait jamais fait partit des prérogatives d'Anûko Yazanho, et il n'avait pas prévu que cela arrive un jour sous la bannière de Kirigakure. Mais les circonstances actuelles obligeaient les Shinobis à se salit les mains, car il semblait que c'était là le dernier moyen de faire respecter l'ordre dans le Pays de l'Eau. Ainsi, le Mizukage avait envoyé deux de ses meilleurs hommes dans le quai de Katuga afin de faire régner l'ordre par le moyen de loin le plus efficace qui existe. La chute des prix et l'augmentation constante du pouvoir d'achat avait fait "péter une durite" aux commerçants et citoyens. Tout cela avait rapidement dégénéré jusqu'à transformer le port en un véritable champ de bataille. Des groupes plus ou moins imposants s'étaient formés parmi les habitants qui combattaient entre eux jusqu'à s'entretuer, et le sang jaillissait beaucoup en grande quantité. Des méthodes radicales avaient donc été décidées en haut lieu et le Mizukage avait envoyé son Bras-Droit pour faire le ménage et calmer le jeu par le sang... Et ce même s'il savait que le massacre n'était pas vraiment le truc de son second. Il fut un temps ou le village de la Brume aurait envoyé toute une escouade bien avant cela. Du temps de Shodai, jamais personne n'aurait laissé les choses dégénérer à ce point, et tout aurait été arrangé en une journée sans laisser le temps aux rues du port se transformer en coupe-gorge. Le soleil se couchait lentement dans le ciel en cette fin de journée d'été, laissant peu à peu sa place aux ténèbres de la nuit naissante. Le ciel rougeoyant semblait exploser à l'horizon, comme si les Dieux savaient que le sang allait être versé en grande quantité cette nuit là. En effet, tout sera terminé dans quelques heures, et lorsque le soleil reprendra à nouveau sa place dans l'immensité bleue au-dessus de nos têtes, plus aucun bruit ne viendra troubler la paix du port de Katuga. C'était pour cela qu'on avait choisi Anûko pour cette mission. Il refusait d'ordinaire de commettre des meurtres massifs, mais si c'était la paix du village qui risquait d'être compromis, cela changeait tout. Si on chatouillait la corde sensible de cet Epéiste, il était capable de faire les pires choses existantes. Pour protéger ce village, il fera tout ce qui est en son pouvoir.

Il marchait le long d'un grand chemin qui se dirigeait vers le port. Vêtu de grands vêtements blancs, sa cape voletait derrière lui telle l'eau qui coule le long d'une rivière. Sa capuche était rabattue sur sa tête et son col relevé caché le bas de son visage. Seuls ses yeux restaient visibles. Au-dessous de sa veste de nacre, il portait une armure épaisse aux allures occidentales capable de stopper les coups rapprochés de faible puissance. Autour de la taille était attachée un grand ruban rouge déchiré par endroit, maintenu par trois ceintures de métal, et à l'une de ces ceintures était accrochée une longue dague dans son fourreau. Les yeux de ce Shinobi brillaient d'un éclat bleu électrique sous ses sourcils broussailleux et fixaient l'horizon rouge de sang sans ciller. Il était l'exacte inverse de l'homme qui le suivait légèrement en retrait. Ce dernier était entièrement vêtu de noir et gardait un immense hachoir dans son dos, enroulé dans des bandages blancs. Si Anûko ne l'avait pas connu, il l'aurait reconnu rien que par cette arme parfaitement reconnaissable. C'était là le terrible Momochi Zabuza, dit le Démon de Kiri, vestige d'un ancien temps que le village essayait désespérément d'oublier. Cet homme, quand à lui, était parfaitement bien fait pour ce genre de mission. Il était réputé être le mal incarné, l'Ogre du Brouillard Sanglant. Il aimait le sang et le meurtre, il était cruel et prompt au combat. Anûko pensait qu'il ne pouvait pas être mieux accompagné pour cette mission. Premièrement, il fallait repérer les groupes les plus imposants, et tuer leurs chefs. C'était le meilleur moyen de se débarrasser rapidement des éléments séditieux. En parlant d'éléments séditieux... Longtemps auparavant, le Mizukage Arane Tashira avait demandé à Anûko de garder un œil sur son acolyte. Car ce dernier était quelqu'un de potentiellement dangereux pour le village de la Brume. Le Bras-Droit du Mizukage devait observer ses agissements et prendre garde à ce qu'il ne compromette en aucune façon la sécurité du village. Car, faute de preuve, tout portait à croire que Zabuza Momochi était mêlé au coup d'état contre le gouvernement du Pays de l'Eau, de nombreuses années auparavant. Sa mission officieuse était donc de surveiller son partenaire... Et il espérait qu'il n'aura jamais à se mesurer à ce terrible Shinobi qui pourrait devenir un dangereux adversaire.

Lorsqu'ils arrivèrent au cœur du port de Katuga, ils se retrouvèrent aussi au bon milieu de la lutte. C'était désolant... En voyant la plupart de ces hommes se battre d'un bout à l'autre de la rue, Anûko eut une soudaine envie de trancher net la gorge des plus sauvages d'entre eux. Nul n'avait le droit de troubler ainsi le calme de ce pays... Posant la main sur le pommeau de sa dague, il savait qu'il était encore trop tôt pour agir. De plus, ils étaient en plein milieu de la foule. Observant de tous côté, comme s'il était préparé à contrer la moindre agression, il continuait à marcher toujours tour droit. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eut envie de tuer... C'était une mission pour le moins discrète, car le Mizukage ne voulait pas que l'on sache que Kiri serait à l'origine de cette tuerie. C'est pourquoi Anûko avait laissé chez lui son bandeau de ninja. Il ne fallait pas qu'on les reconnaisse, ce qui risquerait d'être un peu plus difficile pour Zabuza avec son hachoir dans le dos... Quand à lui, il y avait peu de chance qu'on reconnaisse son visage étant donné le peu de temps qu'il était membre de Kirigakure. Mais un risque existait toujours... Mêlés à cette crise économique, certains Shinobis s'étaient peut-être joins au carnage ambiant et risqueraient de poser d'avantage d'ennuis aux deux Epéistes qui venaient commettre le massacre cette nuit. Toujours avançant, Zabuza commença à se rapprocher de son acolyte pour lui adresser la parole.


« Eh Anûko… Je vais essayer d’effrayer ces fourmis sans les écraser. Ça nous aidera peut-être à repérer leur(s) reine(s). Et si on tue la reine, c’est toute la fourmilière qui s’écroule. Et puis ça fera plaisir à l’autre c… euh… à Mizukage-sama si le sang ne coule pas comme de l’eau huhu. On n’est déjà pas beaucoup dans ce village, alors inutile qu’on bousille nous-mêmes nos effectifs car il ne faut pas oublier que dans le lot de fourmis, certaines savent piquer où il faut, comme nous… »

Ainsi donc, Anûko avait vu juste. Il savait que Zabuza avait lui aussi prévu de repérer les "reines", car en les tuant, cela était le meilleur moyen de semer le trouble et de calmer le jeu. Certains savent piquer ? A cette idée, Anûko eut un semblant de sourire. Il n'avait aucune crainte de ces minables, et s'ils voulaient mordre, il les attendait de pied ferme. Un peu de sport lui fera du bien, et sa dague avait besoin de faire tomber sa rouille par le sang. Et du sang, elle allait en avoir en grande quantité cette nuit. Lorsque Momochi faillit insulter le Mizukage en se rattrapant au dernier moment, le Shinobi esquissa cette fois un véritable sourire. Il n'avait que faire des pensées du Démon de Kiri, et ce qu'il pensait d'Arane ne l'intéressait guère. Il aurait pu l'insulter devant lui que cela ne lui aurait fait ni chaud ni froid. Il était même surpris que son coéquipier se soit rattrapé, et se demanda un instant pourquoi. Avait-il eut peur de vexer Anûko ? C'était bien peu probable. Il était de notoriété courante de penser que l'Ogre de Kiri ne craignait rien ni personne. Mais le membre du clan Yazanho savait ce que pensait son acolyte de leur supérieur direct. Il le pensait trop doux, trop détaché... Il préférait avoir à la tête de Kirigakure un monstre aussi sanguinaire que lui qui aurait immédiatement ordonné à ce qu'on rase cette région du pays avant que les choses ne dégénèrent.

« Je reviens dans quelques minutes et on fera le points sur ce qu’on aura vu. Si mon plan marche, on pourra établir les personnes ou groupes à abattre en priorité en fonction de la manière dont ils réagiront.»

Anûko le regarda alors droit dans les yeux. Il allait le laissait faire selon ses envies. Après tout, ils n'avaient ici aucun ordre à se donner mutuellement. La hiérarchie, à cet instant, n'existait pas entre eux. Il allait le laisser faire sans se soucier de ses actes. Il allait se contenter d'observer, et attaquer en temps voulu. Il était prêt à faire face à tous les groupes pris de folies meurtrières et à les mettre en déroute à lui tout seul, d'une seule main. C'était l'envie qu'il avait à ce moment. Un sentiment d'envie de sang commençait à le submerger, sentiment qui lui était depuis longtemps étranger. Peut-être étaient-ce ses anciens instincts de Chef de Guerre qui revenaient à la surface.

"Fais comme tu veux. Moi j'aurai préféré attaquer de front pour qu'on en finisse rapidement... Mais si tu préfères y aller méthodiquement en évitant les tueries inutiles, ce qui m'étonne de ta part, je ne suis pas contre. Je m'étais même attendu à ce que tu ailles à l'encontre des ordres d'Arane. Et au fait, Zabuza... J'ai été vraiment déçu que tu n'aies pas pu venir avec moi lors de la mission pour la traque de Taiyou no Shiomizu... Alors rattrapes-toi au moins en me montrant ce que tu vaux dans ce domaine qui te plais tant qu'est la tuerie..."

