Naruto Teki Sanctuary
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 Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"

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Anûko Yazanho
Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Anûko Yazanho

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Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" _
MessageSujet: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-04, 23:33

Quatre ans auparavant

Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" The_Prince_of_Persia_by_Gymnastkc3


Des semaines de marches incessantes à parcourir le monde, dans le but de trouver une terre d'accueil. Toujours vers l'Est, il traversa des terres désertiques, des forêts interminables, des pays de rivières et cascades, des rizières immenses... Il traversa un océan à bord d'un frêle esquif, sans même savoir ou il se rendait, toujours cherchant, avec espoir... Chercher l'inconnu dans l'espoir de trouver un lieu accueillant ou passer son exil en paix. On racontait dans les pays voisins l'existence d'une grande ile ou se trouverait l'un des cinq Villages Cachés, villages habités par les Shinobis protecteurs de la paix dans le monde. Ce devait être un lieu hostile ou vivaient de terribles Démons sanguinaires sans âme, éliminant et se nourrissant de ceux qui s'aventuraient sur ces terres. Effectivement, à travers tout ce continent, les gens disaient que le Pays de l'Eau était un lieu à éviter si l'on tenait à la vie. Mais cela ne faisait qu'attiser la curiosité d'un homme tel que Anûko du clan Yazanho. Venu de terres lointaines, inconnues du peuple de ce continent, loin à l'Ouest, cet homme cherchait sans cesse un village qui l'accepterait. Et il sentait au fond de lui que cette terre, le Pays de l'Eau et son village de la Brume, était l'endroit qui lui conviendrait le mieux. Il doutait fortement de ces rumeurs obscures infondées qui couraient au sujet de cette ile reculée, et pensait au contraire trouver un lieu calme et agréable. Traversant l'océan pendant deux jours, il finit par atteindre de grandes plages assaillies par d'immenses vagues dévastatrices. Tout était tranquille, et aucun gardien sanguinaire prêt à éliminer quiconque pose le pied sur le sable ne se montra. Et en face, plus proche de la légende, une forêt ténébreuse était plongée dans l'obscurité malgré le soleil... Anûko prit son temps pour cacher sa barque entre deux rochers avant de la recouvrir de sable. S'il devait repartir un jour en urgence, il aura au moins un moyen pour quitter cette ile. Et il pensait pouvoir parfaitement retrouver cette partie de la plage grâce à sa mémoire. Regardant une dernière fois les alentours de son regard bleu et dur, il s'engouffra dans la forêt, droit vers l'Est.

Cette forêt était tout ce qu'il y avait de plus lugubre... Des oiseaux, probablement des corbeaux, poussaient de temps à autre des cris perçants entre les arbres aux larges troncs noires. Ce devait être cela que l'on nommait à l'extérieure la Forêt Noire... Un tel lieu n'avait absolument rien de rassurant... Et, dans la pénombre, Anûko commençait à se demander sérieusement si finalement la légende de Kiri n'était pas fondée. A mesure qu'il progressait, l'obscurité semblait s'intensifier, et les lieux devenaient de moins en moins rassurants. Se détachant légèrement du décors avec ses grands vêtements blancs, Anûko était très facilement repérable, mais heureusement des années d'enseignement aux techniques ninjas lui permettraient de se confondre avec l'environnement en moins d'une seconde. Mais autre chose inquiétait le Shinobi. Depuis qu'il avait posé pied sur la plage, il avait ressentit quelque chose d'étrange provenant de sa dague, Hakuya. En effet, celle-ci laissait s'échapper de son fourreau un gaz étrange d'un bleu soutenu, qui s'élevait dans l'air avant de disparaître, s'accentuant dans cette sombre forêt. Peut-être Anûko ne s'était-il pas trompé en pensant que les origines de cette arme provenaient de cette ile... A vrai dire, il avait l'audace de penser qu'il s'agissait de l'une des Sept Épées Légendaires de la Brume. Peut-être pensait-il comprendre les secrets perdus de la famille Yazanho en revenant aux sources de cet objet qui se passait telle une relique au fil des générations dans cette lignée. Tout ce qu'il savait, c'était que l'aura dégagée par cette arme s'accentuait encore d'avantage pendant qu'il approchait du village de la Brume... La dague sentait-elle qu'elle rentrait chez-elle ? C'était fort probable... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'était pas entré dans une telle activité. Cela remontait au jour de la bataille pendant laquelle son grand frère Yamelho avait perdu la vie. Ce jour là, Hakuya avait semblé pleurer la mort de son propriétaire... Et Anûko y avait toujours attaché autant d'importance qu'à sa propre vie. Il n'était pas encore temps de parler du passé d'Anûko Yazanho. Pourquoi est-il en exil si loin de son pays natal restera encore secret un moment...

Après de longues heures passées dans ce territoire hostile tout en gardant la direction de l'Est, à rester sur ses gardes prêt à dégainer son arme au moindre bruit suspect d'un animal effrayé, Anûko entra dans un lieu de la forêt ou la luminosité commençait à redevenir normale. La légende racontait qu'un groupe de criminels possédaient une base secrète dans cette sombre forêt noire, mais par chance il ne croisa rien de tel. Il fallait dire que cette forêt était très vaste et qu'il n'avait parcouru qu'une ligne droite avec un champ de vision passablement réduit. Enfin, il déboucha sur ce qui semblait être la fin de la forêt. Mais il n'arriva à rien de tel. Là ou les rayons du soleil parvenaient enfin à passer outre l'épais feuillage de arbres, il déboucha sur des marécages encore plus lugubres. Là, les arbres étaient plus petits mais semblaient offrir une légère dégénérescence, avec au-dessous de marres peu profondes ou vivaient toute sorte de reptiles affamés. Finalement, il préférait d'avantage la sombre forêt qu'à ce décor hostile... Il passa encore de longues minutes qui se transformèrent en heures à passer entre marres et lacs nauséabonds, entre arbres et ronces, pour enfin arriver à la sortie de cette interminable forêt. Là, de vastes plaines verdoyantes s'offraient à perte de vue, ou des nuages bas poursuivaient une route incertaine, frôlant la tête des hautes herbes. Et Anûko continua donc sa route à travers ces vastes espaces découverts. Il craignait ici l'attaque d'ennemis, car il n'avait à présent plus aucun endroit ou se cachait. Et si des Shinobis de Kiri-no-kuni décidaient de lui tomber dessus, il n'aura nul endroit ou prendre la fuite. Ce fut alors qu'il le vit. Du haut d'une colline vierge de toute activité humaine, il vit très loin dans l'étendu verte une grande cité qui s'étalait sur une très grande distance. C'était un rassemblement compact de maisons et édifices divers, qui à ne pas en douter formaient le village de la Brume. Immédiatement, le Shinobi se dirigea vers ce village qui semblait bel et bien habité.

Au bout d'une nouvelle demi-heure de route, il atteignit enfin les portes grande ouvertes. Ces portes bleus étaient ouvragées de motifs divers faisant penser à un milieu aquatique très ancien. Là, deux gardes se trouvaient postés, portant chacun un bandeau sur le front ou se trouvait gravé le symbole de Kirigakure. Les deux gardes firent bien leur travail et refusèrent de laisser passer l'inconnu. Mais celui-ci leur raconta alors sa longue histoire, comment il avait parcouru le continent qui était tout nouveau et inconnu pour lui afin de trouver une terre d'accueil. Les deux hommes se montrèrent sceptiques, alors Anûko insista, se faisant passer dès lors pour un simple touriste. Mais ses vêtements regorgeait d'armes occidentales non classifiées pour ces deux Shinobis qui se montrèrent plus méfiants encore. Finalement, ils firent venir un supérieure, à ne pas douter un Jounin. Anûko n'avait pas eu tord de penser que le mythe du village aux Démons n'était pas fondé, bien qu'il en eut douté dans la Forêt Noire. Ces gens étaient très sympathiques alors qu'on l'avait clairement renvoyé lorsqu'il avait rendu visite au village du Sable, Suna-no-kuni. Ils ne demandaient qu'à l'aider tout en suivant les règlements, en s'assurant qu'il ne risquait pas de s'agir d'une quelconque infiltration. Mais tout en voyant cet autre Shinobi s'approcher depuis l'intérieur du village, Anûko se demandait si celui-ci se montrerait tout aussi aimable que les gardes. Peut-être l'étranger avait-il enfin trouvé une terre d'accueil, mais tout pouvait tomber à l'eau à la moindre erreur. Mais s'il était refusé à ce village... Et bien il n'aura plus qu'à repartir en quête d'une nouvelle patrie à travers tous ces pays qui lui étaient inconnus. Lorsque le nouveau Shinobi arriva face à lui, il le regarda un instant puis attendit le verdict qui allait oui ou non lui permettre d'entrer dans ce village. Sans même encore parler d'intégrer ses troupes... Cela risquerait d'être une chose bien difficile.


Dernière édition par Anûko Yazanho le 2009-04-13, 00:38, édité 5 fois
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Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" _
MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-08, 01:25