Il avait dit tout cela d'un ton détaché. Il espérais franchement voir les talents qu'on donnait à Momochi Zabuza pour l'assassinat. Cet homme l'avait longtemps fasciné de par sa légende, il avait enfin l'occasion de le voir à l'œuvre. Alors, sans réponse, Zabuza bondit dans les airs, et Anûko poursuivit son chemin. Il n'avait pas prévu de se séparer. Toujours gardant ses doigts enroulés autour du manche de son sabre, le Shinobi tourna à un angle d'une maison, lorsque soudain une brume épaisse tomba sur tout le quartier. Avec un large sourire sous son col relevé, il su immédiatement que son coéquipier était passé à l'action. La technique de dissimulation dans le brouillard était une de ses spécialités, et elle permettait d'éliminer ses adversaires dans la discrétion la plus totale. Mais Anûko prit rapidement beaucoup de distance, et bientôt, il ne pu entendre les cris que Zabuza hurla sur tout le quartier. Ils occupaient à présent chacun un plan différent. Les minutes passèrent, et le Shinobi n'avait pas cessé sa démarche devenue monotone. Mais alors, il passa à proximité d'un groupe aux proies à un véritable meurtre. Huit contre trois, les plus nombreux frappaient de bâtons les plus faibles qui étaient agenouillés devant eux en implorant leur pitié. Anûko ne pouvait pas laisser passer cela. Tournant alors dans cette rue adjacente, il se rapprocha de ce groupe. Tous le virent alors s'approcher, et l'un d'entre eux se dégagea alors, couteau en main, et se dirigea droit vers l'Epéiste. Le malotrus pris alors par le col le nouvel arrivant et hurla à son visage caché de quitter les lieux sur le champ, la lame du couteau contre le torse d'Anûko. Alors, celui-ci esquissa un léger sourire, et attrapa le poignet de cet homme au visage déformé par la folie. Le Shinobi jeta un coup d'oeil à ses compagnons restés derrière qui les regardaient à présent, cessant le massacre. Les yeux bleus du ninja se reportèrent alors sur son agresseur. En voyant ses doigts agripper ses vêtements, il sentit monter en lui un violent sentiment de rage. Alors, d'une voix rauque débordant d'un désir de tuer, il s'adressa une première et dernière fois à cet homme fou devant lui. Anûko détestait qu'on accroche ses vêtements,et il ne laissera aucune seconde chance à son adversaire, aucun avertissement.

"Toi, je crois que tu ne tiens vraiment pas à ton bras."
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Clan des Dieux
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2008-11-08, 22:09

~~ PNJ ~~




La ville avait tourné au cauchemar en un rien de temps, et les rues s’emplissaient de cris et de flots de sang, sans que l’on ne puisse comprendre la raison d’une telle transformation. En un rien de temps, alors que les docks portuaires s’armaient de navires fringuant et nobles, apportant matériaux peu courants et biens de luxe, ceux-ci croupissaient maintenant dans la moisissure et les corps qui flottaient à la surface d’une eau devenue aussi noire que les nuages qui voguaient au dessus des toits d’une ville ayant disparu dans l’Empire des Ténèbres. Tout n’était maintenant que désordre et destruction, où chaque homme avait le sang sur ses mains et la haine au cœur. Vivre à Katuga n’était plus un signe de luxure et de richesse familiale ; c’était une marque de malheur et de punition céleste. Les marchands évitaient cette ville, certains pays l’avaient même rayé de la Carte du Monde, la déclarant sans intérêt commercial aucun. Alors que les richesses affluaient par ces quais pour être déversés dans l’intégralité du Pays de l’Eau, plus aucune valeur n’était transférée par cet endroit ; c’était le pays entier qui risquait d’être touché par la crise. Pour cela, et afin d’éviter une crise nationale, il fallait « nettoyer les lieux » et éradiquer les principales sources de problèmes. Même si cela ne ferait que calmer les choses de façon temporaire. Il allait donc d’abord falloir régler quelques petits détails… d’élimination de problèmes trop gênants. Et dans ce sens, une analyse des lieux était nécessaire.
Il fallait donc savoir qu’il y avait trois gêneurs principaux : Todo Mara, Cadon Masio et « Check ». Ces trois gars, qui restaient pourtant des hommes simples sans grand talent mais prouvaient une grande robustesse et une force assez impressionnante, s’étaient toujours menés lutte et conflits entre eux ; mais jamais les choses n’étaient sensées aller aussi loin. Et depuis la crise, ils s’étaient spécialisés en meneurs d’hommes et orateurs pour agiter les foules et les unifier pour se liguer les uns contre les autres. En un rien de temps, les hommes s’étaient noyés dans l’agressivité et la malice, usant de tous les moyens possibles pour se battre et massacrer un ennemi appartenant à l’un ou l’autre Clan créé. Todo Mara dirigeait les « Vengeurs » dans le Quartier Ouest, contre Cadon Masio et ses « Guerriers des Ports ». « Check », le plus mystérieux tout comme le plus inquiétant, avait de quoi déclencher une petite guerre intérieure avec sa seule force physique. Il était réputé pour être une machine à tuer, malgré sa gueule d’ange ; d’ailleurs, ce surnom de « Check » avait une signification simple qui appelait tout ennemi à venir le voir directement : Come and Check by yourself. « Venez et tenez de me tuer pour voir ».

Les deux Shinobis du Village Caché de la Brume avaient tous deux fait une entrée assez impressionnante et en un rien de temps, ils avaient prit les commandes des éléments pour faire déchaîner sur les lieux un brouillard plus épais qu’un mur fantôme. En un rien de temps, une muraille de fumée s’était jetée sur une grande partie de la ville, plongeant la plupart des personnes dans une cécité totale ou partielle, ayant déjà l’avantage de mettre un terme aux petites batailles qui avaient jonchés les ruelles les plus étroites. Désormais, les cris et les hurlements étaient ceux de gens rageurs, dégoutés de ne pouvoir mener leurs petites guerres personnelles à leur guise, pris dans une masse nuageuse impossibles à dissiper. Dans certains coins, des hommes s’unissaient, se regroupaient pour tenter de comprendre la raison d’une chute de température aussi rapide et soudaine. Un homme maugréa et les rumeurs ne tardèrent pas à se propager.
Parcourant la rue, un individu agitait sa torche enflammée pour tenter de s’y retrouver et de trouver quelque chose sur lequel il pourrait manifester toute sa rage. Il perçut soudainement un bruit. Levant la tête, c’est une silhouette des plus surprenantes qu’il vit perché en hauteur, l’air étrange et mystérieux. Un étranger ? Qu’est ce qui foutait ici, ce connard ! Il lança sa torche brûlante dans sa direction :



~~ Hé connard ! Descend de là, oiseau de malheur !! ~~


De son côté, Anùko Yanozho semblait avoir la situation bien en main. Mais il ne fallait pas oublier un élément important : le fait que le malheureux gaillard qu’il venait de plaquer sévèrement à terre n’était pas forcément seul. Ce dernier venait certes de se prendre une claque dans sa gueule, mais c’était un dur à cuir et il n’était pas prêt à lâcher l’affaire. Cet étranger se prenait pour quoi ? Il allait payer cher cet affront. Et alors qu’il s’accrochait à la jambe pour l’empêcher de prendre le départ, une dizaine de camarades de gangs se précipitaient sur lui, brandissant poings, machettes, batons et barres d’acier. Une grande motivation pour mettre une pâtée à ce métèque qui n’avait pas sa place ici, et qui n’avait pas intérêt à faire la loi !!


~~ On va te détruire, sale merde !! Eclatez lui sa gueule !! ~~



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Zabuza Momochi
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Zabuza Momochi

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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2008-11-22, 23:18

Le calme avant la tempête… Les fourmis venaient de stopper leur dur labeur, pétrifiées par la peur engendrée par le hurlement démon. La brume étouffante, envahissante, omniprésente les étreignait. Il était trop tard. Leur destin était scellé et leur linceul mortuaire serait le brouillard blanc du village qu’elles étaient en train de trahir. Jamais Zabuza n’abandonnerait Kiri à ces misérables insectes. Non, il lui était réservé. Tôt ou tard il savait… il savait qu’il régnerait.

Une lueur vint perturber la pénombre de la nuit qui commençait à apparaître à l’horizon. Pfff… Une torche enflammée… Une tanche avait donc mordu à l’hameçon. C’était si facile. Prendre une cible au hasard n’aurait servi à rien. Aux vues de la densité de manants, cela aurait été synonyme d’un engagement certain dans une mêlée générale, et le démon de Kiri n’avait vraiment pas envie de se fatiguer pour rien. L’art de l’assassinat ne requérait pas les qualités de force ou de défense que l’on attendait d’un combattant spécialisé dans les assauts directs. Au contraire, il fallait être patient, méthodique et observateur. Le fondement de base étant de faire mouche du premier coup afin d’empêcher son adversaire de répliquer. Foncer dans le tas, comme le démon le Kiri l’avait fait dans sa jeunesse, était le dernier recours de l’assassin. Voilà ce que lui avaient appris la maturité et la sagesse.

Mais revenons-en au cloporte cracheur d’allumettes. Il avait commis la grave erreur de s’être écarté de son groupe pour balancer sa flamiche à la face de Zabuza. Et maintenant, il allait devoir subir les conséquences de ses actes. Après avoir écarté le projectile avec le plat de sa lame dont une partie des bandelettes la recouvrant s’était par conséquent légèrement carbonisées lors de l’impact, l’épéiste légendaire disparut dans son brouillard pour réapparaître quelques instants plus tard, en bas de le tour, dans le dos de l’incendiaire. Il enchaîna par un coup de coude sur sa nuque, juste assez puissant et discret pour faire s’évanouir sa cible sans aucun bruit. Puis il la traina dans un cul de sac, plongé dans l’obscurité, situé dans une ruelle non loin de là, bien à l’abri des regards. Cet individu représentait une source potentielle de renseignements très utiles pour frapper cette révolte directement en plein cœur. Il allait donc recevoir un interrogatoire des plus musclés.

Zabuza commença tout d’abord par le réveiller en lui infligeant une bonne rasade de torgnoles, dignes de déboiter la mâchoire d’un bœuf, tout en le plaquant dos au mur d’une seule main. Le haut du visage entièrement camouflé dans la large capuche, le prisonnier ne pouvait simplement observé qu’un masque de bandelettes s’ondulant sous les paroles crues du démon de Kiri.


« Je veux tous les renseignements que tu as sur cette mascarade qui fout le bordel dans le port : Combien êtes vous ? Qui sont les meneurs ? Où sont-ils ? Parle vite et bien sinon ce sera la dernière fois qu’un son sortira de ton gosier. Tu vois cette masse que je transporte sur mon dos ? C’est pas une guitare, crois moi. Si tu veux pas mourir seul et d’une façon terriblement atroce, je te conseille d’obéir. Ma clémence vis-à-vis des traîtres est à ce prix. »
Zabuza ne pensait pas un mot de la dernière phrase qu’il venait de dire. Un témoin était un gêneur. Et les gêneurs, on les éliminait. Tel était le principe qu’on lui avait enseigné. Néanmoins il était important de donner l’illusion d’une échappatoire à la cible car elle se précipitait toujours dedans et en oubliait tout raisonnement logique.


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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-01-02, 20:12

Au même moment ou Anûko posait sa main sur le fourreau de sa dague, son agresseur lâcha ses vêtements pour lui agripper la jambe. Pourquoi faisait-il cela ? Avait-il peur que Anûko ne le quitte ?? Ou bien pensait-il réellement qu'il allait l'empêcher de se déplacer avec sa force misérable ? De toute manière, il lui avait déjà dit qu'il allait perdre son bras. D'un mouvement fluide et majestueux, la lame de la dague Hakuya jaillit de son fourreau, brilla un instant à côté du visage de son porteur, puis trancha le bras droit du pauvre homme qui le tenait, avant de s'abattre sous sa gorge. Le sang éclaboussa le sol aux pieds du Shinobi et l'homme tomba, mort, la gorge ouverte et ruisselante, les yeux vides. Anûko se retourna alors et releva un peu la capuche qui obscurcissait légèrement sa vue. Plusieurs hommes se précipitaient déjà vers lui armés de toutes sortes d'objets tranchants. Il n'avait pas beaucoup de temps pour réagir. Ils étaient six, il était seul. Mais ils n'étaient que des hommes... Ils n'étaient même pas Shinobis. Ils ne pouvaient rien contre lui, et même leur nombre ne servait là à rien, sauf à se rassurer eux même. L'un d'entre eux tressaillit en voyant les yeux abyssales de l'homme qui tenait cette longue dague, peut-être en le confondant un instant pour un Démon. Car c'était l'impression que dégageait Anûko à cet instant. Le bas de son pantalon blanc était tacheté du sang du cadavre qui gisait parterre. Il venait de pointer sa lame sur leur groupe.

Pendant un instant, Anûko pensa à tout simplement les abattre au corps à corps, mais ils étaient déjà trop proches. Alors, sans même composer de symboles avec ses mains, il prit une brève inspiration et souffla une grande gerbe de feu horizontale droit vers ses ennemis. C'était une technique très simple mais très puissante, capable de tuer en une seconde ces quelques paysans sans défense. Seulement, il n'avait visé que cinq d'entre eux, et le sixième se jeta brutalement sur lui en le prenant par la gorge, levant une grande barre de fer en s'apprêtant à frapper. Mais Anûko attrapa le poignet du malheureux, bloquant l'attaque, et lui apposa sa lame sous la gorge, comme il l'avait fait un instant plus tôt pour l'autre paysan. D'un mouvement sec, il força l'homme à lâcher prise des deux mains, et la barre de fer tomba sur le sol alors que son autre main se balançait désormais le long de son corps. Il était si proche de la mort... Anûko le vit regarder ses compagnons derrière lui, du coin de l'œil, comme s'il cherchait de l'aide. Mais une expression horrifiée apparue sur son visage à la vision des cinq corps noirs fumant deux mètres plus loin. Tellement proche de la mort...

"Je vais aller droit au but. Si tes réponses à mes questions sont trop éloignées de ce que j'attends, tu finiras comme tes amis derrière toi. Ou peut-être pourrais-je trouver un moyen de te noyer lentement pour que tu sentes l'asphyxie avant la mort... Ce serait une fin bien misérable, n'est-ce pas ? Si tes réponses sont acceptables, peut-être te laisserais-je une chance de survie. Cela ne dépend plus que de toi... Tout d'abord, je veux connaître vos effectifs. Combien de groupes formez-vous, et quels sont vos chefs. Je veux savoir où ils se terrent pendant que vous massacrez tout le monde dehors. Tu vas m'aider malgré toi à les trouver afin de mettre fin à cette ridicule guerre civile. Et réfléchie bien... Si je dois tu tuer, je pourrais toujours aller trouver un autre rat à interroger. Malgré les apparences, derrière ma capuche et mon col, je suis un homme de parole. Cela veux dire que je te laisse partir si tu m'aides, mais aussi que je te buttes si tes réponses ne me conviennent pas. N'oublie pas... Je te donne un ordre, tu n'as pas le choix. Tu réponds, un point, c'est tout. Il en va de ta survie"

Peut-être sa petite intimidation allait-elle suffire à obtenir tout ce qu'il souhaitait, peut-être pas. En s'imaginant brûlé vif, noyé ou même égorgé par un inconnu meurtrier au visage caché, il sembla que le paysan devenait plus coopératif. En effet, Anûko était quelqu'un de parole. Il avait dit qu'il le laisserait filer, et il le fera si ses questions trouvaient des réponses. Mais la lame appuyé contre la gorge de l'homme qui palissait à vue d'œil prouvait aussi qu'il pouvait honorer sa promesse de l'abattre sur le champ. La lame de Hakuya était l'une des plus affutés des lames de Kiri-no-kuni. Elle pouvait trancher un cheveux dans le sens de la longueur, elle fendait la pierre découpait les os. Il aurait suffit que la main du Shinobi tremble ne serais-ce que d'un millimètre pour que l'homme en question se retrouve écorché vif. La lame pouvait pénétrer la chair avec plus de facilité que si elle n'était que de l'air. Le filet de sang qui coulait lentement sur le métal jusqu'au manche semblait suffisant pour le démontrer. Si le paysan essayait de se dégager, si, seulement, il se contentait d'avaler sa salive, il perdait la vie. Il semblait peu probable désormais qu'il continue à tenir tête à son agresseur. La lueur bleue qui passait dans les yeux d'Anûko n'avait absolument rien de rassurant. On devinait ses sourcils se froncer, lui donnant un regard impitoyable. Il allait l'abattre de sang froid s'il ne lui donnait pas de bonnes réponses. Et il lui suffira alors de prendre au hasard un autre homme à terroriser.


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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-03-28, 02:11



La ville continuait sur ses ravages et carnages, et au loin dans les rues avoisinantes, les ricochets des armes et les pas lourds qui martelaient le sol laissaient sous-entendre que les combats s’intensifiaient. Malgré la brume ambiante qu’avaient créés les deux Shinobis et la fumée qui se dégageait de quelques endroits embrasés dès le matin, rien ne laissait entrevoir une quelconque intervention afin de sauver le peuple qui restait prisonnier des flammes, le laissant sombrer dans le Chaos le plus total et le désordre absolu. Il y avait de quoi être attristé par pareil spectacle : comment cette ville portuaire, autrefois riche et puissante, seconde ville de Mizu No Kuni, le Pays de l’Eau, avait-elle pu couler aussi rapidement dans le désarroi et la violence, transformant les hommes en créatures tueuses au regard fanatique, les femmes en harpies et les enfants en voyou sans ordre ni discipline. Le nombre de morts se faisait de plus en plus important chaque jour, et les fumées allaient jusqu’à atteindre les autres villes, qui menaçaient à leurs tours de prendre mal à parti, les concitoyens se disputant sur les différends qui réglaient cette lutte incompréhensible. Comment ne pas décrire la tourmente et la torpeur que pouvaient générer des humains ayant perdu toute raison et se mettant à lutter les uns contre les autres. Le Port de Katuga était devenu bien sombre, et malgré l’intervention des deux Shinobis, il semblait que rien ne pourrait arrêter ce désastre.
D’un pas lent et laissant son visage recouvert par un fin tissu noir, qui ne dissimulait que le bas de son visage, l’homme avançait droit devant lui, mais longeait les murs, préférant rester discret. Il n’aimait pas les massacres et les combats inutiles. Bien qu’il savait que se découvrir en ces lieux risqueraient de le mener à une lutte sans merci. Quelle tristesse que de devoir combattre sans en avoir l’envie. D’un autre côté, il était reconnaissant d’avoir pareil sentiment ; car s’il avait aimé combattre et croiser le fer avec autrui, quel massacre aurait attendu ceux qui se seraient mis sur sa route. Mort, blessures… tout cela ne faisait que lui remémorer sa vie : passé, présent, futur. Il n’y avait rien d’autre que cela pour la vie d’un pauvre citoyen qui avait pu galvaniser les gens à se rebeller ; mais jamais n’avait-il appelé à la guerre. Aimait-on naturellement attenter à la vie des autres, ou était-ce une évolution du génome humain qui avait voulu que certains connaissent le repentir, pendant que d’autres se fascinent dans la passion ensanglantée ? Pour cela, l’homme qui continuait sur sa progression savait que les deux Shinobis qui se trouvaient en ville étaient d’un type opposé. Chez l’un, la passion du combat et du massacre primaient, car lui permettaient de s’évaluer et d’aller de l’avant pour continuer à accroître sa force. Pour l’autre, il en faisait usage car il s’agissait là d’une mission à laquelle sa vie équivalait à celle de l’ennemi. Il n’y avait pas vraiment de conflits d’intérêts, mais cela restait involontaire de devoir attaquer et abattre un adversaire qui s’avérait souvent dans cette situation. Cet homme là qui tâchait de ne pas se faire remarquer n’était ni pour l’un ni pour l’autre. Certes arborant un katana à garde ronde et simple, pour lui, il n’était pas l’heure de le dégaîner. Et il saurait prendre son temps pour le faire ; et si les deux hommes n’acceptaient pas de lui venir en aide de la façon qu’il l’entendait, il devrait certainement les réduire à néant, … et attendre la prochaine délégation du Mizukage, si ce dernier se décidait enfin à rompre cette atmosphère pesante.