~~ Ooooooï !! ~~

Le jeune Juunin faisait signe à l’étranger d’approcher, un air assez énigmatique et curieux sur son visage. Sa chevelure noire et en bataille battait furieusement contre un vent fort qui soufflait sans fin de l’extérieur du Village, afin d’intensifier la Brume qui régnait constamment dans le Village. Il lui fit un signe de main, l’agitant comme pour faire un coucou en direction d’un homme qui venait faire son apparition de la forêt sombre. Il était intéressé par la personnalité de ce personnage, qui paraissait si mystique et si … brumeux avec ses nombreuses armes à ses flancs. Qu’il puisse être dangereux ou non, la question ne lui vint même pas à l’esprit. Pour lui, ce n’était qu’un homme au charisme presque étouffant et vaste. Il pouvait ressentir un sentiment étrange qui émanait de lui ; mais il n’y ressentait pas la malice, ni la haine. Juste une grande détermination, sauvage et farouche qui se traduisait à travers des yeux bleus d’une très grande beauté. Haaa, non ! Notre ami Juunin n’était pas gay. Mais il savait repérer la beauté de tout un chacun, où qu’elle soit et quel que soit le profil.
Les deux gardes qui étaient restés derrière lui, l’air méfiant et leurs armes rapprochées de leur cœur, prêt à être utilisés à bon escient. Ils n’aimaient pas l’étranger. Ils craignaient l’inconnu. Depuis que le Sandaïme Mizukage avait obtenu le pouvoir de régner sur tout ce qui bougeait sur cette terre, sur ce pays, le Pays de l’Eau, rien n’était revenu comme avant. Les personnes inconnues étaient devenues des ennemis, les autres Nations étaient désormais des obstacles sur son rêve de conquête. Oui, le Mizukage était un véritable tyran. Un Démon sorti des manches de l’ancien Seigneur du Village, lui pourtant si bon et généreux. La vie de Kiri No Kuni était passée d’une paix dont ses adversaires enviaient la tranquillité, à une ère de destruction et de peur, où le Village de l’Eau était devenu le Village du Brouillard Sanglant. Tout avait changé ; les mentalités, les réactions, les enjeux diplomatiques avec une réticence majeure à s’unir avec un Village étranger, quel que soient ses intentions. Et depuis, les lieux s’étaient chargés de méchanceté et de noirceur. Jamais les forêts du pays n’avaient été aussi effrayantes ; jamais les grandes villes n’avaient-elles aussi craint le Village qui était censé les protéger ; jamais les missions n’avaient compris… autant de morts. Et il était donc rare de ne pas voir des Shinobis à cran, des villageois méfiants … et des morts sur le chemin qui menait au camp de l’eau et de la brume. Les deux gardes maugréaient dans leurs coins, se faisant déjà menaçant et grossiers. Pour eux, c’était un gars qui s’était perdu et qui avait besoin qu’on lui indique la voix des enfers. Ou bien, c’était encore un assassin qui avait été envoyé pour faire la peau au Seigneur des lieux. Etant donné les armes qu’il présentait à toute personne l’observant, il paraissait évident qu’il était du second type. Et n’attendant pas vraiment un ordre précis, ils s’avançaient déjà en promettant à l’énergumène une très mauvaise surprise. Mais un bras se leva devant eux, alors que le personnage au visage simple, mais bienveillant leur barrait la route, un regard bien sévère sur son visage. Sa voix s’éleva, semblant donner leçon aux gardes qui avaient fait preuve de si peu de patience et d’attention. Ou bien c’était lui qui était totalement demeuré et pas assez futé pour prendre comme éventualité le fait que cet homme soit une véritable menace. Mais il en avait marre. Le jeune homme, qui avait depuis un moment dépassé la vingtaine, en avait assez de vivre dans un endroit où tous s’adonnaient au négatif et à la crainte. Lui avait grandi avec le plus vicelard et le plus cruel des maîtres. Le Sandaïme, en comparaison, n’était qu’un gamin, même s’il avait tendance à tuer un peu trop rapidement. Mais notre ami avait apprit qu’il y avait autre chose que le doute et la colère ; il connaissait ces anciennes qualités qui avaient existé au temps du Nidaïme, et les prêchait à qui voulait l’entendre… ou plutôt à n’importe qui tant qu’il n’était pas trop fidèle à Yano Roïka. Il savait qu’il n’était pas vraiment apprécié des Anciens dans le Village, à cause de son chakra. Il avait certes mis un certain temps à savoir utiliser son chakra, cette matière presque inconnue pour lui. Mais il était enfin parvenu à la maîtriser au grade de Chuunin, vers les 20ans. Oui… un véritable échec pour l’époque. Et son maître l’avait longtemps méprisé, traité comme le dernier des incapables. Enfin bref… il resterait lui-même, comme il disait.

Après avoir engueulé les deux gars qui se croyaient être les maîtres de la Vie et de la Mort, et les avoir congédié en grommelant, il les regarda quitter les lieux, les blâmant et les comprenant à la fois. Ils avaient été éduqués, ou pour mieux dire « dompté » pour réagir ainsi. Et c’était uniquement parce qu’il avait été prit sous l’aile d’un Maître personnel et qu’il s’était consacré à un idéal privé et personnel qu’il s’était extirpé de cette théorie barbare.
Se tournant pour faire volte face au personnage, il posait sur lui son regard ; une paire de pupilles magnifiques, de la couleur du ciel gris de ce pays, mais accompagnée d’une touche de bleu aussi pure que le bleu des abysses de l’océan. Sa chevelure ardente et pourtant aussi sombre que les ténèbres était un contraste frappant vis-à-vis de son sourire charmeur et de son air un peu gamin. Il n’était pas bien grand, mais il dégageait de lui une sensation d’apaisement, de détente. Passant son petit wakisashi derrière sa nuque, il laissa apparaître au col de sa chemise blanche de larges écouteurs, permettant à une musique folle de s’échapper. L’air naturel et sympathique, il adressa un sourire édenté et appréciable à notre nouveau venu.


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~~ Ohayoo ! Tu t’es perdu ou tu viens au Village intentionnellement ? Encore désolé pour l’attitude un poil déplacé de mes compagnons d’un peu plus tôt ^^ ! ~~
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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-09, 18:56

L'étranger avait eut bien tord de penser que les deux gardes étaient du genre sympathique. Car dès qu'il se tourna vers les grandes portes ouvertes sur le village pour voir le nouvel arrivant, les deux hommes sortirent chacun une arme et commencèrent une approche lente et discrète vers cet inconnu, avec, semblait-il, un désire évident de l'éliminer. Ainsi donc, ils ne voulaient pas connaître cet homme qui était venu de si loin pour vivre parmi eux... Anûko regardait le Jounin arriver depuis l'intérieur du village qui lui adressait de grands signes du bras en guise de bienvenue. Mais quelque chose ne lui permettait pas de répondre à l'accueil du Shinobi... Dos à ces deux hommes, le guerrier ressentait parfaitement la flagrante aura meurtrière qui émanait d'eux, et savait que le coup allait bientôt être donné. Fermant les yeux un instant, ses doigts vinrent instinctivement serrer le manche de sa dague, prêts à frapper si le besoin se faisait sentir. Les deux hommes se rapprochaient de lui silencieusement, profitant de ces quelques secondes d'inattention de la part de l'étranger pour lui ôter la vie au plus vite. Mais ils ne devaient pas s'attendre à ce que ce dernier frappe en premier. S'ils avaient fait un pas de plus vers lui, le bruit de la lame extirpée de son fourreau aurait retentit avec force devant les portes du village de la Brume, et Anûko aurait signé à jamais l'interdiction d'entrer dans ce lieu et serait même pourchassé pour être mit à mort. Mais à l'instant même ou le sang allait jaillir, le Jounin apparu devant les deux hommes qui avaient manqué de devenir les proies de celui qu'ils voulaient abattre. Se retournant brutalement, main droite sur son manche, Anûko croisa le regard de celui qui portait le nom de Arane Tashira. Et alors, en une seconde, toute tension dans l'esprit du guerrier disparue comme elle était arrivée. Il y avait quelque chose chez ce Jounin qui le mit immédiatement en confiance, et ses doigts relâchèrent l'étreinte sur la dague.

Le jeune Shinobi qui semblait tout de même avoir dépassé depuis longtemps la vingtaine lança quelques paroles aux gardes qui reculèrent pour retourner à leur poste, la mine déçue... Anûko l'observa alors attentivement, et ce dernier sembla l'examiner tout autant. En effet, il devait être juste un peu plus âgé que Anûko lui même. Ses yeux étaient d'un magnifique bleu semblable aux tréfonds des océans, mais qui rappelèrent inexplicablement au guerrier la douce neige d'hiver... Des cheveux sombres entouraient son visage au sourire charmeur, gardant un air légèrement enfantin. Armé d'un wakizashi, un objet étrange interpela Anûko... Autour de sa nuque, il portait de larges écouteurs qui laissaient échappé une belle musique un peu folle, dans laquelle l'étranger pu déceler des paroles anglaise. Il venait de trouver ce qui l'avait apaisé dès l'arrivée de ce Jounin. Cette musique le plongeait dans un étrange sentiment de confiance et de paix... Et il su immédiatement que tant que cette mélodie parviendrait à ses oreilles, il serait en sécurité, et nul Shinobi de ce village ne viendra lui causer des problèmes. Arane Tashira lui adressa alors un grand sourire agréable. En le voyant ainsi, Anûko pensa qu'il devait s'agir d'un homme assez haut placé dans la milice, quelqu'un de joyeux qui restait contre le gouvernement actuel... Celui du sang et de la barbarie... Ainsi, ce village était bel et bien comme le racontait la légende, le village de la Brume de Sang, ou vivaient des Démons emplis de haine et de méfiance. Mais ce Jounin était réellement à l'inverse de ces principes, et respirait la joie et la sincérité. Lui, se dit Anûko, on pouvait avoir confiance en lui. Tant que cette musique retentira à ses oreilles, il se sentira en sureté. Arane Tashira lui adressa quelques paroles de bienvenue et d'excuse pour la tentative d'assassinat dont venaient de faire preuve les deux gardes.

"Merci de ton intervention... Je préfère vraiment ne pas avoir à combattre les gardes dès mon arrivée, ça risquerait de me causer pas mal de problèmes après. Mon nom est Anûko, du clan Yazanho. Je viens d'un pays loin à l'Ouest qui ne figure pas sur vos cartes. Et... La vérité, c'est que je cherche une terre d'accueil, et je pense que ce village me conviendrait. Pourrais-tu me conduire à un haut-placé pour que j'explique ma situation ?"

Il espérait que le Shinobi allait vraiment lui faire entièrement confiance et lui permettre d'entrer dans Kiri-no-kuni. Mais s'il lui disait ainsi qu'il venait de loin pour trouver une terre d'accueil... N'allait-il pas peut-être pensé qu'il s'agissait là d'un criminel recherché dont la tête est mise à prix ? Anûko n'osait même pas penser à ce qui se passerait s'il disait qu'il cherchait un refuge pour passer son exil en paix... Le Jounin pouvait tout aussi bien le laisser là en lui interdisant l'entrée, mais son aura faisait pensé au guerrier qu'il pouvait avoir confiance en lui, et qu'il essayerait de l'aider. Dès l'instant ou Arane Tashira était intervenu, Anûko avait caché sa dague sous sa cape de manière à ce qu'on ne puisse pas la voir. Il parlera de cet objet tôt ou tard, mais pas maintenant. Il pensait qu'il s'agissait là d'une des Sept Epées Légendaires de la Brume, donc originaire de ce village, mais elle était aussi la clef des secrets des Yazanho, un objet qui se passait dans cette famille depuis de longues années déjà. Anûko y tenait beaucoup trop pour la rendre, même à son village natal. Mais il savait qu'il devra tôt ou tard en parler avec les gradés de Kirigakure s'il voulait en garder la propriété. C'était inévitable.
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-09, 22:56




La tête du bonheur lui plaisait. Sa chevelure mi-longue et noire l’intriguait, car elle accordait à notre cher étranger un air sauvageon et rebelle. Mais cela l’attirait plus que cela l’inquiétait. Il aimait les gens qui avaient des traits assez belliqueux et excitants ; lui avait prit pour habitude de toujours porter des écouteurs sur les oreilles afin de toujours disposer de cette musique qui faisait partie intégrante de son Nindô. Il vivait au rythme de la musique, agissait selon les rimes et attaquait à la cadence de la mélodie. Il avait apprit les paroles avec une grande aisance, bien que ne venant d’un domaine pauvre et étroit. Les langues étrangères n’étaient donc pas vraiment sa tasse de thé ; mais il avait pu les apprendre et les accueillir dans son langage. Maintenant, il avait coutume de fredonner l’air qui l’accompagnait tous les jours. Et bien que cela soit son plaisir et une véritable joie pour ses amis qui étaient nés dans sa branche d’âge, c’était le calvaire de ses supérieurs et la bête noire pour son Maître d’Armes qui lui avait souvent massacré la figure à chaque fois qu’il pouvait entendre la musique. Hélas pour notre Juunin de Kiri No Kuni, son Senseï avait l’oreille taillée en pointe et son ouïe était particulièrement développée. Compétence personnelle d’un homme ayant fait Oi-Nin dans son temps, sans doute. Quoi qu’il en soit, il avait souvent récolté les fruits durs et frappants qu’avaient engendrés son caractère de gamin fougueux et révolté. Bien qu’il n’ait jamais été à l’encontre des règles et des enseignements de son Maître et de ses confrères, ainsi qu’étant un fervent serviteur du Code Shinobi ou de ce qu’il se pouvait de respecter à la lettre, il aimait donc énormément ce côté obscur et mystérieux qui séjournait dans la personne qui se tenait face à lui. L’une des raisons pour laquelle il se voulait accorder une certaine confiance à un homme qu’il n’avait jusque là jamais vu de sa vie. Lorsque celui-ci fut approché, la conversation fut entamée. Il y allait enfin y avoir quelque chose de calme et de tranquille dans ce Village de fou. Tant mieux ; mis à part Annah et Minaso, il ne connaissait que peu de personnes sur lesquels il pouvait compter pour avoir un entretien sain et supportable. Il pourrait ainsi élargir son réseau de connaissances intelligentes et sensées.

La voix de l’étranger fut enfin perceptible, et il l’appréciait déjà davantage. C’était une voix sans agressivité, sans menace. Grave, masculine, virile. Mais calme et posée. C’était un plaisir de voir quelqu’un qui faisait preuve de douceur et de gentillesse dans sa voix autant que dans ses dires. Il aurait dû faire chanteur ! Ou dans le relationnel ! Mais aussi intriguant et étrange qu’il paraissait et aussi belle sa voix fut-elle, il semblait que les armes pendant et se balançant sur ses hanches indiquaient une toute autre relation. Enfin bref, il prit attention aux paroles de ce singulier personnage en tentant de dégager ses yeux du corps de l’individu qui l’impressionnait de plus en plus, de part son apparence particulière et de type désert. Ce dernier annonça ses premières intentions, lâchant ses premières paroles ; paroles qui amusèrent Arane Tashira : il ne souhaitait pas les conflits, ce qui était louable. Qu’il vienne à ce Village sans réelle intention serait effectivement suspecte. Mais il venait déjà de témoigner de ses bonnes intentions. Evidemment que c’était ses propres mots et que l’on pouvait en douter ! Mais notre jeune Shinobi du Village Caché de la Brume n’était pas d’un naturel méfiant, et il savait mettre une halte aux craintes et au doute. Le personnage se présentant en donnant son nom et son Clan, il fit donc son entrée directement dans l’histoire du Ninja. Anûko Yazanho… Un nom peu commun, certainement pas de ce pays. Pourrait-il éventuellement être un assassin étranger ? Raaaah, mais qu’était-ce que ces idées déplacées et folles fabriquaient dans sa tête ! Il se mordit la langue pour qu’elles disparaissent rapidement. Il valait mieux faire attention aux questions de l’individu s’il ne devait pas se sentir insulté par un long silence gênant en guise de réponse.
Venir chercher une terre d’accueil ? La question semblait bien étrange et même embarrassante, venant de cet homme. Kiri No Kuni, par son ostracisme et ses goûts pour la guerre et le sang, était-il vraiment le meilleur endroit pour chercher repos et paix ? Y-avait-il vraiment une marque de confiance et de tranquillité dans ces terres ? Non, la chose lui paraissait vraiment de trop. Soit on avait très mal renseigné ce pauvre erre, soit on avait souhaité lui faire une mauvaise blague. Quoi qu’il en soit, la réponse méritait un peu de réflexion. Et ayant froncé les sourcils lors des paroles du jeune homme, notre Juunin passa une main sur son menton, l’air de réfléchir et de tenter d’analyser la situation. Que faire. Diantre, que faire. L’homme n’avait certes pas un mauvais fond, mais était-ce une raison pour l’entraîner au sein d’un Village où la Mort et la Violence faisaient office de politesse ? Il avait peur de gâcher cette âme pure et de la réduire à un simple personnage encore manipulé par la politique du Pays. D’un autre côté, le Pays de l’Eau était très loin d’être sûr. Hummm… . Non, mieux valait le garder au sein de ce Village, où il pourrait rester en paix au moins le temps d’un séjour. Posant une main douce et amicale sur son avant-bras, le tout avec un sourire sympathique et accueillant, il fit un pas à l’intérieur du Portail, invitant son compagnon de discussion à prendre pied dans le Village. Sa voix reprit de plus bel.


~~ Je ne suis pas sûr que l’on puisse considérer ce Village comme Pays d’accueil, mais sois le Bienvenu, Yazanho-Dono. Je suis Juunin de ce Village, et Arane Tashira est mon nom. ~~

Ils étaient maintenant sur la place première, séparant les Portes Géantes du Village encore plongées dans la brume du matin, et les premières maisons qui composaient le Village. Mais il n’était pas vraiment moment à contempler la vue et à admirer le paysage enfumé qui était d’ailleurs peu visible. Freinant brusquement la course et tournant l’homme face à lui, il se fit hésitant et se gratta la tête assez fortement, comme s’il avait des puces qui lui grignotaient la chevelure. La situation le gênait, car il avait beaucoup de sympathie pour cet étranger, mais il n’aurait su déterminer si rester ici ou non était un bon point … ou pas.

~~Yazanho-Dono, je ne saurais dire si rester dans ce Village très longtemps est une bonne idée. Ici, le régime en place est d’humeur guerrière, et pas de bon cœur. Il y a eu beaucoup de morts ces dernières années avec la guerre Shinobi à l’extérieur. Et les étrangers sont très peu appréciés, tu as du le remarquer… . ~~

Il avait en effet un peu de sympathie pour cet individu, qui n’était certainement là que par choix ou plutôt par manque de choix. Lorsque l’on venait à Kiri, on était de trois catégories possibles : soit on était perdu, soit on était psychopathe et amateur de massacre. Soit on était déterminé.

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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-11, 01:31

D'après le regard du dénommé Arane Tashira en entendant ses paroles, Anûko commençait à comprendre qu'il risquait d'être difficile d'entrer dans le village, en tout cas sans combattre. Ce village était donc réellement un lieu malfamé et très dangereux pour les étrangers, car ses ninjas voyaient le mal partout, ils avaient été éduqué ainsi. On leur avait appris à craindre l'inconnu et à ne pas tenter de le connaitre, donc il valait mieux éliminer ces étrangers sans même connaître leurs intentions. Lorsqu'on voyait des gens approcher, même s'ils s'avéraient n'être que des marchands ou diplomates, il y avait une chance sur deux pour que ce soient des envahisseurs et dans le doute il valait mieux leur balancer des kunais à la gueule. Histoire de ne pas courir d'éventuels dangers, Kiri avait fermé ses portes au monde extérieur depuis l'avènement du Sandaïme. Mais on racontait que, lorsque régnait encore le Nidaïme Mizukage, Kirigakure était un village agréable et ouvert au monde. A présent, le meurtre régissait les lois et la paranoïa empêchait toute relation amicale. Si le Jounin n'était pas intervenu, Anûko n'aurait pas eu d'autre choix que de tuer les deux gardes qui voulaient sa mort. C'était ce qu'on avait toujours appris à ce jeune guerrier. Tuer en premier avant de l'être soi-même. Une règle qu'il appliquait d'ordinaire à la lettre. Car en temps de guerre, comme c'était le cas dans son pays d'origine situé sur le lointain continent de l'Ouest, on n'avait pas le droit à l'erreur, car la moindre faute pouvait amener à la mort. Et la victoire appartenait dans ces cas là au pays qui prenait le plus de vie à ses ennemis. Bien qu'il eut toujours été contre ces principes, Anûko était avait tout un guerrier. Autrement dit, un homme robuste en armure que l'on envoyait en première ligne pour causer le plus de dommages aux ennemis lors des offensives. Mais il fut aussi Chef de Guerre, donc son objectif était de mener les troupes lors des batailles, de les protéger, et d'être leur stratège. Et en tant que l'un des nombreux Généraux du Pays de Dara, il était aussi de son devoir de servir son pays, même si pour cela il devait commettre des meurtres de grande envergure. Personne n'a jamais dit que Anûko détestait tuer, seulement il préférait éviter si une autre alternative plus enrichissante s'offrait à lui... Mais s'il n'avait pas le choix, il fera tout pour trancher la gorge de ses adversaires. Tuer ou être tué.

Ce village était donc un lieu ou on n'apprécie pas beaucoup les étrangers et ou on préférais leur trancher la gorge au cas ou il s'agirait d'éventuels ennemis. La plupart des ninjas qui l'habitaient s'avéraient alors être des paranoïaques apeurés par l'inconnu. Mais cet homme, ce Jounin du nom de Arane Tashira, semblait d'un tout autre genre. A présent, Anûko s'était habitué à la musique qui sortait de ses larges écouteurs, et il n'y faisait même plus attention au point de l'oublier complètement. C'était devenu pour lui un fond sonore comme le vent ou la pluie. Un son ininterrompu auquel le canal auditif fini par s'habituer pour que le cerveau ne s'aperçoive plus de sa présence, et le trouve parfaitement naturel. Tout ce qui émanait de Arane inspirait au calme et à la sérénité, avec une petite touche de joie de vivre en plus, à ajouter par dessus le marché un sentiment d'apaisement et de sécurité. C'était en tout cas ce que ressentait Anûko depuis l'arrivée de cet homme. Alors, le Shinobi franchit le seuil des grandes portes pour entrer dans l'enceinte du village, et fit signe à l'étranger de l'imiter, en posant sa main sur son avant-bras. Cela faisait bien longtemps que le guerrier n'avait pas reçu un contact physique de ce genre. Un geste sympathique, amical. Il y avait bien des années que les seuls contacts qu'il recevait étaient ceux des lames aiguisées des sabres de ses ennemis sur son corps et dans sa chaire, ou encore leurs mains froides serrant sa gorge une dernière fois avant que la mort ne les prennent, après avoir reçu en pleine gorge un coup de la dague Hakuya, avant de lâcher prise pour s'affaisser sur le sol. Après toutes ces années de bataille et de sang, il avait oublié le contact physique amical. Un geste chaud empli de bonté, c'était ce qu'il ressentait à travers ce geste sur son avant-bras nu. Marchant alors dans la rue principale, ils arrivèrent bientôt tout en parlant sur une place centrale, rempart entre les portes et les premières maisons. Anûko savait déjà que cet homme qu'il venait juste de faire la rencontre regrettait le régime actuel, et voudrait voir tout cela changer... Il voulait revoir un Pays de l'Eau, un Village de la Brume, semblable à celui mit en place par Nidaïme. Et Anûko Yazanho pensait pouvoir l'aider à mettre cela en place. S'il voulait vivre dans cette nouvelle patrie, il fallait changer l'ordre actuel. Et il pouvait aider Arane Tashira à l'imposer à ce village sanguinaire...