Il croisa l’un des hommes d’un clan adverse. Ce dernier semblait être jeune, bien que dans un âge mûr. Le regard sérieux et semblant en pleine réflexion, il ne pouvait cacher le hachoir qu’il tenait en main et qu’il était prêt à utiliser pour sauver sa vie. Il était pour la bande des « Guerriers des Ports », bien qu’il n’y attachait pas vraiment d’importance. Mais il était pour de nouveaux profits commerciaux et aimait croire dans ses idées d’indépendance et de direction autonome. Cela ne pourrait qu’apporter davantage de profits à son petit commerce maritime. Reconnaissant l’emblème qu’arborait le personnage qui gardait ses distances, son corps adopta de suite une attitude défensive et agressive, prêt à se défendre en cas d’attaque. Il avait identifié le symbole du clan rival, et ne tenait pas à y laisser la vie. Ayant marqué une halte, l’homme caché lui portait un regard sobre et sans réel à-priori. Ce qu’il ferait ne dépendrait que de lui. Le voila qui se lance à l’assaut. Il dégaîna son sabre … .


¤~¤~¤

Les victimes venaient de se multiplier suite à l’arrivée des deux Shinobis de Kiri, mais loin que cela ne puisse calmer l’atmosphère, cela ne faisait que rendre les choses plus difficiles et plus tendues par les populations locales. Alors que Anùko venait de porter la mort à plusieurs hommes et que d’autres étaient restés jusque là en retrait, la rage de voir certains compères être si rudimentairement menés vers le chemin de la Grande Faucheuse sembla animer en eux une sensation des plus furieuses et belliqueuses. Un homme à la barbe rousse et à la chevelure aussi ardente qu’un brasier incandescent prenait soudainement position au bout de la rue, et pointait du doigt le Bras-Droit du Mizukage. Dans ses yeux brillait une rage indescriptible ; visiblement, il était loin d’être un simple habitant des lieux, en particulier si sa prestance et son charisme étaient assez importants pour encourager et arranguer ses hommes. Brandissant une imposante hache à double tranchant qu’il paraissait manier avec dextérité et aisance, il n’était pas un individu quelconque, et son aura semblait pouvoir en convaincre plus d’un autour de lui. Hurlant vers l’assassin qui venait de mettre à mort leurs compagnons en les brûlant vifs, l’ambiance était en fin de compte loin d’être les plus calmes. Tranchant de nouveau l’air de son énorme hache, le personnage à l’allure bien étrange menaçait maintenant ouvertement et directement celui se qui trouvait non loin de lui.

~~ Assassin ! Lâche ! Tes assauts ne sont nullement ceux qu’un simple paysan ! Tu es Shinobi d’un Village ! Compagnons, pour moi Cadon Masio, et ceux qui sont morts pour notre cause ! A mort !! ~~

N’attendant pas davantage d’encouragements, les nombreux qui avaient profités de ce laps de temps pour encercler la ruelle que ce soit dans les rues ou sur les toits n’hésitaient soudainement pas à se jeter en avant et du haut des bâtiments, tombant littéralement sur le personnage qui leur avait tenu tête. Combien pouvaient-ils être ? Trente ? Cinquante ? Une centaine ? En très peu de temps, c’était la rue entière qui devenait proie aux hurlements bestiaux pour l’exécution d’un seul, beuglant le plus fort possible afin d’extérioriser toute cette haine qu’ils contenaient en eux. Progressivement, Anùko allait être bloqué de tout mouvement, ne pouvant presque plus faire de pas en avant sans se retrouver bloqué par quelqu’un ; la situation était de plus en plus tendue, et les armes brandies en l’air n’étaient pas là pour être amicales … .



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¤~¤~¤

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Il venait d’effectuer un premier mouvement, mais sans grand plaisir. Ayant fait un mouvement rapide afin d’achever l’homme qui se trouvait sous la menace du guerrier, il venait de se débarrasser d’un lourd fardeau. Un remord ? Pas vraiment, car ce dernier ne faisait pas partie des « Vengeurs » qu’il dirigeait à travers la Ville portuaire. Ayant maintenant ôté tout obstacle pouvant se dresser sur son chemin, le personnage à la chevelure longue et couleur de vin se permettait de marquer une pause un instant, regardant de loin celui qu’il allait devoir affronté pour l’heure. Il n’aimait pas vraiment combattre, mais quitte à le faire, il était plutôt du genre à expédier les affaires courantes. Si cet homme s’avérait plus résistant que les autres, il n’aurait aucune difficulté à passer à l’étape supérieure.
L’examinant de haut en bas, ou tout du moins aussi bien que la brume pouvait le lui permettre, il semblait déjà évident qu’il n’était pas homme de campagne, mais bel et bien un Maître de la Guerre, sachant faire usage de tout type de talent ; une chose qui serait à craindre à l’avenir… . Portant son sabre en dialogue, du haut vers le bas et croisant son propre corps, se positionnant alors dans une posture probablement inconfortable mais qui ne faisait que le rendre plus mystérieux, un sourire malicieux et presque inquiétant venait caresser ses joues alors qu’une voix virile grognait quelques mots simples… .


~~ Alors l’ami ? C’est toi qui tues mes hommes ? Tu vas apprendre que l’on affronte pas aussi facilement Todo Mara … . Souffle dévastateur !! ~~

Alors qu’il prononçait sa technique, il soulevait son sabre en l’air comme si ce dernier portait tout le poids d’un Monde, créant une soudaine bourrasque qui se jetait avec avidité et sans ménagement vers le Shinobi de Kiri, avec la ferme intention de lui apporter quelque dommage. Le combat allait être amusant, et peu importe que cet homme soit un Ninja, un Samouraï ou un Seigneur de la Guerre : il n’était maintenant rien d’autre qu’une proie à laquelle il mettrait fin. Que la fête commence et que le sang coule … . Il est temps de passer à l’étape suivante : celle de la mise à mort !!



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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-03-28, 10:39

Il ne fallu pas plus de quelques instants pour que la rue soit complètement envahie par des hommes armés. A première vue ils devaient être une bonne centaine, arborant des armes de toute sorte, une lueur de mort dans les yeux. Le Shinobi de Kiri étaient entièrement encerclé. Jetant un regard au-dessus de lui, il compris que d'autres paysans se tenaient sur les toits, prêts à se jeter sur lui pour lui trancher la gorge. L'atmosphère qui régnait était emplie de rage, de haine et de colère. Ces hommes devaient représenter un bon pourcentage de fauteurs de trouble du village, et certainement appartenaient-ils tous au même clan. La folie s'était emparée de ces pauvres personnes qui massacraient les leurs sans hésitation. Ils semblaient presque avoir retrouvé un côté primitif et bestial... L'homme est stupide, pensait le Ninja. Il est le seul animal capable de tuer ceux de son espèce. C'est comme si il avait perdu un grand instinct de survie, et avait oublié que le nombre faisait la force. Et Anûko Yazanho, tout comme ces hommes armés qui l'encerclaient, comptait parmi ces hommes stupides qui avaient oublié qu'il ne faut pas tuer ceux de son espèce. Il était un Shinobi, et son devoir était de combattre pour son village, et ce contre d'autres Ninjas comme lui. Les animaux ne s'entretuent pas sans raison, mais les humains, eux, cela ne semble pas les gêner. C'est ce qui fait que l'espèce humaine disparaîtra tôt ou tard, par la main de sa propre folie. Anûko n'hésita pas une seconde de plus. Il était maintenant dans une position critique, et en fini alors avec le pauvre homme qu'il gardait. La lame de Kiri passa sur la gorge de l'otage, ouvrait une profonde plaie qui allait d'une jugulaire à l'autre. Un flot de sang jaillit en éclaboussant les vêtements blancs du meurtrier, et celui-ci lâcha le col de sa victime qui retomba à ses pieds sans un bruit, sans le moindre borborygme étouffé. Il était déjà mort, avant même d'avoir touché le sol. De ses bleus devenus étrangement pâles, Anûko regarda l'homme qu'il venait d'abattre de sang froid et qui gisait maintenant dans une marre de sang qui continuait de s'étendre. Après un instant de silence, il reprit son regard déterminé et impitoyable pour le porter sur cet homme à l'énorme hache qui criait de nouveau à son adresse.

Le nouveau meurtre d'un de leurs camarades eut pour effet de porter encore bien plus loin la colère des paysans. Ils lançaient des hurlement sauvages vers leur adversaire en faisant tournoyer leurs armes au-dessus d'eux d'un air menaçant. Tous se rapprochaient de l'assassin vêtu de blanc, tacheté maintenant de rouge. Celui-ci épongea avec sa manche le sang qui restait collé à la lame de sa dague, et la pointa vers l'homme qui semblait donner les ordres à toute cette troupe. Cadon Masio ? Il parlait fort, et pour ne rien dire... Il ne semblait pas représenter de réel danger... Car ce qui inquiétait d'avantage Anûko, c'était la foule qui l'encerclait, armée jusqu'aux dents. Le premier moyen qu'il avait de se sortir de cette situation, c'était d'avoir recours à des techniques de Ninjutsus suffisamment puissantes pour exterminer les nombreuses personnes présentes en très peu de temps. Mais il n'était pas là pour tuer tout le monde, et éliminer une centaine de personnes tenait d'avantage du génocide que d'autre chose. Non... Le génocide, c'est quand on extermine toute une population, toute une espèce. En tuant ces nombreuses personnes, il n'exterminait pas tout une race. Il y aura d'autres personnes pour les remplacer. Mais comme il était là pour tuer les chefs et non tous leurs sous fifres, il se résolu à ne s'attaquer en priorité qu'à l'homme à la hache. De son bras gauche, il se cacha les yeux. Il y avait bien d'autres moyens de se sortir de cette situation sans combattre contre tous ces hommes. Quand à l'autre main, celle qui tenait la dague de Kiri, il la leva au-dessus de lui. Cette étrange et courte lame possédait un pouvoir unique. En effet, l'utiliser ne demande quasiment pas de chakra, ce qui en faisait une lame parfois très utile. Sa particularité était de s'habituer au chakra de son utilisateur, et comme elle connaissait Anûko depuis déjà de longues années, elle n'avait aucun mal à lui céder son pouvoir. Pour utiliser les techniques de cette dague, il fallait utiliser à la fois l'Eau et le Feu. Seul un Ninja ayant ces deux affinités peut libérer sa puissance. Anûko venait juste d'utiliser une technique Katon, et il savait que la lame qu'il tenait, du nom de Hakuya, s'était déjà habitué à ce chakra de type Katon. Il pouvait lancer une attaque qui allait lui être très utile dans ces conditions.