"J'ai l'impression que tu regrettes le régime actuel... Ais-je tord, Tashira-Dono ? J'aurais à présent une faveur à te demander. C'est un peu délicat, je pense... Pourrais-tu m'accorder un endroit sur où passer cette nuit ? Cela fait bien longtemps que je dors dehors, et j'ai passé la nuit dernière dans ma barque au milieu de l'océan qui sépare cette ile du continent... Je n'aime pas particulièrement vivre au dépend des autres, loin de là, mais j'ai besoin de repos, et peut-être aussi d'une nuit calme sans l'angoisse d'être attaqué à tout instant..."

Il prononçait là des paroles vraiment très périlleuses. On appelait certainement ça "abuser de l'hospitalité des gens"... Ce Jounin était déjà dans une situation bien assez gênante, et marchait déjà sur un fil de fer... Un fil barbelé, qui plus est. Il risquait sans doute gros seulement en faisant entrer cet inconnu dans l'enceinte du village, alors l'héberger ne serais-ce qu'une nuit semblait bien au-dessus du possible pour un homme si accueillant et sympathique, qui prenait le risque d'accorder une confiance directe à un parfait inconnu. Un étranger qui pouvait être aussi bien un espion ou un dangereux criminel... Criminel, il l'était en effet... Mais les hommes qui voulaient trancher sa tête se trouvaient bien trop loin pour penser le chercher ici. Mais de toute manière, qui pouvait ainsi juger de la norme de criminalité ? Qui avait décidé que ce qu'il avait pu faire méritait le titre de criminel ? C'était Anûko lui-même... Il avait décidé de son propre chef de s'exiler à cause de ses fautes, alors que ses amis, ses frères d'arme, et les habitants de son village lui avaient pardonné ses erreurs. Criminel, il l'était, mais c'était de son point de vue. Personne d'autre ne l'avait jamais vu comme un individu dangereux et hors-la-loi. Tsss... Si Yamelho le voyait aujourd'hui à errer ainsi entre les villages, que dirait-il ? S'il était encore vivant, son cher grand-frère se retournerait dans sa tombe, tout comme son père Hitsuhi. Arane accordait sa confiance à ce personnage sans rien savoir de lui, une confiance aveugle, ce qui forçait le respect de l'inconnu en question. Il était obligé à son tour d'avoir confiance en lui sans même le connaître. Que Arane Tashira joue la comédie et s'apprêtait en réalité à le tuer en silence après l'avoir mis en confiance, cela n'effleura même pas ses pensées. L'homme qui marchait à côté de lui était tout ce qui existait de plus louable. Il forçait le respect par sa seule présence, en ajoutant une petite touche d'esprit enfantin et de joie de vivre. Il était son seul lien avec ce dangereux village dans lequel il souhaitait passer la nuit, sans même parler encore d'y élire domicile... Il ne pouvait qu'avoir confiance en lui. Arane s'était arrêté brusquement pour prononcer de nouvelles paroles, l'air gêné.

"Si je cours un danger en restant ici, c'est un défi que je suis prêt à relever. Je te remercie de te soucier de mon sors, mais je tiens vraiment à venir vivre dans ce village, peu importe les risques de mort ou autre. J'ai mes propres raisons pour vouloir y habiter, et surement devrais-je les révéler bien assez tôt... Mais en t'observant, Tashira-Dono, j'ai vraiment eu l'impression que tu regrettes la façon de régner du Sandaïme Mizukage... Tu sembles être resté attaché aux temps de paix qui, ais-je entendu dire, existait du temps du Nidaïme. Mais alors, Arane Tashira..."

Il regarda l'homme face à lui d'un air grave et sérieux avec ses yeux bleus, son regard plongé dans le sien. Un air si résolu, si déterminé, que personne en cette terre ne semblait être capable de l'ébranler. C'était la détermination du Chef de Guerre, l'Âme du Guerrier, que Anûko Yazanho reflétait à cet instant. Nul ne pouvait s'interposer à cette résolution nette et franche, qui pouvait décourager les plus hardis des Shinobis. C'était la détermination de Anûko Yazanho.

"Si je pouvais t'aider... Te permettre de faire revivre l'Ancien Ordre... M'accorderais-tu asile ? M'accorderais-tu toute ta confiance ? Je peux t'aider à faire revenir la paix dans ce village, pour que plus jamais ne souffle le vent des Tyrans. Arane Tashira... Si tu m'aides moi même à trouver une nouvelle patrie, je t'aiderai à arriver au bout de tes objectifs !"

Il est impossible de briser les hommes téméraires et résolus. Leur détermination dépasse la volonté de Dieu.
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2008-11-25, 11:15





La conversation s’était installée progressivement, sans empressement et avec tranquillité. L’approche amicale de Arane semblait avoir eu l’effet souhaité sur l’étranger qui avait accepté de le suivre sur la Première Place de Kiri No Kuni. La discussion cependant, et bien qu’engagé sur un échange de sourires et de complaisances, n’allait pas tarder à mal tourner, car le nouveau personnage qui venait de placer pied dans le Village de la Brume entamait un sujet bouillant. Les yeux du jeune Juunin subirent comme une transformation, devenant presque livides et brumeux ; ils fusaient de tout côté, pour tenter d’observer les environs. Quelqu’un ? Averti par les gardes ? Si une personne avait par inadvertance perçu les dires assez révolutionnaires d’Anùko Yazanhô, ce dernier risquait gros… . Très gros. Car le Mizukage du Village était un véritable paranoïaque, qui avait développé des polices privées, contrôlait la population d’une main de fer, et ses hommes du bout de sa lance. Il ne craignait rien, et craignait tout à la fois, et le brouillard ambiant et constant qui planait sur les terres du pays de l’Eau en était presque une démonstration : redoutable, mais caché. Il fallait dire que le régime en place dans le pays était une véritable tyrannie, où la force de Kiri n’avait pas été aussi grande et puissance depuis le règne du Shodaime. Mais à quel prix. Des villages entiers avaient été rasés pour résistance, et le Village avait perdu certains héritages des plus importants de son histoire, à commencer par les lâmes de Kiri, qui l’on avait dit être légendaires. Avait-ce été une décision juste et compréhensible, que ce coup d’état tenté quelques années auparavant ? Ou y avait-il là un acte irréfléchi et assoiffé de puissance politique et autoritaire ? Que ce coup d’état ait été un putsch, Arane n’aurait pu dire si cela était un soulagement ou pas. Il avait connu quelques hommes qui avaient attentés à ce pouvoir si difficile à atteindre, tel que Momochi Zabuza ou autre, mais lui qui avait été l’un des défenseurs du Palais Seigneurial ce soir là, n’avait pas vraiment cherché à savoir s’il devait suivre ce coup d’état ou non. Il avait certes hésité un instant à prendre parti aux propos d’un homme qui l’avait pris à part quelques secondes, survivant d’un clan décimé, au nom de Seijin’ Kami. Mais à l’époque Chuunin, il n’aurait pas eu l’étoffe de suivre un mouvement aussi révolutionnaire. Et ayant été incapable de savoir quel camp choisir, il avait laissé passer cette chance pour lui de prendre conscience de certaines réalités de la vie. Quoi qu’il en soit, que serait devenu le Village, suite à cette prise de pouvoir par la force ? Une tyrannie plus redoutable ? Ou un retour à la paix ? L’histoire du Monde avait dit à Tashira que la mort d’un tyran entraînait souvent l’arrivée d’un successeur bien pire. Et il s’était conformé dans sa décision à servir le Village à sa façon, en restant lui-même.
C’était également le massacre de Clans aux dons héréditaires afin d’empêcher toute puissance qui se révolterait contre le Maître des lieux. Massacre inutile, qui était apparu comme utile dans un temps de révolte contre le Village Caché du Brouillard, mais qui avait causé de grands tords par la suite en terme de sources de puissances.
Bref, il fallait vite détourner la conversation, pour l’instant.


~~ Bien sûr que j’ai un endroit où tu pourras séjourner ! Il doit rester un matelas chez moi ! Tu pourras y être tranquille, si le froid du soir ne te dérange pas. C’est assez gênant au début, mais on finit par s’y faire, ne t’inquiètes pas ^^ !! ~~

Il lui tapotait l’épaule comme s’il s’agissait d’un très bon ami qu’il connaissait depuis toujours. Là était toute l’innocence et même toute la naïveté de Arane Tashira, qui cherchait en premier lieu à percer les individus à jour sans pour autant les connaître de façon intime afin de réagir selon leur caractère et personnalité. Chez cet étranger qui cherchait refuge et abri dans le Village, il avait vu une pointe de sauvagerie et de bestialité au charisme lumineux, accompagné d’une courtoisie et d’une sagesse qu’il admirait déjà. Cet homme était grand ; mais pas dans le sens aussi commun que la taille. Non ; il était taillé pour l’extérieur, et il savait faire usage de tous ses sens et de toutes ses capacités, étudiant ce qui tournait autour de lui et sachant réagir selon la situation. Il avait rapidement repéré les sentiments et le comportement général du Juunin de Kiri qui se détachait de cette hostilité qui prenait tout un chacun à la gorge. L’avait-il percé à jour ? Peu de chances, mais il faisait déjà preuve d’une grande analyse et d’un sang froid admirable pour se présenter ainsi sans craindre le danger ni le rejeter. Il n’y avait que peu de doutes, qu’il s’agissait de quelqu’un de brave et de confiant. Ses propres mots en étaient la preuve, alors qu’il se disait prêt à relever le défi de vivre en ces lieux troublés. Un homme qui recherchait des sensations ou un fou s’extirpant brutalement de la Brume avoisinante ? Probablement un peu des deux ; mais le fait qu’il soit là pour des raisons personnelles n’échappa pas à l’ouïe de notre jeune homme. Préférant ne pas montrer qu’il voulait enquêter davantage sur le sujet, notre ami continuait à adopter une attitude relaxée et sympathique avec le visiteur récent de la région, lui adressant de larges sourires enfantins et l’accoutrant de petites frappes sympathiques.
Gardant le sourire, il approchait doucement son visage, comme pour lui dire une blague :


~~ Tu sais, il y a des choses qui se pensent de son côté, comme il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas déclarer trop fortes… ~~

Le regard avait soudainement changé, en une fraction de secondes, et n’allait pas resté bien longtemps. Mais le peu de temps où Arane fit apparaître son visage au faciès sérieux et déterminé, Anùko avait pu voir qu’il ne s’agissait là plus d’une plaisanterie, malgré ce sourire radieux. Il fallait donc savoir garder ses propos radicaux pour soi dans le Village, si l’on ne voulait pas se réveiller en geôle. Après tout, même si les anciens temps de Mizu No Sato avaient été aussi ensoleillés que les plages de l’île un jour de Soleil, il était de nos jours plus probable de finir ses jours dans une cellule à la teinture des nuages orageux. Méfiance, contrôle, respect contre toute attente. Il fallait se conformer aux règles si l’on ne voulait pas se retrouver à l’opposé des normes exécutives dans ces heures sombres.
Mais les derniers propos du Shinobi extérieur avaient dessiné avec quelques mots un sourire amical sur les lèvres du Ninja de Kiri. Poursuivre un objectif autre que vivre et servir le Village ? Renverser le pouvoir ? Cela était-il absolument nécessaire… . A la vérité, Arane n’aspirait pas au pouvoir, mais il était déjà heureux de voir qu’il pouvait compter sur quelqu’un alors que les deux personnages ne se connaissaient que depuis quelques minutes. Quelle étrangeté que les relations entre hommes. Ces relations qui pouvaient parfois pousser à un point aussi extrême que la conspiration et l’union pour le Bien de tous. Mais le Juunin au cœur d’or n’était pas un fervent admirateur des arguments de Machiavel, et ne pensait pas que le peuple avait la légitimité de renverser le pouvoir pour en instaurer un autre. Et même s’il ne l’aurait pas avoué sur l’heure, les conséquences l’inquiétaient tout autant que la réalisation d’un coup d’Etat. En y repensant fermement, il ne souhaitait pas être dans la même situation que les Déserteurs de Kiri No Kuni qui étaient maintenant traqués par les hordes d’Oi-Nins. Quelle passion y avait-il à cela ? Que de chasser un homme qui avait fui pour recouvrir sa liberté ? Et bien qu’il ne le sache pas encore, le futur allait pourtant lui jouer un bien mauvais tour.

Pour l’heure, néanmoins, il restait curieux et avait davantage de questions à poser. Non pas qu’il restait suspicieux sur l’apparition d’un nouveau personnage sur cette pièce de théâtre sanglante, mais qu’un homme décide de son plein gré de venir ici avec toute son intégrité et toute son intelligence était quelque chose qui ne cessait de briller comme une ampoule d’alerte dans sa tête. Sa curiosité était éveillée ! A l’assaut pour les questions-réponses !


~~ Je serais vraiment curieux d’en savoir plus sur tes origines, Anùko-Dono. Et sur les raisons qui t’ont conduit jusqu’à mon Pays. Dis m’en plus sur toi, pendant que nos chercherons un endroit pour boire un coup. Afin de profiter du mince laps de temps que l’on me laissera entre maintenant et ma prochaine mission. ~~



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Anûko Yazanho
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Anûko Yazanho

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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2009-02-23, 00:33

Le Shinobi avait prononcé l'interdit. Il le su lorsque le dénommé Arane regarda partout autour de lui d'un air affolé, ses yeux ayant perdu leur lueur joyeuse pour devenir parfaitement inquiets. Il devait s'attendre à une attaque immédiate. L'inconnu avait dit ce qu'il ne fallait pas entendre dans ce village, et qui lui vaudrait peine de mort ici et maintenant. Anûko jeta un oeil derrière lui, la main sur le manche de son sabre. S'il provoquait la colère des habitants et du Mizukage, il n'avait pas la moindre chance de s'en sortir. Il pouvait tenir tête à quelques Shinobis de rang inférieur, mais pas à toute une équipe de Jounin, voir pire. Lorsqu'il se fut assuré qu'il n'y avait personne, Arane Tashira reporta son attention sur le mystérieux inconnu, et accepta de le prendre chez lui. Les deux hommes continuèrent de marcher dans les ruelles, entre les maisons. Il y a des choses qui se pensent de son côté, et des choses qu'il ne faut pas dire trop fort... C'est ce que lui dit le Shinobi, et c'était bien parlé. Anûko avait dit tout cela sans songer aux ennuis qu'il pourrait causer à l'homme qui lui permettait de dormir sous son toit sans même le connaitre. C'était parfaitement impoli, irresponsable et puéril. Mais cet homme qui l'avait accueilli et allait lui offrir un toit temporaire lui avait vraiment donné l'impression d'être contre le régime actuel. Sa manière de parler, son comportement... Tout portait à croire qu'il haïssait la politique de son village. Il était quasiment certain qu'il souhaitait voir tout cela changer. En échange d'un toit, d'un asile, Anûko était prêt à tout pour l'homme qui le sortait de son errance. Arane Tashira proposa de chercher un endroit ou boire un coup avant sa prochaine mission, et demanda au Shinobi d'en dire d'avantage sur lui. Mais par où commencer ? Pendant qu'ils marchèrent, il réfléchit longuement à ce qu'il pouvait dire... Il raconta qu'il venait du très lointain Pays de Dara, vaste région qui ne figurait pas sur les cartes des Shinobis, très loin à l'ouest du Pays du Vent. Un pays magnifique, mais rongé par la guerre depuis plus d'un siècle. Il raconta les guerres entre les clans, exactement la même qui avait eu lieu cent ans auparavant dans le monde entier, au temps de Shodaïme Mizukage.

Il ne savait pas si ce long discours allait intéresser ou au contraire ennuyer Arane Tashira. Les rues étaient désertes en cette heure, et de plus il faisait très froid à présent. Mais chaque fois qu'ils croisaient quelqu'un, il se taisait, ou bien parlait moins fort. Il ne voulait pas attirer l'attention des habitants, il ne voulait pas avoir à faire aux forces de sécurité du village. Il parla à Arane de sa famille, les Yazanho. Sa progression dans la hiérarchie de la guerre, passant de simple militaire jusqu'à Général sous les ordres de son père qui dirigeait leur village. Puis il parla de la dernière bataille à laquelle il avait pris part, comment son frère ainé et son père perdirent la vie, comment il rentra à son village sans jamais avoir pu se pardonner de ne rien avoir pu faire pour les sauver. Arane leur trouvèrent un bar, où ils s'installèrent sur la terrasse et commandèrent à boire. Anûko continua de raconter le chemin qu'il avait fait jusqu'ici, sa route à travers le continent qui lui était inconnu à cette époque. Un voyage d'un an qui l'amena jusqu'à ce pays, jusqu'à ce village. Il savait que bientôt Arane lui demanderait précisément pourquoi il était venu dans ce village, qui était bien moins accueillant qu'un autre. Devait-il lui dire que c'était son sabre, la dague Hakuya, qui avait exercé sur lui une force mystérieuse, le poussant à venir ici ? N'allait-il pas plutôt passer pour un fou ? Il avait la certitude que cette lame, en tout cas son esprit, son âme, souhaitait venir ici et ce depuis toujours. Peut-être n'avait-elle pas eu d'autre occasion auparavant, et que Anûko était le premier de son clan à quitter le Pays de Dara. Peut-être était-ce à ce moment là que la dague s'était éveillé... Anûko avait la certitude que cette lame était liée à ce village, et que son âme avait toujours ardemment souhaité y retourner. Elle avait guidé son possesseur jusquà ce lieu où elle était née... Il en était persuadé. Cette arme de légende, qui avait servi d'héritage aux Yazanho pendant un siècle, avait vu le jour ici avant d'être expédiée au confins du monde... Buvant à présent une boisson qui lui était parfaitement inconnu mais qu'il appréciait beaucoup, il sentit le regard inquisiteur d'Arane Tashira. Devait-il vraiment lui parler de cette épée, Hakuya ? Alors, le Shinobi passa une main sous sa cape, et arracha le fourreau de sa ceinture. Il fit passer le petit sabre sous la table à Arane, de façon à ce que personne autour d'eux ne se pose de question sur cet objet. A présent, Anûko avait un air empressé et presque surexcité. Il allait peut-être enfin savoir la vérité sur cette épée.

"C'est cette lame qui m'a conduit jusqu'ici... Je trouve ça complètement fou et dépourvu de sens, mais c'était comme si son esprit m'avait parlé, me demandant d'une voix de plus en plus puissante chaque jour de la ramener ici... Je pense que... Je pense qu'elle a été forgée ici même, dans ce village. Cela fait maintenant un siècle qu'elle se trouve dans ma famille. Nous avons découvert que seuls des Shinobis maitrisant à la fois l'eau et le feu, ce qui est plutôt rare, pouvaient libérer tout son potentiel... J'ai raison, n'est-ce pas ? Cette épée a bien été forgée à Kiri, j'en suis sur ! Si vous savez quoi que ce soit sur elle, Arane-dono, dites m'en plus, je vous en prie !"
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2009-03-29, 17:53




La situation paraissait maintenant plus stable, et quittant la place centrale afin de se diriger dans une ruelle voisine qui les mènerait certainement à un établissement reposant, Arane Tashira prenait le temps de prêter une oreille amicale et compréhensive à son interlocuteur qui acceptait là de dévoiler ses secrets. Il était bien étrange que des gens se dévoilent ainsi dans le Village Caché de la Brume, lieu où la méfiance était le premier mot qui figurait dans le Code Shinobi. Avec un sourire, notre ami faisait là un constat à la fois triste et amusant : inutile de faire un schéma ou de faire une comparaison pour voir que l’étranger venait effectivement d’ailleurs. Son ardeur à parler de lui et n’hésitant pas à s’exprimer à voix haute bien que circulant sur la voie publique était à Kiri No Sato soit un signe de folie, soit un présage d’audace, pour enfin être possiblement un mélange minutieux des deux-dits concepts. Mais cela apportait de l’originalité au Village, qui pouvait enfin connaître une atmosphère autre que celle de la tourmente et de l’inquiétude. Et portant son attention sur les dires de son compagnon de la journée, le jeune Shinobi à la crinière couleur herbe des savanes souriait à cette image si paisible et confiante. Bien entendu, l’invité avait vite fait de comprendre que même en terre civilisée, certains propos étaient à condenser ou à conserver, et qu’il valait mieux se faire discret dans un Village où la brume ambiante pouvait cacher un paysan comme un assassin. Gardant cependant le sourire aux lèvres, et offrant à son hôte la vue d’un visage tranquille et apaisé, il y avait avant tout l’intention de calmer l’atmosphère et de montrer un aspect plus amical et accueillant de Kiri No Sato … même si le Village ne semblait pas y mettre du sien.

Portant une oreille au récit de son nouveau compagnon, notre Shinobi à la musique ambulante faisait silence et se concentrait sur l’histoire entamée. De toute façon, que pouvait-il dire ? La vie était ainsi, misérable et courte, lourde de fardeau et pesante au possible. Il avait vécu la Guerre et avait vu ses proches périr, que la manière d’y rester soit douce ou non. Car que l’on meurt dans son lit ou un sabre en travers de son corps, le résultat reste le même : on est mort. Il n’y avait que le Monde Shinobi pour être ainsi, et pour se satisfaire de cet aller-retour perpétuel et sans fin, où toute vie se compensait par la Mort de l’adversaire et la continuité de sa propre existence ; la notion de « vie » était incongrue ; le terme « survie » était bien plus adapté. Entendre tant d’histoires ne faisait que rappeler davantage de souvenirs bien tristes pour notre Juunin ; la mort de certains de ses amis, le comportement des gens de façon générale dans le Monde Extérieur, le régime dans lequel il vivait et la terreur qui y était exercée… tout cela créant une sorte de torpeur dont l’Homme ne pouvait finalement s’en sortir qu’en périssant. Mais quand serons nous donc libre de nos vies, pouvant agir comme nous l’entendons et non comme quelqu’un l’a décidé pour nous ?!
Gardant toujours cet air un peu niais et innocent qui faisait tout son charme, le Juunin de Kiri s’arrangeait pour que les pas de nos deux jeunes gens s’orientent vers un établissement public non loin, qui leur offrirait chauffage et gîte pour quelques minutes, ainsi que le plaisir de pouvoir boire un verre afin de se réchauffer. Arane Tashira avait tendance à trop boire, depuis qu’il était sorti de cette période de guerre, mais savait bien résister à l’alcool. Cependant, consommer avant de partir en mission, cela était-il vraiment un bon plan ? Inutile d’essayer de faire changer de voie notre buveur inconditionnel ; il tenait trop à ses habitudes pour être prêt à y renoncer à n’importe quel prix, comme on pouvait le voir avec ces fameux et gigantesques écouteurs qu’il avait habitude de porter sur lui de façon constante, même lorsqu’il dormait. Pénétrant dans un petit café qui se trouvait aux abords de la place d’entrée, il prit place dans le troquet sans perdre une goutte des dires de son nouvel ami du jour. Son histoire plutôt centrée sur un cadre militaire semblait bien triste, mais hélas tellement banale face à celles qu’il avait entendu auparavant. On ne pouvait parfois pas lutter contre le destin… .