En effet, chacun de ses ennemis approchaient de lui d'un air menaçant, et tous le fixait sans ciller. C'était le moment de leur montrer à qui ils avaient à faire. Bien que légèrement touché par cette bourrasque, il n'avait là que des égratignures. Si l'homme qui l'avait attaqué était bien un Shinobi, il avait quelques questions à lui poser avant de l'éliminer. Brandissant la dague Hakuya, une main devant les yeux qu'il ferma aussitôt, il sentit un puissant chakra se concentrer dans la lame. Un chakra Katon naissait et s'accumulait à une vitesse fulgurante, faisant apparaître une légère lumière. En seulement quelques instants, la lame avait accumulé le summum de chakra qu'elle pouvait accueillir. Il y eut alors comme une immense déflagration, et ce fut comme si le soleil même s'était retrouvé dans la main du Shinobi. Une lumière trop puissante pour qu'on la regarde directement. En regardant à côté du soleil, on peux constater légèrement sa forme et sa splendeur, mais on ne peux la regarder de face. Là, c'était encore une fois différent. Même en regardant de côté, c'était comme si tout le décor s'était brutalement transformé en miroir qui reflétait la lumière de la dague. Une centaine de paysans se trouvaient là et fixaient le Shinobi une seconde auparavant. Il était parfaitement improbable qu'ils aient échappé à la Lame de la Lune. Tous ses adversaires étaient à présent atteints d'une cécité totale et la plupart hurlaient de désarroi, se bousculant entre eux, les mains sur leurs yeux endoloris. La lumière avait cessée, mais leurs nerfs optiques avaient pris un sérieux coup. Avec un regard impitoyable, sa capuche toujours rabattue sur la tête, le foulard cachant le bas de son visage, les vêtements blancs tachetés de sang, le Shinobi effectua quelques brefs signes. En tant que maitre de l'eau, il pouvait utiliser certaines techniques Suiton sans avoir recours à une source liquide. Il souffla devant lui un mince filet d'eau qui se matérialisa en une réplique parfaite de lui-même. Celui-ci brandit sa propre dague Hakuya, pendant que le véritable Anûko utilisait une technique de camouflage pour se fondre dans la troupe aveugle. Il retira ses vêtements blancs, cacha sa dague, enleva sa capuche. Aucune personne présente ici n'allait lui prêter attention, car il était peu probable qu'ils se connaissent tous dans un si grand groupe. Il s'empara d'une hachette qu'un des hommes aveugles avait laissé tombé, et attendit que les paysans recouvrent la vue. Pendant ce temps, le clone était toujours encerclé par cette foule aveugle, et effectuait quelques signes de Ninjutsu. Le stratagème était en place. Anûko allait attaquer directement les chefs. Il attendit au milieu de cette scène chaotique. Les hommes se heurtaient entre eux et poussaient des hurlements de rage, les mains plaquées sur leurs yeux. Le vrai Anuko, de sa position, voyait parfaitement l'homme qui s'appelait Cadon Masio. Fondu dans la troupe, il allait être temps de passer à l'action sur deux fronts différents.


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Zabuza Momochi
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-04-06, 16:33

Un bruit sec fendant l’air… L’éclat d’une lame au beau milieu d’un couché de soleil… Du sang qui gicle… Et c’en était fini du misérable que Zabuza désirait interroger. Qui avait osé le tuer avant qu’il ne fournisse des réponses aux questions du démon ?! Ce dernier relâcha nonchalamment le corps sans vie comme s’il s’agissait d’un morceau de viande avariée. Il avait tout juste eu le temps d’esquiver en baissant la tête le coup de katana meurtrier qui ne lui était de toute évidence pas destiné. Le travelo à la tignasse décolorée qui était à l’origine de toute ces complications allait payer les pots cassés : Maintenant c’était lui la proie de l’ogre du brouillard, et rien ne pouvait distraire une bête de l’attraction irrésistible qu’elle éprouvait à l’égard de son repas…

L’épéiste légendaire eut juste le temps de lancer un regard assassin gainé d’un silence de plomb à sa cible avant de s’apprêter à recevoir de plein fouet la technique fuuton de celle-ci. Minable… Il n’allait même pas prendre la peine d’éviter ce simple courant d’air. D’un mouvement rapide, le juunin spécial fit front et, d’un geste souple du poignet, dégaina son hachoir qui servit alors de barrière de protection infranchissable. La lame était orientée de telle façon que le jutsu aérien de l’ennemi glissa sur toute sa surface sans pour autant réussir à la faire céder, les laissant, elle et son détenteur, totalement indemnes. Telle était la résistance merveilleuse de Kubikiri Houcho, septième épée légendaire du pays de l’eau.
Cependant l’amas de bandelettes dans lequel était emmitouflé le fendoir avait été littéralement pulvérisé par l’attaque de Todo Mara, faute d’avoir eu l’occasion de les retirer à temps de l’arme, ce qui laissait le privilège à l’ennemi d’observer une lame de plus de deux mètres que le reflet de l’astre du jour agonisant rendait plus éclatante que jamais. Zabuza, heureux de pouvoir enfin en découdre avec un adversaire qui n’était visiblement pas trop pitoyable, souriait derrière son immense capuche noire et ses bandelettes qui le masquaient entièrement.

L’épaisse brume, qui avait été momentanément dispersée par la rafale de l’ennemi, reprenait lentement ses droits. L’intensité lumineuse décroissait peu à peu, littéralement happée par le kirigakure. La nuit n’était pas encore tombée et pourtant tout le paysage redevenait sombre, presque mortuaire. Todo Mara était sur le territoire du démon. Il n’avait pas la moindre chance de s’en sortir et Zabuza comptait bien le lui montrer d’une façon très explicite dans les prochaines minutes. L’ogre du brouillard était maintenant noyé dans son élément favori qui ne laissait transparaître de lui qu’une simple silhouette. Sa cible devait être complètement perdue dans cette purée de pois. En revanche, pour lui, il n’en était rien : Ses sens surentrainés lui permettaient de distinguer sans la moindre difficulté son opposant.
Tout à coup l’épéiste légendaire disparut totalement aux yeux de Todo en usant d'une technique de camouflage, sa spécialité. Caché derrière les ornements en forme de dragon du toit d’une demeure, à moitié ravagée par les flammes, d’un riche armateur qui surplombait le cul de sac où il se trouvait un instant plus tôt, Zabuza n’était tout au plus qu’à une quinzaine de mètres de sa future victime, restée au sol. Ses yeux grands ouverts ne se détachaient pas une seconde de l’objet de son agitation. Les renseignements qu’il désirait, c’était cet homme qui allait les lui fournir. Néanmoins le démon de Kiri devait d’abord en apprendre de plus sur le type d’ennemi auquel il avait à faire. Sa voix grave s’éleva dans un paysage de désolation, aussi majestueuse et glaciale qu’un vent du grand Nord. Elle semblait provenir du ciel et de la terre en même temps, à la fois si proche et infiniment loin.


« Todo… Mara… En tuant cet homme, tu viens de signer ton arrêt de mort… La brume de Kiri t’enlace pour mieux t’étrangler au moment où tu t’y attendras le moins… Ta mort sera aussi silencieuse que douloureuse… Je t’en fais la promesse. »
Attendre et observer… Il n’y avait plus que ça à faire…



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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-04-19, 20:27




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La situation s’était faite périlleuse du coté de cette rue sombre où tant de gens s’étaient agglutinés. Que le pauvre gars se trouve au milieu d’eux était loin d’être plaisant pour lui, mais quelle jouissance pour tous ceux qui l’entouraient et qui se jetaient sur lui. Ainsi, ils allaient pouvoir exprimer toute leur rage et pourfendre cet enfoiré qui leur tenait tête ! Dans un instant, il allait être neutralisé par eux, meurtri de coups et tabassé afin de le vider de ses forces et de son énergie. Et suite à cela, il serait prit par les cheveux et traîner devant le Patron, où ce dernier lui assènerait son magistral coup de hache, lui perforant le crâne et lui ouvrant la caboche en deux. Et aujourd’hui encore, les « Guerriers du Port » auraient démontrés à tous leur témérité et leur force sans égale ! Quel plaisir de se dire que l’on est fort ! De prouver sa carrure et ses capacités, plutôt que de rester derrière son étalage à la con, où on vendait les produits à des prix dérisoires alors que la plupart des profits ne leur revenaient pas ! C’était vraiment n’importe quoi ! Il était plus que temps que l’on se soulève et que l’on exige une liberté d’expression et un droit sur les prix et le niveau de vente ! Plus jamais ils ne se laisseraient manipuler ! Et si l’on refusait leur demande, le boucher deviendrait hacheur menu ! Le poissonnier harponnerait ses adversaires et ses ennemis ! Le restaurateur empoisonnerait ceux qui lui font défaut ! Et l’anarchie règnerait jusqu’à ce que tous ces défauts disparaissent de cette Terre, et qu’ils créent une nouvelle île de Paix et de Justice, où ils seraient alors les seuls à choisir pour eux-mêmes ! A mort le Régime Dictatorial des Seigneurs du pays !!
Mais alors qu’ils allaient tous se donner à cœur joie de le massacrer, voila qu’il présentait au ciel un court instrument d’une beauté non rejetable et courbée d’un léger tranchant, l’offrant au Ciel comme pour invoquer sa cause auprès des Dieux. Se rendait-il ? C’était trop tard, il allait morfler ! Et alors que tous les regards étaient braqués sur lui et sur ce que l’on attendait à appeler son futur cadavre, voila qu’une lumière aveuglante les prenaient au dépourvu et étincelaient d’un coup un seul, sans crier gare ! Qu’était-ce donc ?! Les Dieux avaient-ils vraiment décidés de lui apporter assistance et de délivrer sur lui la Sainte Justice ? En un rien de temps, ceux qui s’étaient si sauvagement unis pour capturer leur ennemi commun se trouvaient pris de cécité et de hurlements, les plus furieux brandissant leurs armes dans tous les sens, et n’hésitant pas à couper et blesser leurs propres camarades. Les plus inquiets avaient décidés de se terrer dans un coin et à ne plus bouger. Enfin, les plus abrutis – ceux qui étaient déjà dans les airs – s’écrasaient après des cris d’effroi et de peur, étalant leurs corps soudainement aplati par la chute sur le dallage insalubre de cette ruelle.