~~ La voie du Shinobi est parfois la Voie de son Cœur, la Voie de son Âme, la Voie de ses Sentiments … mais en fin de compte, il ne s’agit sans doute que d’une Voie vers la Mort … ~~

Se surprenant à dire de tels propos, il n’était pas dans ses habitudes de montrer une tête aussi peu réjouie et si abattue. Secouant sa chevelure brulante afin d’en rejeter les sombres idées qui s’étaient cachés en dessous, il prit place sur un siège et invita d’un geste de main Anùko Yazanhô à en faire de même. La journée se passait bien, à vrai dire … .

L’intervention soudaine du nouveau venu sur une question particulière avait presque prit de court notre cher Arane qui ne cachait pas son sursaut. Mais c’était le sujet qui intrigua davantage notre membre du Village Caché de la Brume, car il était loin de penser qu’il pourrait avoir là, à quelques centimètres de lui, l’un des objets les plus recherchés de cette Terre. La nouvelle en était tellement stupéfiante qu’il resta sans rien dire pendant quelques minutes, ce qui permit à Anùko d’en finir avec son dialogue et ses questions. Marquant toujours un arrêt quelque peu dépourvu de sens ou de réactions, il se racla la gorge pour obtenir le timbre calme et serein qu’on lui connaissait, et avança une main apaisante en direction de son collègue.


~~ Allons, du calme, l’ami ! En effet, d’après ce que tu m’en dis, il paraît fort probable que cette arme ait été l’une des Légendaires Epées de Kiri No Sato, l’une de celles que nous avons perdus il y a bien longtemps. Et ce, bien que les dates semblent être quand même trop éloignés pour coordonner. Ces armes sont uniques et constituent un très lourd héritage pour notre Village et notre Pays ; elles furent forgées par le Shodaïme Mizukage, le Borgne Fou, et celle dont tu me parles ne peut être que la célèbre Hakuya, l’Epée de la Lune.
Et de même pour ce sujet, si tu tiens à conserver ce bien de « ta » famille, il vaudrait mieux que les autorités l’apprennent le plus tard possible qu’elle est en ta possession… . ~~


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Anûko Yazanho
Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Anûko Yazanho

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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2009-03-29, 18:37

Cette dague appartenait donc bel et bien au village de la Brume. Portant le nom de Hakuya, elle comptait parmi les Sept Epées Légendaires de ce village, des trésors laissés par Shodaïme Mizukage, dit le Borgne fou, environ cent ans auparavant. C'était sans doute pour la mettre en sureté que cet homme l'avait envoyée très loin dans des terres inconnues. Car entre de mauvaises mains, il était évident que cette lame pouvait servir d'arme contre Kirigakure. Le Borgne avait du choisir les Yazanho pour la garder loin de la guerre du village de la Brume car il y avait parmi eux, comme Anûko lui-même, des Shinobis capables de contrôler les éléments de l'Eau et du Feu. Ces Shinobis étaient plutôt rares, car ces deux éléments naturels étaient fondamentalement opposés, au même titre que l'air et la terre. En utilisant l'Eau et le Feu, le Shinobi qui portait Hakuya était capable de révéler tout son potentiel et de s'en servir comme une arme terriblement puissante. Loin des guerres des clans du Pays de l'Eau, Shodaïme avait certainement du pensé que personne ne s'en servirai contre Kiri. Anûko avait toujours pensé, depuis les quelques années qu'il l'avait en sa possession, que cette lame possédait une âme véritable, ou tout du moins les bases d'un esprit et d'une intelligence. Lorsque le guerrier avait quitté son village, Hakuya s'était peut-être éveillée, guidant son porteur vers le lieu où elle était née. Elle l'avait guidé à travers l'océan, à travers un immense désert. Elle avait permis à Anûko de traverser les plaines et les forêts, les rizières et les volcans, puis le bras de l'océan. Tout cela pour mener son porteur, cherchant un refuge dans son exil, jusqu'au village de la Brume où elle avait été forgée cent ans auparavant. Depuis qu'il était entré dans ce lieu, Anûko avait eu l'impression que l'esprit de Hakuya s'était apaisé, alors que sa lame flamboyait de lumière quelques heures avant son arrivée. Elle était de retour chez elle et en était heureuse, car pendant cent longues années, les Yazanho l'avaient maintenue loin de sa patrie.

Le guerrier comprenait désormais qu'il valait mieux qu'il ne montre pas trop cet objet de légende tant recherché, du moins pour l'instant. Dans le régime qui régissait actuellement la vie de ce village, il faut éviter de se faire remarquer, surtout si c'est pour révéler au grand jour cette relique sacrée. Il devait la garder secrète. Pourquoi diable l'avait-il montré au Jounin qui buvait, assis en face de lui ? Probablement parce qu'il était la seule personne qu'il connaissait dans cette région nouvelle et inhospitalière. Pour faire passer le temps de leur marche, Anûko avait raconté son passé, en se demandant sans vraiment y accorder d'importance si cette histoire intéressait ou au contraire avait ennuyé le Shinobi qui l'écoutait. Si celui-ci lui accordait un refuge dans ce village, Anûko lui en sera éternellement reconnaissant. Après la mort de son frère et de son père, Anûko était rentré à son village, son esprit meurtri par la perte qu'il venait de subir. Les villageois et les membres de son clan avaient voulu faire de lui le nouveau chef de Mabu-no-kuni, mais lui avait refusé. Jamais il n'aurai accepté de prendre la place de son père décédé, alors que le trône était promis à son frère ainé. Le jeune Général, Chef de Guerre reconnu et fils du chef du village, s'en voulait énormément de n'avoir rien pu faire pour sauver les deux membres de sa famille auxquels ils tenait le plus. Pensant ne jamais réussir à se pardonner, il décida de partir. Les villageois insistèrent pour qu'il reste parmi eux, mais Anûko ne pouvait vivre avec ces hommes et ces femmes, en sachant qu'il n'a pas été assez fort pour sauver leur chef et le jeune homme qui devait prendre sa succession. Anûko Yazanho quitta donc le Pays de Dara. Il s'exila de lui-même, l'esprit blessé. Avec le recul, il avait commencé à penser qu'il avait été lâche en quittant sa patrie, son foyer. La guerre faisait rage, et il laissait le pays sans chef alors que ses amis hurlaient que c'était lui qui devait les mener à la victoire. Oui... Il avait été lâche. Buvant de cet alcool dont il ignorait le nom, Anûko regardait le Shinobi qui lui racontait l'histoire de cet objet qu'il ramenait au village de la Brume.

"Maintenant que je sais que cette dague, Hakuya comme tu l'appelles, appartient à ce village, je ne suis pas certain de vouloir la garder avec moi. Toute ma vie, j'ai cru qu'il s'agissait de l'héritage de notre clan, et mes ancêtres le croyaient eux-aussi. Mais moi, je suis le premier des Yazanho à apprendre que cette arme ne nous appartient pas. Je ne peux pas garder un objet qui ne me reviens pas de droit... J'hésite, Arane-dono... Je voudrai à la fois garder cette lame que m'a donné mon frère avant sa mort, mais je ne peux la garder si son possesseur légitime doit être un Shinobi de Kirigakure..."

Soudain, il vint une idée au jeune guerrier. Il était venu ici en cherchant un foyer, seulement pour s'y installer en attendant de voir son âme troublée se calmer. Arane Tashira était prêt à lui faire cadeau d'un refuge en dépits des risques qu'il prenait, étant donné dans quel régime totalitaire il vivait. Hakuya l'avait mené jusqu'ici, et il avait donc décidé que c'était ici qu'il allait vivre. Il voulait simplement vivre comme un simple citoyen dans ce village, loin de tout souci... Mais à présent, il était partagé entre le désir de garder le bien de son clan, et la crainte de posséder un objet qui ne lui appartient pas véritablement... En pensant à cela, Anûko trouva une solution. Une solution qui lui permettrait de conserver cet objet légendaire et tant recherché, tout en ayant la conscience tranquille. S'il servait Kirigakure en devenant l'un de ses Shinobi, comme l'était Arane, c'était comme s'il rendait cette arme à Kirigakure. Il y avait une possibilité pour qu'il devienne l'un de ces Sept Épéistes qui servaient le Mizukage. En marquant un long silence, ses yeux bleus dans le vague, Anûko s'éclairci à son tour la gorge et parla de cette même voix grave qu'on lui connaissait tant.

"Y aurait-il un moyen... Un moyen pour que je devienne un Shinobi de ce village ? Si je deviens Ninja de Kiri, en faisant mes preuves, je pense pouvoir conserver cette épée... Je garderai donc le dernier présent que m'a fait mon frère, et j'aurai la conscience tranquille... Car ce serai comme si je restituais Hakuya à Kirigakure. Penses-tu que ce soit possible ?"
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2009-03-30, 18:12



La discussion avait été brève, et Arane Tashira avait offert à son invité un bon topo de ce qu’était cette mystérieuse lâme qu’il avait en sa possession, ainsi que l’importance capitale qu’elle avait pour le Village Caché de la Brume. Aucun doute à avoir que même pour notre ami Juunin, cela représentait beaucoup, car si le régime ne l’inspirait guère, il restait cependant très attaché à sa patrie et ne pouvait pas laisser de côté tout ce qui la représentait de près ou de loin. Aussi, lorsqu’il avait compris que cette arme était bien l’une des Grandes Epées Légendaires du Pays, son cœur s’était arrêté afin de s’accorder une pensée personnelle. Exiger de voir cette arme ? Demander à ce qu’elle soit remise au village ? La chose était plus qu’envisageable, et il n’y avait nul doute que si lui ne le faisait pas, n’importe qui d’autre pouvant voir cette relique pendre aux hanches d’un inconnu pourrait lui rapporter grand bien ; meilleure considération, montée en grade, richesse ou gloire, voire même la possibilité de détenir cette arme unique et presque divine. Oui, la convoitise et la perfidie faisaient bien partie des comportements naturels de l’Homme, et ce dernier était souvent loin de cracher dessus. Même notre jeune blondinet à la musique folle ne pouvait dévisager ce sabre sans une certaine arrière-pensée : on disait que de tous les Shinobis qui foulaient les Terres du Pays de l’Eau, seuls les Epéistes de Kiri No Sato étaient libres comme l’air, pouvant circuler où bon leur semblait, légers et inattaquables comme le brouillard. N’obéissant qu’au Mizukage, certaines rumeurs prétendaient même que leurs puissances réunies pourraient réduire le Monde Shinobi en cendres et que le Seigneur du pays de l’Eau lui-même prenait cette puissance au sérieux, tâchant de ne jamais avoir les Sept Epéistes tous réunis ensemble, empêchant tout risque de rébellion. Une telle image de la liberté pouvait être si douce pour un homme qui ne rêvait que de vivre comme il l’entendait, et non comme on le lui avait imposé. Se laissant porter songeur par cette idée, son regard se perdit sur les hanches du Shinobi étranger, espérant peut-être voir dépasser le tranchant de sa liberté.
Il en était tellement hypnotisé qu’il en oubliait totalement les dires de son ami, qui venait de reprendre la parole après avoir avalé un verre. N’ayant retenu dans sa mémoire que le geste et non les lèvres qui s’agitaient pour prononcer des sons qu’il ne percevait plus, notre Arane était maintenant accuodé nonchalamment contre la table, soutenant sa tête et un semblant de soupir s’échappant presque discrètement de sa gorge ; il voulait être tranquille, pouvoir voir sa petite Annah et continuer à vivre ainsi, paisiblement, jusqu’à la prochaine mission où il devrait de nouveau mettre sa vie en jeu. Le problème pour lui n’était même pas le régime actuel : qui avait dit qu’une poigne de fer et un regard de feu n’étaient pas des choses qui pouvaient apporter une certaine sérénité au Village … . Mais c’était l’ambiance générale dans laquelle cette poigne de fer avait drainé le Village qui assombrissait davantage le cœur du Juunin de Kiri. Plus que tout, il aimait voir les gens sourire et lui accorder un regard amical et bienveillant. Non pas qu’il avait besoin d’affection ; mais cela le rassurait et lui donnait confiance, dans un certain sens, de pouvoir se donner à fond pour le bien d’autrui… .

Interpelé de nouveau et tiré de son état de somnambulisme par la voix caverneuse de son interlocuteur, sa tête fut prise de frissons et il la secoua de nouveau afin de se réveiller un peu. Du respect et du réveil ! S’il se moquait éperdument de ce que pouvait lui raconter son nouvel ami et s’il continuait cette journée dans cet état, il pouvait laisser tomber pour la mission ; on n’allait pas se battre lorsque l’on pensait à faire une sieste aux côtés de ses amis ou de sa chérie. Bref, passant une main houleuse sur le bas de son visage et constatant par l’occasion qu’il serait sage qu’il se rase dans les prochaines heures s’il ne voulait pas avoir un début de barbe, il reportait maintenant toute son attention sur Anùko. A vrai dire, il avait du mal à saisir ce que ce dernier lui déclarait, car alors qu’il venait de l’encourager à conserver cette arme pour lui et de ne pas ébruiter ce fait, ce dernier semblait vouloir céder ce précieux objet qui revenait de droit au Village. Sans piper mot, Arane regardait sur le visage de cet homme venu d’ailleurs ses sentiments se partager et se graver dans une moue perplexe et hésitante. Il y avait de quoi être hésitant, car lorsque l’on a un héritage qui vient de sa seule famille, l’accorder à autrui pour s’en séparer définitivement revenait presque à arracher une part de soi. Ce n’était pas chose facile, mais un remord incompréhensible semblait peser sur lui. Pourquoi diable se prendre la tête ! Se faisant rassurant et conseiller, notre jeune Ninja à l’esprit infantile s’adressait à son interlocuteur afin de dissiper ses doutes.


~~ Pourquoi remettre en question la chose. Cette arme te revient par un héritage familial, même si elle vient de ce Village. Et je préfère la savoir entre tes mains qui semblent être celles du Juste, plutôt qu’entre les griffes d’un nouveau sanguinaire tel que Momochi Zabuza … . ~~

Ces paroles étaient on ne peut plus juste. Et il restait les risques que pourraient appliquer le Sandaïme Mizukage s’il apprenait d’om venait l’Epée ; il serait capable d’ordonner l’exécution du membre de la famille Yazanhô à titre d’exemple afin de faire comprendre à tous que ces Epées étaient sacrées et ne sauraient être attribuées par quelqu’un d’autre qui lui-même. En ce sens, il valait donc mieux sauver la vie d’un homme innocent plutôt que d’engendrer un nouveau meurtrier en puissance dans ces terres.
Marquant une nouvelle hésitation, les propos qui suivirent mirent davantage de doute dans le Membre de la famille Tashira, famille très nombreuse d’ailleurs mais n’ayant rien à voir avec le sujet actuel. Que répondre face à une telle proposition… . Il était vrai que tout Village était constamment à la recherche de nouveaux Shinobis et que le plus grand nombre était toujours plus déterminant et apprécié. De plus, si cet homme parvenait à utiliser une Epée Légendaire de Kiri, il devait certainement être capable de faire de beaux exploits dans les rangs de Kiri No Sato. Cependant, l’épée restait un problème, et bien que la vie dure ne semblait pas être quelque chose de nouveau pour lui, vivre sous les ordres d’un autre et prospérer autant que possible dans une atmosphère si peu accueillante ne promettait rien de bien plaisant. Mais en y repensant, il serait certainement plus en sécurité qu’ailleurs… . Pourquoi ne pas tenter !


~~ Ce genre de schéma est déjà plus probant. Mais il faudra que tu passes devant le Haut Conseil et le Mizukage pour dépendre de ce Village, car tu es plus âgé que la moyenne des gens. Par la suite, que tu puisses gagner cette Epée revient à beaucoup, car il faudra tout d’abord démontrer ta loyauté pour le Village. Mais nous pourrons bien voir cela par la suite, n’est ce pas ?
Santé, mon ami ! A ton intégration au Village ! ~~


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Anûko Yazanho
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2009-04-13, 00:04

Quatre ans plus tard, ou aujourd'hui


Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Prince_by_Oridan


Absolu et puissant, le silence régnait dans la petit chambre isolée lorsque le Shinobi se réveilla. Il n'ouvrit pas immédiatement les yeux et préféra savourer l'absence totale de bruit autour de lui. Il resta là longuement, immobile, laissant son esprit reprendre le dessus sur le long sommeil qui l'avait engourdi tout au long de cette nuit. Persuadé que rien ne viendrait troubler cette plénitude, l'homme étendu sur son lit fini par se rendre compte qu'il y avait malgré tout un son qui rompait le silence. Un son régulier, lent et reposé, apaisé. Il lui fallu encore quelques secondes pour comprendre que c'était là le bruit de sa propre respiration, qui n'avait que très peu changé depuis son réveil. Il l'écouta encore plusieurs secondes qui lui parurent des minutes entières. Au réveil, on n'a aucun repère temporel. Une minute passe comme en passent dix. Le cerveau fonctionne au ralenti, et se délecte d'un éveil lent et agréable. Car c'était effectivement là une ambiance parfaitement agréable. Sortir de son sommeil dans le silence complet, il n'y avait rien de plus agréable au matin. Au bout de quelques minutes de somnolence, le Ninja commença à reprendre conscience de sa masse corporelle, et son sens du toucher se remit lui aussi en marche. Il était allongé sur le dos, un bras sur le ventre, l'autre derrière l'oreiller dans lequel s'enfonçait sa tête qui lui paru incroyablement lourde en cet instant. Il était empêtré dans de grands draps dont il sentit le doux tissu lui caresser la peau. Sa respiration commençait à s'accélérer lorsqu'il effectua une longue, très longue inspiration. Il sentit l'air s'introduire dans chaque alvéole de ses poumons, puis expira cet oxygène doux et pur, impalpable. Il avait à présent conscience de chaque partie de son corps. Il sentit ses longs cheveux glisser sur ses épaules lorsqu'il bougea la tête sur le côté, et savoura la texture des draps entre le bouts de ses doigts qui se dégourdissaient. C'était une matière limpide comme l'eau qui glissa entre son pouce et son index lorsqu'il essaya de s'en saisir. Il bougea les orteils, et comprit que ses pieds sortaient légèrement du drap, et qu'ils étaient froids. C'était la seule partie froide de son corps. Pour la première fois depuis son réveil, il fit un mouvement vif et brutal pour les remettre sous la couverture, bien au chaud, puis étira ses bras.

Le Shinobi ouvrit les yeux d'un seul coup. L'obscurité régnait avec autant de force que le silence ambiant, à tel point qu'il ne distinguait pas la moindre chose autour de lui. Il laissa ses bras retomber le long de son corps, puis se redressa. Il se mit en position mi assise, mi allongée. Un bras derrière lui, un genou replié. Il regarda dans le vide noir et infini sans distinguer les murs, et porta son attention vers l'endroit où se trouvait normalement la fenêtre. Il n'en sortait aucune lueur, même à travers les minces interstices qu'il avait laissé la veille à travers les volés baissés. Cela signifiait sans aucun doute qu'il faisait encore nuit dehors. Il étaient en hiver, le soleil se levait tard. Machinalement, il prit sur la table de nuit une petite montre qu'il avait acheté récemment, et appuya sans avoir besoin de le visualiser sur un petit bouton sur le côté. Aussitôt, le cadran s'illumina d'une faible lumière bleue qui suffit à lui faire plisser les yeux. S'habituant à cette luminosité pourtant faible, il parvint à lire qu'il était seulement sept heures du matin. C'était une montre à chiffre, car il n'aimait pas l'aspect approximatif dont faisaient preuve les aiguilles. Là, il avait précisément les secondes marquées, puis les minutes, et enfin l'heure. Reposant la montre, il leva son bras au-dessus de lui, un peu en arrière, et effleura du premier coup l'interrupteur sur lequel il appuya. L'éclat fut tellement puissant et inattendu qu'il porta une main devant ses yeux de nouveau clos. Mais ce fut là la main qui le soutenait en position assise, et il émis un son rauque de surprise en se sentant brutalement chavirer en arrière pour se fracasser le crâne sur le rebord métallique du lit. Il poussa un juron et se massa le point endoloris. Il lui fallu un certain temps cette fois pour s'habituer à la lumière des lampes au plafond, puis il se leva d'un seul coup. Il s'habilla avec ses habituels vêtements, autrement dit avec une veste blanche dotée d'une capuche et d'un col chaud, d'un large pantalon de cette même couleur de neige, puis il fixa les trois ceintures ouvragées autour du foulard rouge qu'il portait à la taille. Il se dirigea alors vers un miroir mural situé au-dessus du lavabo et observa attentivement son reflet.