Se débusquant de derrière l’un de ses hommes, le barbu qui avait senti venir les problèmes avait préféré se préserver de tout risque et d’utiliser le corps imposant d’un camarade pour éviter l’éclair foudroyant de lumière qui semblait s’être épris de tous. Pour une fois, sa petite faille ne lui faisait pas défaut. Regardant d’un œil prudent, il n’avait pu remarquer le mouvement du Shinobi de Kiri, mais voyait bel et bien celui qui se tenait face à lui. Salopard ! Tu ne vas pas ridiculiser le grand Cadon Masio ainsi ! Malaxant son chakra, il préparait sa prochaine technique… . Sortant de sa planque, il ne tarda pas à lancer son Jutsu en directement de la lumière aveuglante qui semblait persister en ces lieux.

~~ Tiens ! Bouffe nous ça, enfoiré ! ~~

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L’instant, l’un des corps tombait à terre, un masque de terre cuite s’effondrant au sol, alors que le reste du visage révélait la figure immonde et peu appréciable d’une marionnette au timbre lugubre et mécanique. Dans un cliquetis peu appréciable aux oreilles, la figurine ouvrit la gueule et une fournaise à la chaleur inquiétante apparut, une boule de feu se précipitant soudainement sur le dos de notre ami. Il était hors de question qu’il se laisse manipuler, tout grand marionnettiste qu’il était !

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¤~¤~¤


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Face aux circonstances humaines et météorologiques, on ne pouvait pas dire que notre bonhomme à la teinture de cheveux des plus originales avait beaucoup de chances. Sa tentative semblait s’avérer totalement inutile, et l’arme monstrueuse que venait de déployer son adversaire du moment paraissait être dotée de quelque capacité qui lui était inconnu. Quelle étrange surprise de retrouver là un homme aussi fort alors qu’il n’avait sous ses ordres que des navets incapables de vaincre un adversaire de façon convenable et rudimentaire. Les combats s’éternisaient, le sang se répandait contre terre, et étant le seul à pouvoir effectuer une brèche dans les lignes de front, il se lançait enfin à l’assaut et réduisait à néant les espoirs de ses adversaires. Quelle fatigue… . Cependant, ce personnage était loin d’être dans la catégorie des bouseux qui lui servaient d’hommes. A vrai dire, il en avait maintenant marre des combats, et ceux qu’il considérait plus proches que tout étaient maintenant devenus des gars sans grande importance ; de la chair à canon que l’on envoie pour créer une diversion aux lourdes pertes mais qui se prouverait rentable par la suite… . Lui par contre avait l’expérience du combat. Il devait être un mercenaire chevronné… ou un Shinobi envoyé en mission ? Que de questions sans réponses – mais un bon combat ne pourrait que les éluder et lui fournir un véritable avis sur cet homme qui demeurait planqué dans l’ombre.
L’interpelant sommairement, le personnage semblait quelque peu rageur d’avoir vu un nouveau cadavre sous ses yeux. Où en était la gène ? Après tout, il venait bel et bien d’en faire autant ! Soupirant, Todo Mara préférait retirer la cigarette qu’il avait entre les lèvres et souffler un léger nuage qui allait se mêler à la Brume. Souriant, il perçut les paroles ténébreuses semblant naitre de nulle part pour disparaître au même endroit vide de consistance. Quel enfant ! Depuis quand jouait-on à cache-cache ? Il n’avait guère le temps de jouer à tout cela, et il se devait pour l’instant de tourner la situation plus à son avantage. Replaçant le mégot à sa juste place, notre homme rassemblait alors son chakra dans ses bras, tandis qu’il joignait ses deux mains pour tenir son sabre. Ce dernier semblant s’enduire d’une aura bleuet, un expert en Ninjutsu aurait rapidement comprit qu’il était en train de faire circuler son propre chakra dans son arme. Ayant fermant les yeux, il semblait prononcer quelques basses paroles qu’il préférait garder pour lui. Renforçant son étreinte sur l’arme qui tenait maintenant d’une façon plus dure que le diamant, ses deux pupilles s’ouvrirent comme pour éblouir de lumière et une voix forte s’imposa d’elle-même.

~~ Kamikokyuu – Souffle Divin ! ~~

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Levant ses bras comme s’il soulevait une montagne, il brandit alors un katana chargé de chakra qui frappa les environs d’une forte brise, entraînant au loin l’air chargé. En un instant, la Brume certainement créée artificiellement fut balayée en un instant, rendant toute visibilité de nouveau opérable. Voila qui serait mieux sans le moindre doute ! Portant un regard en louchant sur le bout de son nez, il fronça les sourcils : il venait d’éteindre sa clope. Et merde ! Sortant son briquet et rallumant le précieux calumet de fibres, il tira une nouvelle paffe, et la souffla à l’air libre. Il pouvait enfin observer les alentours et jugeait de ce qu’il voyait : le combat serait certainement plus loyal ainsi … .

~~ Alors ? On se bat ou on continue la partie de cache-cache ? ~~



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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-05-03, 16:49

La technique de la Lame de la Lune n'avait pas eut tout à fait l'effet escompté. Le Shinobi avait pensé que tous ses ennemis allaient perdre tous leurs moyens pour se cogner entre eux, aveuglés et impuissants. Mais tous ces hommes semblaient posséder des cerveaux tout à fait stupides. Ceux-ci firent tournoyer leurs armes au hasard, blessant leurs camarades les plus proches en poussant des hurlements de rage et de détresse. Ils ne comprenaient pas ce qui leur arrivait, et tous ressemblaient plus à présent à des animaux primitifs qu'à des êtres humains. Le clone qui tenait l'épée de Kiri flamboyante dans sa main était encore hors de danger, mais le véritable Anûko qui se trouvait au milieu de ces bêtes arriérées du avoir recours à plusieurs mouvements pour éviter les coups les plus désordonnés qu'il ai jamais eu l'occasion de voir. Évitant des lames en tout genre, il s'était légèrement rapproché de la position du dénommé Cadon Masio, qui semblait diriger cette troupe incompétente. Mais le Shinobi remarqua alors que cet homme massif avec son arme immense n'était pas affecté par la technique d'Anûko. Celui-ci s'était caché derrière l'un de ses subordonnés et n'avait pas vu l'éclat aveuglant de la lame de Kiri... Le ninja avait eu recours à cette technique utilisable uniquement avec son sabre afin d'aveugler tous ses adversaires pour élaborer un plan. Mais si le plus fort d'entre eux n'avait pas été touché, cela ne servait quasiment à rien... Fort heureusement, le paysan doté d'une hache ne semblait pas avoir remarqué que le véritable Anûko se trouvait maintenant derrière lui. Car au milieu de toute cette pagaille humaine, il passait presque inaperçu comparé à son clone qui baissait maintenant son arme qui laissait encore s'échapper une forte lumière, mais pas suffisante à présent pour aveugler quelqu'un.

Le véritable Shinobi se rapprocha précautionneusement de son adversaire principal, lorsqu'il vit devant lui quelque chose de bien singulier... En effet, la peau d'un des paysans semblait se désagréger, laissant voir au jour une grande marionnette. Intéressant... Anûko n'avait encore jamais combattu un expert en Kugutsu, autrement dit la maitrise des marionnettes lui était inconnue. Il ne savait absolument pas à quoi il devait s'attendre. Il y eut soudain une nouvelle lumière, rougeoyante cette fois. La marionnette venait de cracher droit vers le clone une grande boule de feu impressionnante. Ainsi, elle pouvait utiliser des techniques Katon de ce niveau... Mais sa maitrise dans cette affinité ne dépassait certainement pas celle du Shinobi de Kiri, et peut-être que même son clone seul avait une chance de surpasser ce monstre mécanique dans ce domaine. Ce n'était pas pour rien que Anûko était l'héritier des Yazanho. Il savait contrôler à la perfection les techniques Suiton, et le Katon n'avait presque plus de secret pour lui. Malheureusement, les clone de Anuko n'étaient pas encore suffisamment puissants pour utiliser des techniques de haut niveau. En d'autre termes, le Mizu Bunshin ne pouvait pas contrer cette boule de feu par une autre attaque Katon plus puissante. Alors, le véritable Anûko devina ce qu'allait faire son double. En effet, si c'était bien là son clone, celui-ci avait la même manière de penser que l'original. Le Shinobi pouvait deviner ses futurs mouvements avant même que le clone y ai pensé. Effectuant un grand saut en arrière, Anûko se mit hors de portée d'une quelconque attaque provenant de son clone, puis sauta sur le toit des maisons qui bordaient cette rue. Et il avait vu juste. Une seconde plus tard, une énorme masse d'eau se forma aux pieds du clone. L'océan était très proche d'ici, et il ne fallu guère de temps à une grande masse aqueuse pour venir se placer devant la réplique. C'était le Suijinheki, une protection qui permettait de contrer toutes les techniques Katon.