Ses yeux étaient d'un bleu sombre et profond qui rappelaient les abysses de l'océan, avec une étrange note électrique. Ses sourcils broussailleux étaient froncés et lui donnaient un air dur. Une mince cicatrice coupait celui de droite en deux, disparaissait dans l'orbite pour laisser l'œil intact, puis réapparaissait pour ne disparaître qu'au milieu de la joue. Ses lèvres étaient fines, la peau lisse, le nez droit. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses larges épaules. Il se nommait Anûko Yazanho, et cela faisait quatre ans qu'il vivait dans ce confortable appartement doté de trois pièces. Une chambre, une salle de bain, puis la cuisine, le salon et la salle à manger regroupés. Il n'avait à payer qu'une mince facture pour y vivre, et il tirait cet argent des missions qu'il effectuait pour le village. Il y menait une vie paisible lors de ses moments de congé. Il n'était jamais dérangé. Il effleura de deux doigts la cicatrice qui marquait son visage, et referma les yeux. Il avait fait un rêve cette nuit et essayait de s'en rappeler. Il avait rêvé de son arrivée dans le village de la Brume, quatre ans auparavant. Il s'était rappelé sa route difficile à travers le Pays de l'Eau, guidé par l'âme de sa dague. C'était comme s'il avait véritablement revécu ce jour. Il était égaré et sans refuge, et ce fut à l'instant où il se trouvait devant les portes du village de Kiri que lui vint en aide un sauveur inattendu. Arane Tashira, Jounin de ce village. Le jeune homme c'était montré particulièrement hospitalier et s'était inquiété pour la sécurité de l'inconnu. Les deux hommes avaient rapidement sympathisé. Anûko avait raconté le pourquoi de sa venue à l'homme qui écoutait en même temps une douce musique avec d'énormes walkman, une mélodie qui inspirait la sérénité, la confiance et la sécurité. Il avait dévoilé son arme à son nouvel ami, et celui-ci lui avait conté brièvement l'histoire des Sept Épées Légendaires de la Brume. Alors qu'il se regardait dans le miroir, Anûko effleura du bout des doigts le pommeau de la dague Hakuya qu'il portait à l'une de ses ceintures, rangée dans son fourreau.

Ce fut un rêve très étrange, car il l'avait vécu comme un véritable retour en arrière, vivant une seconde fois chaque détail de leur conversation. Arane Tashira... Ce Jounin à la chevelure de savane et aux yeux faussement naïfs avait accordé sa confiance en un homme qu'il ne connaissait même pas. Il lui avait offert un toit, un emploi. Il avait cru à son histoire et avait tout fait pour aider cet inconnu qui se présentait aux portes de Kirigakure. Anûko lui devait tout. Lorsque Anûko s'était présenté devant le Mizukage et le Haut-Conseil, Arane le défendit du mieux qu'il pu, et il parvint même à leur faire accepter de garder le Guerrier parmi eux. Mais les deux hommes ne parlèrent pas de la lame légendaire qui était en possession du réfugié. Il valait mieux garder ce secret le plus longtemps possible. Arane avait permis à l'exilé de devenir un Shinobi de la Brume. Quelques temps plus tard, le Sandaïme Mizukage perdit la vie, et ce fut finalement Arane lui-même qui prit sa place. Yondaïme. Le secret sur la lame de Anûko fut aussitôt levé, et il fut nommé Épéiste Légendaire de la Brume. Immédiatement, les relations entre les deux amis devinrent plus professionnelles. Pour Anûko, cet homme n'était plus Arane-san mais Mizukage-sama, ou Yondaïme-dono. Il se mit à le vouvoyer, car il avait à présent à faire à un Kage, à l'homme qui était dit le plus puissant de son village. Anûko fit beaucoup pour le village en tant qu'Epéiste. Car même si le régime totalitaire du Sandaïme était tombé, il lui restait encore de nombreux fidèles dans les rangs de Kiri. Anûko aida beaucoup à la mise en place du nouveau système qu'instaurait Arane, si bien que celui-ci fit de lui, officiellement, son second. Son Bras Droit. C'était le plus grand honneur qu'il pouvait lui accorder. Anûko Yazanho continua à servir le village des années durant au nom du Yondaïme Mizukage. Arane lui avait permis de préserver l'héritage de Yamelho Yazanho, il lui avait donné un foyer et un emploi. En échange, Anûko remplissait parfaitement son rôle de Shinobi au service du village de la Brume.

L'Épéiste se détacha de son reflet et porta un regard autour de lui. Dans un coin de la chambre se trouvait un grand sac de voyage déjà rempli, avec la grande cape blanche suspendue au-dessus à un porte-manteau. Il était évident que Anûko Yazanho allait partir un long moment. Et la raison était plutôt simple. Depuis de nombreuses années, le Shinobi portait une étrange chaine de fer directement incrustée dans la chaire de son bras gauche, souvenir d'un passé douloureux relié à celui de la dague Hakuya. Mais, pour la première fois depuis très longtemps, le bras gauche du guerrier était parfaitement normal. Il n'y avait dessus aucune cicatrice, ni le moindre vestige des étranges marques dorées qui arpentaient auparavant toute la surface de sa peau. C'était la seule chose qui avait changé chez Anûko. La chaine était tombée d'elle-même la veille. Elle avait tout simplement glissé sans prévenir pour s'enrouler sur le sol, dépourvue de la moindre âme. Ce n'était plus qu'un objet à part qui ne faisait plus partit du corps du Shinobi. Étrange, déconcertant... Si cette chaine était tombée comme cela d'un seul coup, il devait bien y avoir une raison. Cela voulait certainement dire que l'homme qui avait blessé Anûko était décédé, ou avait mit fin à cet étrange maléfice... Cet homme faisait partit du groupe qui avait mis fin aux jours de Yamelho Yazanho, frère ainé de Anûko, et de Hitsuhi, leur père et chef du clan. Depuis toujours, le jeune guerrier avait nourri une haine sans limite pour ces hommes qui avaient débarqué sans raison en plein milieu d'une bataille gagnée d'avance. Ils étaient apparu sans prévenir et avaient commis un véritable massacre. Anûko échappa de peu à la mort, et s'en sortit avec cette cicatrice sur le visage et le bras gauche mutilé. Juste avant de mourir, agonisant, Yamelho donna à son jeune frère la dague Hakuya, symbole des Rois du Pays de Dara.

Deux heures passèrent. A présent, le Shinobi marchait d'un pas assuré dans les vastes couloirs du temple du Mizukage. Il avait revêtu sa cape blanche par dessus sa veste, mais avait laissé son sac chez lui. Depuis que la chaine avait glissé de son bras gauche, il s'était pausé de nombreuses questions... Il devait rentrer chez lui, et peut-être trouvera-t-il quelque chose au sujet des hommes qui avaient exterminé une grande partie des troupes de Dara, ainsi que le Roi et son fils ainé. C'était le moment de retourner dans son village natal, Mabu-no-kuni, et de reprendre contact avec sa famille, ses amis... Non. La perte de la chaine n'était qu'un prétexte. Au fond de lui, Anûko avait bien d'autres raisons de partir. En effet, ses dernières missions lui avaient laissé le sentiment d'être plus faible que ne le suggérait son titre. Il avait en moyenne la puissance que devait avoir un Jounin Spécial, mais à son goût, pas celle que devrait possédait l'un des Sept Épéistes Légendaires de la Brume. Et il pensait encore moins posséder la puissance dont devrait faire preuve le Bras Droit du Yondaime Mizukage. Taiyou no Shiomizu, qu'il avait vaincu quelques temps auparavant, s'était considérablement amélioré... Le Démon de Kiri, Zabuza Momochi, avait toujours d'un nouveau supérieur au sien... Hoshigaki Kisame était membre de l'Akatsuki, ce qui prouvait son incroyable force, et Nadiro Tatsu avait déserté le village après un grand combat contre Arane Tashira. Il ne connaissait que très peu ce Nadiro, mais savait qu'il n'avait aucun point commun avec lui. Bien au contraire, Anûko et Nadiro étaient parfaitement opposés, fondamentalement différents. Ils n'avaient pas les mêmes valeurs, chacun possédait une manière distincte de penser... Dès leur première rencontre, Anûko avait compris qu'ils ne pourraient pas s'entendre. Et de plus, cet homme qui avait déserté le village était très certainement incomparablement plus puissant que Anûko lui-même. C'est pour cela que le Shinobi souhaitait rentrer chez lui un certain temps. Il se sentait trop faible en comparaison de l'image qu'il avait d'un Epéiste, et un retour dans son pays natal lui permettrait d'achever l'enseignement des Yazanho. Car il avait quitté Mabu-no-kuni avant d'avoir terminé sa formation aux arts des Yazanho. S'il retournait dans son village, il pourrait revenir à Kiri plus fort que jamais, et digne cette fois de la confiance que lui accordait Arane. Pour l'heure, il avait l'impression que celui-ci ne lui avait accordé le titre d'Epéiste et avait fait de lui son second simplement par politesse, et non pour la force qu'il possédait... Anûko voulait avoir la certitude d'avoir le niveau requis pour un tel rang.

Lorsqu'il arriva devant la porte du bureau du Mizukage, Anûko y frappa trois fois. Personne ne répondit... Il tapa encore deux nouveaux coups et patienta, mais il n'y avait aucun bruit à l'intérieur. Il actionna alors la poignée et entra dans le bureau. Il n'y avait personne à l'intérieur. Les étagères étaient là où elles avaient toujours été depuis quatre ans, le bureau était toujours le même. Mais il manquait le sourire confiant du Mizukage et sa douce musique emplie de sérénité. Anûko décida de l'attendre ici. Il n'était pas encore dix heures, probablement Arane n'allait-il pas tarder à retourner dans son lieu de travail. Le Shinobi s'approcha d'une fenêtre et croisa les bras pour regarder le paysage. De là, on voyait parfaitement une grande partie du village sur lequel se déversait la pluie. Un temps lugubre, comme on en voyait si souvent dans ce pays. Les minutes passèrent, et Anûko attendit. Il était ici pour annoncer à Arane qu'il allait quitter le village pour une période indéterminée. Le rêve qu'il avait fait avait accéléré la décision finale du Shinobi. Il allait quitter le village, mais comptait y revenir un jour, plus fort que jamais.
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MessageSujet: Re: Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi"   Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" Empty2010-09-12, 21:22

Citation :

°¤ Evaluation ¤°

Même si ce RP et le sujet même du RP datent un peu, la "magie" de vos textes n'a pas un poil vieilli. C'est même agréable de s'y replonger. Ce topic est un pur mémorial, tant par les deux shinobi présents, que par les sujets évoqués, empreintes et coeurs du village de Kiri.

Anûko =) Beaucoup de légèreté et de grâce dans tes passages descriptifs, c'est très reposant à lire.

Un Bel échange en tout cas, animé par deux écritures sensibles.

Tout simplement beau >>

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Arrow Arane : 12 points / Anuko : 14 points


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Flash-Back, "l'arrivée du Guerrier" ou "Le Départ du Shinobi" _
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