L'eau avait formé un véritable mur épais et transparent devant le clone de Anûko, et la boule de feu s'écrasa à sa surface sans pouvoir la traverser, puis disparue en fumée. Le Shinobi devina le trouble de Cadon Masio de voir ainsi sa technique se faire engloutir... Mais il ne fallu qu'une seconde de plus pour que le clone relâche la technique. Le mur d'eau se transforma alors en une énorme vague qui se jeta le long de la rue, droit vers Cadon Masio et sa marionnette. Elle engloutie au passage de nombreux paysans aveugles, les précipitant en arrière dans une incompréhension totale de la situation. Puissante et dévastatrice, la vague percuta de plein fouet la marionnette puis son maitre, les rejetant en arrière comme le vent repousse une feuille morte. Ils n'allaient pas se sortir de cette puissance naturelle de si tôt... Le véritable Anûko avait assisté à cette déferlante depuis le haut de toit, échappant de seulement un mètre aux remous mortels. D'un coup d'œil, il remarqua que les autres paysans derrière le clone recouvraient la vue et se jetaient à présent sur lui. Effectuant un nouveau saut des plus impressionnants, le véritable Anûko se retrouva dos à dos avec son clone. Là, il effectua un bref enchainement de signes de Ninjutsu, et concentra son chakra dans ses poumons. Changement de nature... En feu. Rejetant l'air avec une grande force, ce fut une grande vague de feu qui sortit de la bouche de Shinobi, parcourant l'autre moitié de la rue avec la même force que la vague aqueuse précédemment. Tous les citoyens fous du ports présents ici furent carbonisés, et partirent pour l'autre monde immédiatement. La résistance devait être écrasée. On avait envoyé les deux Épéistes de la Brume dans ce port uniquement pour commettre un massacre, afin de rétablir l'ordre par la force. C'étaient les ordres du Mizukage, et Anûko n'avait pas à les discuter.

Anûko se replaça à côté de son clone et lui adressa un sourire confiant. Celui-ci était complètement exténué... Le bouclier aqueux transformé en déferlante l'avait vidé de tout son chakra, et il ne sera plus d'aucune utilité à présent. Contemplant les deux extrémités de la rue, il vit d'un côté des murs noircis et des dizaines de cadavres encore fumants. De l'autre, tout était dégagé, mais le sol était encore humide et glissant. On voyait la grande vague continuer sa route toujours plus loin, emportant avec elle Cadon Masio, sa marionnette et ses hommes. Il n'y avait plus personne dans cette rue hormis Anûko et son clone, et le seul adversaire notable était ce dénommé Cadon Masion, bien que celui-ci ne puisse attaquer pour l'instant. Profitant que son ennemi ne pouvait pas encore le voir car emporté par les eaux, le clone de Anûko se mit loin à l'écart. Il pouvait encore servir pour une seule chose... Si Anûko était attaqué, il utilisera la technique de substitution pour remplacer sa position avec celle de son double. Si le coup n'était pas trop fort, l'ennemi pensera qu'il avait bien touché Anûko car le clone ne disparaîtra pas immédiatement. Mais si le coup était puissant, le clone sera aussitôt pulvérisé après avoir pris la place de l'original. Anûko resta seul au milieu de la rue, attendant le retour de son adversaire, la lame de Kiri maintenue fermement dans sa main.


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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-05-09, 19:47

Soufflée… La brume angoissante du démon de Kiri avait été littéralement soufflée par l’adepte du fuuton. Mais ce qui énervait le plus notre homme était certainement la nonchalance dont faisait preuve son adversaire alors qu’il était à l’aube de la mort. En effet il était fâcheux de rencontrer des êtres aussi inconscients des dures réalités d’un combat que ce radis rose. Zabuza se promit de les lui apprendre, avant de le couper en morceaux, exactement au même instant où les flammes qui entouraient son refuge se firent balayées, laissant ainsi apparaître la carcasse de bois encore fumante du dragon ornemental qui le dissimulait. Heureusement pour l’épéiste légendaire, l’ennemi n’était pas parvenu à le repérer. Son jutsu n’avait eu d’autre but que d’éclaircir un peu son champ de vision, et non pas de causer de profondes blessures. Quel idiot ! Comme si un ninja du niveau de l’ogre du brouillard avait besoin qu’on le ménageât. Peut-être que son opposant avait espéré lui limer les cornes en le privant de son élément de prédilection. Grave erreur ! Le septième épéiste légendaire pouvait parfaitement se débrouiller sans lui. La seule différence résidait dans le fait que la mort de ses adversaires s’en retrouvait alors moins soudaine… moins rapide… Enfin peu importait. En somme, Todo Mara venait simplement de choisir la façon dont il allait être éliminé. Rien de plus.

Zabuza restait immobile, plongé dans un état de concentration intense. La cible n’avait pas la moindre idée d’où viendrait la première offensive de son assassin. Cela allait d’ailleurs être la clef de voute de sa défaite. Néanmoins l’important pour le démon de Kiri était surtout d’économiser son chakra. Non seulement pour la fierté de ne pas se donner à fond, mais aussi parce qu’il ne savait pas combien d’autres minables il devrait encore supprimer après celui là. Réunissant toutes les contraintes auxquelles il avait à faire, le juunin spécial parvint finalement à élaborer un plan. Après quelques signes ninjas, trois clones se matérialisèrent alors que l’astre du jour venait de rendre son dernier soupir et que la teinte pourpre des cieux ne cessait de s’assombrir. Notre homme se situait à quelques mètres derrière sa victime, sur le toit d’une vieille demeure encastrée dans un cul-de-sac. Il se laissa alors tomber dans le vide du côté de la façade opposée à celle à laquelle Todo tournait le dos. Toutefois, au lieu d’atterrir mollement sur le sol de la petite cour de la majestueuse bâtisse, il s’enfonça littéralement dans celui-ci grâce à une technique Doton très pratique. Le détenteur de Kubikiri houcho frémit lorsque la terre froide et humide entra en contact avec sa peau encore brûlante due à tous ses efforts physiques. Puis, par voie souterraine, il passa en dessous des fondations centenaires du riche hôtel particulier, où il se tenait perché quelques instants plus tôt, afin de s’approcher en toute discrétion de sa cible.

Cependant cette offensive n’aurait absolument aucun intérêt sans une bonne diversion. Cela tombait bien puisque ses clones étaient justement là pour ça. Pendant que Zabuza voyageait tranquillement dans les entrailles de la terre, un premier clone bondit en hurlant du haut du toit, où il avait été créé, pour feinter une attaque directe. L’immense hachoir qu’il brandissait fièrement avait toutes les raisons de focaliser l’attention de l’ennemi durant un petit moment au moins. Toutefois ce dernier semblait assez expérimenté même si l’épéiste légendaire avait encore du mal à le reconnaître. Il se doutait donc forcément qu’il y avait anguille sous roche en voyant arriver une attaque aussi directe. Pour confirmer ses soupçons potentiels, un deuxième clone entra dans la partie. Celui-ci avait pour but, en contournant habilement Todo, de passer pour le véritable Zabuza qui tenterait de l’avoir en traître. Néanmoins ces copies étaient inconsistantes et ne firent par conséquent illusion qu’un laps de temps très court, en fait juste assez pour que l’ogre du brouillard original atteignît sa cible sans que celle-ci ne se doutât de rien. Une fois qu’il fut en position, c'est-à-dire sous terre juste en dessous de l’endroit où se situait Todo, ce fut au troisième et dernier clone de passer à l’action, avec un retard désiré de quelques secondes par rapport aux deux autres, en simulant une série de signes ninjas de façon bien visible. Cette ultime ruse servirait à monopoliser l’attention de l’adversaire pendant que le véritable démon refermerait son piège. Il ferait dépasser une seule de ses mains de son cocon de terre protecteur et, grâce à l’eau omniprésente dans ce port, lancerait la technique de la prison aqueuse dans le but de neutraliser définitivement cette saloperie de tapette décolorée. Ainsi, si tout se passait comme prévu, Zabuza pourrait avec un peu de chance obtenir quelques informations de la part de cette dernière en entretenant le fantasme d’une libération en échange d'une certaine coopération. La peur avait échoué, la fausse compassion fonctionnerait peut-être ?


_________________________________________________________________

[Action 1] : Création de 3 clones
[Action 2] : Dochuu Eigyo

Citation :
Nom : Bunshin no jutsu (Rang C)
Traduction
: Technique de clonage
Description : Cette technique de genjutsu permet de créer des clones de soit même. Attention, ces clones ne sont pas consistants et ne sont que des illusions ne pouvant pas agir. Ils partent en fumée dès qu'ils sont touchés. Pouvant semer le trouble, ils peuvent être alors très utiles lors de l'utilisation de pièges.
Coût : 5/Clones - Maximum : Mental/10
Ajoutent X en réflexion, X = au nombre de Clones.
Citation :
Nom : Doton, Dochuu Eigyo (Rang C)
Traduction : Projection du corps dans la terre
Description : Le ninja s'enfonce dans le sol et se cache de son ennemi. Avec une bonne diversion, il peut ainsi attaquer sans se faire repérer.
Coût : 15 Pc par tours
Effets : Augmente la Réflexion de 10. Permet de servir d'esquive spéciale une fois par combat. Permet donc d'éviter certaines situations inextricables.

Pv : 405
Pc : 438 -15[Dochuu Eigyo] -15[3 clones non consistants] = 408


Réflexion : 65 +10[Dochuu Eigyo] +5[Préparation d'un piège] +3[Création des clones non consistants] = 83
Arrow A toi d'en tenir compte pour savoir si tu peux me repérer ou non

Spoiler:


Dernière édition par Zabuza Momochi le 2009-05-20, 20:34, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty2009-06-02, 11:46




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Par la barbe sainte de Dieu, à quoi donc commençait à ressembler ce combat ?! Ayant joué de son doigté exceptionnel, notre ami avait normalement porté un coup contre son adversaire qui était à son avantage. Il aurait pu alors aisément vaincre son ennemi et réduire les chances d’être blessé. Après tout, pour un marionnettiste comme lui, c’était là le plus grand risque qu’il puisse encourir aujourd’hui. Devant donc s’assurer de sa victoire, il avait utilisé la masse populaire afin bloquer les mouvements de sa cible, noyant parmi elle ses nombreux pantins qui observaient en douce leur cible qui s’animait de nombreux mouvements afin d’éviter toute attaque. La dernière apparition presque angélique s’extirpant de la lâme de feu annonçait déjà qu’il s’agissait d’un adversaire de taille. Et même s’il n’avait pas donné son identité, il y avait fort à croire qu’il s’agissait là d’une Epéiste Légendaire. Le Village du Pays avait donc décidé de venir l’éliminer ?? Voila qui lui donnerait du prestige et ne pourrait que mieux rassembler les troupes autour de lui – sa propre légende deviendrait alors immense et il pourrait vaincre son adversaire politique Todo Mara avec une nouvelle Horde qui sèmerait le Chaos et prendrait le contrôle absolu de la Ville en moins d’une journée. Ses « Guerriers du port » seraient bien assez puissants pour mettre à mal cet enfoiré qui venait s’interposer dans ses plans.
Néanmoins, la surprise était de taille lorsque le Shinobi parvint à faire intervenir une quantité d’eau impressionnante juste à temps, pouvant former une muraille aquatique venant le protéger de tout assaut possible. Quelle poisse ! Il avait vendu la peau de l’ours bien trop tôt … mais il restait confiant : il finirait bien par la vendre ! Laissant la masse aqueuse s’écraser au sol et se transformer en torrent déchaîné, la foule et les marionnettes qui s’y étaient infiltrées furent rapidement emportées, les flots devenant de plus en plus mouvementés et conséquents. Voyant bien la masse aqueuse qui menaçait de l’emporter, notre ami lâchait ses fils et effectuait un rapide signe, avant que les vagues ne se fracassent sur lui et ne commencent à l’emporter au loin.

Mais la partie était loin d’être finie ! On ne bat pas le brillant Cadon Masio avec une stratégie aussi infantile et facile à deviner ! Ayant parfaitement vu la manœuvre, notre ami s’était envolé vers les sommets pour toucher la toiture, s’y réfugiant et marchant une certaine distance pour s’assurer qu’il ne risquait pas d’être dérangé. Il était maintenant sur les toits de la ville, mais ne pouvait rien faire sans ses serviteurs, il en était bien conscient. Observant les flots avec attentions, il leva les bras en l’air et les tendit en direction des flots, ses doigts écartés, comme pour espérer que ses mains s’allongent pour attraper ce dont il avait besoin. Mais nul besoin d’étendre son corps, car les fils de chakra plongeaient dans l’eau, attrapant à la volée ce dont il avait besoin et les rapatriant à ses côtés. En un instant, ses sbires dans un cliquetis bruyant et presque gênant se rassemblaient à son bord et présentaient leurs visages vides de vie et sans émotions, leurs corps de bois n’ayant ni âme ni sentiments. Des armes absolues, qui seraient certainement les aides les plus précieuses qu’il pouvait espérer jusque là. Cependant, il ne devait pas perdre de vue les actions de l’homme qui le mettait presque directement au défi. Intéressant de voir qu’ils allaient se battre contre quelqu’un de capable et qui sache se défendre : et pas comme ces bouseux qu’il avait lui-même déjà écrasé sans grande difficulté. Lui pourrait lui permettre de connaître son niveau. Joie et bonheur, mes amis ! Aussi, c’était très surprenant d’observer soudainement un duo de jumeaux en train d’entrer en actions et de formuler une nouvelle menace pour la foule qui se trouvait toujours aveuglé mais de l’autre côté de la rue. Et en quelques secondes, une langue langoureuse et folle parcourait la ruelle, réduisant aux cendres et au silence les dernières troupes dont il avait pu disposer dans le quartier. L’odeur du charnier ne tarda pas à toucher ses narines – une puanteur infecte et lourde, pouvant presque étouffer un homme ordinaire et lui faire recracher ses trippes par la porter du haut. Mais lui qui avait eu l’habitude de tant de morts et de massacres respirait cette sensation à pleines narines, sans la moindre difficulté. Il était temps d’entrer en action et de favoriser son camp pour sa petite gloire personnelle.
Utilisant un doigt et un œil pour jeter un regard vers la marée et attraper l’un de ses hommes, ce dernier s’envolait dans les airs, presque bienveillant envers son sauveur. Mais pas le temps de le remercier, alors qu’il était soudainement jeter en direction des deux Shinobis en bas, son corps faisant presque office d’attaque. Le temps que les deux hommes de Kiri No Sato le remarquent, pourraient-ils faire face aux marionnettes qui venaient de descendre du toit et commençaient à unir leurs chakras pour effectuer une technique des plus inquiétantes ?

~~ Goûtes moi ça et dis moi si c’est à tes aises, macaque ! ~~

Spoiler:

Ayant à peine fini de parler, un Dragon de feu sortait de la bouche mécanique de la première bestiole, s’affolant dans tous les sens et prenant entièrement la place de la ruelle. Le second pantin à ses côtés, réagissant aux mouvements des doigts de son maître, ouvrait ses mains et les plaçaient devant lui, déclenchant un soudain courant d’air, qui accompagnait la frappe Katon, la rendant plus monstrueuse et imposante. Le temps que le corps saute du toit et se retrouve à quelques mètres à peine d’Anûko Yanazho, le Dragon flamboyant et gigantesque était presque déjà à portée de son objectif, se faisant de plus en plus menaçant.
Attention, ca va faire BOUM !!


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Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Bandits

Se retrouver dans un terrain déjà un peu plus éclairé était plus plaisant, et savourant sa clope, notre ami à la chevelure teintée de rose et de rouge profitait de la disparition de son adversaire pour se reposer un peu. La technique qu’il venait d’effectuer était destinée à un double usage. Le premier était de lui rendre la vue : se battre dans ces conditions était loin d’être aisé, car il fallait bien voir son adversaire pour lui porter un coup. En dégageant le brouillard qui risquait de le déranger, il se donnait la possibilité de se dégager de là. Par la suite, en utilisant cette technique et en privant son ennemi du soutien qu’il avait lui-même créé, il appelait ce dernier à ne pas le prendre pour un faible et à ne pas le sous-estimer. Après tout, notre ami était certes à apparence ridicule et pouvait ressembler à un gringalet, mais ses techniques seraient bientôt assez redoutables pour l’inquiéter.
Pour l’instant, rien en face. Ce n’était pas vraiment inquiétant, mais surtout chiant. Quitte à se battre contre quelqu’un qui semblait bien assez capable pour se battre de façon convenable et professionnelle, autant qu’il vienne et qu’ils testent tous deux leurs capacités et leurs habilités. Mais il fallait croire que leurs façons de procéder n’était pas la même et que l’un était plus déterminé que l’autre à l’éliminer. Que cela était blasant … devoir se livrer bataille sans fin dans l’unique but d’éliminer son adversaire et de le réduire à néant. Tout cela me semblait presque trop doux. Quoi qu’il en soit, il fallait bien s’y mettre.

Le temps qu’il pense à tout cela, l’ennemi semblait enfin rentrer en action. Le cernant de devant, mais les bruits de pas annonçant également un mouvement dans son dos, il était maintenant primordial de faire bien attention à ce qui pouvait lui tomber dessus. Tournant rapidement sur la plante de son pied gauche, il effectuait un tour sur lui-même pour bien noter les positions de chacun et accélérait soudainement la vitesse de ce pivotement, s’accroupissant presque, pour se saisir de trois shurikens et de deux kunaïs. Visant avec dextérité les deux personnages qui se préparaient à lui sauter dessus, il était important de ne pas rater son coup. Avec l’arme qu’il se trimballait, l’homme serait certainement capable d’éviter ou de contrer son coup et de pouvoir continuer : d’où la présence du katana coincé entre les dents. Mais ce dernier ne suffirait peut-être pas à se défendre de la masse métallique qu’il risquait à se recevoir en pleine face. Quoi qu’il en soit, il n’était plus temps de douter. En neutralisant les deux personnages, il verrait bien qui était l’authentique. Celui qui survivrait à l’assaut serait sans nul doute le véritable, et l’attaque aurait l’avantage de le coincer ou de le faire hésiter un instant. Assez pour que Todo Mara puisse analyser la situation et savoir quoi faire en échange de cette information ; en avant pour la stratégie ! Prenant bien garde de ne pas perdre l’équilibre, les trois premières armes étoilées fonçaient en direction de la première menace, qui semblait prête à dégager son arme et à faire un maximum de dégâts avec, le fauchant littéralement et le laissant disparaître dans la brise qui soufflait sur cette petite place. Bien, au suivant, puisqu’il serait certainement le mieux placé pour être le véritable individu à abattre. Lançant donc ses deux kunaïs, ceux-ci sifflèrent dans les airs, pour toucher la cible aux points vitaux … le rendant à l’état abstrait et transparent. Encore un Bunshin ?! Merde, où était-il !
L’ombre qui arrivait sur le côté était le dernier indice. Il était donc là, et avait prévu sa réaction ?! Habile combattant, qui savait faire usage de tous ses avantages… . Bravo, il n’y avait rien à redire à la stratégie. Si ce n’est qu’elle était peut-être trop lente à mettre en place, et aurait pu être plus efficace avec une bonne vitesse. Dévoiler sa position ou ne pas avoir effectué sa technique dans les temps alors que ses atouts venaient de tomber, notre ami shinobi ne disposait pas d’assez de cartes pour faire tomber le Roi de Pique ? Dommage pour lui. Effectuant un bond dans sa rotation, cette prise de vitesse accentuée par la rotation qu’il était donné auparavant le guidait droit aux pieds de son adversaire, avant que ce dernier ne puisse achever d’accomplir sa technique. Katana en bouche, il entraînait son corps entier sur la gauche, la lame allant à la rencontre du ventre de l’adversaire, entaillant soudainement la chair et coupant nette dans la viande humaine.

~~ Désolé, l’étranger, mais il semble que cette guerre civile vous échappe entièrement. Il aurait mieux valu que vous n’interveniez pas… . ~~


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Citation :

Evaluation:

N'ayant pas vraiment l'envie, la patience ou le temps de rester 400ans sur les mêmes RPs, je préfère les noter et m'en débarasser avec le coeur gros, plutôt que d'attendre des années.
Vous avez tous les deux montrés de l'engagement, et une qualité qui justifie votre Grade dans notre Village. De bons stratèges, doublés de très bons RPgistes, je n'ai que peu de reproches à vous faire, à la vérité. Cependant, le fait que cette mission n'ait pu être achevé plus tôt va diminuer son gain et l'intérêt que cela vous apportait à la faire... .


Points: Pour une mission pour Kiri ... :
- 12Points chacun
- 12Points pour MJ
- Mission Non Achevée = Profits /2 : 5Points et 5 000Ryos pour tous

Bonne continuation !


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MessageSujet: Re: Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko   Fini de jouer [mission de rang S] => PV / Anûko Empty

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